:: Rps archivés
From dusk till dawn | ÁNGEL
(#) Sam 30 Juil - 16:52
Invité
IRP
HRP
From dusk till dawn
Tête sur le côté, lueur dangereuse captant le visage de Leta, celui-ci ne se détacha pas d’elle une seconde. La question posée la perturba. Elle agit sous la surprise, se détournant de toute réponse pertinente et attendue. Préférant être certaine de savoir s’il était sûr de lui alors que tout dans son attitude démontrait qu’il ne l’avait jamais autant été. Peut-être était-il la proie de son émoi. Peut-être était-il pollué par don deuil. Peut-être était-il perturbé par le pouvoir de Leta. Et après un instant de réflexion malgré ses questions, elle afficha un sourire et amorça ce qui lui semblait être une réponse positive. Mais c’était sans parler de ses iris changeants, bataillant entre les deux nuances familières. Elle se releva d’un bon de ses genoux. Combat faisant rage dans sa tête, traqueur ne pouvait qu’être spectateur. Inquiet, il se releva lui aussi, se postant en face dans l’attente d’une victoire. Et lorsqu’elle lui somma de dégager, c’est une Darla qui fit son apparition pour mieux toiser le Persécuteur. Furie gronde. S’oppose à l’idée. Brun ferme ses lippes et fronce les sourcils. Baisse le menton. Le regard se fait noir envers la diablesse qui impose verbalement le silence à celle qui combat de l’intérieur. Spectacle perturbant pour chasseur témoin. Et lorsque Diablesse s’adresse à lui entièrement, lui demandant s’il était sérieusement prêt à épouser « tout ça », se désignant elle de son index et d’un ton accusateur limite réprobateur. Alors, il n’attend pas. Spontané, il lui rétorque d’une assurance ancrée
(#) Sam 30 Juil - 19:14
Invité
IRP
HRP
from dusk till dawn
let our blood invade if I die in vain. now, if your convictions were a passing faith.. may your ashes feed the river in the morning rays and as the vermin crawls. ○○○ @Ángel Vidal
Affrontement dans ses prémices explosifs là où aurait dû se trouver la confusion heureuse d'une réponse amoureuse ; c'était finalement Darla qui s'imposait en maitresse furieuse. Le menton haut, l'échine figée de contrariété, son regard glacial dardait les iris abyssales du Persécuteur.
Elle était tout le refus que n'était pas Leta.
Elle était même l'incarnation d'un refus de se laisser prendre dans le schéma d'une vie répétée.
Mortelle jusqu'au bout des doigts, Darla semblait incarner la peur de la fin. D'une fin qu'elle ne voulait plus se voir répéter, parce qu'elle échappait à son contrôle. Ainsi les regards s'opposaient alors que les corps s'approchaient dans une valse menaçante. Darla aurait aimé avoir une arme sous la main, pour soulager sa rage grondante, pour ôter cette assurance du regard d'Ángel.
Elle le voyait dans ses iris, dans son attitude, dans cette attitude qui transpirait la certitude ; le persécuteur se portait avec aisance hors de tout doute. Il la voulait.. Elle. L'autre. Leta. Face à ce constat, Darla ne put que s'enfoncer dans sa colère, car cette abnégation lui semblait particulièrement mortelle.
« Tu es devenu fou. » Constatait alors Darla avec un aplomb que son intonation vibrante justifiait et que son corps faisait mentir. Pulsations anarchiques qui bousculaient sa respiration, elle serrait les poings en se plaçant instinctivement et progressivement sur la défensive. Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas le laisser l'atteindre. Pas même au nom de Leta alors que les esprits se brouillaient dans la tempête des émotions.
« Ne sois pas absurde. De l'affection, moi ? » Sale Peste, jurait-elle intérieurement à l'attention d'une Leta qui refusait le sommeil imposé par son alter ego. Ça ne se passerait pas ainsi, pas cette fois. Simultanément, Darla refusait tout autant de reculer tandis qu'elle faisait plutôt le choix de se redresser fièrement face à Ángel. « Tu es peut-être différent, certes. » Confirmait-elle sans l’ombre d’une hésitation avant d’enchainer. « Et si le destin décidait malgré tout qu’il ne pouvait en être autrement ? Mh ? » Demandait la Garce toujours avec cette fureur au fond de la voix, pourtant, c'était la peur qui l'animait. Mais elle refusait de le montrer, de le partager avec tant d'aisance. « Il s'agit peut-être de sa vie, mais je suis la seule à savoir ce que les autres ont vécues. »
Garde-fou inattendu des vies passées, c'était ses mémoires qui animaient sa colère. Une colère qui se changeait peu à peu en incertitude à l'évocation de cette promesse faite.
Une promesse pour changer les choses.
Une promesse pour ne pas revivre le calvaire des autres.
Les lèvres closes, Darla se perdait un instant dans ses souvenirs, en quête de toutes ces promesses qu'on leur avait faite. De ces promesses auxquelles elles avaient cru et qui les avait consumés. De fil en aiguille, elle en arrivait à sa propre expérience dépourvue de toute alliance. Elle avait tenté d'échapper au destin en changeant le chemin emprunté et dans son sillage, la mort avait pavé ses intentions.
Père tué au nom d'une enfant qu'elle chérissait encore aujourd'hui, ça n'avait pas suffi à la faire vivre plus longtemps. Parce que finalement, le sort l'avait inopinément rattrapé lorsqu'elle avait fait le choix d'ouvrir une dernière fois la porte de ses sentiments à un autre mutant. Manipulatrice tombant dans ses propres filets, elle lui avait donné sa confiance, jusqu'à finalement mourir de ses mains.
Face à ce souvenir qui éveillait désormais plus d'amertume que de regret, elle détournait le regard en inspirant profondément. A Darius, elle lui avait octroyé sa dernière passion jusqu’à ce qu’ironiquement, la mort les sépare. Désormais, de ces souvenirs, il ne restait plus que des cendres. Des cendres au parfum de colère. Tout cela s’était finalement produit pour une seule et unique raison : parce qu'elle avait été trop loin.
« Si un jour, elle va trop loin.. » Reprenait-elle enfin, dans l'écho de ses pensées. « ..Ne la tue pas. » Comme on a pu me tuer.
Encore en désaccord avec cette folle idée d'union, elle offrait pour une fois une porte ouverte vers un semblant d'accord sans user de plus de violence. Le regard se reportant sur Ángel, elle l'observait, devinant toute sa perplexité. Parce que ses paroles avaient de quoi perdre ou même étonner.
« ..Je ne veux juste plus que tout ça se répète. » Murmurait Darla, pour la première fois plus authentique qu'elle ne l'avait jamais été. Car finalement, ce n'était plus la rage qui l'animait, mais cette lassitude étroitement liée à la fatalité.
Elle était tout le refus que n'était pas Leta.
Elle était même l'incarnation d'un refus de se laisser prendre dans le schéma d'une vie répétée.
Mortelle jusqu'au bout des doigts, Darla semblait incarner la peur de la fin. D'une fin qu'elle ne voulait plus se voir répéter, parce qu'elle échappait à son contrôle. Ainsi les regards s'opposaient alors que les corps s'approchaient dans une valse menaçante. Darla aurait aimé avoir une arme sous la main, pour soulager sa rage grondante, pour ôter cette assurance du regard d'Ángel.
Elle le voyait dans ses iris, dans son attitude, dans cette attitude qui transpirait la certitude ; le persécuteur se portait avec aisance hors de tout doute. Il la voulait.. Elle. L'autre. Leta. Face à ce constat, Darla ne put que s'enfoncer dans sa colère, car cette abnégation lui semblait particulièrement mortelle.
« Tu es devenu fou. » Constatait alors Darla avec un aplomb que son intonation vibrante justifiait et que son corps faisait mentir. Pulsations anarchiques qui bousculaient sa respiration, elle serrait les poings en se plaçant instinctivement et progressivement sur la défensive. Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas le laisser l'atteindre. Pas même au nom de Leta alors que les esprits se brouillaient dans la tempête des émotions.
« Ne sois pas absurde. De l'affection, moi ? » Sale Peste, jurait-elle intérieurement à l'attention d'une Leta qui refusait le sommeil imposé par son alter ego. Ça ne se passerait pas ainsi, pas cette fois. Simultanément, Darla refusait tout autant de reculer tandis qu'elle faisait plutôt le choix de se redresser fièrement face à Ángel. « Tu es peut-être différent, certes. » Confirmait-elle sans l’ombre d’une hésitation avant d’enchainer. « Et si le destin décidait malgré tout qu’il ne pouvait en être autrement ? Mh ? » Demandait la Garce toujours avec cette fureur au fond de la voix, pourtant, c'était la peur qui l'animait. Mais elle refusait de le montrer, de le partager avec tant d'aisance. « Il s'agit peut-être de sa vie, mais je suis la seule à savoir ce que les autres ont vécues. »
Garde-fou inattendu des vies passées, c'était ses mémoires qui animaient sa colère. Une colère qui se changeait peu à peu en incertitude à l'évocation de cette promesse faite.
Une promesse pour changer les choses.
Une promesse pour ne pas revivre le calvaire des autres.
Les lèvres closes, Darla se perdait un instant dans ses souvenirs, en quête de toutes ces promesses qu'on leur avait faite. De ces promesses auxquelles elles avaient cru et qui les avait consumés. De fil en aiguille, elle en arrivait à sa propre expérience dépourvue de toute alliance. Elle avait tenté d'échapper au destin en changeant le chemin emprunté et dans son sillage, la mort avait pavé ses intentions.
Père tué au nom d'une enfant qu'elle chérissait encore aujourd'hui, ça n'avait pas suffi à la faire vivre plus longtemps. Parce que finalement, le sort l'avait inopinément rattrapé lorsqu'elle avait fait le choix d'ouvrir une dernière fois la porte de ses sentiments à un autre mutant. Manipulatrice tombant dans ses propres filets, elle lui avait donné sa confiance, jusqu'à finalement mourir de ses mains.
Face à ce souvenir qui éveillait désormais plus d'amertume que de regret, elle détournait le regard en inspirant profondément. A Darius, elle lui avait octroyé sa dernière passion jusqu’à ce qu’ironiquement, la mort les sépare. Désormais, de ces souvenirs, il ne restait plus que des cendres. Des cendres au parfum de colère. Tout cela s’était finalement produit pour une seule et unique raison : parce qu'elle avait été trop loin.
« Si un jour, elle va trop loin.. » Reprenait-elle enfin, dans l'écho de ses pensées. « ..Ne la tue pas. » Comme on a pu me tuer.
Encore en désaccord avec cette folle idée d'union, elle offrait pour une fois une porte ouverte vers un semblant d'accord sans user de plus de violence. Le regard se reportant sur Ángel, elle l'observait, devinant toute sa perplexité. Parce que ses paroles avaient de quoi perdre ou même étonner.
« ..Je ne veux juste plus que tout ça se répète. » Murmurait Darla, pour la première fois plus authentique qu'elle ne l'avait jamais été. Car finalement, ce n'était plus la rage qui l'animait, mais cette lassitude étroitement liée à la fatalité.
(#) Dim 31 Juil - 13:23
Invité
IRP
HRP
From dusk till dawn
Elle l’accuse d’une folie qui ne lui convenait guère. Folie amoureuse dont il était volontiers le prisonnier. Il voit dans son regard à Et alors qu’elle reprenait la parole, formulant une demande inspirée par ses propres expériences, Assassin usa – à nouveau – de ce terme qui les liait, comme l’écho d’une répétition salvatrice qui s’était imposé entre lui et Leta.
Démone laisse enfin murmurer la crainte dont elle est éprise, sans l’expliciter clairement. Mais le Persécuteur comprend. Il comprend qu’elle veut échapper à sa fatalité. Jouant de la proximité entre eux, il lui déclare :
Pose ses paumes sur les épaules de Darla. Conciliant et assuré, il lui demanda :
(#) Dim 31 Juil - 16:46
Invité
IRP
HRP
from dusk till dawn
let our blood invade if I die in vain. now, if your convictions were a passing faith.. may your ashes feed the river in the morning rays and as the vermin crawls. ○○○ @Ángel Vidal
Tel un incendie, la folie du couple échappait au contrôle de Darla. Elle voyait peu à peu leur lien se consolider, s'ancrer dans une réalité tout à la fois nouvelle et ancienne. Ainsi se retrouvait-elle à craindre le retour d'un destin déterminé à toutes les faire souffrir. Et parce que c'était le cœur qui se retrouvait le plus souvent en première ligne, c'était à lui qu'elle octroyait toute son attention.
Tantôt en tentant d'échapper à ses battements.
Tantôt en étouffant ses pulsations frénétiques.
Mais à voir toute cette assurance et sentir ce parfum d'inédit alors qu'elle faisait face à Ángel, Darla ne savait pas. Elle ne savait plus. Ainsi flanchait-elle pour la première fois depuis.. Quasi-toujours. Sa demande bien étrange, d'ailleurs, n'obtenait aucun accueil perplexe alors même qu'il formulait en retour cette promesse faisant vibrer un peu plus fort Leta. Darla la retenait au mieux sous le poids écrasant de ses colères et des peurs ; et alors qu'elles étaient toutes plus nombreuses les unes que les autres, elle parvenait à maintenir sa présence.
Parce qu'elle refusait de céder aussi facilement.
Parce qu'elle ne pouvait pas le faire.
Pas encore.
Combattivité partagée sur des terrains néanmoins différents, les traits communs se dessinaient malgré elles. Et si Leta était pour la première fois en mesure de les percevoir, Darla préférait les ignorer tandis qu'elle gardait son regard arctique rivé sur celui du Persécuteur. A sa nouvelle demande, elle haussa un sourcil. Ironie s'infiltrant sur ses lèvres arquées dans l'ébauche d'un sourire, elle aurait pu être moqueuse. Elle en était même aux prémices, mais la situation ne lui permettait pas d'user d'autant de zèle.
« Tu crois que c'est moi qui suis à l'origine de la privation de " sa " mémoire ? Oh mais tu fais fausse route, mon beau. » Tentatrice malgré elle, Darla retrouvait avec aisance de sa superbe alors que son regard vibrait pour cette vérité qu'elle détenait à leurs dépens. Cette vérité qu'elle concédait à leur balancer, telle une bombe. « Leta est l'architecte de sa propre souffrance. Ici, je ne suis pas le problème mais la conséquence de ses choix. » Satisfaite de cet état des lieux, elle ne pouvait que sourire face à l'amertume qu'exprimait Leta au dedans. « C'est à force de renier ce qu'elle est qu'elle a fini par se retrouver dans cette situation. Si elle veut sa mémoire, elle n'a qu'à cesser de fermer les yeux. Mais attention Ángel.. Parce que lorsqu'elle parviendra enfin à comprendre comment ça marche, elle risque de devenir un peu plus comme moi. »
Parce que c'était elle, l'âme qui était allée trop loin.
Et c'était l'héritage qu'elle laissait dans un juste retour des choses à Leta.
Ce besoin d'extrême ; dans ses sentiments, dans ses convictions.
Dans ses joies mais aussi ses rages.
« Lorsqu'on en arrivera là, je suis curieuse de savoir une chose.. » Faisant planer un silence lourd, elle s'en délectait au vu de son sourire. « Seras-tu toujours aussi prompte à lui promettre d'être là pour elle ? »
Parce qu'elle percevait dans son regard, cette distance et cette défiance. Alors même que Darla n'était qu'un fragment de ce qu'était amenée à devenir Leta. Pour autant, la réincarnation savait son calcul faussé, parce qu'elle ne tenait pas compte de l'évolution du tempérament de la mutante. Encore une fois et comme toujours, elle la sous estimait.. Elle la sous estimait pour justifier ce besoin d'attention qu'elle se refusait à reconnaitre et verbaliser.
Mains posées sur ses épaules, elle laissait le silence s'installer pendant un moment avant de finalement inspirer profondément. Les cils battants avec lenteur, elle libérait Leta de son emprise et s'éteignait progressivement tandis que les nuances céruléenne et glaciale se mêlait jusqu'à faire exister l'une et effacer l'autre. Bientôt, la posture se détendait sous les doigts d'Ángel et le regard bleu papillonnant s'accrochait aux prunelles sombres.
« Désolée.. » Soufflait Leta en venant glisser ses paumes contre le torse de son amant. Elle était désolée pour l'attitude de Darla dont elle avait été pour une fois témoin, elle était désolée pour la réaction qu'avait engendré sa demande. Elle était soudain désolée pour tant de choses qu'elle préférait laisser ouvert le champ des possibles.
Soupir passant ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux un instant, Leta tentait de s'ancrer à nouveau durablement dans ce corps qui lui appartenait. Etrangement, la chose se faisait avec aisance tandis que Darla semblait avoir momentanément posé les armes. Et pour cause, elle avait semé les graines du doute dans l'esprit de la mutante. Et ça lui suffisait.
« S'il n'est pas trop tard.. » Reprenait Leta en revenant porter son regard sur celui d'Ángel. Ses mots suivaient la ligne de ses émotions perturbées par les mots d'une Darla cruelle. « S'il n'est pas trop tard, redemande-le-moi. » Elle aurait pu juste lui répondre, oublier les paroles de son alter ego, mais elle n'y arrivait pas. Elle ne voulait pas de ce point noir, s'il était destiné à entacher la demande d'Ángel.
Tantôt en tentant d'échapper à ses battements.
Tantôt en étouffant ses pulsations frénétiques.
Mais à voir toute cette assurance et sentir ce parfum d'inédit alors qu'elle faisait face à Ángel, Darla ne savait pas. Elle ne savait plus. Ainsi flanchait-elle pour la première fois depuis.. Quasi-toujours. Sa demande bien étrange, d'ailleurs, n'obtenait aucun accueil perplexe alors même qu'il formulait en retour cette promesse faisant vibrer un peu plus fort Leta. Darla la retenait au mieux sous le poids écrasant de ses colères et des peurs ; et alors qu'elles étaient toutes plus nombreuses les unes que les autres, elle parvenait à maintenir sa présence.
Parce qu'elle refusait de céder aussi facilement.
Parce qu'elle ne pouvait pas le faire.
Pas encore.
Combattivité partagée sur des terrains néanmoins différents, les traits communs se dessinaient malgré elles. Et si Leta était pour la première fois en mesure de les percevoir, Darla préférait les ignorer tandis qu'elle gardait son regard arctique rivé sur celui du Persécuteur. A sa nouvelle demande, elle haussa un sourcil. Ironie s'infiltrant sur ses lèvres arquées dans l'ébauche d'un sourire, elle aurait pu être moqueuse. Elle en était même aux prémices, mais la situation ne lui permettait pas d'user d'autant de zèle.
« Tu crois que c'est moi qui suis à l'origine de la privation de " sa " mémoire ? Oh mais tu fais fausse route, mon beau. » Tentatrice malgré elle, Darla retrouvait avec aisance de sa superbe alors que son regard vibrait pour cette vérité qu'elle détenait à leurs dépens. Cette vérité qu'elle concédait à leur balancer, telle une bombe. « Leta est l'architecte de sa propre souffrance. Ici, je ne suis pas le problème mais la conséquence de ses choix. » Satisfaite de cet état des lieux, elle ne pouvait que sourire face à l'amertume qu'exprimait Leta au dedans. « C'est à force de renier ce qu'elle est qu'elle a fini par se retrouver dans cette situation. Si elle veut sa mémoire, elle n'a qu'à cesser de fermer les yeux. Mais attention Ángel.. Parce que lorsqu'elle parviendra enfin à comprendre comment ça marche, elle risque de devenir un peu plus comme moi. »
Parce que c'était elle, l'âme qui était allée trop loin.
Et c'était l'héritage qu'elle laissait dans un juste retour des choses à Leta.
Ce besoin d'extrême ; dans ses sentiments, dans ses convictions.
Dans ses joies mais aussi ses rages.
« Lorsqu'on en arrivera là, je suis curieuse de savoir une chose.. » Faisant planer un silence lourd, elle s'en délectait au vu de son sourire. « Seras-tu toujours aussi prompte à lui promettre d'être là pour elle ? »
Parce qu'elle percevait dans son regard, cette distance et cette défiance. Alors même que Darla n'était qu'un fragment de ce qu'était amenée à devenir Leta. Pour autant, la réincarnation savait son calcul faussé, parce qu'elle ne tenait pas compte de l'évolution du tempérament de la mutante. Encore une fois et comme toujours, elle la sous estimait.. Elle la sous estimait pour justifier ce besoin d'attention qu'elle se refusait à reconnaitre et verbaliser.
Mains posées sur ses épaules, elle laissait le silence s'installer pendant un moment avant de finalement inspirer profondément. Les cils battants avec lenteur, elle libérait Leta de son emprise et s'éteignait progressivement tandis que les nuances céruléenne et glaciale se mêlait jusqu'à faire exister l'une et effacer l'autre. Bientôt, la posture se détendait sous les doigts d'Ángel et le regard bleu papillonnant s'accrochait aux prunelles sombres.
« Désolée.. » Soufflait Leta en venant glisser ses paumes contre le torse de son amant. Elle était désolée pour l'attitude de Darla dont elle avait été pour une fois témoin, elle était désolée pour la réaction qu'avait engendré sa demande. Elle était soudain désolée pour tant de choses qu'elle préférait laisser ouvert le champ des possibles.
Soupir passant ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux un instant, Leta tentait de s'ancrer à nouveau durablement dans ce corps qui lui appartenait. Etrangement, la chose se faisait avec aisance tandis que Darla semblait avoir momentanément posé les armes. Et pour cause, elle avait semé les graines du doute dans l'esprit de la mutante. Et ça lui suffisait.
« S'il n'est pas trop tard.. » Reprenait Leta en revenant porter son regard sur celui d'Ángel. Ses mots suivaient la ligne de ses émotions perturbées par les mots d'une Darla cruelle. « S'il n'est pas trop tard, redemande-le-moi. » Elle aurait pu juste lui répondre, oublier les paroles de son alter ego, mais elle n'y arrivait pas. Elle ne voulait pas de ce point noir, s'il était destiné à entacher la demande d'Ángel.
(#) Mar 2 Aoû - 13:01
Invité
IRP
HRP
From dusk till dawn
Cautèle et avantage dans lequel elle se complait. Déclare qu’elle n’est que la conséquence des choix d’une Leta qui eut préféré le déni, ce qui faisait de la Garce, la gardienne des souvenirs. Elle s’en vente, la diablesse. Et prend plaisir à souligner que lorsque l'autre aura compris, caractère propre risque de se mêler à celui de l’incarnée, proposant alors une forme un peu plus détestable de celle qu’il aime. Défiance qu’elle révèle après un long silence, le mettant presque au défi.
Les regards se toisent. Il illustrait toute la confiance qu’il avait en Leta. Par son regard, son comportement, le ton.
Il vit les cils battre, les iris changer, les muscles se détendre sous sa légère pression. Elle s’excusa alors qu’elle ne le devait pas. Face à Leta, Ángel changea également la contenance de ses yeux, évoluant vers une bienveillance davantage marquée plutôt qu’une défiance provocatrice destinée au démon. Elle pose ses mains contre son torse, soupirant et fermant les yeux un instant. Traqueur ne peut que la maintenir contre lui, dans une étreinte délicate, afin de lui laisser le temps et l’espace nécessaire pour reprendre sa place.
Demandant s’il n’était pas trop tard, elle accrocha leurs regards à nouveau. Suggérant qu’il reformule sa demande, il esquissa un léger sourire avant de passer le bout de ses doigts sur la frontière de son front, afin de remettre une mèche en place.
(#) Mar 2 Aoû - 19:12
Invité
IRP
HRP
from dusk till dawn
let our blood invade if I die in vain. now, if your convictions were a passing faith.. may your ashes feed the river in the morning rays and as the vermin crawls. ○○○ @Ángel Vidal
Sourire étiré dans l'ironie avant la disparition progressive, Darla doutait encore de cet avenir qu'ils se voyaient tracer à deux. Le désastre d'un passé répété s'était ancré si profondément en elle qu'elle ne parvenait plus à lire au-delà du chaos. Tout n'était que sang, lorsqu'il était question de sentiment ; tout n'était qu'apocalypse, lorsque le cœur se mêlait à la danse fatale de la destinée.
Alors oui, elle était prête à laisser voir.
A observer, derrière son rideau opaque de silence.
Elle se tenait prête à clamer sa raison pour mieux railler le désastre en devenir alors même que Leta se plaçait en parfaite opposée. Reflet d'un miroir inversé où les sentiments prenaient le pas sur l'amertume d'hier ; elle plaçait sur un piédestal son amant. Amour cultivé dans le silence qui avait finalement éclaté au grand jour, il n'y avait de passion que parce qu'elle le connaissait mieux que personne, et parce qu'il l'acceptait telle qu'elle pouvait être.
C'était dans cette vérité que Leta se retrouvait maitre de son enveloppe. Secondes s'écoulant dans un besoin de raccrocher son âme à son corps, son regard revenait finalement s'accrocher à celui d'Ángel alors qu'elle aurait voulu effacer ces derniers instants pour n'en garder que le meilleur. Ainsi se retrouvait-elle à endosser cette culpabilité double, jusqu'à se rendre compte qu'elle n'avait pas place entre eux. Gestes comptant pour les mots, regards s'échangeant avec attention, elle s'apaisait entre les bras du Persécuteur.
Cette tendresse dont elle était l'unique bénéficiaire en appela intuitivement à son sourire alors qu'elle se prenait à admirer les traits d’Ángel. Ses mains, quant à elles, remontaient lentement jusqu'à se nouer contre sa nuque. A l'entente de son nom, elle reporta son regard céruléen sur le sien et souri davantage encore face à cette confiance qu'elle captait avec aisance.
L'émotion d'entendre à nouveau ces mots passer les lèvres du Persécuteur provoqua une nouvelle vague d'émotions chez Leta, qui, cette fois-ci, ne l'engloutie pas toute entière. Au contraire, la mutante demeurait présente tandis que Darla s'était éteinte depuis de longues secondes. Il n'y avait désormais plus qu'elle et ces iris qui se mettaient à vibrer d'un éclat anormal tandis que le bouleversement au dedans, provoquait la mutation au dehors. La double vue la fit sourire davantage alors qu'elle observait Ángel jusqu'à percevoir la trame de son existence.
Une trame qui se mêlerait indubitablement à la sienne, envers et contre tout.
« Il n'y a bien que pour toi que je ferais quelque chose d'aussi fou. » Répondait-elle enfin, dans un premier temps. Parce que Leta n'avait jamais caché son absence d'attache, son besoin de liberté absolue. Dans ses disparitions jusqu'à dans son attitude, elle avait toujours été seule, à sa manière. Pourtant, au fil des années, Ángel avait naturellement trouvé sa place, et désormais, elle se savait incapable de retourner à sa solitude. Il était une part d'elle.
Se dressant sur la pointe de ses pieds pour combler le peu de distance qui les séparait encore, elle demeurait à quelques centimètres de son amant encore. « Oui, Ange. Bien sur que je veux t'épouser. » Clarifiait-elle sans une once de doute ou d'hésitation dans ce regard qu'elle plongeait dans le sien.
L'un endeuillé et l'autre débraillée ; ils avaient l'art de ne suivre aucune étiquette lorsqu'il était question de convention. Mais Leta n'en avait que faire alors qu'elle réalisait enfin la portée des dernières secondes qui venaient de s'écouler. Doutes insufflés par Darla qui s'envolaient vers un ailleurs qui aurait vite fait de la rattraper une fois l'euphorie consommée, elle venait plutôt s'enquérir d'un baiser passionné le temps de secondes qu’elle oubliait de compter. L'instant d'après, elle l'avortait avec humour : « ..Me demander en mariage alors que je suis en pyjama.. Ça, c'est fait. Promis, le jour J, j'aurai une robe. » Bien moins apprêtée que ne pouvait l'être son alter ego, Leta se complaisait dans la simplicité, surtout chez elle. D'ailleurs, cette situation l'amusait, mais pas assez pour l'empêcher de revenir sceller cette demande d'un baiser qu'elle n'interrompait plus avec son humour décalé.
Alors oui, elle était prête à laisser voir.
A observer, derrière son rideau opaque de silence.
Elle se tenait prête à clamer sa raison pour mieux railler le désastre en devenir alors même que Leta se plaçait en parfaite opposée. Reflet d'un miroir inversé où les sentiments prenaient le pas sur l'amertume d'hier ; elle plaçait sur un piédestal son amant. Amour cultivé dans le silence qui avait finalement éclaté au grand jour, il n'y avait de passion que parce qu'elle le connaissait mieux que personne, et parce qu'il l'acceptait telle qu'elle pouvait être.
C'était dans cette vérité que Leta se retrouvait maitre de son enveloppe. Secondes s'écoulant dans un besoin de raccrocher son âme à son corps, son regard revenait finalement s'accrocher à celui d'Ángel alors qu'elle aurait voulu effacer ces derniers instants pour n'en garder que le meilleur. Ainsi se retrouvait-elle à endosser cette culpabilité double, jusqu'à se rendre compte qu'elle n'avait pas place entre eux. Gestes comptant pour les mots, regards s'échangeant avec attention, elle s'apaisait entre les bras du Persécuteur.
Cette tendresse dont elle était l'unique bénéficiaire en appela intuitivement à son sourire alors qu'elle se prenait à admirer les traits d’Ángel. Ses mains, quant à elles, remontaient lentement jusqu'à se nouer contre sa nuque. A l'entente de son nom, elle reporta son regard céruléen sur le sien et souri davantage encore face à cette confiance qu'elle captait avec aisance.
L'émotion d'entendre à nouveau ces mots passer les lèvres du Persécuteur provoqua une nouvelle vague d'émotions chez Leta, qui, cette fois-ci, ne l'engloutie pas toute entière. Au contraire, la mutante demeurait présente tandis que Darla s'était éteinte depuis de longues secondes. Il n'y avait désormais plus qu'elle et ces iris qui se mettaient à vibrer d'un éclat anormal tandis que le bouleversement au dedans, provoquait la mutation au dehors. La double vue la fit sourire davantage alors qu'elle observait Ángel jusqu'à percevoir la trame de son existence.
Une trame qui se mêlerait indubitablement à la sienne, envers et contre tout.
« Il n'y a bien que pour toi que je ferais quelque chose d'aussi fou. » Répondait-elle enfin, dans un premier temps. Parce que Leta n'avait jamais caché son absence d'attache, son besoin de liberté absolue. Dans ses disparitions jusqu'à dans son attitude, elle avait toujours été seule, à sa manière. Pourtant, au fil des années, Ángel avait naturellement trouvé sa place, et désormais, elle se savait incapable de retourner à sa solitude. Il était une part d'elle.
Se dressant sur la pointe de ses pieds pour combler le peu de distance qui les séparait encore, elle demeurait à quelques centimètres de son amant encore. « Oui, Ange. Bien sur que je veux t'épouser. » Clarifiait-elle sans une once de doute ou d'hésitation dans ce regard qu'elle plongeait dans le sien.
L'un endeuillé et l'autre débraillée ; ils avaient l'art de ne suivre aucune étiquette lorsqu'il était question de convention. Mais Leta n'en avait que faire alors qu'elle réalisait enfin la portée des dernières secondes qui venaient de s'écouler. Doutes insufflés par Darla qui s'envolaient vers un ailleurs qui aurait vite fait de la rattraper une fois l'euphorie consommée, elle venait plutôt s'enquérir d'un baiser passionné le temps de secondes qu’elle oubliait de compter. L'instant d'après, elle l'avortait avec humour : « ..Me demander en mariage alors que je suis en pyjama.. Ça, c'est fait. Promis, le jour J, j'aurai une robe. » Bien moins apprêtée que ne pouvait l'être son alter ego, Leta se complaisait dans la simplicité, surtout chez elle. D'ailleurs, cette situation l'amusait, mais pas assez pour l'empêcher de revenir sceller cette demande d'un baiser qu'elle n'interrompait plus avec son humour décalé.
(#) Mer 3 Aoû - 15:42
Invité
IRP
HRP
From dusk till dawn
Les mains de son amante remontèrent pour se nuer dans la nuque du brun. Le nom de celle qu’il aime dicté, fit se raccrocher les regards. Assurance inébranlable portant la carcasse du tueur, celui-ci formula à nouveau sa demande. Demande qui déclencha cette lueur et ces variations presque mystiques dans les yeux de Leta. Vibrances qui fascinaient le persécuteur, encore novice face à cette expression captivante de la mutation de son aimée. Démonstration qu’il se surprit à apprécier, étant témoin exclusif de cette luisance magique. Il se tait. Admire et apprécie en silence.Le sourire qu’elle afficha, trouva son reflet sur les lèvres de l’assassin. Leta confessa qu’il n’y avait bien que pour lui qu’elle ferait quelque chose d’aussi fou. L’émail se montre alors, amusé et heureux d’entendre enfin l’amorce d’une réponse attendue. Il avait conscience de la folie de cet engagement pour l’indépendante qu’elle était, tout comme il avait conscience de cette symbolique que ça pouvait porter entre eux.
Deuil ajourné le temps de quelques instants. Volcan intérieur interdit, laisse place à une chaleur bien plus agréable et bienheureuse. Carcasse voit son émoi changer. Finalement, remercie son instinct de l’avoir trainé jusqu’à l’antre de Leta, où l’esprit trouva l’amorce de son apaisement dans l’accueil de celle qui l’aime, dans la planification de sa vengeance, dans la démonstration du pouvoir caché et surtout, dans la concrétisation et la matérialisation d’une relation des plus inattendues.
Maintenant,
pour toujours et à jamais.
:: Rps archivés