heart torn apart #maevon

Sur un petit nuage, pour ne pas dire sur une autre planète. C'est ainsi que se sent Maera, et que ça lui fait du bien après ce qu'elle a vécu la veille. Elle se sent détendue, et c'est grâce à Devon, qui a réussi à lui faire oublier cette rencontre avec son père, la veille au soir. Elle n'y pense plus vraiment en cet instant, et savoure ce moment en dehors du temps. Elle reste sur sa table bien après la fin du massage, profitant de la petite musique qui est diffusée par les hauts parleurs dans un fond sonore très léger et du repos. La blonde réagit à peine quand les doigts de son meilleur ami se pose sur elle, comme il l'a souvent fait déjà par le passé. Seul un long frisson la parcourt, alors qu'elle répond que tout va bien pour elle, malgré ses séances sportives musclées. Plus que musclées. Mais elle ne trompe pas vraiment son monde visiblement, ce qui la fait doucement sourire, tout contre sa table de massage.

- Des doutes, mais pas des preuves !

Rétorque-t-elle avec amusement, non sans se dire que Devon la connaît vraiment par coeur. Son coeur s'emballe doucement, et un peu plus encore quand elle le sent exercer des pression pour remettre en place tout ce qu'il y a à remettre en place chez elle. Décidément, elle devrait se trouver un kiné, ou demander plus souvent ce genre d'aide au brun, lui qui est si délicat et doux. Elle profite un peu plus de l'instant, jusqu'à la nouvelle question de Devon.
Qu'a-t-elle dit à sa question, plus tôt, dans la piscine ? Il lui faut quelques secondes pour réagir, et se redresser sur sa table de massage, afin de pouvoir voir le brun quand elle lui répond. Elle n'a pas envie de lui répondre de dos. Surtout qu'elle sait que cette réponse a une certaine importance, c'est ce que tout son être lui dit. Elle le dévisage en silence, ses mains nouées l'une à l'autre, et voilà qu'elle répond, retenant son souffle, alors que son coeur s'emballe. Et encore plus quand leurs iris se croisent puis s'accrochent, juste avant que Devon ne glisse sa main sur son visage. Le feu monte aux joues de Maera quand son pouce se met à caresser sa joue... avant que leurs lèvres ne se joignent.

Le baiser est enivrant et électrifiant. Une longue décharge se répand en Mae, tandis qu'elle rend son baiser à Devon, ses mains se dénouant pour venir se passer autour du cou du jeune homme. Le tout sans qu'ils ne se décrochent l'un de l'autre. L'instant est magique pour la mutante, et il semble durer une éternité... jusqu'à ce qu'il prenne fin quand la propriétaire se fait entendre. Le geste de la main de Devon fait doucement rire Mae, juste avant qu'ils ne se séparent l'un de l'autre.

- Et bien, monsieur Vesari...

Murmure-t-elle, amusée, avant de rire un peu plus quand elle l'entend parler de la propriétaire qui les dérange toujours... et jamais au bon moment... Se mordant la lèvre, elle arrive à se reprendre et sourit, laissant son front aller se coller à celui de Devon. Un instant ses yeux restent plonger dans ceux du jeune homme, avant qu'elle ne ferme ses paupières pour reprendre ses esprits. Ce qui vient de se passer... Elle n'arrive pas à mettre de mots dessus, mais elle se sent si heureuse, qu'elle sait qu'ils ont bien fait de céder ce pas entre eux. Elle se retient même de l'embrasser à nouveau, surtout qu'il se décolle, et qu'elle en vient à le lâcher, pour l'observer en silence quand il pose sa question. Elle se mord la lèvre inférieure un instant, réfléchissant un instant. Qu'a-t-elle envie ? Partir. Juste partir avec Devon, pour ne plus se faire interrompre par l'autre.

- Et si on partait, maintenant que le massage est terminée ?

Demande-t-elle doucement, en descendant de la table, récupérant son peignoir qu'elle enfile.

- Car je sens qu'on va souvent se faire déranger si on reste ici.

Et ce n'est pas forcément l'envie qui lui manque, que de rester tous les deux. D'ailleurs, elle dépose un rapide baiser sur les lèvres de Devon, à nouveau. Comme pour voir si la magie est toujours là... et c'est bien le cas.

- Yaourt glacé... ou on rentre ?

Murmure-t-elle en restant contre ses lèvres encore un instant, avant de se décoller et passer une main dans ses cheveux pour les recoiffer. A vrai dire, les deux lui vont. Le premier leur permettrait certainement de parler un peu de tout ça. Rentrer aussi ceci dit, mais ce serait plus intime pour leur conversation.

Des doutes, mais pas de preuves. Maera avait l'art et la manière de tourner les mots a son avantage, pour détourner la réalité comme elle l'entendait et il en profita pour appuyer sur une zone sensible pour lui faire comprendre qu'il y avait tout de même quelques preuves ! Néanmoins, malgré tout ca, il s'occupait de ce corps meurtris, mais pas trop, elle avait cette capacité mutante qui lui permettait tout de même de résister a pas mal de problèmes d'ordre physique. Sa mutation était vraiment pratique, voir même essentielle pour cette société en pleine évolution. Elle pourrait survivre a pratiquement tout ! Devon aimait son pouvoir également, mais il n'était pas du genre a vouloir détruire la Tour Eifel ou bien la déplacer ! Il était dans la retenue, mais un jour, si on le poussait a bout, il deviendrait le pire ennemie de l'humanité qui avait misée son évolution sur le métal. Dommage pour eux, le jeune homme avait le pouvoir de les attirer vers lui comme les repousser ou encore le déformer.

Sourire aux lèvres, il s'occupe de sa meilleur amie, mais lui demande tout de même ce qu'aurait été sa réponse. Cela le hante depuis qu'ils ont étés embêtés par la présence de la propriétaire. La blonde se redressa pour lui répondre droit dans les yeux que oui, elle aurait été cap de l'embrasser a ce moment la et poussé par cette envie dévorante, ce fut Devon qui fit le premier pas a ce moment la. Ses lèvres sont douces, chaude, agréable et désirable et il a du mal a s'arrêter. Il laisse même son pouvoir déferler dans sa main pour bloquer la porte d'entrée lorsque la propriétaire des lieux revient pour gâcher ce moment tant attendu. Non, il ne l'a laissera pas faire cette fois ci ! « J'en ai trop fait ? » Demande t'il, ne le pensant pas. Il était vrai qu'il ne perdait pas son calme aussi facilement. Alors il propose, demande ce qu'elle veut faire et après réflexion, elle propose de quitter les lieux tout en se levant et en enfilant son peignoir. Ajoutant qu'ils allaient surement se faire déranger par la propriétaire. « C'est sur... bien trop intrusive... » Le baiser qu'elle lui offre de nouveau, c'est encore une fois comme un coup de tonnerre, cela pourrait devenir une nouvelle drogue pour lui. « Il y a un vendeur sur le chemin du retour... on verra si on en a envie ? » Il attrape la main de la jeune femme et lie ses doigts aux siens, se retrouvant de nouveau dans la cabine pour se rhabiller. Devon ne pu contenir son envie de la plaquer contre la cloison pour l'embrasser et l'aider a retirer son peignoir, ses mains caressant la peau de la jeune femme. Ces baisers le sortent de sa zone de confort et il se sent pousser des ailes, mais le bruit des gens tout autour d'eux détruit l'ambiance et il se décolle d'elle, faisant vibrer tout autour de lui les portes métalliques sans s'en rendre trop compte.  

Ils sortirent rapidement et il ne pu s'empêcher de ne cesser de lui prendre la main, le vendeur de glace au coin de la rue, ils décidèrent tout de même de s'arrêter et prendre une commande. « Tu sais, ca faisait longtemps que j'avais envie. De te prendre la main de cette façon. De t'embrasser. » Il avait juste prit un cornet avec de la glace a la vanille. « Mais j'avais peur que ca détruise notre amitié, que tu n'ai pas la même envie que moi. » Franchement, heureusement que la glace était la pour le rafraichir, car il avait les joues toutes rouges et chaudes.

Enfin, leurs lèvres se joignent, pour une baiser. Leur premier baiser. Doux, chaud, avec un petit quelque chose que jusqu'ici, la blonde n'a jamais ressenti. Parce que jusqu'ici, aucun homme ne lui faisait l'effet que lui fait Devon. Aucun. Car elle comprend qu'elle l'aime. Qu'elle a des sentiments pour lui qui vont au-delà de ceux de l'amitié, comme elle le pensait. Depuis combien de temps est-ce qu'elle aime le brun ? Elle n'en a aucune idée, et à vrai dire, elle n'y pense pas vraiment, profitant du moment présent. Du goût des lèvres de Devon. De sa peau sous ses doigts qui se nouent autour de son cou.  
Un baiser interrompu par l'arrivée de la propriétaire des lieux, bien qu'elle ne pénètre pas dans la salle de massage, puisque le mutant active son pouvoir pour verrouiller la porte. Cela fait sourire Mae, alors qu'ils se détachent, à regret pour elle, l'un de l'autre. Et qu'elle fait une petite remarque amusée sur ce qu'il vient de faire. A laquelle il répond, la faisant un peu plus sourire.

- Non, c'était juste ce qu'il fallait.

Murmure-t-elle avant de plonger ses yeux dans ceux du brun, tentant de comprendre tous ses sentiments qui viennent à elle, en vague. Surtout qu'elle doit prendre une décision: que font-ils ? Quelques secondes de réflexion, avant qu'elle ne propose de partir. Loin de la propriétaire qui un brin intrusive, comme le fait remarquer son meilleur ami. Enfin... Plus que ça désormais. Un nouveau baiser après qu'elle ait enfilé son peignoir, et les voilà qui rejoignent leur cabine, main dans la main, tout en parlant de glace.

- Oui, on verra.

Souffle-t-elle tandis qu'ils parcourent le couloir, à un pas plus rapide que la normal, leurs doigts noués les uns aux autres, se serrant délicatement. Et quand ils arrivent dans leur cabine, Devon l'attrape. De nouveau, leurs lèvres se joignent, et la tension entre eux augmente rapidement. Trop. Les mains de Devon sur elle font naître des frissons sur la peau de Maera, tandis que les baisers s'enchaînent, leur passion se perdant dans cet instant de folie... qui prend lui aussi fin, pour qu'ils puissent se rhabiller et partir. Loin de ce monde autour d'eux.
Sans un mot, main dans la main, ils quittent le salon de massage, prenant le chemin de leur immeuble dans un accord silencieux. Ils s'arrêtent acheter des glaces, comme ils en avaient parlé. Un cornet avec deux boules pour elle: une nutella, l'autre stracciatella. Gourmande jusqu'au bout. Et elle savoure son délice sucré, alors qu'ils reprennent le chemin de leur immeuble, quand Devon reprend la parole. Et ce qu'il dit, noue l'estomac de Maera, qui s'arrête.

- Attends...

Souffle-t-elle en assimilant ses dires, en comprenant ce que cela sous-entend. Cela fait un long moment qu'il éprouve des sentiments pour elle... des années peut-être ? Et il n'a jamais rien dit...

- Pourquoi tu n'as jamais rien dit ?

Ok, il avait peur que ça brise leur amitié, mais est-ce tout ? Ou est-ce parce que elle, elle n'a rien vu ? Trop englué dans son monde, dans son histoire, et tout le reste... Alors qu'en fait, maintenant, elle voit que ça crevait les yeux. Devon, il a toujours été là pour elle depuis qu'ils se sont rencontrés. Toujours prêt à supporter ses moindres lubies, à venir la voir lors de certains de ses combats, à l'aider lors de ses shootings, à être là quand elle a eu besoin d'une oreille pour pleurer. Comment a-t-elle pu être si aveugle ?

- Je n'ai rien vu...

Souffle-t-elle en passant une main sur son visage, non sans s'être arrêtée une seconde, tant elle se sent bête. Elle n'a jamais vu qu'il en pinçait pour elle, pourtant, quand elle y repense, il y avait des signes, et des proches ont souvent fait des sous-entendus.

- Je suis désolée Devon...

Ne peut-elle s'empêcher d'ajouter, en serrant sa main qui tenait la sienne, le dévisageant doucement.

- Mais j'ai la même envie que toi, aujourd'hui je le sais.

C'était comme un rêve éveillé de Devon, mais c'était en fait bien plus que cela, c'était véritable la vérité, il avait embrassé la femme qu'il aimait, qu'il respectait, qu'il désirait et cette dernière avait répondue avec encore plus d'ardeur a ses envies. C'était merveilleux et il voulait graver tout cela dans son esprit jusqu'à la fin de ses jours. S'il devait un jour commencer à perdre sa mémoire, ce serait surement le dernier souvenir à être oublié par la maladie. Cette femme avait tellement d'importance a ses yeux, surtout en tant qu'ami, elle avait été présente pour lui durant bien longtemps, l'aidant dans toutes les étapes de sa vie, mais maintenant, cela prenait une toute nouvelle vision, une nouvelle direction. Ces baisers échangés, étaient une bénédiction, c'était au delà de ce qu'il avait connu avec d'autres et bien au dessus de ce qu'il avait imaginé avec elle. Ils voulaient partir, ne plus êtres dérangés par les clients ou la propriétaire. Dans cette cabine d'essayage, pour se changer, cela prit une tournure un peu plus intense, la douceur laissant la place au désir, mais une nouvelle fois, ils n'allaient pas bien loin, les lieux n'aidant point a l'intimité.

Devon s'en voulait presque d'avoir laissé ses pouvoirs exploser dans une certaine mesure plus tôt. Ca ne lui arrivait jamais, mais apparemment avec Maera, il était capable de lâcher de leste et de les utiliser sans trop se soucier des conséquences. C'était… presque grisant et lui faisait peur en quelque sorte. Ils quittèrent les lieux en silence, main dans la main, c'était une sensation toute nouvelle et vraiment très appréciée par Devon qui les fit s'arrêter pour prendre une crème glacée. Il prit même son courage a deux mains pour lui parler de ce qui venait de ce passer, de ca, de ce baiser, de ces mains qui s'entremêlent. Il avait tout gardé pour lui toutes ces années, ne remarquant rien qui puisse lui dire que ca pouvait être réciproque. Non, il avait préféré taire ses sentiments amoureux pour une belle amitié, pour elle, pour qu'ils puissent rester ensemble.

Maera s'arrête net a tout cela, cherchant a comprendre, a faire les liens dans son esprit. Elle s'excusa et il l'arrêta tout de suite. « tu ne pouvais pas savoir, ne t'excuse pas... je gardais tout pour moi parce que je manquais aussi de confiance en moi... » Avouer ses sentiments, c'est quelque chose qu'il avait décidé de rapidement taire, sa famille lui avait bien fait comprendre cela, en le balançant aux autorités, en faisant de sa vie le pire des enfers a un moment de sa vie ou il aurait eu besoin d'eux a ses côtés. Il fit tomber sa glace quand elle lui avoua qu'elle avait la même envie aujourd'hui, même si elle n'avait rien vu depuis tout ce temps. Il ne pouvait pas lui en vouloir, mais savoir que ce sentiment était partagé, ca lui faisait tellement de bien. « Je suis... tellement heureux de voir que tu as ces sentiments la... il n'aura fallut qu'une apres midi au spa pour que tu le remarque... pourquoi n'ai je pas fait ca plus tôt ? » Et il l'embrasse en public, comme ca, la prenant dans ses bras avec la douceur la plus infinie. Jouant de nouveau l'idiot. « Y en a qui vont sabrer le champagne je pense... voir même gagner de l'argent... certain ont pariés sur nous deux je crois. » Déja a l'institut c'était visible un feu en pleine nuit, mais la, c'était officiel en un sens et il se sentait d'une légèreté inattendue.

Il était heureux et rien ne pourrait le lui retirer.

Glace en main, Maera comprend soudainement que Devon l'aime depuis longtemps. Et qu'il n'a jamais rien dit. Une nouvelle qui lui noue l'estomac alors qu'elle ressent un sentiment de culpabilité de l'avoir fait poireauter durant tout ce temps. Pourquoi n'a-t-il jamais rien dit ? Une question rapidement posée, avant qu'elle n'avoue qu'elle n'a rien vu, ce qui la désarçonne un peu, elle qui est pourtant un oeil aguerri lors des missions du GLM. Mais quand ça concerne les sentiments, visiblement... elle est aveugle. Guère étonnant en fin de compte, quand on voit sa famille. L'amour, ça fait mal non ? Enfin, sauf ici.
Des excuses franchissent les lèvres de la blonde, serrant la main du brun dans la sienne, un léger sourire navré sur les lèvres. Mais elle est arrêté par Devon dans ses excuses. Son sourire devient alors plus doux et tendre, alors que son pouce dans la main du mutant vient caresser le dos de celle-ci, en douceur.

- Quand même...

Souffle-t-elle simplement quand il dit qu'il gardait ses sentiments pour lui pendant tout ce temps. Là-dessus, ils se ressemblent tous les deux. Merci leur histoire respective. Néanmoins, aujourd'hui, elle peut le dire: elle a envie de vivre cette aventure avec lui. Ce qui amène Devon a en faire tomber sa glace, faisant sourire, puis doucement rire Mae sur le coup. Elle est obligée de se mordre la lèvre inférieure pour s'arrêter de rire, observant le brun amoureusement. Décidément, cet homme savait la faire craquer.

- Oui, il aura fallu l'après-midi.

Elle rougit en confirmant cela, avant qu'il ne la prenne contre lui pour l'embrasser. Comme ça, simplement. Leur premier baiser en public. Moment d'infini douceur, jusqu'à ce qu'ils se séparent, Mae se perdant dans les yeux marrons du mutant.
« Y en a qui vont sabrer le champagne je pense... voir même gagner de l'argent... certain ont pariés sur nous deux je crois. »
La phrase de Devon fait ouvrir de grands yeux ronds à Maera, qui regarde le brun. Pardon ? Des gens ont parié sur eux ? C'était donc... si visible ? Parce qu'elle n'a rien vu... Alors que visiblement, il y avait des étincelles entre les deux meilleurs amis, et depuis longtemps. Car leurs connaissances communes datent principalement de l'époque où la blonde vivait à l'Institut.

- On va faire des heureux donc.  

Souffle-t-elle après quelques secondes de silence, à digérer les informations. Et surtout le fait que beaucoup de monde avait visiblement vu que Devon craque pour elle depuis un moment, ainsi qu'une certaine alchimie entre les deux, sans que elle ne se rende compte de quoi que ce soit. Certainement trop occupée par sa vie compliquée depuis que sa famille s'est brisée. L'histoire entre ses parents, sa fugue, sa fuite de son père, le GLM qu'elle a rejoint, le sport dans lequel elle a trouvé un échappatoire, ses matchs illégaux, sa carrière de photographe, ses études avant cela. Bref, une vie compliquée oui, et elle s'est donc mis des oeillères, elle ne voit que ça.

- Mais si on fait des heureux, sache que moi aussi je suis heureuse.

Oui, plus qu'elle ne saurait le montrer, alors que leurs pupilles se croisent de nouveau et qu'elle l'embrasse une nouvelle fois, avant de reprendre la direction de leur immeuble, continuant à discuter légèrement tous les deux, Mae finissant de manger sa glace, déjà bien fondue.