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(#) Ven 20 Mai - 19:34
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Depuis quelques temps maintenant, le GLM semble monter en puissance. Certaines de leurs actions ciblent les équipes de persécuteurs, d'autres les agents de Trask. Déterminé à continuer de s'étendre envers et contre tous, le géant de la technologie déploie une partie de ses forces pour neutraliser cette menace. Sans se priver d'en capturer par la même opportunité et tu te retrouves justement en mission de repérage à cet effet. Tu dois reconnaître que c'est à ton avantage puisque tu peux circuler plus librement en ville et voir en toute discrétion ta nouvelle alliée, Josefina. Tu n'aurais jamais cru t'affilier à la Nuestra Familia pour te sortir du pétrin mais tu es prête à pactiser avec le diable en personne afin de t'extirper de ta toile d'araignée. Sauf si celui-ci porte un costume cravate signé James Couture.
Le soleil commence doucement à se coucher quand tu pénètres au sein d'un immeuble en lambeaux du Bronx. Les contacts de ta cible s'étendent de part et d'autre de la cité et tu dois les retracer pour présenter à ton superviseur un tableau d'ensemble. Alors tu le suis discrètement, te mêles à son ombre dès les premières lueurs de l'aube et te faufiles même dans un ascenseur en piteux état. Sans être claustrophobe, tu as développé une aversion pour les lieux clos. Trop de temps à être enfermée marque l'esprit comme la chair. Néanmoins, tu prends sur toi et te fraies une place au milieu des gens présents. Aucune mélodie ne se joue durant l'ascension, les hauts parleurs arriérés ont certainement rendu l'âme. Les portes de la boîte métallique finissent par se séparer pour laisser sortir la vague humaine et ta cible que tu t'apprêtes à coller quand une dame te bloque la route, renversant ses courses sur tes pieds.
L'élévateur se remet en route et tu soupires à l'encontre de la fautive. Tes pensées se rejoignent à peine que la cabine s'ouvre à nouveau et cette fois, tu te retrouves face à face avec... Darius. Ton coeur loupe un battement alors que tu en oublies déjà comment respirer. Animée par une profonde rancoeur envers le vampire - à la mesure de ton attachement à son égard - tu n'as pas tenté de le recontacter. Néanmoins ce serait mentir que de nier ledéplaisir de le retrouver. La surprise se lit sur les traits de ton visage, interrogeant sa présence en ce lieu sans vraiment avoir le temps de tergiverser sur la question. La femme derrière toi te cogne l'épaule avant de te sortir en vitesse. Tu récupères un peu de lucidité quand les portes de l'ascenseur se referment. Evidemment, tu es toujours en train de gravir les étages de l'immeuble pendant que ta cible se fait la malle. Sans oublier de mentionner que t'es présentement avec le protagoniste de ta peine.
L'atmosphère n'a pas le temps de se cristalliser que l'engin s'arrête net et les néons se mettent à crépiter. C'est une blague ? Agacée, tu enfonces violemment les boutons d'alerte. Être enfermée dans une cabine de métal se veut déjà déplaisant en soi mais en plus ton unique compagnie s'avère porter le parfum de tous les pêchés. Autant dire que tu maudis le destin de se jouer de toi si sournoisement. Tu entends les battements de ton myocarde se ruer contre ta poitrine mais ignores la véritable raison de cet élan. La tension ? L'enfermement ? La proximité ? Tu n'adresses pas un regard en direction du vampire, focalisée sur les touches que tu martèles toujours sous tes doigts. Bon Amalia, il faut te rendre à l'évidence, cet engin est trop vieux pour avoir encore un système de secours fonctionnel. Décidément c'est ton jour de chance. « Bon tu les ouvres ces portes ? » Que tu finis par prononcer à l'encontre du mutant à tes côtés.
Le soleil commence doucement à se coucher quand tu pénètres au sein d'un immeuble en lambeaux du Bronx. Les contacts de ta cible s'étendent de part et d'autre de la cité et tu dois les retracer pour présenter à ton superviseur un tableau d'ensemble. Alors tu le suis discrètement, te mêles à son ombre dès les premières lueurs de l'aube et te faufiles même dans un ascenseur en piteux état. Sans être claustrophobe, tu as développé une aversion pour les lieux clos. Trop de temps à être enfermée marque l'esprit comme la chair. Néanmoins, tu prends sur toi et te fraies une place au milieu des gens présents. Aucune mélodie ne se joue durant l'ascension, les hauts parleurs arriérés ont certainement rendu l'âme. Les portes de la boîte métallique finissent par se séparer pour laisser sortir la vague humaine et ta cible que tu t'apprêtes à coller quand une dame te bloque la route, renversant ses courses sur tes pieds.
L'élévateur se remet en route et tu soupires à l'encontre de la fautive. Tes pensées se rejoignent à peine que la cabine s'ouvre à nouveau et cette fois, tu te retrouves face à face avec... Darius. Ton coeur loupe un battement alors que tu en oublies déjà comment respirer. Animée par une profonde rancoeur envers le vampire - à la mesure de ton attachement à son égard - tu n'as pas tenté de le recontacter. Néanmoins ce serait mentir que de nier le
L'atmosphère n'a pas le temps de se cristalliser que l'engin s'arrête net et les néons se mettent à crépiter. C'est une blague ? Agacée, tu enfonces violemment les boutons d'alerte. Être enfermée dans une cabine de métal se veut déjà déplaisant en soi mais en plus ton unique compagnie s'avère porter le parfum de tous les pêchés. Autant dire que tu maudis le destin de se jouer de toi si sournoisement. Tu entends les battements de ton myocarde se ruer contre ta poitrine mais ignores la véritable raison de cet élan. La tension ? L'enfermement ? La proximité ? Tu n'adresses pas un regard en direction du vampire, focalisée sur les touches que tu martèles toujours sous tes doigts. Bon Amalia, il faut te rendre à l'évidence, cet engin est trop vieux pour avoir encore un système de secours fonctionnel. Décidément c'est ton jour de chance. « Bon tu les ouvres ces portes ? » Que tu finis par prononcer à l'encontre du mutant à tes côtés.
(#) Lun 23 Mai - 18:17
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Il y avait une femme que Darius était censé rencontrer dans le Bronx. Dans la quarantaine avancée, elle s’occupait de forger des documents pour qui pouvait payer, mutants comme humains. C’était elle qui avait aidé le vampire à diviser son identité entre Darius Sinclair et James Couture ; c’était également elle qu’il retournait voir pour rendre service aux nouveaux arrivants de l’Institut lorsque leur situation l’exigeait.
Il était persuadé qu’elle avait largement de quoi se payer un beau loyer considérant les tarifs qu’elle demandait. Pourtant, cela faisait plus de vingt ans qu’elle continuait d’opérer dans ce vieil immeuble qui ne demandait qu’à être acheté par des entrepreneurs, démoli et rebâti dans le but de faire des profits. La Porsche noire de Darius, propre comme un sou neuf, détonnait fortement avec l’allure générale du quartier. Tout comme lui-même ressortait du lot avec son éternelle apparence soignée.
La tête haute, il se dirigea vers les escaliers. Il comptait seulement récupérer ce qu’il venait chercher puis repartir aussi rapidement qu’il était arrivé. Même si la dame était installée au quinzième étage, c’était plus rapide pour lui de monter les marches que d’attendre l’ascenseur.
Cependant, une fois au septième étage, il arriva face à des ambulanciers : une personne âgée venait tout juste de se fracturer la hanche dans cette cage d’escalier bien étroite, et on demanda à Darius de prendre l’ascenseur en attendant. Il s’exécuta sans arrière-pensée — ce sont des choses qui arrivent — et se positionna devant le cadre de l’ascenseur qui montait du rez-de-chaussée. Il semblait y avoir pas mal de monde aujourd’hui puisque les arrêts étaient fréquents et qu’il fallut presque cinq minutes avant d’arriver au septième. Il laissa son regard se promener sur les tuiles mal alignées du plancher jusqu’à ce que les portes s’ouvrent enfin.
Il figea sur place lorsqu’il releva la tête pour se retrouver face à face avec un visage familier qu’il ne pensait pas revoir de sitôt. Amalia. Quelles étaient les chances…?
Comme si le temps s’était figé, leurs regards se croisèrent en silence tandis qu’ils se scrutaient l'un l’autre à la recherche d’une réaction, d’une émotion. Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis la soirée qui avait convaincu Dracula de laisser aller les sentiments qu’il avait développés pour Copycat. Mais en la voyant à ce moment, il réalisa que ses sentiments n’étaient finalement partis nulle part.
La femme avec qui Amalia partageait l’ascenseur finit par s’impatienter et lui bousculer l’épaule pour sortir. Le geste poussa la mutante en dehors de la cage d’acier et la fit atterrir droit dans les bras de Darius. Celui-ci se racla la gorge en s’empressant de lui faire reprendre son équilibre avant de passer son bras entre les portes de l’ascenseur qui se fermait sans eux.
“Hors de question que j’attende le prochain ,” se contenta-t-il de dire avant de prendre place aux côtés d’Amalia.
Ils continuèrent de gravir les étages en silence, chacun fixant droit devant eux sans oser dire plus ni même se regarder directement. Amalia avait bien fait comprendre à Darius qu’il avait fait son choix et qu’elle avait fait le sien ; elle était la seule à pouvoir le contacter depuis et ne l’avait pas fait. Il avait passé les dernières semaines à se dire qu’il fallait passer à autre chose, mais une partie de lui brûlait tout de même d’envie de lui demander si elle pensait toujours ce qu’elle avait dit. En l’observant du coin de l'œil, il avait l’impression qu’elle était plus agacée que lui de se retrouver dans ce même petit espace.
Agacement qu’elle laissa pleinement échapper lorsque l’ascenseur s’arrêta net, en plein entre deux étages. Darius la regarda enfoncer à répétitions les touches du panneau comme si elle était la protagoniste d’un film d’horreur tentant de sauver sa peau. “Pressée d’aller quelque part ? ” Ou voulait-elle le fuir à ce point ? “Le système d’urgence est mort, ça ne sert à rien d’appuyer sur ces boutons .”
Un petit sourire lui apparut au coin des lèvres tandis que Copycat prenait un ton autoritaire. Impatiente et visiblement pas d’humeur, elle le pressait d’ouvrir les portes avec la force de ses bras. “Ça non plus ne nous sera pas d’une grande aide, tu sais ,” fit-il remarquer. Mais le regard foudroyant qu’Amalia lui envoya en retour lui arracha un soupir. Il vint glisser ses doigts dans la fente entre les portes pour faire comme elle le demandait, seulement pour révéler le mur de béton qui bloquait entièrement la sortie.
“Après vous, Madame, ” dit-il avec un geste de la main qui lui faisait signe de passer.
Ses tendances sarcastiques n'avaient pas disparu non plus.
Il était persuadé qu’elle avait largement de quoi se payer un beau loyer considérant les tarifs qu’elle demandait. Pourtant, cela faisait plus de vingt ans qu’elle continuait d’opérer dans ce vieil immeuble qui ne demandait qu’à être acheté par des entrepreneurs, démoli et rebâti dans le but de faire des profits. La Porsche noire de Darius, propre comme un sou neuf, détonnait fortement avec l’allure générale du quartier. Tout comme lui-même ressortait du lot avec son éternelle apparence soignée.
La tête haute, il se dirigea vers les escaliers. Il comptait seulement récupérer ce qu’il venait chercher puis repartir aussi rapidement qu’il était arrivé. Même si la dame était installée au quinzième étage, c’était plus rapide pour lui de monter les marches que d’attendre l’ascenseur.
Cependant, une fois au septième étage, il arriva face à des ambulanciers : une personne âgée venait tout juste de se fracturer la hanche dans cette cage d’escalier bien étroite, et on demanda à Darius de prendre l’ascenseur en attendant. Il s’exécuta sans arrière-pensée — ce sont des choses qui arrivent — et se positionna devant le cadre de l’ascenseur qui montait du rez-de-chaussée. Il semblait y avoir pas mal de monde aujourd’hui puisque les arrêts étaient fréquents et qu’il fallut presque cinq minutes avant d’arriver au septième. Il laissa son regard se promener sur les tuiles mal alignées du plancher jusqu’à ce que les portes s’ouvrent enfin.
Il figea sur place lorsqu’il releva la tête pour se retrouver face à face avec un visage familier qu’il ne pensait pas revoir de sitôt. Amalia. Quelles étaient les chances…?
Comme si le temps s’était figé, leurs regards se croisèrent en silence tandis qu’ils se scrutaient l'un l’autre à la recherche d’une réaction, d’une émotion. Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis la soirée qui avait convaincu Dracula de laisser aller les sentiments qu’il avait développés pour Copycat. Mais en la voyant à ce moment, il réalisa que ses sentiments n’étaient finalement partis nulle part.
La femme avec qui Amalia partageait l’ascenseur finit par s’impatienter et lui bousculer l’épaule pour sortir. Le geste poussa la mutante en dehors de la cage d’acier et la fit atterrir droit dans les bras de Darius. Celui-ci se racla la gorge en s’empressant de lui faire reprendre son équilibre avant de passer son bras entre les portes de l’ascenseur qui se fermait sans eux.
“
Ils continuèrent de gravir les étages en silence, chacun fixant droit devant eux sans oser dire plus ni même se regarder directement. Amalia avait bien fait comprendre à Darius qu’il avait fait son choix et qu’elle avait fait le sien ; elle était la seule à pouvoir le contacter depuis et ne l’avait pas fait. Il avait passé les dernières semaines à se dire qu’il fallait passer à autre chose, mais une partie de lui brûlait tout de même d’envie de lui demander si elle pensait toujours ce qu’elle avait dit. En l’observant du coin de l'œil, il avait l’impression qu’elle était plus agacée que lui de se retrouver dans ce même petit espace.
Agacement qu’elle laissa pleinement échapper lorsque l’ascenseur s’arrêta net, en plein entre deux étages. Darius la regarda enfoncer à répétitions les touches du panneau comme si elle était la protagoniste d’un film d’horreur tentant de sauver sa peau. “
Un petit sourire lui apparut au coin des lèvres tandis que Copycat prenait un ton autoritaire. Impatiente et visiblement pas d’humeur, elle le pressait d’ouvrir les portes avec la force de ses bras. “
“
Ses tendances sarcastiques n'avaient pas disparu non plus.
(#) Mar 24 Mai - 0:09
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Le sarcasme de Darius t’écorche la peau comme une lame trempée dans de l’acide et tu sens la brûlure se répandre de part et d’autre. Tu ripostes de ton regard assassin qui le fusille sans ménagement. Nul mot ne se presse contre tes lèvres mais des centaines se déversent de tes prunelles. Le message se rue sur lui, l’empoigne pour qu’il sente son effluve âpre, son toucher corrosif, son goût délétère et le vampire cède. Il te dévoile l’envers du décor, l’étendue du piège. Tu es bel et bien prisonnière d’une énième boite de métal. L’ironie t’arrache un long soupir et tu croises les bras sur ta poitrine alors que tu plaques ton dos contre une paroi, évaluant présentement la situation.
Tu cherches naturellement une alternative annexe au problème, ton regard parcourant l’ascenseur s'arrête quelques instants sur le plafond en vue d'y déceler une trappe de secours. Hélas c'est le néant. Certainement qu’à l’époque, les ingénieurs n’ont pas évalué la pertinence d’un tel dispositif. Décidément Amalia, tous les éléments du contexte te tiennent en échec. Ou plutôt, te forcent à éprouver un autre tête-à-tête avec le comte Dracula durant lequel tu ne pourras te défiler. Si le destin pouvait se mêler de son nombril pour une fois ! « Très drôle » que tu finis par lâcher à son attention, reportant finalement ton attention sur sa silhouette à défaut de pouvoir la visser ailleurs. Et presque naturellement tu te demandes comment il vit votre séparation.
Enfin, ce qui s'en rapproche puisque vous aviez à peine entamé un chapitre - même pas une histoire complète - qu'il s'est brutalement terminé. A croire que ça ne tenait qu'à un fil, vous ne teniez qu'à un fil et ce dernier s'est rompu en une fraction de secondes. « Tu pourrais tenter de briser le mur ? Te rendre utile. » C'est que tu te montres particulièrement mauvaise à son égard pour étouffer la douleur de ton coeur, à l'agonie d'être si proche et pourtant si loin de lui. « Quoi ? Tu préfères attendre des heures peut-être ? » Et prolonger ton tourment par la même occasion ? Tu prends une grande inspiration, sentant la pression monter, ta tension dépasser des sommets. Être enfermée n'arrange en rien ton sentiment de malaise lancinant et langoureux, un peu trop opressant.
Néanmoins, tu dois reconnaître que cette coupure du monde n'est pas pénible sur tous les points. Forcée de prendre ton mal en patience, tu peux souffler, avoir un peu de répit durant le marathon de ta vie, ne pas penser à ta cible, à ta capture, ta cage, ta puce, ta mort, ton bourreau, ton fléau. A tout ce qui te mine en permanence le moral.
Tu cherches naturellement une alternative annexe au problème, ton regard parcourant l’ascenseur s'arrête quelques instants sur le plafond en vue d'y déceler une trappe de secours. Hélas c'est le néant. Certainement qu’à l’époque, les ingénieurs n’ont pas évalué la pertinence d’un tel dispositif. Décidément Amalia, tous les éléments du contexte te tiennent en échec. Ou plutôt, te forcent à éprouver un autre tête-à-tête avec le comte Dracula durant lequel tu ne pourras te défiler. Si le destin pouvait se mêler de son nombril pour une fois ! « Très drôle » que tu finis par lâcher à son attention, reportant finalement ton attention sur sa silhouette à défaut de pouvoir la visser ailleurs. Et presque naturellement tu te demandes comment il vit votre séparation.
Enfin, ce qui s'en rapproche puisque vous aviez à peine entamé un chapitre - même pas une histoire complète - qu'il s'est brutalement terminé. A croire que ça ne tenait qu'à un fil, vous ne teniez qu'à un fil et ce dernier s'est rompu en une fraction de secondes. « Tu pourrais tenter de briser le mur ? Te rendre utile. » C'est que tu te montres particulièrement mauvaise à son égard pour étouffer la douleur de ton coeur, à l'agonie d'être si proche et pourtant si loin de lui. « Quoi ? Tu préfères attendre des heures peut-être ? » Et prolonger ton tourment par la même occasion ? Tu prends une grande inspiration, sentant la pression monter, ta tension dépasser des sommets. Être enfermée n'arrange en rien ton sentiment de malaise lancinant et langoureux, un peu trop opressant.
Néanmoins, tu dois reconnaître que cette coupure du monde n'est pas pénible sur tous les points. Forcée de prendre ton mal en patience, tu peux souffler, avoir un peu de répit durant le marathon de ta vie, ne pas penser à ta cible, à ta capture, ta cage, ta puce, ta mort, ton bourreau, ton fléau. A tout ce qui te mine en permanence le moral.
(#) Mar 24 Mai - 4:24
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En temps normal, la panne totale aurait probablement ruiné l'humeur de l’homme qui n’avait jamais une seconde à perdre. Il avait rapidement remarqué qu’en plus d’un système de secours défaillant, il n'y avait pas de trappe au plafond comme l’exigeaient les standards modernes. Si les circonstances étaient un peu différentes, il se serait fait une note mentale de poursuivre en justice les propriétaires des lieux pour punir leur négligence.
Toutefois, il se retrouvait coincé en compagnie de celle qui occupait ses pensées depuis leur rencontre de février. Celle auprès de qui il avait enfin pu se rapprocher après de nombreuses rencontres houleuses ; seulement pour la repousser à nouveau par un égoïsme et une traîtrise dignes de Copycat elle-même. En un instant, les efforts qui avaient mené au peu de vulnérabilité qu’ils avaient réussi à se confier avaient été réduits en poussière. Et rien ne pouvait garantir qu’un lien solide pouvait se reformer à partir de cette base si fragile.
Mais Darius était à la fois optimiste et opportuniste lorsque l'occasion se présentait. Il choisissait non seulement de voir le verre à moitié plein, mais aussi d’en consommer le contenu pendant qu’il le pouvait. C'est pourquoi il ne pouvait se retrouver frustré par la situation : plutôt que de considérer son temps perdu, il voyait là le moyen idéal d’échanger quelques mots avec Amalia. Si elle pouvait aussi le voir de cette façon.
Pour le moment, Dracula continuait de la dévisager doucement en encaissant les remarques sur son utilité. “Je suis un vampire, pas le Juggernaut. ” C’était ses os qu’il risquait de briser à répétition avant de laisser une marque importante dans le béton. Mais peut-être était-ce ce qu’elle espérait voir en secret…
Il plissa les yeux face à la seconde question qu’elle lui posa, pleine de sarcasme elle aussi. Ce fut Darius qui diminua l’intensité de ses moqueries en premier. “Si tu veux vraiment savoir, je ne crois pas que ce soit une si mauvaise chose… ” Ça leur laissait des heures pour parler ; même si Amalia n’était pas du même avis, elle avait amplement le temps de changer d’idée avant que les secours n’arrivent.
Il vint à son tour s’adosser sur la paroi opposée, croisant les bras sur sa poitrine en continuant de scruter la mutante en face de lui.
“Est-ce moi ou l’ascenseur qui te rend si anxieuse ? ”
Le vampire n’avait pas manqué de remarquer les palpitations intenses qui avaient commencé dès qu’ils étaient entrés dans la cage d’acier. Malgré la froide distance qu’il maintenait dans leur interaction, il ne pouvait s’empêcher de se soucier d’elle, au fond.
He still cared.
Toutefois, il se retrouvait coincé en compagnie de celle qui occupait ses pensées depuis leur rencontre de février. Celle auprès de qui il avait enfin pu se rapprocher après de nombreuses rencontres houleuses ; seulement pour la repousser à nouveau par un égoïsme et une traîtrise dignes de Copycat elle-même. En un instant, les efforts qui avaient mené au peu de vulnérabilité qu’ils avaient réussi à se confier avaient été réduits en poussière. Et rien ne pouvait garantir qu’un lien solide pouvait se reformer à partir de cette base si fragile.
Mais Darius était à la fois optimiste et opportuniste lorsque l'occasion se présentait. Il choisissait non seulement de voir le verre à moitié plein, mais aussi d’en consommer le contenu pendant qu’il le pouvait. C'est pourquoi il ne pouvait se retrouver frustré par la situation : plutôt que de considérer son temps perdu, il voyait là le moyen idéal d’échanger quelques mots avec Amalia. Si elle pouvait aussi le voir de cette façon.
Pour le moment, Dracula continuait de la dévisager doucement en encaissant les remarques sur son utilité. “
Il plissa les yeux face à la seconde question qu’elle lui posa, pleine de sarcasme elle aussi. Ce fut Darius qui diminua l’intensité de ses moqueries en premier. “
Il vint à son tour s’adosser sur la paroi opposée, croisant les bras sur sa poitrine en continuant de scruter la mutante en face de lui.
“
Le vampire n’avait pas manqué de remarquer les palpitations intenses qui avaient commencé dès qu’ils étaient entrés dans la cage d’acier. Malgré la froide distance qu’il maintenait dans leur interaction, il ne pouvait s’empêcher de se soucier d’elle, au fond.
He still cared.
(#) Mer 25 Mai - 17:16
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Tu lances à Darius un regard plein d’amertume mais derrière les filaments d’aigreur qui teintent ta rétine, demeure l’impatience langoureuse de le retrouver, te rapprocher de lui. Ce que tu ne fais pas, bien évidemment, le toisant de tes sourcils froncés. Tu ne dis rien parce qu’il en dit trop sans vraiment s’avancer non plus et ça te démange les doigts. Un picotement qui te dérange alors que tu te mets à tapoter la surface en métal, geste nerveux qui trahit aisément ton état d’esprit. Le mutant le remarque immédiatement et t’en fait la remarque, aucun détour n’est pris, il fonce droit sur toi et t’embroche en route.
« A ton avis ? » Tu cries à l’évidence pour désamorcer sa bombe mais ta capacité à dissimuler la vérité est mise à rudes épreuves par la présence du vampire à tes côtés. Par chaque battement de ton cœur qui se rue contre ta cage thoracique, tente de s’échapper pour initier un contact, le moindre contact. Tu demeures de glace et de marbre, statue de gel. Jusqu'à te sentir obligée d'apporter une précision à ta réponse parce que tu ne voudrais pas qu’il doute de tes mots alors que le doute t’ébranle à cet instant. Tu finis par t’avancer d’un pas, déliant tes lèvres afin de murmurer à son encontre. « Je n’aime pas être enfermée. » Et pour cause, les conditions de détention de Trask. C’est un cas de figure différent mais il fait remonter à la surface une crainte mal gérée et surtout mal vécue. Ne parvenant à tenir sur place, tu commences à tourner en rond en évitant de croiser le regard de Darius. Un problème à la fois.
Tu cherches sur quoi accrocher ton attention histoire de te calmer un peu mais rien, absolument rien dans ce foutu ascenseur ne parvient à te dévier de ton angoisse. Chaque minute à attendre est une minute où ta poitrine se compresse, où tu as l’impression que l’air te manque. Trauma se déploie. Tu plaques tes mains contre une paroi, les bras en extension et tentes de calmer ta respiration. Tes prunelles détaillent le sol décrépi sous tes pieds, se perd dans des détails insignifiants. Tu entends le vampire bouger et si tu n’as pas la force de t’enquérir de ce qu’il trafique, tu t’adresses tout de même à lui d'un murmure. « Ignore-moi d’accord ?! » Ce n’est pas un ordre, plutôt une requête que tu articules entre tes lippes, n’étant pas vraiment en situation de te lancer dans une autre rixe mortelle. Tout comme tu ne tiens pas à ce qu’il t’accorde de sa pitié, quelle horreur. Tu ne l’as jamais réclamée et ne le fera jamais car l’indulgence entraîne la vulnérabilité et la vulnérabilité la mort.
« A ton avis ? » Tu cries à l’évidence pour désamorcer sa bombe mais ta capacité à dissimuler la vérité est mise à rudes épreuves par la présence du vampire à tes côtés. Par chaque battement de ton cœur qui se rue contre ta cage thoracique, tente de s’échapper pour initier un contact, le moindre contact. Tu demeures de glace et de marbre, statue de gel. Jusqu'à te sentir obligée d'apporter une précision à ta réponse parce que tu ne voudrais pas qu’il doute de tes mots alors que le doute t’ébranle à cet instant. Tu finis par t’avancer d’un pas, déliant tes lèvres afin de murmurer à son encontre. « Je n’aime pas être enfermée. » Et pour cause, les conditions de détention de Trask. C’est un cas de figure différent mais il fait remonter à la surface une crainte mal gérée et surtout mal vécue. Ne parvenant à tenir sur place, tu commences à tourner en rond en évitant de croiser le regard de Darius. Un problème à la fois.
Tu cherches sur quoi accrocher ton attention histoire de te calmer un peu mais rien, absolument rien dans ce foutu ascenseur ne parvient à te dévier de ton angoisse. Chaque minute à attendre est une minute où ta poitrine se compresse, où tu as l’impression que l’air te manque. Trauma se déploie. Tu plaques tes mains contre une paroi, les bras en extension et tentes de calmer ta respiration. Tes prunelles détaillent le sol décrépi sous tes pieds, se perd dans des détails insignifiants. Tu entends le vampire bouger et si tu n’as pas la force de t’enquérir de ce qu’il trafique, tu t’adresses tout de même à lui d'un murmure. « Ignore-moi d’accord ?! » Ce n’est pas un ordre, plutôt une requête que tu articules entre tes lippes, n’étant pas vraiment en situation de te lancer dans une autre rixe mortelle. Tout comme tu ne tiens pas à ce qu’il t’accorde de sa pitié, quelle horreur. Tu ne l’as jamais réclamée et ne le fera jamais car l’indulgence entraîne la vulnérabilité et la vulnérabilité la mort.
(#) Sam 28 Mai - 15:20
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L’agressivité d’Amalia monta d’un cran tandis qu’elle le poussait à se rendre à l’évidence : son corps paniquait à l’idée de se retrouver enfermé, associant l’ascenseur duquel ils ne pouvaient s’échapper aux quatre murs de sa véritable prison, tout comme Dracula devenait angoissé au son de certains instruments. “Je suis désolé .” Prêtant davantage attention aux palpitations et à la respiration saccadée de la mutante, il réalisait à quel point elle était sérieuse. Différentes tortures, différents traumas ; mais ils partageaient les mêmes symptômes.
Plus les secondes s’écoulaient, plus l’anxiété s’installait et plus il était difficile pour Darius de faire comme si sa seule envie n’était pas de prendre Amalia dans ses bras. De lui répéter encore et encore à quel point il était désolé pour tout ce qui s’était passé ; pour tout ce qui se passait maintenant.
Mais alors qu’il décroisait les bras pour s’approcher d'elle, elle lui demanda, sans même lui accorder un regard, de ne pas lui prêter attention tandis qu’elle continuait de faire les cent pas devant lui.
Elle voulait qu’il lui laisse de l’espace. Il comprenait.
Il comprenait aussi qu’elle souffrait et que sa requête n’était qu’une faible tentative de redorer la carapace qui s’effritait ; pour maintenir l’identité qu’elle s’était forgée pendant toutes ces années, celle qui ne connaissait ni pitié ni vulnérabilité. Parce qu’elle savait, au fond, que Darius était incapable de rester de marbre face à une mutante en difficulté. Et ça, c’était sans compter ce qu’il ressentait pour elle.
“Amalia ,” prononça-t-il en guise de douce protestation. Ce fut elle qui l’ignora alors, mais d’un pas tranquille, il vint attraper les mains de la prisonnière qui s’efforçait toujours de regarder ailleurs. “Amalia, s’il te plaît. Regarde-moi .”
Il continua de la fixer calmement jusqu’à ce qu’elle daigne lever les yeux vers lui.
“Bien. Maintenant, respire avec moi .”
Sans lâcher son emprise sur elle, il se mit à prendre de profondes respirations régulières tout en s’assurant qu’elle en faisait de même. Sa posture autoritaire ne laissait aucun choix : lorsque Darius tenait quelque chose à cœur, il était difficile de l’arrêter.
En cet instant, tout ce qui lui importait était de ne pas laisser Amalia souffrir en silence. De ne pas laisser son esprit brisé se plonger dans un décor qui n’était pas la réalité.
Il ferait tout pour l’aider.
Au diable cette distance forcée — il ne pouvait ignorer le tourment de ses propres sentiments.
Plus les secondes s’écoulaient, plus l’anxiété s’installait et plus il était difficile pour Darius de faire comme si sa seule envie n’était pas de prendre Amalia dans ses bras. De lui répéter encore et encore à quel point il était désolé pour tout ce qui s’était passé ; pour tout ce qui se passait maintenant.
Mais alors qu’il décroisait les bras pour s’approcher d'elle, elle lui demanda, sans même lui accorder un regard, de ne pas lui prêter attention tandis qu’elle continuait de faire les cent pas devant lui.
Elle voulait qu’il lui laisse de l’espace. Il comprenait.
Il comprenait aussi qu’elle souffrait et que sa requête n’était qu’une faible tentative de redorer la carapace qui s’effritait ; pour maintenir l’identité qu’elle s’était forgée pendant toutes ces années, celle qui ne connaissait ni pitié ni vulnérabilité. Parce qu’elle savait, au fond, que Darius était incapable de rester de marbre face à une mutante en difficulté. Et ça, c’était sans compter ce qu’il ressentait pour elle.
“
Il continua de la fixer calmement jusqu’à ce qu’elle daigne lever les yeux vers lui.
“
Sans lâcher son emprise sur elle, il se mit à prendre de profondes respirations régulières tout en s’assurant qu’elle en faisait de même. Sa posture autoritaire ne laissait aucun choix : lorsque Darius tenait quelque chose à cœur, il était difficile de l’arrêter.
En cet instant, tout ce qui lui importait était de ne pas laisser Amalia souffrir en silence. De ne pas laisser son esprit brisé se plonger dans un décor qui n’était pas la réalité.
Il ferait tout pour l’aider.
Au diable cette distance forcée — il ne pouvait ignorer le tourment de ses propres sentiments.
(#) Dim 29 Mai - 21:25
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Tout ce que tu entends, c’est la tonalité de ton cœur qui bat démesurément vite et dès qu’il heurte ta poitrine, tu te sens mal. Chaque battement fait résonner ta vulnérabilité, celle que tu t’efforces de ne jamais montrer, celle que tu prétends ne jamais ressentir. Parce que dans ce royaume de cruauté où tu demeures prisonnière depuis maintenant des années, la faiblesse est synonyme de mort. Le début de la fin. Un résidu et c’est ton ultime chapitre que tu consignes en bas de la page. Pourtant, c’est cette même humanité qui t’empêche de t’effondrer complètement, devenir le monstre qui se trouve sur ta trajectoire, la bête façonnée entre les murs et par les mains de Trask.
Tu n’entends pas la voix de Darius qui proteste, te cherche, t’appelle. Ton prénom se fane au bout de ses lèvres, le pétale tombe sur le sol stérile de la cage de métal et ton cerveau continue de t’envoyer des signaux d’alerte, de détresse. Puis sans que tu ne comprennes vraiment ce qu’il se passe, ton regard rejoint celui du vampire, s’imbrique aux contours de ses iris, se cale à l’intérieur et y trouve un rempart. Un refuge où poser ce qui chamboule ta structure alors que tu obéis docilement à la consigne donnée malgré ton mécanisme de défense qui se déploie aussitôt. Parce que tu as l’impression d’être à sa merci, une poupée de chiffon qu’il pourrait écraser entre ses doigts mais une partie de toi est absolument certaine qu’il ne te fera aucun mal en dépit de tes ressentiments. Et pour la première fois en une décennie, tu te sens en sécurité.
Le mutant te procure un sentiment de sécurité dans lequel tu veux te lover, te prélasser. Ses lèvres ne bougent plus mais il te semble qu’elles soufflent sur les bordures de ton myocarde, effacent les fêlures à la surface pour l'envelopper avec une délicatesse dont tu avais oublié l’existence. Tout ton corps se rapproche de Darius, ton front se colle au sien et tes paupières se ferment dans une totale confiance. D'une certaine manière, tu n'as peur qu'il te rejette car il connaît les pires travers de ton être, les pires moments de ton existence et se tient malgré tout encore là, près de toi, prêt à t'accueillir. Son geste de trahison a scellé - que tu veuilles ou non - une proximité particulière entre vos âmes et si vous n'êtes pas sur le même niveau, s'il possède une longueur d'avance, cette dernière ne t'offusque pas à cet instant précis. Elle vous lie, vous permet de renouer.
Vous vous retrouvez là où le tourment de l'un rencontre le châtiment de l'autre. Là où vos traumatismes respectifs se reconnaissent et tu lui livres sans aucune retenue, le poids qui pèse sur tes épaules, lui confie, lui partage la peur qui te dévore jour et nuit. « Je ne veux pas retourner là-bas. » Si tu as déjà formulé ton désir de liberté et d'évasion, tu ne l'as jamais évoqué de cette façon. Tu n'as jamais permise à ta vulnérabilité de franchir les portes de ta forteresse pour venir demander de l'aide, pire... supplier. Dans d'autres circonstances, ton égo t'aurait empêché de prononcer ses mots mais il apparaît évident que tu approches de ton point de rupture. Ton esprit s'éparpille de plus en plus, usé et abusé trop de fois pour continuer ainsi et les yeux imbibés par ces larmes que tu retiens dans un ultime effort, tu t'abandonnes. Tu abandonnes la lutte. « Je ne peux pas y retourner. »
Tu n’entends pas la voix de Darius qui proteste, te cherche, t’appelle. Ton prénom se fane au bout de ses lèvres, le pétale tombe sur le sol stérile de la cage de métal et ton cerveau continue de t’envoyer des signaux d’alerte, de détresse. Puis sans que tu ne comprennes vraiment ce qu’il se passe, ton regard rejoint celui du vampire, s’imbrique aux contours de ses iris, se cale à l’intérieur et y trouve un rempart. Un refuge où poser ce qui chamboule ta structure alors que tu obéis docilement à la consigne donnée malgré ton mécanisme de défense qui se déploie aussitôt. Parce que tu as l’impression d’être à sa merci, une poupée de chiffon qu’il pourrait écraser entre ses doigts mais une partie de toi est absolument certaine qu’il ne te fera aucun mal en dépit de tes ressentiments. Et pour la première fois en une décennie, tu te sens en sécurité.
Le mutant te procure un sentiment de sécurité dans lequel tu veux te lover, te prélasser. Ses lèvres ne bougent plus mais il te semble qu’elles soufflent sur les bordures de ton myocarde, effacent les fêlures à la surface pour l'envelopper avec une délicatesse dont tu avais oublié l’existence. Tout ton corps se rapproche de Darius, ton front se colle au sien et tes paupières se ferment dans une totale confiance. D'une certaine manière, tu n'as peur qu'il te rejette car il connaît les pires travers de ton être, les pires moments de ton existence et se tient malgré tout encore là, près de toi, prêt à t'accueillir. Son geste de trahison a scellé - que tu veuilles ou non - une proximité particulière entre vos âmes et si vous n'êtes pas sur le même niveau, s'il possède une longueur d'avance, cette dernière ne t'offusque pas à cet instant précis. Elle vous lie, vous permet de renouer.
Vous vous retrouvez là où le tourment de l'un rencontre le châtiment de l'autre. Là où vos traumatismes respectifs se reconnaissent et tu lui livres sans aucune retenue, le poids qui pèse sur tes épaules, lui confie, lui partage la peur qui te dévore jour et nuit. « Je ne veux pas retourner là-bas. » Si tu as déjà formulé ton désir de liberté et d'évasion, tu ne l'as jamais évoqué de cette façon. Tu n'as jamais permise à ta vulnérabilité de franchir les portes de ta forteresse pour venir demander de l'aide, pire... supplier. Dans d'autres circonstances, ton égo t'aurait empêché de prononcer ses mots mais il apparaît évident que tu approches de ton point de rupture. Ton esprit s'éparpille de plus en plus, usé et abusé trop de fois pour continuer ainsi et les yeux imbibés par ces larmes que tu retiens dans un ultime effort, tu t'abandonnes. Tu abandonnes la lutte. « Je ne peux pas y retourner. »
(#) Mar 31 Mai - 3:07
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Tout résidu de honte ou de ressentiment qui entachait le cœur du vampire avant cet instant sembla se dissoudre pour laisser briller les intentions pures qu’il entretenait au fond de lui. La crise de panique d’Amalia lui avait tout de suite fait réaliser que la rancœur qu’il portait face à la rancune qu’elle abordait n’était rien face à la souffrance dont elle était victime. Si Darius savait se montrer cruel, il n’avait plus aucun désir de faire ressortir cette partie de lui auprès d'elle. Ses espoirs d’un futur à ses côtés avaient beau s’être amincis après un mois de silence, il n’en restait pas moins qu’il lui souhaitait tout le bien-être du monde. Personne avec un passé comme celui de la mutante ne méritait l’enfer qu’elle vivait chaque jour depuis sa capture.
Patient comme s’ils avaient l’éternité devant eux, il demeura immuable dans sa posture et sa détermination, continuant les grandes respirations même si la prisonnière ne le suivait pas parfaitement. Il savait qu’elle finirait par trouver le rythme d’elle-même ; dès que leurs regards s’étaient verrouillés l’un sur l’autre, il avait senti les palpitations étrangères ralentir la cadence. Prise dans sa dérive, elle se fiait sur lui pour se recentrer, et il était prêt à la guider sans la brusquer.
Il ferma les yeux avec elle lorsque leurs fronts se rencontrèrent et leurs souffles se mélangèrent. La relaxation qu’il imposait lui faisait également du bien ; il se permettait enfin de se sentir en confiance, lui aussi. Isolés dans cet ascenseur brisé, ils n’étaient plus Dracula et Copycat, les monstres prêts à tout pour arriver à leurs fins, chacun à leur façon… Ils étaient seulement Darius et Amalia, deux êtres humains qui se rejoignaient dans leur misère, qui se comprenaient dans leur vécu. Et quand les barrières du désarroi cédèrent et les larmes cristallines s’échappèrent, une partie de l’homme se brisa en même temps. Il ressentait la peur et la peine d’Amalia — ses souvenirs étaient aussi les siens maintenant.
Oubliant ses dernières traces de réserve, Darius l'accueillit dans ses bras sans la moindre hésitation. Le geste était ferme dans sa délicatesse, comme pour prouver qu’il était là pour elle. Qu’il était son pilier. “Je sais ,” murmura-t-il en lui caressant l’arrière de la tête. “Je sais .” Alors qu’il soutenait la mutante du mieux qu’il le pouvait, il sentait sa petite voix intérieure cogner contre les parois de ses entrailles : elle se battait pour s’échapper et crier, “Tu n’auras plus à y retourner, jamais.”
Mais ce n’était pas la réalité, ils le savaient.
Une chose était certaine, il garderait Amalia dans ses bras aussi longtemps qu’elle en aurait besoin. Il serait son échappatoire et sa forteresse jusqu’au dernier moment.
Patient comme s’ils avaient l’éternité devant eux, il demeura immuable dans sa posture et sa détermination, continuant les grandes respirations même si la prisonnière ne le suivait pas parfaitement. Il savait qu’elle finirait par trouver le rythme d’elle-même ; dès que leurs regards s’étaient verrouillés l’un sur l’autre, il avait senti les palpitations étrangères ralentir la cadence. Prise dans sa dérive, elle se fiait sur lui pour se recentrer, et il était prêt à la guider sans la brusquer.
Il ferma les yeux avec elle lorsque leurs fronts se rencontrèrent et leurs souffles se mélangèrent. La relaxation qu’il imposait lui faisait également du bien ; il se permettait enfin de se sentir en confiance, lui aussi. Isolés dans cet ascenseur brisé, ils n’étaient plus Dracula et Copycat, les monstres prêts à tout pour arriver à leurs fins, chacun à leur façon… Ils étaient seulement Darius et Amalia, deux êtres humains qui se rejoignaient dans leur misère, qui se comprenaient dans leur vécu. Et quand les barrières du désarroi cédèrent et les larmes cristallines s’échappèrent, une partie de l’homme se brisa en même temps. Il ressentait la peur et la peine d’Amalia — ses souvenirs étaient aussi les siens maintenant.
Oubliant ses dernières traces de réserve, Darius l'accueillit dans ses bras sans la moindre hésitation. Le geste était ferme dans sa délicatesse, comme pour prouver qu’il était là pour elle. Qu’il était son pilier. “
Mais ce n’était pas la réalité, ils le savaient.
Une chose était certaine, il garderait Amalia dans ses bras aussi longtemps qu’elle en aurait besoin. Il serait son échappatoire et sa forteresse jusqu’au dernier moment.
(#) Mar 31 Mai - 19:45
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Les paupières closes, tu oublies le monde qui vous entoure et quand les bras de Darius t'enlacent, tu ne ne vois pas plus loin que ses mains qui se referment dans ton dos. Tu pourrais t'effondrer là tout de suite qu'elles soutiendraient encore ta carcasse vite et dans un sens, c'est exactement ce que tu fais. En silence. Tu pleures en silence, laissant les larmes rouler sur ta peau alors tu viens poser ta tête contre son épaule, quelques secondes ou quelques minutes, tu l'ignores. La notion du temps t'échappe, bien incapable d'estimer la durée de ce moment.
Tu finis par étreindre le mutant à ton tour, tes doigts se mettent à courir sur ses épaules et remontent jusqu'à sa nuque presquetrop naturellement. Ce n'est plus l'appel du corps, c'est l'appel de l'âme; attirée vers la sienne tel un aimant. Complètement détachée de la réalité, tu sursautes quand les portes de l'ascenseur se referment sans prévenir. Les huit étages sont avalés à une vitesse fulgurante mais tu espères presque qu'il ne parvienne en bas, n'ayant point envie de quitter la bulle réconfortante offerte par Dracula. Au rez-de-chaussée, plusieurs personnes attendent impatiemment la cage de métal. Les réactions des uns et des autres laissent entendre qu'elle se bloque de façon récurrente néanmoins tu ne pipes mot. A vrai dire, tu sembles encore déconnectée.
C'est Darius qui t'entraîne vers la sortie de l'immeuble et t'installes sur le siège passager de sa voiture, ton corps se trouvant présentement en mode automatique. Tu demeures dans cet état tout le long du trajet et quand le moteur finit par se couper, là et seulement là, tu reprends tes esprits et sors du véhicule avant que le mutant ne vienne t'ouvrir la portière. Cependant lorsqu'il arrive à ta hauteur, tu attrapes sa main comme pour t'assurer que ce n'est pas un rêve, que vous êtes bien ensemble à cet instant précis. Certainement que Trask va se réjouir de ton rapprochement avec James Couture. Toi qui avait certifié à ton superviseur que le célèbre couturier était finalement plus attiré par les photographes aguicheurs que les demoiselles au décolleté échancré.
Tu finis par étreindre le mutant à ton tour, tes doigts se mettent à courir sur ses épaules et remontent jusqu'à sa nuque presque
C'est Darius qui t'entraîne vers la sortie de l'immeuble et t'installes sur le siège passager de sa voiture, ton corps se trouvant présentement en mode automatique. Tu demeures dans cet état tout le long du trajet et quand le moteur finit par se couper, là et seulement là, tu reprends tes esprits et sors du véhicule avant que le mutant ne vienne t'ouvrir la portière. Cependant lorsqu'il arrive à ta hauteur, tu attrapes sa main comme pour t'assurer que ce n'est pas un rêve, que vous êtes bien ensemble à cet instant précis. Certainement que Trask va se réjouir de ton rapprochement avec James Couture. Toi qui avait certifié à ton superviseur que le célèbre couturier était finalement plus attiré par les photographes aguicheurs que les demoiselles au décolleté échancré.
(#) Sam 4 Juin - 21:35
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Pour un instant, l’étreinte de la mutante se resserra tandis que celle de Darius se relâcha légèrement, comme pour lui laisser les rênes de ce geste affectif. La vigueur avec laquelle Amalia réciproquait le surprenait autant qu’elle le rassurait — il pouvait se perdre dans ce rapprochement exceptionnel, cette confiance mutuelle qui leur faisait oublier le monde réel. Elle s’accrochait à lui comme si elle lui confiait sa vie, et il retrouvait les signes qui le persuadaient que ce n’était pas terminé. Les signes qui le convainquaient de ne pas lâcher prise malgré les conclusions désagréables de tout raisonnement logique.
Le courant se remit en marche soudainement et le vampire redressa la tête sans pour autant forcer un détachement — pas avant que l’ascenseur ne complète le trajet jusqu’au rez-de-chaussée. Et avant que les portes ne s’ouvrent pour les exposer à la petite foule agacée, Darius sortit de son veston le mouchoir propre qu'il gardait en cas de besoin et le tendit à Amalia pour qu’elle s'en serve ou s’y accroche, tout simplement. C'était tout ce qu'il pouvait lui offrir en attendant.
Puis, il prit les devants face aux gens qui tentaient de les bousculer pour entrer avant même qu’ils ne puissent sortir. Se positionnant exprès pour leur bloquer le passage, il haussa le ton tout en conservant la prestance qui lui était propre.
“Gentlemen, please! Acting like savages will only get you so far .”
Il poussa un soupir ; il en oubliait parfois à quel point le commun des mortels pouvait être exaspérant. Sa petite interjection accompagnée d’un regard meurtrier envers ceux qui osaient désapprouver fut néanmoins efficace et il s’empressa de ramener Amalia près de lui, glissant un bras derrière ses épaules pour la guider à travers les impatients et rejoindre l'extérieur.
Une fois arrivés devant sa voiture, il se retourna vers sa protégée pour la regarder dans les yeux et lui demander, “Es-tu OK ? ” Mais la façon mécanique par laquelle elle hocha la tête sans vraiment être présente rendit la réponse évidente. Sans insister, il la guida tranquillement vers le siège passager avant de prendre le volant. Il n’avait pas récupéré les papiers qu'il était venus chercher, mais cela n'était plus du tout une priorité.
Dans un silence absolu, il prit le chemin vers le quartier de Manhattan, s’assurant de jeter des coups d'œil réguliers sur sa droite. Amalia ne lui avait jamais paru si fragile à ses côtés qu’en cet instant où elle se tenait immobile comme une poupée, le souffle court, l’esprit ailleurs. En cours de route, il tendit la main pour attraper la sienne en espérant que le simple geste aide à la réconforter.
“Je n’ai jamais voulu te faire du mal ,” finit-il par murmurer. Il n’attendait pas de réponse ; il avait seulement besoin de l’exprimer avant de l’entraîner chez lui, dans le grand loft qui lui servait d’adresse officielle.
Elle n’avait peut-être pas le choix de retourner chez ses bourreaux, mais cela ne voulait pas dire qu’il devait l’y reconduire à l’instant. Il comptait faire de son mieux pour retarder ce moment aussi longtemps que possible.
Lorsqu’il se stationna dans son espace réservé, Amalia reprit un semblant d’énergie. Apte à ouvrir sa portière et sortir de la voiture par elle-même, elle le rejoignit à l’entrée du bâtiment et ensemble, ils se dirigèrent vers la luxueuse unité.
Celle-ci se trouvait au dernier étage mais heureusement, il n'y en avait que quatre. “Prenons les escaliers ,” décida Darius, se doutant que son invitée ne souhaitait pas autrement.
Le loft était spacieux, les grandes fenêtres offrant une vue de choix sur la ville tout en laissant la lumière naturelle éclairer l’aire ouverte. L’endroit était sobre et propre, avec un mur de brique qui lui donnait une allure un peu rustique tout en étant designé dans le style industriel chic. Puisque le Sinclair n’y passait pas la majorité de son temps, il n’avait pas pris la peine d’y ajouter plus que le strict minimum ; même s’il était propriétaire de ce lieu depuis dix ans, on pouvait facilement croire qu’il était récent.
Darius laissa Amalia entrer puis ferma la porte derrière eux. “Bienvenue chez James Couture ,” annonça-t-il avec un brin d’amusement. Il jeta un rapide coup d’oeil au courrier qui l’attendait sur le comptoir, gentiment trié par la femme de ménage qu’il embauchait pour entretenir les lieux en son absence. Rien d'important ne semblait l'attendre pour une fois.
“Je peux t’offrir à boire, peut-être ? ” demanda-t-il ensuite en se dirigeant vers la cuisine. “J’ai de l’eau, de la bière, ou… ” Il ouvrit l’armoire pour se rappeler ce qu’il avait en stock cette fois, et prit une bouteille dans sa main pour y lire l’étiquette. “... un rhum jamaïquain. Le meilleur, à ce qu’il paraît .”
Maintenant que le pire était passé et qu'ils étaient en sécurité dans son appartement, il se permit de lui envoyer un petit sourire. Cette journée avait pris un tournant qu’il n’aurait jamais anticipé, mais ce n’était pas pour lui déplaire.
Le courant se remit en marche soudainement et le vampire redressa la tête sans pour autant forcer un détachement — pas avant que l’ascenseur ne complète le trajet jusqu’au rez-de-chaussée. Et avant que les portes ne s’ouvrent pour les exposer à la petite foule agacée, Darius sortit de son veston le mouchoir propre qu'il gardait en cas de besoin et le tendit à Amalia pour qu’elle s'en serve ou s’y accroche, tout simplement. C'était tout ce qu'il pouvait lui offrir en attendant.
Puis, il prit les devants face aux gens qui tentaient de les bousculer pour entrer avant même qu’ils ne puissent sortir. Se positionnant exprès pour leur bloquer le passage, il haussa le ton tout en conservant la prestance qui lui était propre.
“
Il poussa un soupir ; il en oubliait parfois à quel point le commun des mortels pouvait être exaspérant. Sa petite interjection accompagnée d’un regard meurtrier envers ceux qui osaient désapprouver fut néanmoins efficace et il s’empressa de ramener Amalia près de lui, glissant un bras derrière ses épaules pour la guider à travers les impatients et rejoindre l'extérieur.
Une fois arrivés devant sa voiture, il se retourna vers sa protégée pour la regarder dans les yeux et lui demander, “
Dans un silence absolu, il prit le chemin vers le quartier de Manhattan, s’assurant de jeter des coups d'œil réguliers sur sa droite. Amalia ne lui avait jamais paru si fragile à ses côtés qu’en cet instant où elle se tenait immobile comme une poupée, le souffle court, l’esprit ailleurs. En cours de route, il tendit la main pour attraper la sienne en espérant que le simple geste aide à la réconforter.
“
Elle n’avait peut-être pas le choix de retourner chez ses bourreaux, mais cela ne voulait pas dire qu’il devait l’y reconduire à l’instant. Il comptait faire de son mieux pour retarder ce moment aussi longtemps que possible.
Lorsqu’il se stationna dans son espace réservé, Amalia reprit un semblant d’énergie. Apte à ouvrir sa portière et sortir de la voiture par elle-même, elle le rejoignit à l’entrée du bâtiment et ensemble, ils se dirigèrent vers la luxueuse unité.
Celle-ci se trouvait au dernier étage mais heureusement, il n'y en avait que quatre. “
Le loft était spacieux, les grandes fenêtres offrant une vue de choix sur la ville tout en laissant la lumière naturelle éclairer l’aire ouverte. L’endroit était sobre et propre, avec un mur de brique qui lui donnait une allure un peu rustique tout en étant designé dans le style industriel chic. Puisque le Sinclair n’y passait pas la majorité de son temps, il n’avait pas pris la peine d’y ajouter plus que le strict minimum ; même s’il était propriétaire de ce lieu depuis dix ans, on pouvait facilement croire qu’il était récent.
Darius laissa Amalia entrer puis ferma la porte derrière eux. “
“
Maintenant que le pire était passé et qu'ils étaient en sécurité dans son appartement, il se permit de lui envoyer un petit sourire. Cette journée avait pris un tournant qu’il n’aurait jamais anticipé, mais ce n’était pas pour lui déplaire.
(#) Lun 6 Juin - 18:05
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Je n’ai jamais voulu te faire du mal. La phrase reste ancrée dans ton esprit, même si tu ne dis rien, même si tu ne réponds absolument rien. Tu aurais pu dire, moi non plus, ou encore moi aussi je suis désolée mais non, il n'y a pas une seule syllabe qui fait vibrer tes cordes vocales, pas un mot qui franchit tes lèvres. Elles demeurent scellées l'une à l'autre dans un silence agonisant parce que prononcer cet aveu te semble vain. Il est trop tard pour effacer les blessures, recoudre les plaies. Un mois s'est écoulé depuis votre dernière interaction. Un mois durant lequel tu t'es efforcée de faire le deuil de cette relation naissante mais en une seule seconde, un seul regard, elle a repris vie. Lueur devenue flambeau, flambeau devenu brasier.
« Merci. » La porte déverrouillée par Darius, tu entres dans le grand loft lumineux qui dégage un certain charme impersonnel, te rappelant ton propre appartement. Non pour sa taille ou son orientation mais son histoire. Il n'en a aucune. Au début tu as tenté de l'investir, de lui apporter de la chaleur, d'acheter des plantes vertes, des tableaux, des luminaires, de réchauffer la grande pièce à vivre si froide. Jusqu'à réaliser la duperie. Il y a des équipements de surveillance absolument partout, enregistrant, écoutant, disséquant le moindre pan de ton existence. C'est comme se trouver dans un laboratoire confectionné à ton image. Déconcertant. Ici James Couture habite officiellement mais en réalité, personne n'écrit d'histoire sur les murs, ne rigole dans la cuisine ou ne s'avachit sur le canapé. C'est un endroit parfait, un endroit témoin, où rien ne se passe, où le temps est suspendu. Une parenthèse à votre course effrénée. Une illusion éphémère. Elle finira par se rompre... elles finissent toujours par se rompre. Tu aurais aimé qu'il t'emmène dans la demeure de Darius Sinclair mais le risque est bien trop grand, tu le sais pertinemment. Il s'implique déjà beaucoup trop pour sa propre sécurité, les investigations à son sujet vont recommencer, en supposant qu'elles se soient un jour arrêtées.
Malgré les dires de ton superviseur, tu restes sceptique et perplexe. A vrai dire, tout dépend de l'intérêt du chef de la division M à son encontre. Lovecraft, ton cauchemar vivant. Un jour tu le tueras, un jour il paiera pour chaque seconde de ton tourment et tu feras durer le plaisir afin que son supplice soit insupportable. « Définitivement le rhum jamaïquain. » Tu quittes l'espace attribué au salon et retrouves le mutant dans la cuisine. Etant donné que le loft ne reflète pas sa véritable intimité, tu n'es pas gênée de te trouver ici, de prendre tes aises et tu t'installes avec un naturel désarmant sur l'îlot central en le regardant vous servir à boire. Il est bien rare que tu consommes de l'alcool, n'étant pas autorisée à le faire en dehors des missions d'infiltration mais au diable les restrictions de Trask. Tu attrapes le verre avant de le porter à tes lèvres. Réaction immédiate, tête secouée de droite à gauche alors que tu rends son sourire à Darius. Pourtant, ce ne sont pas de douces paroles qui prennent forment au creux de ta bouche. « Tu sais qu'ils vont finir par remonter à toi ? » Tu ne souhaites pas plomber l'ambiance d'entrée de jeu mais vous n'avez jamais discuté de l'impact de votre lien, peu importe ce qu'il en reste. De l'impact sur sa vie. La tienne est déjà un calvaire, la sienne peut très vite le devenir.
« Merci. » La porte déverrouillée par Darius, tu entres dans le grand loft lumineux qui dégage un certain charme impersonnel, te rappelant ton propre appartement. Non pour sa taille ou son orientation mais son histoire. Il n'en a aucune. Au début tu as tenté de l'investir, de lui apporter de la chaleur, d'acheter des plantes vertes, des tableaux, des luminaires, de réchauffer la grande pièce à vivre si froide. Jusqu'à réaliser la duperie. Il y a des équipements de surveillance absolument partout, enregistrant, écoutant, disséquant le moindre pan de ton existence. C'est comme se trouver dans un laboratoire confectionné à ton image. Déconcertant. Ici James Couture habite officiellement mais en réalité, personne n'écrit d'histoire sur les murs, ne rigole dans la cuisine ou ne s'avachit sur le canapé. C'est un endroit parfait, un endroit témoin, où rien ne se passe, où le temps est suspendu. Une parenthèse à votre course effrénée. Une illusion éphémère. Elle finira par se rompre... elles finissent toujours par se rompre. Tu aurais aimé qu'il t'emmène dans la demeure de Darius Sinclair mais le risque est bien trop grand, tu le sais pertinemment. Il s'implique déjà beaucoup trop pour sa propre sécurité, les investigations à son sujet vont recommencer, en supposant qu'elles se soient un jour arrêtées.
Malgré les dires de ton superviseur, tu restes sceptique et perplexe. A vrai dire, tout dépend de l'intérêt du chef de la division M à son encontre. Lovecraft, ton cauchemar vivant. Un jour tu le tueras, un jour il paiera pour chaque seconde de ton tourment et tu feras durer le plaisir afin que son supplice soit insupportable. « Définitivement le rhum jamaïquain. » Tu quittes l'espace attribué au salon et retrouves le mutant dans la cuisine. Etant donné que le loft ne reflète pas sa véritable intimité, tu n'es pas gênée de te trouver ici, de prendre tes aises et tu t'installes avec un naturel désarmant sur l'îlot central en le regardant vous servir à boire. Il est bien rare que tu consommes de l'alcool, n'étant pas autorisée à le faire en dehors des missions d'infiltration mais au diable les restrictions de Trask. Tu attrapes le verre avant de le porter à tes lèvres. Réaction immédiate, tête secouée de droite à gauche alors que tu rends son sourire à Darius. Pourtant, ce ne sont pas de douces paroles qui prennent forment au creux de ta bouche. « Tu sais qu'ils vont finir par remonter à toi ? » Tu ne souhaites pas plomber l'ambiance d'entrée de jeu mais vous n'avez jamais discuté de l'impact de votre lien, peu importe ce qu'il en reste. De l'impact sur sa vie. La tienne est déjà un calvaire, la sienne peut très vite le devenir.
(#) Sam 11 Juin - 16:07
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Le sourire qu'il abordait s’affaiblit devant la question directe mais légitime de son invitée. Darius prit une gorgée de rhum avant de poser son verre sur le comptoir, fixant celui-ci pendant qu'il regroupait ses pensées. “C’est une possibilité ,” dit-il après un court silence. Il n’était pas naïf au point de croire cela impossible – la technologie avançait rapidement et il suffisait d'une petite maladresse pour passer du chasseur au chassé. Mais il ne se jetait pas dans la gueule du loup pour autant : il passait son temps à analyser et prévoir, c’était pratiquement son boulot. Plus il était au courant du danger, plus il pouvait s'y préparer. “C’est pour cela que je prends autant de précautions ; que je maintiens deux identités, que nous sommes dans cet appartement plutôt qu’ailleurs… Que je devais savoir si je ne tombais pas dans un piège l’autre soir. ”
Il redressa la tête, tout amusement précédent ayant laissé place à un sérieux pondéré. Il remuait sans doute le couteau dans la plaie si celle-ci était encore ouverte ; mais tout comme Amalia avait choisi d’aborder l’impact de leur lien, il revenait sur la raison de sa trahison pour ne pas laisser de non-dits. La communication était la clé pour n’importe quelle relation et il avait déjà échoué trop de fois. Le mieux qu'il pouvait faire était de s'efforcer pour ne pas recommencer. Ils avaient enfin un semblant d’intimité, sans oreilles indiscrètes à proximité ni phobie handicapante – c'était le moment d’en profiter.
“Je fais ce que je peux pour protéger les miens, sans pour autant fermer les yeux devant les atrocités de ce monde… Ce sont les oppresseurs qui bénéficient de l’indifférence, jamais les victimes. ” Darius ne retint pas l’air de dédain qui lui montait au visage chaque fois qu’il pensait aux injustices qui régnaient dans le pays. S’il n’essayait pas d’aider ceux qui croisaient son chemin, comment pouvait-il se considérer mieux que les perpétrateurs d’horreurs ? Il se souvenait bien des jeunes employés de laboratoires qui l’avaient observé avec pitié sans oser piper mot. Comment il avait souhaité les voir faire quelque chose, n’importe quoi, pour prendre sa part et atténuer sa souffrance, ne serait-ce qu'un petit peu. Au lieu de cela, leur passivité n’était qu’un autre poignard près du cœur.
“Quoi qu’il en soit, je suis bien conscient des risques ,” conclut-il en plongeant un regard lourd de sens dans celui d’Amalia. Un pas de travers et il risquait d’être exposé pour qui il était vraiment ; du jour au lendemain, sa vie pouvait redevenir un enfer d’aiguilles et de scalpels. Pourtant, cela ne l’empêchait pas d’agir – il était là aux côtés d’Amalia, prêt à affronter le danger dans l’espoir de l’aider.
S’il ne pouvait pas la libérer, il pouvait au moins lui servir d’échappatoire.
Si elle le désirait.
“Comment vois-tu la suite des choses ? ”
Copycat lui paraissait plus sereine depuis qu’ils s’étaient installés dans le loft. Elle s’était mise à son aise et ne semblait pas chercher à s’enfuir. Darius se demandait toutefois si cela était principalement relié à l’état de vulnérabilité dans lequel elle s’était retrouvée un peu plus tôt. Sans ça, l'aurait-elle laissé la ramener chez lui ? Aurait-elle même daigné lui adresser plus que quelques piques agacées ?
Il voulait connaître son état d'esprit avant de s’aventurer dans les solutions qu’il avait trouvées au cours du dernier mois. Il n’allait pas jusqu’à présumer que leur querelle était réglée.
Il redressa la tête, tout amusement précédent ayant laissé place à un sérieux pondéré. Il remuait sans doute le couteau dans la plaie si celle-ci était encore ouverte ; mais tout comme Amalia avait choisi d’aborder l’impact de leur lien, il revenait sur la raison de sa trahison pour ne pas laisser de non-dits. La communication était la clé pour n’importe quelle relation et il avait déjà échoué trop de fois. Le mieux qu'il pouvait faire était de s'efforcer pour ne pas recommencer. Ils avaient enfin un semblant d’intimité, sans oreilles indiscrètes à proximité ni phobie handicapante – c'était le moment d’en profiter.
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S’il ne pouvait pas la libérer, il pouvait au moins lui servir d’échappatoire.
Si elle le désirait.
“
Copycat lui paraissait plus sereine depuis qu’ils s’étaient installés dans le loft. Elle s’était mise à son aise et ne semblait pas chercher à s’enfuir. Darius se demandait toutefois si cela était principalement relié à l’état de vulnérabilité dans lequel elle s’était retrouvée un peu plus tôt. Sans ça, l'aurait-elle laissé la ramener chez lui ? Aurait-elle même daigné lui adresser plus que quelques piques agacées ?
Il voulait connaître son état d'esprit avant de s’aventurer dans les solutions qu’il avait trouvées au cours du dernier mois. Il n’allait pas jusqu’à présumer que leur querelle était réglée.
(#) Dim 12 Juin - 16:14
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Tu descends ton verre de rhum en écoutant la réponse de Darius à ta question mais il ne se contente pas de chiffonner l’air, il se lance à corps perdu vers la porte que tu viens d’ouvrir avant qu'elle ne se referme brutalement. Le mutant se fraie un chemin là où les obstacles entravaient précédemment son avancée et tu consens lui donner ce temps qu’il réclame pour s’expliquer. Cette fois, tu ne cherches ni à le faire taire, ni à le faire fuir. Tu l’écoutes bien que les battements de ton cœur se serrent au fond de ta poitrine. Il se protège lui, il protège les siens, il ne te protège pas toi car tu appartiens malheureusement aux deux camps, celui des oppresseurs et des opprimés. Bourreau et victime. Un double statut qui te rend facile à aimer, encore plus à sacrifier.
Tu n’es qu’un dommage collatéral dans cette grande guerre qu’il livre et malgré la vérité qui suinte de ses propos, il ose te faire croire que son raisonnement ait une quelconque raison de fonctionner. Des semaines à ruminer dans son coin, à ruminer dans le tien, pour te sortir les mêmes excuses, te balancer les mêmes arguments qui n’ont absolument aucun sens depuis les barreaux d’acier de ta prison. « Alors quoi, la fin justifie les moyens mais seulement quand ça te concerne ? » Tu aurais préféré qu’il ne dise rien, se contente d’un aller-retour dénué de la moindre substance mais c’est peut-être là votre unique occasion de vous livrer bataille sans vous écorcher vivants, de vous livrer l’un à l’autre sans vous abandonner entièrement. « Et nous autres on doit se contenter de subir ces atrocités sans en commettre ? » Autant enfiler une corde à ton cou, faire craquer ta nuque et mettre fin aux rouages de ton enfer.
Pour l’heure, tu quittes simplement l’îlot sur lequel tu as pointé du doigt l'impasse de votre direction commune avant de t’approcher de Darius qui attend de savoir comment tu vois la suite des choses quand il est finalement, le seul protagoniste de votre histoire à pouvoir faire pencher la balance, à détenir dans le creux de sa main la fin de votre romance ou le prochain chapitre. « C'est plutôt à moi de te poser la question. » Avec un naturel plutôt déconcertant, tu entoures tes bras autour de sa nuque. « Tu continueras de sauver des Josh et je continuerai d’en capturer, alors où ça nous mène... au jour où tu devras m'arrêter ? » La vie ou la mort, le pardon ou la vengeance, la main tendue ou le coup fatal, qu'est-ce qu'il choisira ? Il pensait être celui qui t'aiderait à t'échapper, te sauverait de ton tourment mais Darius pourrait bien être celui qui te tuera au bout du compte. Car il faut un monstre pour en arrêter un autre.
Tu n’es qu’un dommage collatéral dans cette grande guerre qu’il livre et malgré la vérité qui suinte de ses propos, il ose te faire croire que son raisonnement ait une quelconque raison de fonctionner. Des semaines à ruminer dans son coin, à ruminer dans le tien, pour te sortir les mêmes excuses, te balancer les mêmes arguments qui n’ont absolument aucun sens depuis les barreaux d’acier de ta prison. « Alors quoi, la fin justifie les moyens mais seulement quand ça te concerne ? » Tu aurais préféré qu’il ne dise rien, se contente d’un aller-retour dénué de la moindre substance mais c’est peut-être là votre unique occasion de vous livrer bataille sans vous écorcher vivants, de vous livrer l’un à l’autre sans vous abandonner entièrement. « Et nous autres on doit se contenter de subir ces atrocités sans en commettre ? » Autant enfiler une corde à ton cou, faire craquer ta nuque et mettre fin aux rouages de ton enfer.
Pour l’heure, tu quittes simplement l’îlot sur lequel tu as pointé du doigt l'impasse de votre direction commune avant de t’approcher de Darius qui attend de savoir comment tu vois la suite des choses quand il est finalement, le seul protagoniste de votre histoire à pouvoir faire pencher la balance, à détenir dans le creux de sa main la fin de votre romance ou le prochain chapitre. « C'est plutôt à moi de te poser la question. » Avec un naturel plutôt déconcertant, tu entoures tes bras autour de sa nuque. « Tu continueras de sauver des Josh et je continuerai d’en capturer, alors où ça nous mène... au jour où tu devras m'arrêter ? » La vie ou la mort, le pardon ou la vengeance, la main tendue ou le coup fatal, qu'est-ce qu'il choisira ? Il pensait être celui qui t'aiderait à t'échapper, te sauverait de ton tourment mais Darius pourrait bien être celui qui te tuera au bout du compte. Car il faut un monstre pour en arrêter un autre.
(#) Sam 18 Juin - 18:42
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Se protéger, protéger les mutants sous son aile, protéger ceux à qui il tenait – même si cela était plus difficile à observer, Amalia faisait aussi partie de ce lot. Parfois, la fin justifiait les moyens ; dans une situation de vie ou de mort, il ne la laisserait pas mourir s’il était en mesure de la sauver. Mais ils n’avaient pas encore atteint cet extrême, et au lieu de se lancer dans un débat philosophique sur le sujet, Darius exprima à nouveau sa culpabilité.
“J’ai fait une erreur et je suis désolé ,” admit-il. Il faisait de son mieux pour ne pas creuser davantage le fossé qui les tenait si proches et pourtant si éloignés. “Je ne te demande pas de me pardonner ; si tu veux prendre la porte, c’est une décision qui te revient .” Il indiqua la sortie d'un geste de la main. Il n’y avait toutefois ni froideur ni rancune particulière dans sa voix, c’était simplement une autre vérité qu’il fallait étaler maintenant qu’ils étaient tous les deux au calme. Malgré son désir ardent de vivre une vie aux côtés d’Amalia, il allait respecter son choix sans tenter de la tenir prisonnière.
Parce qu’il n’était pas son bourreau.
Et pourtant, il sentait l’étau se resserrer autour de leur cou tandis que Copycat tentait de dévoiler la face cachée de ses arguments. Parfois, il semblait que leurs points communs n’étaient pas de taille contre la somme de leurs expériences divergentes.
“Nous avons tous les deux commis des atrocités ,” finit-il par soupirer. “Je ne prétends pas être parfait, tout comme je ne m’attends pas à ce que tu le sois. Ce qui est fait est fait – mais cela ne nous empêche pas de viser à faire mieux la prochaine fois... Si tu souhaites que l'on se revoit .” Il ne pouvait pas en toute conscience encourager les idées cruelles qu’Amalia lui présentait par moments. Mais il était tout de même là à prendre des risques, à continuer de s’accrocher à ce qu’ils avaient développé ensemble. Il ne l’avait jamais réprimandée sur les mauvaises actions du passé ; il voulait juste l’empêcher d’en commettre de nouvelles lorsqu’il y avait de meilleures options.
La capture des mutants était sans doute le problème le plus difficile à résoudre et la véritable impasse dans laquelle ils étaient coincés. Si Darius empêchait toujours Amalia de rentrer avec une cible de Trask, elle deviendrait celle qui risquait l’élimination. Qui était-il pour juger quelle vie méritait le plus d’être sauvée ?
Alors où ça nous mène… au jour où tu devras m’arrêter ? Son cœur se serra en s’imaginant ce cauchemar dans lequel il serait finalement le monstre qui lui prendrait la vie.
Avec les bras d’Amalia posés autour de sa nuque, il se laissa bercer dans un moment de silence avant de venir poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut bref et délicat ; il ne s’agissait pas de luxure, mais plutôt d’une affection profonde et sincère. “Je ne laisserai pas cela arriver ,” murmura-t-il en cherchant son regard.
Il se détacha ensuite de son étreinte pour sortir de sa poche un téléphone neuf qu’il avait laissé dans la voiture et récupéré avant d’entrer dans le bâtiment. Il le posa sur le comptoir, à portée de main de la mutante. “Il est lié à un réseau entièrement sécurisé auquel aucun appareil non-autorisé, incluant ceux de Trask, ne peut accéder. Le mien y est aussi connecté. Courtoisie d’une bonne amie ,” expliqua-t-il. Avec ces appareils, ils seraient en mesure de rester en contact sans risquer d'être lus à leur insu.
“Il est à toi, si tu le désires .”
Avec lui, elle aurait toujours le choix.
“
Parce qu’il n’était pas son bourreau.
Et pourtant, il sentait l’étau se resserrer autour de leur cou tandis que Copycat tentait de dévoiler la face cachée de ses arguments. Parfois, il semblait que leurs points communs n’étaient pas de taille contre la somme de leurs expériences divergentes.
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La capture des mutants était sans doute le problème le plus difficile à résoudre et la véritable impasse dans laquelle ils étaient coincés. Si Darius empêchait toujours Amalia de rentrer avec une cible de Trask, elle deviendrait celle qui risquait l’élimination. Qui était-il pour juger quelle vie méritait le plus d’être sauvée ?
Alors où ça nous mène… au jour où tu devras m’arrêter ? Son cœur se serra en s’imaginant ce cauchemar dans lequel il serait finalement le monstre qui lui prendrait la vie.
Avec les bras d’Amalia posés autour de sa nuque, il se laissa bercer dans un moment de silence avant de venir poser ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut bref et délicat ; il ne s’agissait pas de luxure, mais plutôt d’une affection profonde et sincère. “
Il se détacha ensuite de son étreinte pour sortir de sa poche un téléphone neuf qu’il avait laissé dans la voiture et récupéré avant d’entrer dans le bâtiment. Il le posa sur le comptoir, à portée de main de la mutante. “
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Avec lui, elle aurait toujours le choix.
(#) Jeu 23 Juin - 19:51
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Tu ne sais pas s’il est possible de construire un futur avec Darius. Chaque fois que vous faîtes un pas en avant, vous en faîtes trois en arrière ; le destin ne cesse de s’immiscer entre vous, s’il est encore possible de parler de toi et lui en termes de vous. Au fond, tu crèves d’envie de le revoir mais il est dangereux dans ton monde de nourrir le moindre espoir. Ils ont tendance à se carboniser quand ils ne te font pas l’affront de te trahir au dernier moment. Néanmoins, tu crois sur parole le vampire, devinant la sincérité qui teinte ses mots car le mutant avance en terrain inconnu, esquisse des mouvements, rattrape des erreurs, tente de ne pas en commettre de nouvelles, prie certainement pour limiter les dommages collatéraux même s’ils sont inévitables. Jusqu'où repoussera-t-il ses propres limites ?
« Peut-être bien. » Que tu finis par lui répondre sans t’avancer sur la perspective d’un avenir à construire ensemble. A vrai dire, tu t’interroges sur la meilleure façon de vous prémunir, l’un et l’autre. N’est-ce pas mieux de revenir vers lui quand tu seras libre ? La raison t’incite à le considérer, le cœur ne pas l'envisager parce que tu ne te sens jamais aussi bien que dans ses bras. Et quand il dépose ses lèvres sur les tiennes comme la promesse d’un lendemain main dans la main, tu te laisses un peu plus aller à l’instant présent. « Une bonne amie hein ? » Jalousie fait-elle sautiller ta voix ? Tu attrapes le téléphone portable, l’inspectes sous plusieurs angles avant de poursuivre sur le même ton malicieux. « Je te présenterai la mienne un jour, tu vas l’adorer. » Le conte dracula et la catrina pourraient-ils sincèrement s’adorer ? Tu en doutes mais ils ont des intérêts communs, c’est déjà amplement suffisant pour coopérer.
En tout cas, l’initiative du vampire apaise un peu l’aigreur nourrie à son égard car tu réalises que malgré la distance, le silence, la froideur alimentés par votre dernière dispute, il ne s’est pas contenté d’attendre, de t’attendre sans rien faire. Et cette attention te touche. Tu mets l'appareil dans ta poche et commences à explorer le reste du loft, lorgnant du regard les autres coins pour avoir une vue d'ensemble. « Comment c’est de vivre à l’institut ? Au milieu de tous ses mutants ? » Certes, il ne l’a jamais formulé ni même admis cependant tu es absolument certaine que Darius est lié au célèbre refuge des porteurs du gène X. Est-ce que tu pourras un jour voir la couleur de ces murs ? Difficile à déterminer, quand bien même tu parviendrais à échapper à l'emprise de Trask, ton comportement n’est pas le plus adapté pour la vie en communauté. Il te faudrait tout réapprendre, de la base à l'essentiel.
« Peut-être bien. » Que tu finis par lui répondre sans t’avancer sur la perspective d’un avenir à construire ensemble. A vrai dire, tu t’interroges sur la meilleure façon de vous prémunir, l’un et l’autre. N’est-ce pas mieux de revenir vers lui quand tu seras libre ? La raison t’incite à le considérer, le cœur ne pas l'envisager parce que tu ne te sens jamais aussi bien que dans ses bras. Et quand il dépose ses lèvres sur les tiennes comme la promesse d’un lendemain main dans la main, tu te laisses un peu plus aller à l’instant présent. « Une bonne amie hein ? » Jalousie fait-elle sautiller ta voix ? Tu attrapes le téléphone portable, l’inspectes sous plusieurs angles avant de poursuivre sur le même ton malicieux. « Je te présenterai la mienne un jour, tu vas l’adorer. » Le conte dracula et la catrina pourraient-ils sincèrement s’adorer ? Tu en doutes mais ils ont des intérêts communs, c’est déjà amplement suffisant pour coopérer.
En tout cas, l’initiative du vampire apaise un peu l’aigreur nourrie à son égard car tu réalises que malgré la distance, le silence, la froideur alimentés par votre dernière dispute, il ne s’est pas contenté d’attendre, de t’attendre sans rien faire. Et cette attention te touche. Tu mets l'appareil dans ta poche et commences à explorer le reste du loft, lorgnant du regard les autres coins pour avoir une vue d'ensemble. « Comment c’est de vivre à l’institut ? Au milieu de tous ses mutants ? » Certes, il ne l’a jamais formulé ni même admis cependant tu es absolument certaine que Darius est lié au célèbre refuge des porteurs du gène X. Est-ce que tu pourras un jour voir la couleur de ces murs ? Difficile à déterminer, quand bien même tu parviendrais à échapper à l'emprise de Trask, ton comportement n’est pas le plus adapté pour la vie en communauté. Il te faudrait tout réapprendre, de la base à l'essentiel.
(#) Ven 24 Juin - 4:27
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Les paroles d’Amalia quant à l’idée qu’ils puissent continuer de se retrouver n’étaient pas bien tranchées. Ce n’était ni un oui ni un non – seulement un peut-être dénué de conviction alors qu’elle semblait se perdre dans une réflexion cachée. Bien qu’il fut un peu déçu, Darius accepta cette réaction avec dignité. L’hésitation était mieux qu’un refus catégorique : cela signifiait qu’elle considérait au moins l’idée.
Ils s’étaient laissé le temps d’arrêter les saignements de leurs plaies respectives ; ils devaient maintenant se laisser le temps d’en guérir.
Le portable qu’il avait ramené de l’Institut était une solution temporaire qui, il l’espérait, aiderait à accélérer le processus en témoignant de sa bonne volonté. En plus de leur faciliter la planification des prochains rendez-vous, l’appareil leur permettrait de se rapprocher même lorsqu’ils étaient dans l’impossibilité de se rencontrer. Ce n’était pas grand-chose considérant que même ce téléphone ne pourrait pas toujours être utilisé, mais c’était quelque chose. Pour une fois, Darius n’avait pas les mains vides – grâce à Sam qui l’avait bien aidé.
Un sourire en coin apparut sur son visage lorsqu’il crut percevoir une pointe de jalousie dans la voix d’Amalia. “Ne t’en fais pas, tu es la seule à m’avoir déjà poussé du toît d’un hôtel .” L’offense étant pardonnée depuis longtemps, il pouvait désormais se permettre d’en rigoler – au moins, il ne s’ennuyait pas avec elle. Elle réussissait à le surprendre d’une façon ou d’une autre chaque fois qu’ils se rencontraient.
Il leva un sourcil amusé en apprenant qu’elle avait également une bonne amie. “Hm, alors tu as ce que les jeunes appellent une BFF ? ” Il réalisait que Copycat ne lui avait jamais parlé d’amitiés et cela n’était pas quelque chose qu’il avait espionné dans ses souvenirs un mois plus tôt. “J’espère qu’elle n’est pas aussi problématique que toi ,” ajouta-t-il en élargissant son rictus. Mais cette fois, il ne blaguait qu’à moitié – le temps avait prouvé son affection pour la mutante malgré ses comportements reprochables, mais il n’avait pas particulièrement envie d'en rencontrer une autre comme elle.
Enfin, Darius reprit la dégustation du rhum en observant son invitée faire le tour du loft. L’endroit était spacieux, mais le manque d’ameublement intéressant faisait en sorte que la visite était vite faite. Ce n’était pas son vrai chez-soi, ici ; cela ne l’avait jamais été. Il avait vendu sa propriété précédente avant de s’installer à l’Institut, désireux de laisser ses souvenirs avec Lia dans le passé alors qu’il commençait un nouveau chapitre.
En ce moment, il se surprenait à s’ennuyer de cette maison dans laquelle il avait vécu une grande partie de sa vie. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas pensé. “Je te montrerais mon ancienne demeure, si je le pouvais. Elle avait du charme, contrairement à ce loft sans personnalité ,” commenta-t-il pendant qu’Amalia s’arrêtait devant une étagère à peine remplie.
Le verre posé entre les lèvres, Dracula sembla se figer en plein dans son mouvement lorsque l’Institut fut mentionné en guise de réponse. C’était la deuxième fois que la mutante abordait le sujet, convaincue qu’il appartenait à l’Institut alors qu’il avait toujours soigneusement évité de faire référence à cet endroit.
“Comment en es-tu arrivée à cette conclusion ? ” demanda-t-il après avoir pris ce qui semblait être une très longue gorgée. Sans confirmer ni infirmer les propos, il s’efforçait de conserver un ton neutre, mais son regard perçant scrutait Copycat en attendant ses explications.
Darius avait-il oublié de cacher certaines traces ? Son nom était-il tombé entre de mauvaises oreilles ?
Si Amalia se doutait qu’il y vivait, qui d’autre trimballait les mêmes soupçons ?
Ils entraient dans un territoire dangereux ; il n’avait pas le choix de se montrer précautionneux.
Il fit tranquillement le tour de l’îlot pour rejoindre Amalia du côté du salon.
“Que sais-tu de l’Institut ? ”
Peut-être répondrait-il à sa question si elle répondait d’abord aux siennes.
Ils s’étaient laissé le temps d’arrêter les saignements de leurs plaies respectives ; ils devaient maintenant se laisser le temps d’en guérir.
Le portable qu’il avait ramené de l’Institut était une solution temporaire qui, il l’espérait, aiderait à accélérer le processus en témoignant de sa bonne volonté. En plus de leur faciliter la planification des prochains rendez-vous, l’appareil leur permettrait de se rapprocher même lorsqu’ils étaient dans l’impossibilité de se rencontrer. Ce n’était pas grand-chose considérant que même ce téléphone ne pourrait pas toujours être utilisé, mais c’était quelque chose. Pour une fois, Darius n’avait pas les mains vides – grâce à Sam qui l’avait bien aidé.
Un sourire en coin apparut sur son visage lorsqu’il crut percevoir une pointe de jalousie dans la voix d’Amalia. “
Il leva un sourcil amusé en apprenant qu’elle avait également une bonne amie. “
Enfin, Darius reprit la dégustation du rhum en observant son invitée faire le tour du loft. L’endroit était spacieux, mais le manque d’ameublement intéressant faisait en sorte que la visite était vite faite. Ce n’était pas son vrai chez-soi, ici ; cela ne l’avait jamais été. Il avait vendu sa propriété précédente avant de s’installer à l’Institut, désireux de laisser ses souvenirs avec Lia dans le passé alors qu’il commençait un nouveau chapitre.
En ce moment, il se surprenait à s’ennuyer de cette maison dans laquelle il avait vécu une grande partie de sa vie. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas pensé. “
Le verre posé entre les lèvres, Dracula sembla se figer en plein dans son mouvement lorsque l’Institut fut mentionné en guise de réponse. C’était la deuxième fois que la mutante abordait le sujet, convaincue qu’il appartenait à l’Institut alors qu’il avait toujours soigneusement évité de faire référence à cet endroit.
“
Darius avait-il oublié de cacher certaines traces ? Son nom était-il tombé entre de mauvaises oreilles ?
Si Amalia se doutait qu’il y vivait, qui d’autre trimballait les mêmes soupçons ?
Ils entraient dans un territoire dangereux ; il n’avait pas le choix de se montrer précautionneux.
Il fit tranquillement le tour de l’îlot pour rejoindre Amalia du côté du salon.
“
Peut-être répondrait-il à sa question si elle répondait d’abord aux siennes.
(#) Ven 24 Juin - 18:12
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Avec nostalgie, tu te remémores votre première rencontre, la soirée à l’hôtel, la performance musicale, l’échange suave sur esquisse montée de toutes pièces. Mensonge et vérité entremêlées d’une même teinte. La note finale saupoudrée de ton impulsivité. Est-ce que vous êtes encore ces deux personnes ? Il te semble que des années se sont écoulées depuis ce tendre moment. A croire qu’il appartient à une autre vie. Une autre que celle-ci. « Oh tu m’en vois rassurée. » Taquine, tu confesses à mi-mot le soulagement qui sculpte la courbe de ton échine, ravie de demeurer au creux de ses pensées. Les as-tu jamais quittées ? Tu l’ignores, tu ignores encore tellement de choses à propos de lui et pourtant, toutes ces zones d’ombres ne t’empêchent pas de l’apprécier à sa juste valeur, d’éprouver des sentiments contradictoires à son égard, de t’être attachée à l’homme qu’il incarne, le bon comme le mauvais. Un dosage parfaitement imparfait.
Un sourire narquois se pose sur tes lèvres alors que tu les ouvres une nouvelle fois pour chanter tes louanges ou tes vices, tout dépend du point de vue. « Personne ne m’arrive à la hauteur, tu devrais le savoir… mais elle est membre de la Nuestra Familia alors j’imagine que ça représente un lot considérable de problèmes… » Pas pour toi, bien évidemment. Tu omets de préciser la nature de votre rencontre mais le mutant peut aisément deviner que ce n’est pas le fruit du hasard. Rien ne l’est quand tes intérêts sont au cœur du problème. Penser à soi avant de penser aux autres, la base de la survie et tu te demandes si Dracula s’en rend compte. Est-ce qu’il réalise à quel point tu es égoïste ? Peut-être qu’il préfère se voiler la face mais tôt ou tard, ce détail reviendra l’impacter, vous impacter.
Tu vois le moment où il se tend, le moment où il se met à réfléchir, à peser le poids de tes mots, à calculer le poids des siens. Tu vois le moment où il s’inquiète, le moment où il se remet en question, se demande d’où te vient cette certitude, la certitude qu’il est ce qu’il inspire. « Tu m’y as menée mon cher Darius. » Tu recules quand le mutant s’approche de toi, malice se dessine sur ton faciès et tu grimpes sans plus attendre les escaliers du loft, poursuivant tes explications. « Au début je pensais que tu étais avec le GLM mais tu es beaucoup moins… désespéré qu’eux. » Ta main frôle la rambarde, ton regard prend de la hauteur, ta pensée se révèle. En réalité, le calcul n’était pas difficile à établir, suffisait de relier les points entre eux, toutes les étoiles finissent par former des constellations.
« Je sais qu’elle est cachée, protégée et que le moindre faux pas pourrait lui être fatale… » De toute évidence, tu ne souhaites guère aider Trask à localiser l’institut et mettre la main sur des mutants supplémentaires mais que ne serais-tu pas prête à faire pour t’en sortir ? Une fois et une fois seulement, tu t'es rendue complice du mutant afin de sauver la vie d'un de vos congénères; erreur coûteuse que tu ne reproduiras pas, à deux doigts d'être battue à mort. Depuis cet écart de conduite, tu es revenue à ton optique du sacrifice, bien plus louable et Josefina peut malheureusement l'attester; proche enlevé pour lui forcer la main, forcer votre collaboration. Te façonner une porte de sortie là où l'air est irrespirable. Eriger une trajectoire sur un parterre de cadavres. « Depuis combien de temps tu t’en fais le gardien ? »
Un sourire narquois se pose sur tes lèvres alors que tu les ouvres une nouvelle fois pour chanter tes louanges ou tes vices, tout dépend du point de vue. « Personne ne m’arrive à la hauteur, tu devrais le savoir… mais elle est membre de la Nuestra Familia alors j’imagine que ça représente un lot considérable de problèmes… » Pas pour toi, bien évidemment. Tu omets de préciser la nature de votre rencontre mais le mutant peut aisément deviner que ce n’est pas le fruit du hasard. Rien ne l’est quand tes intérêts sont au cœur du problème. Penser à soi avant de penser aux autres, la base de la survie et tu te demandes si Dracula s’en rend compte. Est-ce qu’il réalise à quel point tu es égoïste ? Peut-être qu’il préfère se voiler la face mais tôt ou tard, ce détail reviendra l’impacter, vous impacter.
Tu vois le moment où il se tend, le moment où il se met à réfléchir, à peser le poids de tes mots, à calculer le poids des siens. Tu vois le moment où il s’inquiète, le moment où il se remet en question, se demande d’où te vient cette certitude, la certitude qu’il est ce qu’il inspire. « Tu m’y as menée mon cher Darius. » Tu recules quand le mutant s’approche de toi, malice se dessine sur ton faciès et tu grimpes sans plus attendre les escaliers du loft, poursuivant tes explications. « Au début je pensais que tu étais avec le GLM mais tu es beaucoup moins… désespéré qu’eux. » Ta main frôle la rambarde, ton regard prend de la hauteur, ta pensée se révèle. En réalité, le calcul n’était pas difficile à établir, suffisait de relier les points entre eux, toutes les étoiles finissent par former des constellations.
« Je sais qu’elle est cachée, protégée et que le moindre faux pas pourrait lui être fatale… » De toute évidence, tu ne souhaites guère aider Trask à localiser l’institut et mettre la main sur des mutants supplémentaires mais que ne serais-tu pas prête à faire pour t’en sortir ? Une fois et une fois seulement, tu t'es rendue complice du mutant afin de sauver la vie d'un de vos congénères; erreur coûteuse que tu ne reproduiras pas, à deux doigts d'être battue à mort. Depuis cet écart de conduite, tu es revenue à ton optique du sacrifice, bien plus louable et Josefina peut malheureusement l'attester; proche enlevé pour lui forcer la main, forcer votre collaboration. Te façonner une porte de sortie là où l'air est irrespirable. Eriger une trajectoire sur un parterre de cadavres. « Depuis combien de temps tu t’en fais le gardien ? »
(#) Dim 26 Juin - 21:20
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“Une membre de la Nuestra Familia. Bien sûr ,” répliqua Darius sans retenir son sarcasme. Après avoir pris la défense d’un Persécuteur particulièrement hostile envers le vampire, Amalia se coalisait maintenant avec la fameuse organisation criminelle. “Je ne te demanderai pas quel piège tu lui as tendu pour sceller votre union .” S’il se fiait à leur propre première soirée, il pouvait certainement présumer que les “amis” d’Amalia ne provenaient pas de rencontres fortuites.
Quel était le deal cette fois ?
Distrait par Amalia qui s’était mise à se promener de long en large, analysant l’espace de vie dans ses moindres détails, Dracula laissa le questionnement dans un coin de son esprit. Il se contenta de la regarder faire en buvant son rhum et en regrettant ne pas pouvoir lui montrer un lieu plus authentique.
Puis, le sujet de l’Institut vint à nouveau alourdir l’atmosphère pour un instant. Ils avaient trop de choses à régler, de points à clarifier pour mériter un répit prolongé.
Amalia était convaincue de son appartenance à l’Institut et le Sinclair ne voulait pas jouer à l’innocent, pas après avoir travaillé si fort pour renforcer le lien de confiance qui ne tenait qu’à un fil. Comment pouvait-il espérer une réconciliation s’il se mettait à insulter la mutante en prétendant ne pas savoir de quoi elle parlait ?
Il devait lui montrer que la confiance était réciproque.
Ou du moins, lui en donner l’impression.
Il chercha à retrouver leur proximité, mais telle une fée élusive, elle alla se percher au haut des escaliers pour le toiser malicieusement. Darius abandonna la chasse, demeurant sur le plancher du salon tandis qu’Amalia lui exposait son raisonnement. La tête levée en sa direction, il ne put s’empêcher de refléter le même air narquois.
“Si le GLM et l’Institut sont les seules options dans ton bassin, je conçois que le choix n’est pas bien difficile… J’aurais été vexé d'être rabaissé au niveau des terroristes .”
Derrière le ton railleur, il se voyait quelque peu soulagé que tout cela ne restait qu’une conjecture. En soi, elle ne lui présentait aucune preuve.
Mais il avait besoin de lui jeter un os, alors plutôt que d’esquiver le sujet, il assuma le rôle qu’elle lui donnait. Qu’il occupait.
“Depuis aussi longtemps que tu fais ce que tu as à faire pour survivre ,” concéda-t-il lorsqu’elle voulut savoir depuis quand il protégeait l’endroit tant convoité.
La date exacte importait peu. Cela faisait dix ans qu’il aidait des mutants à trouver refuge, dix ans qu’elle les poursuivait. Dix ans qu’ils parcouraient la même boucle du destin, chacun dans la direction opposée, se croisant parfois sans jamais se percuter.
Pas avant cette année.
“Pour répondre à ta première question… ” Il vint s’adosser sur le mur sans quitter Amalia du regard. “L’Institut est un refuge pour ceux n’ayant nulle part d’autre où aller. C’est aussi une communauté qui se veut inclusive pour les mutants… Mais comme toute communauté, il y a des règles à suivre pour bien s’y intégrer .”
Il jeta un regard plein de sous-entendus vers la mutante, se demandant à quel point son intégration serait difficile. La bienveillance et le respect étaient de mise, les conflits étaient à régler avec diplomatie, la violence était proscrite. Il fallait savoir aider, savoir donner, savoir œuvrer pour le bien commun. C’était tout l’inverse du fonctionnement auquel elle était habituée.
“Tout mutant y est à priori la bienvenue, à condition de ne pas compromettre la sécurité de l’Institut .” C’était là que ça bloquait le plus pour Copycat. Tant que la puce existait dans sa nuque et que Trask pouvait négocier sa vie contre celle des autres, elle ne pouvait pas garantir de garder le secret. “Comme tu l’as dit, le moindre faux pas pourrait lui être fatal. Alors tu comprends pourquoi je ne peux pas me permettre d’en faire un de trop… ”
Soudainement, le vampire décolla son dos du mur et se tourna pleinement vers Amalia. Une réalisation venait de le frapper de plein fouet.
“C’est pour ça que tu n'as pas demandé à boire mon sang .”
L’autre soir – ou encore aujourd’hui – elle aurait pu. Lorsqu’elle était furieuse et qu’il voulait se faire pardonner, elle aurait pu exiger les secrets de l’homme qui lui avait dérobé les siens. Mais elle ne l’avait pas fait ; ce n’était pas dans son intérêt de guider Trask vers l’Institut.
“Tu souhaites aussi le protéger, à ta façon .”
Cette fois, il utilisa sa vitesse surnaturelle pour apparaître à l’étage avant qu’Amalia n’ait le temps de sauter en bas des escaliers. Il vint doucement replacer la mèche de cheveux qui obstruait une partie de son visage.
“Est-ce que je me trompe ? ”
Quel était le deal cette fois ?
Distrait par Amalia qui s’était mise à se promener de long en large, analysant l’espace de vie dans ses moindres détails, Dracula laissa le questionnement dans un coin de son esprit. Il se contenta de la regarder faire en buvant son rhum et en regrettant ne pas pouvoir lui montrer un lieu plus authentique.
Puis, le sujet de l’Institut vint à nouveau alourdir l’atmosphère pour un instant. Ils avaient trop de choses à régler, de points à clarifier pour mériter un répit prolongé.
Amalia était convaincue de son appartenance à l’Institut et le Sinclair ne voulait pas jouer à l’innocent, pas après avoir travaillé si fort pour renforcer le lien de confiance qui ne tenait qu’à un fil. Comment pouvait-il espérer une réconciliation s’il se mettait à insulter la mutante en prétendant ne pas savoir de quoi elle parlait ?
Il devait lui montrer que la confiance était réciproque.
Ou du moins, lui en donner l’impression.
Il chercha à retrouver leur proximité, mais telle une fée élusive, elle alla se percher au haut des escaliers pour le toiser malicieusement. Darius abandonna la chasse, demeurant sur le plancher du salon tandis qu’Amalia lui exposait son raisonnement. La tête levée en sa direction, il ne put s’empêcher de refléter le même air narquois.
“
Derrière le ton railleur, il se voyait quelque peu soulagé que tout cela ne restait qu’une conjecture. En soi, elle ne lui présentait aucune preuve.
Mais il avait besoin de lui jeter un os, alors plutôt que d’esquiver le sujet, il assuma le rôle qu’elle lui donnait. Qu’il occupait.
“
La date exacte importait peu. Cela faisait dix ans qu’il aidait des mutants à trouver refuge, dix ans qu’elle les poursuivait. Dix ans qu’ils parcouraient la même boucle du destin, chacun dans la direction opposée, se croisant parfois sans jamais se percuter.
Pas avant cette année.
“
Il jeta un regard plein de sous-entendus vers la mutante, se demandant à quel point son intégration serait difficile. La bienveillance et le respect étaient de mise, les conflits étaient à régler avec diplomatie, la violence était proscrite. Il fallait savoir aider, savoir donner, savoir œuvrer pour le bien commun. C’était tout l’inverse du fonctionnement auquel elle était habituée.
“
Soudainement, le vampire décolla son dos du mur et se tourna pleinement vers Amalia. Une réalisation venait de le frapper de plein fouet.
“
L’autre soir – ou encore aujourd’hui – elle aurait pu. Lorsqu’elle était furieuse et qu’il voulait se faire pardonner, elle aurait pu exiger les secrets de l’homme qui lui avait dérobé les siens. Mais elle ne l’avait pas fait ; ce n’était pas dans son intérêt de guider Trask vers l’Institut.
“
Cette fois, il utilisa sa vitesse surnaturelle pour apparaître à l’étage avant qu’Amalia n’ait le temps de sauter en bas des escaliers. Il vint doucement replacer la mèche de cheveux qui obstruait une partie de son visage.
“
(#) Dim 26 Juin - 22:48
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Le sarcasme de Darius trahit aisément le fond de sa pensée. Tu sais qu’il ne cautionne pas ton attitude sournoise, laquelle provoque bien des dommages collatéraux mais il ne te calomnie pas pour autant. Il semble encore chercher comment gérer au mieux tes écarts de conduite et quelque part, tu trouves cela admirable mais ne va-t-il pas l'épuiser à force ? « Un jour je te filerai mes astuces. » Tu en parles comme d’une magicienne qui accomplit des tours de magie avec ingéniosité quand c’est la vie des autres que tu mets en péril pour prémunir la tienne. Parce que de ton point de vue, la question est assez simple : eux ou toi ? Tu te choisiras toujours, à ne pas en douter. Raison pour laquelle ses réponses te font sourire.
Tu devines derrière chaque précision tout ce qu’il ne dit pas, tout ce qu’il sous-entend à mi-mot, l’air de rien. Totalement conscient de l’incompatibilité de ton fonctionnement avec celui des autres mutants de l’institut. « Des règles hein ? » Tu imagines aisément les priorités du refuge qui se bat depuis d’illustres années pour offrir aux porteurs du gène X un lieu sûr dans lequel ils peuvent s’évanouir. A mille lieues des principes de Trask dont l’unique objectif est de récupérer le maximum de cobayes afin de faire avancer la science. Entre les intérêts de l’un et de l’autre, il y a vous. Il y a Dracula et Copycat. Il y a Darius et Amalia. Il y a votre connexion qui s’est développée envers et contre tous. Il y a ce peut-être que vous murmurez du bout des lèvres sans trop oser vous avancer de peur qu’il se volatilise.
Vous ne vous quittez pas des yeux durant ton ascension vers l’étage et tu aimes deviner son regard te parcourir. Néanmoins, durant un bref instant il disparaît de ton champ de vision pour soudainement se glisser devant toi, tout près de toi. « Oh tu m’attribues de biens nobles intentions. » Sont-elles fausses pour autant ? Tu attrapes sa chemise pour le rapprocher, les prunelles rivées sur ses lèvres alors que tu déplies les tiennes dans un mouvement voluptueux, un murmure suave. « Je n’ai pas demandé à boire ton sang car je voulais que tu me le proposes. » Et il ne l’a pas fait. Malgré l’envie furieuse de l’embrasser à pleine bouche, tu le repousses finalement en arrière. Au jeu du chat de la souris, tu portes bien ton nom mais au-delà du plaisir alimenté par la tension entre vous, tu veux surtout éviter de te précipiter une nouvelle fois.
Tu apprécies néanmoins l'honnêteté dont il fait preuve à ton égard et ne cherche pas non plus à le fuir. Seulement tu avances un pas après l'autre, même que tu finis par te laisser tomber sur le lit qui surplombe l'étage. L'espace d'un instant, tu fermes tes paupières, t'imagines ce que ça doit être de s'endormir avec légèreté, sans avoir le compteur des secondes et des minutes qui tourne en boucle. Les secondes et les minutes qui te restent avant de perdre pied. « Si tu m’achevais là tout de suite, les choses seraient plus simples. » Pensée à voix haute vient égratigner tes lippes.
Tu devines derrière chaque précision tout ce qu’il ne dit pas, tout ce qu’il sous-entend à mi-mot, l’air de rien. Totalement conscient de l’incompatibilité de ton fonctionnement avec celui des autres mutants de l’institut. « Des règles hein ? » Tu imagines aisément les priorités du refuge qui se bat depuis d’illustres années pour offrir aux porteurs du gène X un lieu sûr dans lequel ils peuvent s’évanouir. A mille lieues des principes de Trask dont l’unique objectif est de récupérer le maximum de cobayes afin de faire avancer la science. Entre les intérêts de l’un et de l’autre, il y a vous. Il y a Dracula et Copycat. Il y a Darius et Amalia. Il y a votre connexion qui s’est développée envers et contre tous. Il y a ce peut-être que vous murmurez du bout des lèvres sans trop oser vous avancer de peur qu’il se volatilise.
Vous ne vous quittez pas des yeux durant ton ascension vers l’étage et tu aimes deviner son regard te parcourir. Néanmoins, durant un bref instant il disparaît de ton champ de vision pour soudainement se glisser devant toi, tout près de toi. « Oh tu m’attribues de biens nobles intentions. » Sont-elles fausses pour autant ? Tu attrapes sa chemise pour le rapprocher, les prunelles rivées sur ses lèvres alors que tu déplies les tiennes dans un mouvement voluptueux, un murmure suave. « Je n’ai pas demandé à boire ton sang car je voulais que tu me le proposes. » Et il ne l’a pas fait. Malgré l’envie furieuse de l’embrasser à pleine bouche, tu le repousses finalement en arrière. Au jeu du chat de la souris, tu portes bien ton nom mais au-delà du plaisir alimenté par la tension entre vous, tu veux surtout éviter de te précipiter une nouvelle fois.
Tu apprécies néanmoins l'honnêteté dont il fait preuve à ton égard et ne cherche pas non plus à le fuir. Seulement tu avances un pas après l'autre, même que tu finis par te laisser tomber sur le lit qui surplombe l'étage. L'espace d'un instant, tu fermes tes paupières, t'imagines ce que ça doit être de s'endormir avec légèreté, sans avoir le compteur des secondes et des minutes qui tourne en boucle. Les secondes et les minutes qui te restent avant de perdre pied. « Si tu m’achevais là tout de suite, les choses seraient plus simples. » Pensée à voix haute vient égratigner tes lippes.
(#) Mar 28 Juin - 16:56
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C’était une hypothèse audacieuse qui lui était venue à l’esprit ; depuis la fameuse nuit, il se demandait pourquoi Amalia n’avait jamais demandé à réciproquer le même geste, convaincu que la loi du Talion était l’une des rares règles à laquelle elle serait encline à adhérer. Il retint son souffle quand elle le tira vers lui – un autre pas dans le va-et-vient de leur chorégraphie obsessive. Son regard se perdit dans le doux mouvement de ses lèvres alors qu’elle lui avouait la raison de son silence, ses attentes qui auraient dû être évidentes.
Puis, elle le repoussa vers l’arrière, indifférente au fait que les escaliers se trouvaient derrière lui, manquant de le faire tomber comme si c’était sa spécialité. Les réflexes de Darius lui permirent toutefois de s’accrocher à la rambarde sans totalement perdre pied, et il retrouva gracieusement l’équilibre.
“Je ne t’imaginais pas jouer la timide avec moi ,” admit-il en entamant à nouveau quelques pas en direction d’Amalia. “Surtout en sachant qu’il y avait peu de chances que cela se produise .” Ce n’était pas qu’il n’y avait pas pensé. Son ton suggérait le maintien de sa position, peu importe la réaction de la mutante.
Darius n’était pas prêt à s’offrir ainsi. Pas aujourd’hui.
Lorsque Copycat alla s’étendre sur le lit, il vint s'asseoir au bord de celui-ci, observant sa cage thoracique s’étirer et se contracter à chaque respiration. L’espace d’une seconde, il pensa à ce que la vie pourrait être s’ils n’étaient pas qui ils étaient ; s’ils n’étaient pas ce qu’ils étaient. Comment les choses pourraient être différentes.
Hélas, ils ne pouvaient pas recommencer à zéro. Ils pouvaient seulement continuer de bâtir sur ce qu’ils avaient construit en priant pour ne pas que tout s’effondre en un instant.
Ou alors, ils pouvaient mettre fin à tout ça ici et maintenant, comme semblait le suggérer la mutante dans un souffle brisé.
“Peut-être .”
Se perdant dans ses réflexions, le vampire comprenait la tentation de tout laisser tomber. Il se souvenait de la froideur de sa propre cage et des pensées sinistres qui lui envahissaient le crâne dès qu’il ne se trouvait pas à corps ouvert sur une table d’opération. L’idée d’abandonner tout espoir et de se laisser aller au sommeil éternel était souvent alléchante lorsqu’il n’y avait aucune lueur au bout du tunnel.
“Peut-être que les choses seraient plus simples ,” répéta-t-il platement avant d'exprimer le fond de sa pensée avec une plus grande fermeté. “Mais ce ne serait pas le plus gratifiant, après tout ce que tu as vécu pour te rendre jusqu’ici ; tout ce que tu as fait pour survivre, peu importe le moyen. Tout cela aurait été en vain .”
Pour elle, choisir cette voie signifiait aussi de renoncer à tous les efforts cumulés dans les dix dernières années, de renoncer à la promesse qu’elle s’était faite pour continuer d’avancer. De renoncer à cette danse qu’ils entamaient toujours à moitié sans oser s’engager.
En réalité, les choses ne seraient pas plus simples.
Elles ne seraient plus rien.
“Malgré nos… désaccords, je préfère emprunter le chemin difficile avec toi plutôt que de me résoudre à accepter l’autre option. Tu sais, j'ai fait des choses dont je ne suis pas fier pour obtenir des informations sur Trask .”
Des choses qui se rapprochaient des méthodes qu'il condamnait. Qui pouvaient laisser croire qu'ils n'étaient que deux faces d'une même pièce.
La détermination de Dracula faisait de lui un adversaire redoutable, mais aussi un allié indispensable.
“Je comprends que tu ne sois pas prête à m’accorder ta confiance, mais je suis là pour t'aider. Et ce n'est pas de la pitié. "
Il vint délicatement caresser la joue d’Amalia du revers de sa main.
"Je te promets qu'un jour, je te montrerai tout. ”.
Tout ce qu’il mourrait d’envie de lui faire connaître à son sujet.
Tout ce qu'il ressentait, le bon comme le mauvais.
Tout ce qui se cachait dans l'ADN de ses veines.
Puis, elle le repoussa vers l’arrière, indifférente au fait que les escaliers se trouvaient derrière lui, manquant de le faire tomber comme si c’était sa spécialité. Les réflexes de Darius lui permirent toutefois de s’accrocher à la rambarde sans totalement perdre pied, et il retrouva gracieusement l’équilibre.
“
Darius n’était pas prêt à s’offrir ainsi. Pas aujourd’hui.
Lorsque Copycat alla s’étendre sur le lit, il vint s'asseoir au bord de celui-ci, observant sa cage thoracique s’étirer et se contracter à chaque respiration. L’espace d’une seconde, il pensa à ce que la vie pourrait être s’ils n’étaient pas qui ils étaient ; s’ils n’étaient pas ce qu’ils étaient. Comment les choses pourraient être différentes.
Hélas, ils ne pouvaient pas recommencer à zéro. Ils pouvaient seulement continuer de bâtir sur ce qu’ils avaient construit en priant pour ne pas que tout s’effondre en un instant.
Ou alors, ils pouvaient mettre fin à tout ça ici et maintenant, comme semblait le suggérer la mutante dans un souffle brisé.
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Se perdant dans ses réflexions, le vampire comprenait la tentation de tout laisser tomber. Il se souvenait de la froideur de sa propre cage et des pensées sinistres qui lui envahissaient le crâne dès qu’il ne se trouvait pas à corps ouvert sur une table d’opération. L’idée d’abandonner tout espoir et de se laisser aller au sommeil éternel était souvent alléchante lorsqu’il n’y avait aucune lueur au bout du tunnel.
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Pour elle, choisir cette voie signifiait aussi de renoncer à tous les efforts cumulés dans les dix dernières années, de renoncer à la promesse qu’elle s’était faite pour continuer d’avancer. De renoncer à cette danse qu’ils entamaient toujours à moitié sans oser s’engager.
En réalité, les choses ne seraient pas plus simples.
Elles ne seraient plus rien.
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Des choses qui se rapprochaient des méthodes qu'il condamnait. Qui pouvaient laisser croire qu'ils n'étaient que deux faces d'une même pièce.
La détermination de Dracula faisait de lui un adversaire redoutable, mais aussi un allié indispensable.
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Il vint délicatement caresser la joue d’Amalia du revers de sa main.
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Tout ce qu’il mourrait d’envie de lui faire connaître à son sujet.
Tout ce qu'il ressentait, le bon comme le mauvais.
Tout ce qui se cachait dans l'ADN de ses veines.
(#) Jeu 30 Juin - 21:04
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Les paupières fermées, tu écoutes la voix de Darius tempérer tes idées noires. Et tu sais, dans le fond, tu sais qu’il a raison mais tu as de plus en plus de mal à le concevoir ; las de constamment te battre en vain. Chaque fois c’est la même rengaine. Chaque fois tu penses avoir trouvé une faille, déniché un allié et finalement l’illusion se craquèle, te ramène à ton indicible réalité. Quand bien même le mutant dit la vérité, continue de suivre la piste de la puce, souhaite véritablement t’aider. Qu’est-ce qu’il peut bien faire contre Trask ? Si des agents débarquaient là tout de suite, il ne pourrait intervenir sans causer ta perte. Peut-être que tu ne peux échapper à ton bourreau. Peut-être que tu es condamnée mais au moins tu mourras en essayant. Tu le dois à l’adolescente de 17 ans qui est encore piégée là-bas, quelque part dans une de ces cellules lugubres où l’espoir s’achève minute après minute.
Tu finis par ouvrir tes paupières en sentant la main du vampire te frôler. Le contact est agréable, aussi apaisant que la promesse formulée à ton encontre et tu le tires avec la même douceur pour qu’il vienne s’allonger près de toi. Ta tête vient naturellement se poser sur son torse, tes bras l’enlacent avec une affection marquée, faisant volte-face de vos désaccords précédents et futurs. Il y en aura forcément d’autres mais à cet instant précis, ils n’ont pas la moindre emprise sur vous. « Les informations obtenues… tu devrais les partager avec ma nouvelle BFF. » Cette idée ne te ressemble pas, d’ordinaire tu profiterais de cette occasion pour les faire entrer en compétition mais tu n’es guère dans ton état d’esprit habituel. La fatigue pèse lourd sur ton moral et tout ce que tu souhaites, c’est une issue à ton supplice. Alors si une collaboration peut voir le jour entre l’institut et la nuestra familia, même par ton biais détourné, tu t’en contenteras.
« Elle s’appelle Josefina. Josefina Dias Almas. » Tu souris en repensant à sa crinière ébène, une étoile noire comme il en existe peu au milieu des cieux, un astre qui n’a pas besoin du soleil pour briller car il génère sa propre source de lumière. « Tu vas l’adorer, sa mutation est aussi intrusive que la tienne. » Derrière la sournoise raillerie qui nait au creux de tes lèvres se dessine une mise en garde à moitié voilée disant tout et rien à la fois. Le pouvoir de la Catrina est un don et une malédiction. De la même façon que l’est celui de Dracula. Il vacille de l’un à l’autre selon leur usage et tu te demandes comment ces deux êtres d’exception vont interagir sans se livrer bataille. Ils ont chacun des intérêts à protéger, des familles à défendre. Pour le meilleur et surtout pour le pire. Cependant peut-être qu’avec un but commun, ils parviendront à faire un morceau de chemin ensemble et à te délivrer de ta cage placide.
Tu finis par ouvrir tes paupières en sentant la main du vampire te frôler. Le contact est agréable, aussi apaisant que la promesse formulée à ton encontre et tu le tires avec la même douceur pour qu’il vienne s’allonger près de toi. Ta tête vient naturellement se poser sur son torse, tes bras l’enlacent avec une affection marquée, faisant volte-face de vos désaccords précédents et futurs. Il y en aura forcément d’autres mais à cet instant précis, ils n’ont pas la moindre emprise sur vous. « Les informations obtenues… tu devrais les partager avec ma nouvelle BFF. » Cette idée ne te ressemble pas, d’ordinaire tu profiterais de cette occasion pour les faire entrer en compétition mais tu n’es guère dans ton état d’esprit habituel. La fatigue pèse lourd sur ton moral et tout ce que tu souhaites, c’est une issue à ton supplice. Alors si une collaboration peut voir le jour entre l’institut et la nuestra familia, même par ton biais détourné, tu t’en contenteras.
« Elle s’appelle Josefina. Josefina Dias Almas. » Tu souris en repensant à sa crinière ébène, une étoile noire comme il en existe peu au milieu des cieux, un astre qui n’a pas besoin du soleil pour briller car il génère sa propre source de lumière. « Tu vas l’adorer, sa mutation est aussi intrusive que la tienne. » Derrière la sournoise raillerie qui nait au creux de tes lèvres se dessine une mise en garde à moitié voilée disant tout et rien à la fois. Le pouvoir de la Catrina est un don et une malédiction. De la même façon que l’est celui de Dracula. Il vacille de l’un à l’autre selon leur usage et tu te demandes comment ces deux êtres d’exception vont interagir sans se livrer bataille. Ils ont chacun des intérêts à protéger, des familles à défendre. Pour le meilleur et surtout pour le pire. Cependant peut-être qu’avec un but commun, ils parviendront à faire un morceau de chemin ensemble et à te délivrer de ta cage placide.
(#) Mar 5 Juil - 15:56
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Peu importe ce qu’il avait subi par le passé, peu importe ce qu’il avait vu dans son esprit l’autre soir ; l'ex-cobaye ne pouvait pas se mettre entièrement dans les chaussures de la prisonnière. Elle ne répondit pas à son argument, et il n’insista pas non plus. Darius devait choisir ses batailles et débattre sur l’état d’âme d’Amalia n’était pas le choix le plus productif. Il se laissa doucement tirer vers le lit, sa tête venant se poser sur l’oreiller tandis que celle de la mutante se positionnait sur son torse.
Il laissa sa main se balader à travers la chevelure dorée et pour un instant, le silence n’était rempli que par le son de leurs respirations asynchrones. Pendant qu’il fixait le plafond en béton, mille et une pensées fourmillaient dans sa tête mais n’osaient s’aventurer dans l’air qu’ils partageaient. Il finit par fermer les yeux, seulement pour les rouvrir dans les secondes suivantes, alors qu'Amalia mentionnait à nouveau l’amie dont elle parlait plus tôt. Offrant le nom de la gangster sur un plateau d’argent, elle incitait Darius à joindre ses forces à celles de Josefina Dias Almas.
“Tu veux que je coopère avec une membre de la Nuestra Familia ? Vraiment ? ” se moqua-t-il avec un rire bref. Le monde du crime organisé en était un que le mutant n’avait jamais profondément visité. Qu’il s’agissait de la NF, de la mafia ou d’autres gangs, il ne faisait pas la distinction. Tant qu’ils le laissaient aussi tranquille, Dracula ne se mêlait pas de leurs affaires, ayant déjà assez de choses à se préoccuper comme ça.
Lorsqu'il comprit que la suggestion était sérieuse, il s'en retrouva plus confus que choqué. Son regard quitta le plafond pour descendre vers celle qu'il voulait aider. “Pourquoi devrais-je lui faire confiance ? ” Trafic de drogues, vol, blackmail, blanchiment d’argent, meurtres et assassinats… On ne pouvait pas dire que les activités habituelles du gang inspiraient une confiance absolue. Pour en rajouter au tas, le sous-entendu de Copycat sur la mutation de son amie avait de quoi faire tiquer la méfiance du Sinclair. Il ne pouvait pas ignorer le fond de vérité derrière le ton joueur. “Que veux-tu dire par là ? ” Il se redressa sur ses coudes, forçant Amalia à changer de position. Autant était-il souvent partant pour une joute de railleries, autant là, il désirait plus que tout qu’elle puisse se dévêtir d’une couche de mystère et cesser de jouer aux devinettes.
Trop d’interrogations, trop de variables inconnues, trop de dangers potentiels ; accepter la demande dans un tel état serait se jeter dans la gueule du loup. “Tu m’excuseras si je ne suis pas enclin à fraterniser avec une mutante ayant non seulement juré son allégeance à un empire criminel, mais dont le pouvoir me serait potentiellement dangereux .” Il allait avoir besoin de plus d’informations pour considérer une telle alliance. Beaucoup plus d’informations. “Pourquoi est-ce que ta… nouvelle BFF… est aussi sur cette affaire ? ” Cette Josefina n’allait pas aider la bête noire de Trask simplement pour accomplir sa bonne action de l’année, n’est-ce pas ? Si Amalia gagnait à obtenir plus d’aide, qu’est-ce que l’autre cherchait en échange ? Comment les deux femmes s’étaient-elles rencontrées, d’ailleurs ?
Dans un long soupir, Darius laissa retomber sa tête sur l’oreiller.
“Jeez. Je t’ai donné ma parole que je t’aiderais, mais tu n’es pas de tout repos… ”
Sa réticence à rencontrer la Nuestra Familia n’était pas seulement une question de moralité. Et si l’organisation se tournait plutôt contre lui ? Mutant particulier ou billionaire établi – quel que soit l’angle d’approche, il avait sûrement de quoi devenir leur nouvelle cible.
Il laissa sa main se balader à travers la chevelure dorée et pour un instant, le silence n’était rempli que par le son de leurs respirations asynchrones. Pendant qu’il fixait le plafond en béton, mille et une pensées fourmillaient dans sa tête mais n’osaient s’aventurer dans l’air qu’ils partageaient. Il finit par fermer les yeux, seulement pour les rouvrir dans les secondes suivantes, alors qu'Amalia mentionnait à nouveau l’amie dont elle parlait plus tôt. Offrant le nom de la gangster sur un plateau d’argent, elle incitait Darius à joindre ses forces à celles de Josefina Dias Almas.
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Lorsqu'il comprit que la suggestion était sérieuse, il s'en retrouva plus confus que choqué. Son regard quitta le plafond pour descendre vers celle qu'il voulait aider. “
Trop d’interrogations, trop de variables inconnues, trop de dangers potentiels ; accepter la demande dans un tel état serait se jeter dans la gueule du loup. “
Dans un long soupir, Darius laissa retomber sa tête sur l’oreiller.
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Sa réticence à rencontrer la Nuestra Familia n’était pas seulement une question de moralité. Et si l’organisation se tournait plutôt contre lui ? Mutant particulier ou billionaire établi – quel que soit l’angle d’approche, il avait sûrement de quoi devenir leur nouvelle cible.
(#) Sam 9 Juil - 1:09
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Tu aimerais dire que sa réaction te surprend profondément, hélas non. Darius est homme à négocier les termes du contrat, certainement une déformation professionnelle et tu ne saurais déterminer si cette particularité t’excite ou t’agace. Néanmoins, tu ne t’en offusques pas. L’habitude peut-être ? Quand il commence à imaginer les innombrables variables inconnues à ce plan – de quoi lui filer des sueurs froides - tu te laisses accaparer par le contenu de ses tables à chevet comme une enfant de huit ans cherchant à tromper son ennui. Encore une fois, vos préoccupations respectives prennent des directions diamétralement opposées. Ce qui semble important du point de vue de Dracula, l’est définitivement peu du tien.
Tu refermes le tiroir vide du petit meuble avec une moue de déception placardée sur ton visage. Cet appartement est beaucoup trop délaissé à ton goût. « Est-ce que tu as déjà, au moins, dormi dans ce lit ? » Tu te tournes finalement vers le vampire, non pour épancher sa soif de curiosité mais la maintenir à son paroxysme tandis que tu te demandes combien de temps il vous reste à débattre. Tôt ou tard, les équipes de Trask vont vérifier ta position et établir le lien avec le propriétaire du loft témoin, ton téléphone va alors sonner pour te demander de rappliquer au bercail sans délai. Tu connais la chanson par coeur. « Parce que je l’ai mise dessus… » Tu finis par confesser la vérité, non car tu en ressens le besoin ou le devoir mais pour cesser de perdre de précieuses minutes à cause de détails aussi anodins à ton sens.
« Tu vas devoir me faire confiance sur ce coup-là. » Que tu lui annonces en revenant te lover dans ses bras. Cette fois, aucune raillerie ne transpire de tes propos mais la décision de Darius n'en demeure pas moins déterminante pour votre avenir commun. Aussi, tu décides de divulguer quelques informations à son encontre. « Tout ce que tu as besoin de savoir c’est que j’ai une monnaie d’échange. » Tu te redresses subitement, sourire complice au bord des lippes, regard espiègle du bout des cils, ton taquin frappe le palais. « Oh et elle peut lire dans tes pensées alors essaie de ne pas trop fantasmer sur moi quand tu la verras. » Sur ces mots, tu attrapes le menton du mutant entre ton pouce et ton index pour le forcer à te regarder un bref instant avant de l'embrasser. Pacte scellé ou promesse désuète ? Un parfum de peut-être plane autour de vous.
Tu refermes le tiroir vide du petit meuble avec une moue de déception placardée sur ton visage. Cet appartement est beaucoup trop délaissé à ton goût. « Est-ce que tu as déjà, au moins, dormi dans ce lit ? » Tu te tournes finalement vers le vampire, non pour épancher sa soif de curiosité mais la maintenir à son paroxysme tandis que tu te demandes combien de temps il vous reste à débattre. Tôt ou tard, les équipes de Trask vont vérifier ta position et établir le lien avec le propriétaire du loft témoin, ton téléphone va alors sonner pour te demander de rappliquer au bercail sans délai. Tu connais la chanson par coeur. « Parce que je l’ai mise dessus… » Tu finis par confesser la vérité, non car tu en ressens le besoin ou le devoir mais pour cesser de perdre de précieuses minutes à cause de détails aussi anodins à ton sens.
« Tu vas devoir me faire confiance sur ce coup-là. » Que tu lui annonces en revenant te lover dans ses bras. Cette fois, aucune raillerie ne transpire de tes propos mais la décision de Darius n'en demeure pas moins déterminante pour votre avenir commun. Aussi, tu décides de divulguer quelques informations à son encontre. « Tout ce que tu as besoin de savoir c’est que j’ai une monnaie d’échange. » Tu te redresses subitement, sourire complice au bord des lippes, regard espiègle du bout des cils, ton taquin frappe le palais. « Oh et elle peut lire dans tes pensées alors essaie de ne pas trop fantasmer sur moi quand tu la verras. » Sur ces mots, tu attrapes le menton du mutant entre ton pouce et ton index pour le forcer à te regarder un bref instant avant de l'embrasser. Pacte scellé ou promesse désuète ? Un parfum de peut-être plane autour de vous.
(#) Dim 10 Juil - 3:29
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En silence, Darius regardait Amalia ouvrir et fermer les tiroirs comme si les enjeux de ce qu’elle proposait l’indifféraient complètement. Elle ne pensait pas aux conséquences, ou alors elle s’en fichait tant que cela ne la concernait pas. Si le mutant se retrouvait en danger à cause des facteurs ignorés, la blonde aurait-elle des regrets si elle obtenait ce qu’elle voulait ? Leur façon de penser était si opposée qu’il était surprenant de les voir encore discuter sans perdre patience. Mais il faut dire que Darius était un homme particulièrement patient.
Il interrompit ses réflexions et secoua la tête lorsqu’elle lui demanda s’il avait déjà dormi dans ce lit. “Je n’en ai jamais eu besoin ,” qu’il admit simplement. Ce loft était avant tout un investissement et une façon de réduire ses impôts ; puis il était devenu son adresse officielle lorsqu'il avait vendu la maison qu’il partageait avec Lia. S’il lui était déjà arrivé d’y passer la nuit, Dracula n’avait pas eu besoin d’y dormir. Son métabolisme lui permettait occasionnellement de passer une nuit blanche sans en subir les effets néfastes.
Revenant au sujet, Copycat le regarda droit dans les yeux pour lui demander de lui faire confiance, suggérant qu’elle avait de quoi inciter Josefina à coopérer.
“Hm .”
Darius demeurait pensif et surtout, peu convaincu. Il ne voulait pas d’un “tout ce que tu as besoin de savoir” – il voulait qu’on lui fournisse les détails, les notes en bas de page, les clauses cachées. Il commençait toutefois à comprendre que c’était trop demander pour Amalia.
Elle daigna enfin lui révéler ce qu’elle entendait par la mutation intrusive, non sans y ajouter un clin d'œil coquin. Malgré la sévérité de cette révélation, il ne put retenir le sourire amusé qui vint étirer ses lèvres. “Je vois ,” qu’il répondit en ignorant délibérément le conseil pour se concentrer sur le cœur du problème. “Et qu— ”
Les lèvres d’Amalia rencontrèrent soudainement les siennes et il laissa tomber la question qu’il s’apprêtait à poser. À ce point-ci, il y en avait tellement qu’ils pouvaient passer les trois prochaines heures à en discuter, mais ce n'était pas ce qui l’enchantait réellement après cette longue journée. Il se laissa plutôt emporter par le baiser, passivement d’abord, puis en se redressant en position assise pour mieux prendre contrôle de l’échange.
Après tout ce qu’ils avaient vécu, il confirmait que son désir n’avait pas changé. Alors que leurs langues s’entrelaçaient, l’envie d’aller plus loin le torturait. Au diable tous ses questionnements du moment, il ne voulait plus penser à la Nuestra Familia. Sa main glissa dans le dos de la mutante tandis qu’il mourait d’envie de promener ses lèvres à plus d’un endroit. Il voulait faire vivre à Amalia un plaisir tel qu’elle en oublierait ses tracas en dehors de ces quatre murs…
Mais le vampire finit par se détacher avant d’aller trop loin. Il ne pouvait laisser son égoïsme ruiner le moment une seconde fois.
“Passe la nuit ici, avec moi .” Dans sa spontanéité, la suggestion de Darius fusa presque sous la forme d’un ordre. “Dis à ton superviseur que James Couture est tombé droit dans ton filet, mais que tu te dois de sécuriser la prise ,” ajouta-t-il avec un demi-sourire.
L’ironie de ses mots ne lui échappait pas ; cela faisait plusieurs mois qu’il était déjà prisonnier de ce filet. Pourtant, il ne cherchait pas à s’en échapper.
Il interrompit ses réflexions et secoua la tête lorsqu’elle lui demanda s’il avait déjà dormi dans ce lit. “
Revenant au sujet, Copycat le regarda droit dans les yeux pour lui demander de lui faire confiance, suggérant qu’elle avait de quoi inciter Josefina à coopérer.
“
Darius demeurait pensif et surtout, peu convaincu. Il ne voulait pas d’un “tout ce que tu as besoin de savoir” – il voulait qu’on lui fournisse les détails, les notes en bas de page, les clauses cachées. Il commençait toutefois à comprendre que c’était trop demander pour Amalia.
Elle daigna enfin lui révéler ce qu’elle entendait par la mutation intrusive, non sans y ajouter un clin d'œil coquin. Malgré la sévérité de cette révélation, il ne put retenir le sourire amusé qui vint étirer ses lèvres. “
Les lèvres d’Amalia rencontrèrent soudainement les siennes et il laissa tomber la question qu’il s’apprêtait à poser. À ce point-ci, il y en avait tellement qu’ils pouvaient passer les trois prochaines heures à en discuter, mais ce n'était pas ce qui l’enchantait réellement après cette longue journée. Il se laissa plutôt emporter par le baiser, passivement d’abord, puis en se redressant en position assise pour mieux prendre contrôle de l’échange.
Après tout ce qu’ils avaient vécu, il confirmait que son désir n’avait pas changé. Alors que leurs langues s’entrelaçaient, l’envie d’aller plus loin le torturait. Au diable tous ses questionnements du moment, il ne voulait plus penser à la Nuestra Familia. Sa main glissa dans le dos de la mutante tandis qu’il mourait d’envie de promener ses lèvres à plus d’un endroit. Il voulait faire vivre à Amalia un plaisir tel qu’elle en oublierait ses tracas en dehors de ces quatre murs…
Mais le vampire finit par se détacher avant d’aller trop loin. Il ne pouvait laisser son égoïsme ruiner le moment une seconde fois.
“
L’ironie de ses mots ne lui échappait pas ; cela faisait plusieurs mois qu’il était déjà prisonnier de ce filet. Pourtant, il ne cherchait pas à s’en échapper.
(#) Dim 10 Juil - 19:30
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IRP
HRP
Coupée dans son élan, Darius se voit réduit au silence par ton baiser mais ne cherche pas à le rompre. Le mutant se redresse et tu t’installes à califourchon sur lui pour passer tes bras autour de son cou, refermer tes mains sur sa nuque, caresser la naissance de ses cheveux. Tu ne décolles pas tes lèvres des siennes, déterminée à étreindre toutes ses questions. Quand tu sens ses doigts courir sur ta peau, remonter le long de ton dos, tu réclames avec un peu plus d’ardeur chaque centimètre de sa bouche mais le courant est momentanément interrompu par l’intervention du vampire. Un large sourire illumine ton visage, étire ta bouche, amusée par la façon dont il te presse de rester.
« Oh pauvre petit James, tu crois qu’il va survivre une nuit entière avec moi ? » La provocation prend possession de ta voix alors que tu obéis docilement à la demande formulée, sors de la poche de ton pantalon, le portable de service de Trask. Un outil de traçage supplémentaire. Tu envoies un message à ton superviseur, bref et précis pour expliquer en peu de mots l’opportunité inattendue de ta prise. L’ironie de la situation te fait presque rire mais les baisers de Darius te font plutôt gémir et tu finis par balancer le téléphone quelque part sur le lit sans plus t’en soucier. Tu hésites néanmoins à copier le gène X du mutant, consciente qu’il doit calculer sa vitesse, contenir son entrain, te rappelant du décalage ressenti avec le reste du monde la dernière fois que tu as emprunté sa capacité. Tu te souviens également de la soif de sang inaltérable et craignant qu’elle ne gâche ce moment, décides finalement de t’abstenir.
De tes mains, tu agrippes la chemise de Darius avant d'arracher les boutons sans la moindre considération pour le tissu puis tu viens caresser son torse nu avec douceur. Un bref instant de douceur qui s’estompe dès que tu le pousses en arrière, le forçant à s’enfoncer dans le matelas. A défaut de lui offrir la moindre tendresse, tu te laisses submerger par l’envie et retires sa ceinture avant de revenir t’alimenter d’un baiser aussi ardent que ton corps entier. Contrairement à lui, tu ne t’es pas encore allégée de tes vêtements car tu veux qu’il te les retire, tu veux sentir ses mains te parcourir, te désirer, t’aimer durant ce moment hors du temps, hors de la réalité, hors des sentiers battus. Ce moment qui n’appartient qu’à vous deux. Vous contre le monde entier et le monde entier tenu en échec par cette brèche que vous avez façonné à chaque rencontre, à chaque seconde. Une faille à même le destin.
« Oh pauvre petit James, tu crois qu’il va survivre une nuit entière avec moi ? » La provocation prend possession de ta voix alors que tu obéis docilement à la demande formulée, sors de la poche de ton pantalon, le portable de service de Trask. Un outil de traçage supplémentaire. Tu envoies un message à ton superviseur, bref et précis pour expliquer en peu de mots l’opportunité inattendue de ta prise. L’ironie de la situation te fait presque rire mais les baisers de Darius te font plutôt gémir et tu finis par balancer le téléphone quelque part sur le lit sans plus t’en soucier. Tu hésites néanmoins à copier le gène X du mutant, consciente qu’il doit calculer sa vitesse, contenir son entrain, te rappelant du décalage ressenti avec le reste du monde la dernière fois que tu as emprunté sa capacité. Tu te souviens également de la soif de sang inaltérable et craignant qu’elle ne gâche ce moment, décides finalement de t’abstenir.
De tes mains, tu agrippes la chemise de Darius avant d'arracher les boutons sans la moindre considération pour le tissu puis tu viens caresser son torse nu avec douceur. Un bref instant de douceur qui s’estompe dès que tu le pousses en arrière, le forçant à s’enfoncer dans le matelas. A défaut de lui offrir la moindre tendresse, tu te laisses submerger par l’envie et retires sa ceinture avant de revenir t’alimenter d’un baiser aussi ardent que ton corps entier. Contrairement à lui, tu ne t’es pas encore allégée de tes vêtements car tu veux qu’il te les retire, tu veux sentir ses mains te parcourir, te désirer, t’aimer durant ce moment hors du temps, hors de la réalité, hors des sentiers battus. Ce moment qui n’appartient qu’à vous deux. Vous contre le monde entier et le monde entier tenu en échec par cette brèche que vous avez façonné à chaque rencontre, à chaque seconde. Une faille à même le destin.
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