:: Rps archivés
Look what you made me do | ÁNGEL.
(#) Lun 27 Juin - 22:58
Invité
IRP
HRP
Intruse se pose à ses côtés, sans gêne et sans réprimande de la part de l’hôte, se sert également un verre de rhum. Elle l’écoute, attentive. Deux opposés se faisant face, Traqueur vit la haine naitre à l’ouïe des propos qu’il tenait, expliquant passé funeste. Mais la famille – toujours elle – vint calmer le jeu. Sans la légitimer, elle comprit la colère habitant carcasse du chasseur. Demande même des nouvelles de cette sœur à laquelle un haussement d’épaule et un regard dans le vide accompagnèrent un triste : … j’en sais rien. Ton laissant deviner qu’il ne s'en foutait pas, mais qu’il n’avait aucun moyen de le savoir. S’interdisant même sa recherche, préférant se bercer dans l’illusion qu’elle ait survécu et la conservant loin de présence propre, dangereuse.
Témoin du passé qui confirme les dires tenus plus tôt, mettant en cause culture fatale de la différence. S'ensuit alors un conseil qu’il eut déjà entendu ; jamais au nom de la haine. Parce qu’il subsiste un micro-espoir, de par le geste qu’il eut. Mais aversion si forte, bouffe l’âme tous les jours un peu plus. Éloge médisant d’une vengeance crasse qui détruit compréhension, compassion et humanisme. « On finit par haïr si fort qu’on préfère tuer plutôt que comprendre. » La mâchoire se serre. Parce qu’il est celui qui vengera la mort de sa famille… Au nom de quoi s’était-elle faite massacrer ? Au nom de quelle compréhension avaient-ils égorgés femmes et enfants ? Précipice inextricable dans lequel bougre trouvera son salut, ayant rééquilibré la balance. Il est l’instrument de sa propre vengeance. Esclave de son exécration pour eux , et eux seuls. Autres êtres, qu’ils soient humains ou mutants, n’ont guère d’importance aux yeux de l’enfant traumatisé.
Conseil qu’il entend néanmoins et qu’il accueille. Acquiesce légèrement, l’affublant d’un regard qui en disant long sur le chemin qu’il devra parcourir pour y arriver…
Démon s’exprime ensuite, déviant du sujet. Partage méta observation sur sadifférence à lui, qu’elle pouvait commencer à appréhender. Haussement de sourcils déclenché, incompréhension engendrée. … et en quoi j’suis différent ? Parce qu’il n’arrivait pas à saisir les bribes de son point de vue nourrissant jugement.
Détruisant distance d’un pas, elle vint caresser sa mâchoire, charmeuse, supposant une confiance mutuelle pour ce qui venait d’être respectivement révélé. Silence gardé afin de consentir silencieusement. Diable esquisse l’espoir et la curiosité d’arriver jusqu’à sa quarantaine avant de l’affubler d’une non excuse pour l’attaque, déléguant ça à Leta. T’en fais pas, elle l’a déjà fait à ta place… qu’il lui confie, montrant pansement avant de de partir déposer son verre dans l’évier, n’en espérant de toute façon pas plus de celle qui le méprise pour ce qu’il est et ce qu’il incarne à ses yeux. Bas du dos s’appuyant contre le bord du meuble, il la regarde … et maintenant, Darla ? C’est quoi ton plan au juste ? Qu’est-ce qu’on fait pour Leta ? qu’il demande, davantage concerné par l’état de son amie et de son devenir. Surtout, son devenir…
Témoin du passé qui confirme les dires tenus plus tôt, mettant en cause culture fatale de la différence. S'ensuit alors un conseil qu’il eut déjà entendu ; jamais au nom de la haine. Parce qu’il subsiste un micro-espoir, de par le geste qu’il eut. Mais aversion si forte, bouffe l’âme tous les jours un peu plus. Éloge médisant d’une vengeance crasse qui détruit compréhension, compassion et humanisme.
Conseil qu’il entend néanmoins et qu’il accueille. Acquiesce légèrement, l’affublant d’un regard qui en disant long sur le chemin qu’il devra parcourir pour y arriver…
Démon s’exprime ensuite, déviant du sujet. Partage méta observation sur sa
Détruisant distance d’un pas, elle vint caresser sa mâchoire, charmeuse, supposant une confiance mutuelle pour ce qui venait d’être respectivement révélé. Silence gardé afin de consentir silencieusement. Diable esquisse l’espoir et la curiosité d’arriver jusqu’à sa quarantaine avant de l’affubler d’une non excuse pour l’attaque, déléguant ça à Leta.
(#) Mar 28 Juin - 0:01
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Tristesse traduite dans le silence, Darla comprenait la valeur de ce tiraillement intérieur. Tout comme elle pouvait comprendre le lourd tribut que faisait porter la rancœur et la vengeance. En s'éveillant dans le corps de Leta, elle était finalement devenue l'incarnation de toute leur rage cumulée au travers des âges.
Et désormais, elle n'était plus que colère.
Elle n'était plus que mépris.
Là où jadis elle fut la joie.
Elle fut la clémence.
Aujourd'hui, on ne pardonnait plus. On tuait.
Et c'était à cet extrême-là qu'elle faisait référence lorsque son conseil passait la barrière de ses lèvres. Tuer l'instrument de son malheur était une chose selon elle ; reporter son malheur meurtrier sur l'innocent était autre chose. Et elle, Darla, avait atteint ce point de non-retour. C'était d'ailleurs au nom de ce point qu'elle avait perdu la vie ; parce qu'elle avait préféré instrumentaliser sa cause au détriment de ses principes.
Et même si elle crevait d'envie de venger sa mort en le faisant payer à Darius, elle savait qu'il avait eu raison. Raison de l'arrêter.
Et non de la tuer.
Tout de même.
Se portant hors de sa colère, Darla se focalisait sur l'hôte des lieux tandis qu'elle ressentait la présence de Leta se faire grondante. Jamais jusqu'à ce jour, elle n'avait ressenti cette autre partie d'elle-même ; jamais elle n'avait senti sa réincarnation se manifester. Pour autant, en une soirée, elle avait la sensation que le voile qui les séparait s'était finalement défait d'un soupçon d'opacité.
Ainsi, sans même fermer les yeux, elle voyait les contours de Leta, endormie dans le tumulte de ses inquiétudes. Elle ressentait sa peine à accepter ce qu'elle était, et cela la fit soupirer discrètement tandis qu'elle vint faire claquer son verre devant Ángel.
« Tu as déjà connu la perte et la haine. Tu ne la découvriras pas avec .. Leta. » Darla s'ôtait de l'équation, comme si l'idée de ne plus être souveraine lui effleurait enfin l'esprit. Peut-être n'était-ce qu'une passade, une idée folle ou un délire dû au rhum. Mais l'incarnation prenait enfin conscience de l'importance de l'existence de Leta.
« Et ça change tout. » Confirmait-elle en poussant le verre d'un mouvement lent de l'index, pensive à fixer son propre geste. « Se faire traquer tel un monstre par son mari a très certainement été le moment le plus palpitant de nos existences.. » Raillait-elle d'une froideur assassine. La rancœur et la colère était toujours là, sous couvert de ce regard glacial qui remontait enfin pour se porter sur Ángel. Elle le fixait un moment tandis que son attention se rivait sur Leta qui continuait son éveil progressif.
Descendant son regard jusqu'au pansement, Darla l'observait sans dire mot avant la question du Persécuteur. Son visage se penchait doucement sur le côté.
« Toute cette attention que tu lui accordes, je serai presque jalouse. » Boudait-elle avec sa petite nuance de charme venimeux. Elle temporisait, recommençait à se jouer de la patience d'Ángel. Les habitudes avaient la vie dure. Pourtant, au bout d'un moment, elle laissait son attention divaguer pour hausser un sourcil incrédule. « Je la sens. Elle est là. »
Et comme pour tout le reste, c'était une première.
« Il faut qu'elle accepte, Ángel. » Concédait-elle enfin à répondre, plus sérieuse en reportant son regard sur son vis-à-vis. « Il faut qu'elle récupère nos mémoires, notre passé.. Qu'elle me récupère. » Son index pointait sa tempe contre laquelle elle tapotait lentement. « Il faut qu'elle soit entière pour exister pleinement. » Sa main retombait.
Contournant le meuble, elle amorçait un pas avant de s'arrêter et relever lentement le regard sur le vide. « ..N'est-ce pas philosophique ? » Demandait-elle enfin, lointaine alors que l'éveil de Leta se faisait grandissant. Le visage signant à la négative, elle tentait de résister à la transition, comme pour rester un peu plus longtemps.
Darla estimait ne pas en avoir terminé.
Elle estimait être plus forte que l'éveil d'une Leta encore révulsée de sa nature.
Et alors que son attention divergente se fixait sur Ángel, les nuances de ses iris valsaient de l'une à l'autre tandis que le souffle se faisait irrégulier. Garce bataillait contre peste jusqu'à ce que finalement l'une l'emporte sur l'autre. Les yeux se fermaient sur le mystère du résultat alors qu'elle portait une main à son front pour soupirer longuement.
Peu à peu, la posture changeait ; Les épaules se faisaient moins rigides, le déhanché perdait la signature de Darla et enfin, le menton se redressait pour dévoiler des traits plus fatigués et un regard céruléen.
Leta.
C'était Leta.
Et elle observait Ángel longuement, avant de basculer son regard sur la pièce. « J'ai l'impression.. » Articulait-elle dans un murmure porté par son timbre. « D'avoir fait un mauvais rêve. »
L'esprit brouillé cherchait une accroche et Leta s'appuyait contre le meuble en amorçant un pas. Les iris vagabondes passaient successivement du pansement d'Ángel, au verre laissé par Darla qui lui faisait réaliser qu'un étrange goût habitait son palais à, finalement, Ángel, pour de bon. « ..Ce n'était pas un rêve. »
Des brides.
Elle se souvenait de brides.
Tel un rêve encore frais et évanescent.
Tel un cauchemar ayant laissé son empreinte au réveil.
Et désormais, elle n'était plus que colère.
Elle n'était plus que mépris.
Là où jadis elle fut la joie.
Elle fut la clémence.
Aujourd'hui, on ne pardonnait plus. On tuait.
Et c'était à cet extrême-là qu'elle faisait référence lorsque son conseil passait la barrière de ses lèvres. Tuer l'instrument de son malheur était une chose selon elle ; reporter son malheur meurtrier sur l'innocent était autre chose. Et elle, Darla, avait atteint ce point de non-retour. C'était d'ailleurs au nom de ce point qu'elle avait perdu la vie ; parce qu'elle avait préféré instrumentaliser sa cause au détriment de ses principes.
Et même si elle crevait d'envie de venger sa mort en le faisant payer à Darius, elle savait qu'il avait eu raison. Raison de l'arrêter.
Et non de la tuer.
Tout de même.
Se portant hors de sa colère, Darla se focalisait sur l'hôte des lieux tandis qu'elle ressentait la présence de Leta se faire grondante. Jamais jusqu'à ce jour, elle n'avait ressenti cette autre partie d'elle-même ; jamais elle n'avait senti sa réincarnation se manifester. Pour autant, en une soirée, elle avait la sensation que le voile qui les séparait s'était finalement défait d'un soupçon d'opacité.
Ainsi, sans même fermer les yeux, elle voyait les contours de Leta, endormie dans le tumulte de ses inquiétudes. Elle ressentait sa peine à accepter ce qu'elle était, et cela la fit soupirer discrètement tandis qu'elle vint faire claquer son verre devant Ángel.
« Tu as déjà connu la perte et la haine. Tu ne la découvriras pas avec .. Leta. » Darla s'ôtait de l'équation, comme si l'idée de ne plus être souveraine lui effleurait enfin l'esprit. Peut-être n'était-ce qu'une passade, une idée folle ou un délire dû au rhum. Mais l'incarnation prenait enfin conscience de l'importance de l'existence de Leta.
« Et ça change tout. » Confirmait-elle en poussant le verre d'un mouvement lent de l'index, pensive à fixer son propre geste. « Se faire traquer tel un monstre par son mari a très certainement été le moment le plus palpitant de nos existences.. » Raillait-elle d'une froideur assassine. La rancœur et la colère était toujours là, sous couvert de ce regard glacial qui remontait enfin pour se porter sur Ángel. Elle le fixait un moment tandis que son attention se rivait sur Leta qui continuait son éveil progressif.
Descendant son regard jusqu'au pansement, Darla l'observait sans dire mot avant la question du Persécuteur. Son visage se penchait doucement sur le côté.
« Toute cette attention que tu lui accordes, je serai presque jalouse. » Boudait-elle avec sa petite nuance de charme venimeux. Elle temporisait, recommençait à se jouer de la patience d'Ángel. Les habitudes avaient la vie dure. Pourtant, au bout d'un moment, elle laissait son attention divaguer pour hausser un sourcil incrédule. « Je la sens. Elle est là. »
Et comme pour tout le reste, c'était une première.
« Il faut qu'elle accepte, Ángel. » Concédait-elle enfin à répondre, plus sérieuse en reportant son regard sur son vis-à-vis. « Il faut qu'elle récupère nos mémoires, notre passé.. Qu'elle me récupère. » Son index pointait sa tempe contre laquelle elle tapotait lentement. « Il faut qu'elle soit entière pour exister pleinement. » Sa main retombait.
Contournant le meuble, elle amorçait un pas avant de s'arrêter et relever lentement le regard sur le vide. « ..N'est-ce pas philosophique ? » Demandait-elle enfin, lointaine alors que l'éveil de Leta se faisait grandissant. Le visage signant à la négative, elle tentait de résister à la transition, comme pour rester un peu plus longtemps.
Darla estimait ne pas en avoir terminé.
Elle estimait être plus forte que l'éveil d'une Leta encore révulsée de sa nature.
Et alors que son attention divergente se fixait sur Ángel, les nuances de ses iris valsaient de l'une à l'autre tandis que le souffle se faisait irrégulier. Garce bataillait contre peste jusqu'à ce que finalement l'une l'emporte sur l'autre. Les yeux se fermaient sur le mystère du résultat alors qu'elle portait une main à son front pour soupirer longuement.
Peu à peu, la posture changeait ; Les épaules se faisaient moins rigides, le déhanché perdait la signature de Darla et enfin, le menton se redressait pour dévoiler des traits plus fatigués et un regard céruléen.
Leta.
C'était Leta.
Et elle observait Ángel longuement, avant de basculer son regard sur la pièce. « J'ai l'impression.. » Articulait-elle dans un murmure porté par son timbre. « D'avoir fait un mauvais rêve. »
L'esprit brouillé cherchait une accroche et Leta s'appuyait contre le meuble en amorçant un pas. Les iris vagabondes passaient successivement du pansement d'Ángel, au verre laissé par Darla qui lui faisait réaliser qu'un étrange goût habitait son palais à, finalement, Ángel, pour de bon. « ..Ce n'était pas un rêve. »
Des brides.
Elle se souvenait de brides.
Tel un rêve encore frais et évanescent.
Tel un cauchemar ayant laissé son empreinte au réveil.
(#) Mer 29 Juin - 20:37
Invité
IRP
HRP
Le verre se pose devant lui. Elle l’affuble d’une promesse dont elle ne fit pas partie. Les yeux du brun se plissent le temps d’une microseconde. Comprend alors que la différence réside dans le passif de chacun qui n’influera guère sur relation commune. Parce que c'eut été ça, le noyau des répétitions dont Darla s’était extraite. Traque dont elle se moque aujourd’hui avec une distance presque admirable.
Le regard glacé commence à changer. Légèrement. Vacille. Affirme que l’attention qu’il lui porte la rendrait presque jalouse, sarcasme léger au ton faussement charmeur. Comportement qui ne trouve plus d’échos chez chasseur, ayant commencé à cerner personnage.
« Je la sens. Elle est là. » Qu’elle déclare ensuite, réveillant la lueur dans les yeux du traqueur. Elle doit accepter. Récupérer sa mémoire. Les ordres tombent comme les missions auxquelles il avait d’ores-et-déjà signé. Il écoute. Il entend. Il comprend. Du moins, du mieux qu’il peut en si peu de temps. Être entière pour exister. Les mots font échos sous l’échine du persécuteur. Il retient. Enregistre. Trouve également la pensée philosophique. Mais tacticien élabore déjà approche. Comment lui faire entendre ? Comment lui faire accepter l’inacceptable ? …
Et c’est alors qu’il assista à son réveil. À nouveau. Regardait Darla s’endormir, laissant place à Leta. Doucement. Les iris qui changent. La respiration se saccade. La posture change. Le brun se redresse afin d’être là. D’être prêt. Leta émerge… Scrute Ángel. Lui fait part de son impression qui n’en était pas une en réalité. Elle le réalise. Et c’est alors qu’ami entre en jeu. Confirmant ses dires.… Non. C’était pas un rêve Leta. qu’il confie, un peu grave. Accablé par la responsabilité qui lui était incombée. Se doutant alors d’une potentielle colère, d’un potentiel rejet qu’il allait devoir affronter pour les mots qu’il allait tenir et devoir soutenir.
Viens là qu’il lui souffle après quelques longues secondes de silence. Ouvrant ses bras, il l’invite à l’accueillir pour qu’elle y trouve une forme de refuge. La paume vint trouver l’arrière de sa tête afin de la serrer contre lui. Pas trop fort non plus, pour ne point comprimer blessure. … Je suis désolé Leta. Vraiment désolé. Mais c’que j’vais t’dire,… ça n’va pas t’plaire. qu’il lui murmure avant de mettre fin à cette étreinte affectueuse. Geste démontrant sa présence et son soutien. Toujours.
Inspire longuement comme pour se donner consistance et commence :J’ai… comment dire… J’ai vu ce que tu considères comme étant tes cauchemars. qu’il amorce. Ce ne sont pas des rêves. C’est… quelqu’un d’autre. Et on s’est parlé. Elle m’a expliqué que tu étais la dernière incarnation d’une série de vies antérieures. Et d’après elle, tu es une mutante qui s’ignore et qui refuse d’ouvrir les yeux sur ces vies qui sont en toi depuis... depuis toujours… Les yeux auront maintenu le regard jusqu’alors, afin d’appuyer la véracité des dires malgré leur poids, malgré leur portée. Mais il sait, Persécuteur se doute qu’admettre pareille évidence est compliqué. Il aura choisi ses mots du mieux qu’il a pu. Sans pour autant l’épargner ou amoindrir phénomène. Se doute qu’il la plonge, elle, dans épreuve insupportable. Insurmontable.
Le regard glacé commence à changer. Légèrement. Vacille. Affirme que l’attention qu’il lui porte la rendrait presque jalouse, sarcasme léger au ton faussement charmeur. Comportement qui ne trouve plus d’échos chez chasseur, ayant commencé à cerner personnage.
Et c’est alors qu’il assista à son réveil. À nouveau. Regardait Darla s’endormir, laissant place à Leta. Doucement. Les iris qui changent. La respiration se saccade. La posture change. Le brun se redresse afin d’être là. D’être prêt. Leta émerge… Scrute Ángel. Lui fait part de son impression qui n’en était pas une en réalité. Elle le réalise. Et c’est alors qu’ami entre en jeu. Confirmant ses dires.
Inspire longuement comme pour se donner consistance et commence :
(#) Mer 29 Juin - 21:43
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Rêve saboté par un retour à la réalité, peu à peu Leta réalisait qu'elle n'avait pas été prisonnière de ses songes. Que le cauchemar avait finalement prit corps derrière le voile déchiré de son esprit. Figée, elle laissait les pièces se replacer dans sa psyché bousculée tandis que l'engourdissement se faisait sentir sous l'émergence d'une céphalée.
Sa peau tirant, Leta avait encore cette sensation.
Cette sensation de ne pas être seule au-dedans ; et pour la première fois, elle prenait pleinement conscience de la véracité de cette hypothèse dénuée de bon sens. Dans le silence, le regard céruléen se figeait sur les traits d'Ángel alors qu'elle se souvenait encore de l'entente de son timbre lointain, à marchander avec une autre qui n'était pas elle.
Non, c'était impossible.
Pourquoi une telle chose se serait-elle produite ?
Et alors que le verbe sortait pour cracher tout son scepticisme dans la douceur douloureuse de l'émergence, la première chute se faisait aussitôt. Dégringolade dans la verbalisation masculine, ça n'avait pas été un rêve. Car c'était sa réalité. Inspirant lentement, consciencieusement, pour garder pieds dans la folie de sa soirée, Leta observait ces bras tendus avec une certaine appréhension.
S'y jeter trahissait un besoin ; S'en éloigner était un crève-cœur. Alors, elle hésitait tandis que le souvenir du timbre de Darla vint la hanter pour la première fois depuis son émergence. Ça se bousculait au dedans pendant que son visage se penchait sur le côté le temps de détailler un instant encore les traits de son ami, puis sa blessure. Un pic de colère refluait sous le couvert de son incertitude et intuitivement, elle l'expulsait dans un soupir. Au diable les rancœurs ; finalement, elle s'avançait pour venir se loger avec précaution dans ses bras. Pas un mot n'était soufflé alors qu'elle restait ainsi sans oser fermer les yeux. La chaleur du Persécuteur la rassura pendant de trop brèves secondes tandis qu'elle s'en arrachait aussitôt pour ne pas succomber à une quelconque folie malgré le ton grave qu'il employait.
Elle aurait aimé lui dire de se taire.
D'oublier.
Après tout, pourquoi ne pouvait-il pas juste oublier cette soirée ?
Revenant croiser le regard d'Ángel, le sien trahissait presque ses mots auquel elle renonçait par pure fierté.
Cette fois-ci, elle n'échapperait pas à ses cauchemars.
La distanciation était impossible.
Lorsqu'enfin, son ami se lançait dans l'entame de ses explications, elle plissait sensiblement les yeux. Céphalée refluant encore dans un pic violent, Darla était là, parce que le mur avait été fissuré de part et d'autre.
Elle n'était pas seule.
C'était l'histoire d'une autre.
Une incarnation.
Mutante.
Des vies.
Une multitude.
Depuis toujours.
Le second choc se fit alors dans la dégringolade de la réalisation alors que le messager du drame de sa vie terminait son préambule.
Dans tout cela, il y avait quelque chose de fou ; Quelque chose qui encolérait Leta alors qu'elle restait figée face à Ángel. Il lui fallut bien de longues secondes et une foule d'émotions glissant sur ses traits pour se décider à sortir de sa léthargie. D'abord, elle avait été décomposée, ensuite inquiète, irrémédiablement révulsée, horrifiée puis.. Le second acte de sa tragédie s'était entamé alors que son regard s’était libéré de celui de son ami.
Attention rivée sur le vide, elle identifiait enfin la source de sa folie présumée. Elle comprenait enfin que ce n'était pas elle. Que c'était l'autre.
Mais aussi que l'autre, c'était elle.
Colère remontant à la surface, Leta se l'appropriait pour construire sa résilience alors qu'elle ouvrait - enfin - la bouche.
« Des vies antérieures.. Rien que ça. » Une pointe d'amertume glissait dans son timbre alors qu'elle s'armait de son habituelle assurance taillée de fierté. Elle s'était déjà effondrée, elle refusait que cela se reproduise encore. Pas deux fois en une soirée. Pourtant, elle avait le cœur au bord des lèvres et le dégout à l'âme de se découvrir.
Son regard se reporta finalement sur Ángel alors qu'elle semblait se replier sur elle-même, armée de cet instinct de conservation surdéveloppé. « Donc, je résume.. J'ai une autre.. Personne là-dedans. » Pointait-elle de l'index contre sa tempe. « Et c'est elle, qui t'as fait ça ? » Elle désignait ensuite la blessure du Persécuteur.
La colère.
La colère grondait encore.
Pourquoi ?
« .. Et vous avez pris le temps de boire un verre ? Tranquillement ? » L'index accusait désormais le verre qu'elle avait eu vite fait de remarquer, presque aussi vite que les effluves d'alcool parfumant son palais. « On te poignarde, et tu bois un verre avec la responsable, toi ? J'y.. J'y crois pas. » Grondait-elle, la fureur illuminant son regard.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que la colère grondait ?
Cette foutue colère.
« C'est n'importe quoi. » Articulait-elle rongée par un je-ne-sais-quoi qu'elle n’identifiât pas encore. Surement était-ce a cause de Darla, surement était-ce à cause de tout ce qui lui tournait à l'esprit sous la forme d'une tornade démentielle. « C'est n'importe quoi ! »
Elle répétait dans un besoin de le réaliser. Autant pour sa colère que pour sa source incongrue. Et puis.. Il y avait ce qui la révulsait encore plus fort. Plus violemment.
« Je ne suis pas une mutante ! » Clamait-elle avec une détermination colérique qui faisait vibrer le gène dissident. Si bien que la présence de Darla ouvrit tout à coup une porte vers le pouvoir insoupçonné des réincarnés. Bientôt, ses iris vibraient d'un éclat fantastique tandis qu'elle percevait une multitude de fils reliant le Persécuteur à un ailleurs. L'attention voguant au gré de ses manifestations, Leta se laissait porter par une fascination choquée tandis qu'elle approchait une main vers l'un des fils de vie d'Ángel.
Aussi rapidement pourtant, sa main s'arrêta brutalement alors qu'elle reculait d'un pas.
Non, elle ne devait pas.
L'autre ordonnait. Et quelque chose invita Leta à obtempérer, tant et si bien que finalement, le charme fut rompu en un battement de cil. « .. J'ai besoin d'un verre. » Bien.
D'une main, elle attrapait le verre laissé là pour prendre la direction de la bouteille et la désigner à Ángel avec un.. « Je peux ? »
La correction de Leta semblait bien moins émoussée que celle de son alter ego. Attendant l'accord du maitre des lieux, elle se servait ensuite un verre et se figeait en se rappelant ce fragment de discussion. Le dernier, le plus frais. Quelques brides lui échappaient encore, mais elle tenait l'essentiel dans sa mémoire. Reposant donc la bouteille, elle observa longuement le liquide.
« Ça fait de moi quelqu'un que tu dois arrêter, Ángel. » Réalisait-elle, sans oser lui faire face. Parce que dans son affirmation, il y avait également une question silencieuse.
Le ferait-il ?
Ou avait-elle bien entendu ?
Et pourquoi la protégerait-il alors qu'elle était désormais tout ce qu'ils avaient toujours décriés ?
Sa peau tirant, Leta avait encore cette sensation.
Cette sensation de ne pas être seule au-dedans ; et pour la première fois, elle prenait pleinement conscience de la véracité de cette hypothèse dénuée de bon sens. Dans le silence, le regard céruléen se figeait sur les traits d'Ángel alors qu'elle se souvenait encore de l'entente de son timbre lointain, à marchander avec une autre qui n'était pas elle.
Non, c'était impossible.
Pourquoi une telle chose se serait-elle produite ?
Et alors que le verbe sortait pour cracher tout son scepticisme dans la douceur douloureuse de l'émergence, la première chute se faisait aussitôt. Dégringolade dans la verbalisation masculine, ça n'avait pas été un rêve. Car c'était sa réalité. Inspirant lentement, consciencieusement, pour garder pieds dans la folie de sa soirée, Leta observait ces bras tendus avec une certaine appréhension.
S'y jeter trahissait un besoin ; S'en éloigner était un crève-cœur. Alors, elle hésitait tandis que le souvenir du timbre de Darla vint la hanter pour la première fois depuis son émergence. Ça se bousculait au dedans pendant que son visage se penchait sur le côté le temps de détailler un instant encore les traits de son ami, puis sa blessure. Un pic de colère refluait sous le couvert de son incertitude et intuitivement, elle l'expulsait dans un soupir. Au diable les rancœurs ; finalement, elle s'avançait pour venir se loger avec précaution dans ses bras. Pas un mot n'était soufflé alors qu'elle restait ainsi sans oser fermer les yeux. La chaleur du Persécuteur la rassura pendant de trop brèves secondes tandis qu'elle s'en arrachait aussitôt pour ne pas succomber à une quelconque folie malgré le ton grave qu'il employait.
Elle aurait aimé lui dire de se taire.
D'oublier.
Après tout, pourquoi ne pouvait-il pas juste oublier cette soirée ?
Revenant croiser le regard d'Ángel, le sien trahissait presque ses mots auquel elle renonçait par pure fierté.
Cette fois-ci, elle n'échapperait pas à ses cauchemars.
La distanciation était impossible.
Lorsqu'enfin, son ami se lançait dans l'entame de ses explications, elle plissait sensiblement les yeux. Céphalée refluant encore dans un pic violent, Darla était là, parce que le mur avait été fissuré de part et d'autre.
Elle n'était pas seule.
C'était l'histoire d'une autre.
Une incarnation.
Mutante.
Des vies.
Une multitude.
Depuis toujours.
Le second choc se fit alors dans la dégringolade de la réalisation alors que le messager du drame de sa vie terminait son préambule.
Dans tout cela, il y avait quelque chose de fou ; Quelque chose qui encolérait Leta alors qu'elle restait figée face à Ángel. Il lui fallut bien de longues secondes et une foule d'émotions glissant sur ses traits pour se décider à sortir de sa léthargie. D'abord, elle avait été décomposée, ensuite inquiète, irrémédiablement révulsée, horrifiée puis.. Le second acte de sa tragédie s'était entamé alors que son regard s’était libéré de celui de son ami.
Attention rivée sur le vide, elle identifiait enfin la source de sa folie présumée. Elle comprenait enfin que ce n'était pas elle. Que c'était l'autre.
Mais aussi que l'autre, c'était elle.
Colère remontant à la surface, Leta se l'appropriait pour construire sa résilience alors qu'elle ouvrait - enfin - la bouche.
« Des vies antérieures.. Rien que ça. » Une pointe d'amertume glissait dans son timbre alors qu'elle s'armait de son habituelle assurance taillée de fierté. Elle s'était déjà effondrée, elle refusait que cela se reproduise encore. Pas deux fois en une soirée. Pourtant, elle avait le cœur au bord des lèvres et le dégout à l'âme de se découvrir.
Son regard se reporta finalement sur Ángel alors qu'elle semblait se replier sur elle-même, armée de cet instinct de conservation surdéveloppé. « Donc, je résume.. J'ai une autre.. Personne là-dedans. » Pointait-elle de l'index contre sa tempe. « Et c'est elle, qui t'as fait ça ? » Elle désignait ensuite la blessure du Persécuteur.
La colère.
La colère grondait encore.
Pourquoi ?
« .. Et vous avez pris le temps de boire un verre ? Tranquillement ? » L'index accusait désormais le verre qu'elle avait eu vite fait de remarquer, presque aussi vite que les effluves d'alcool parfumant son palais. « On te poignarde, et tu bois un verre avec la responsable, toi ? J'y.. J'y crois pas. » Grondait-elle, la fureur illuminant son regard.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que la colère grondait ?
Cette foutue colère.
« C'est n'importe quoi. » Articulait-elle rongée par un je-ne-sais-quoi qu'elle n’identifiât pas encore. Surement était-ce a cause de Darla, surement était-ce à cause de tout ce qui lui tournait à l'esprit sous la forme d'une tornade démentielle. « C'est n'importe quoi ! »
Elle répétait dans un besoin de le réaliser. Autant pour sa colère que pour sa source incongrue. Et puis.. Il y avait ce qui la révulsait encore plus fort. Plus violemment.
« Je ne suis pas une mutante ! » Clamait-elle avec une détermination colérique qui faisait vibrer le gène dissident. Si bien que la présence de Darla ouvrit tout à coup une porte vers le pouvoir insoupçonné des réincarnés. Bientôt, ses iris vibraient d'un éclat fantastique tandis qu'elle percevait une multitude de fils reliant le Persécuteur à un ailleurs. L'attention voguant au gré de ses manifestations, Leta se laissait porter par une fascination choquée tandis qu'elle approchait une main vers l'un des fils de vie d'Ángel.
Aussi rapidement pourtant, sa main s'arrêta brutalement alors qu'elle reculait d'un pas.
Non, elle ne devait pas.
L'autre ordonnait. Et quelque chose invita Leta à obtempérer, tant et si bien que finalement, le charme fut rompu en un battement de cil. « .. J'ai besoin d'un verre. » Bien.
D'une main, elle attrapait le verre laissé là pour prendre la direction de la bouteille et la désigner à Ángel avec un.. « Je peux ? »
La correction de Leta semblait bien moins émoussée que celle de son alter ego. Attendant l'accord du maitre des lieux, elle se servait ensuite un verre et se figeait en se rappelant ce fragment de discussion. Le dernier, le plus frais. Quelques brides lui échappaient encore, mais elle tenait l'essentiel dans sa mémoire. Reposant donc la bouteille, elle observa longuement le liquide.
« Ça fait de moi quelqu'un que tu dois arrêter, Ángel. » Réalisait-elle, sans oser lui faire face. Parce que dans son affirmation, il y avait également une question silencieuse.
Le ferait-il ?
Ou avait-elle bien entendu ?
Et pourquoi la protégerait-il alors qu'elle était désormais tout ce qu'ils avaient toujours décriés ?
(#) Dim 3 Juil - 16:05
Invité
IRP
HRP
Multitudes d’émotions se lisent sur le faciès de la jeune femme. Désolement que d’être le messager, l’inquisiteur, celui qui déclenche pareil état rattaché à vérité propre. Parce que faire du mal à ses proches – quels qu’ils soient – lui était impossible. Physiquement impossible.
Résumant alors les propos de son ami, elle demanda si c’étaitl’autre qui lui avait fait ça. Il acquiesce, affirmation mécanique, automatique. Geste dont elle n’est pas désolée…
Hôte reçoit observation d’un paradoxe, d’une situation quelque peu ironique à ses yeux à elle. En effet, taper la discute et boire un verre en compagnie de l’agresseur, était quelque peu absurde. Il en convenait. Néanmoins, vérité qu’elle eut lâchée plus tôt, nécessitait une digestion assistée. Alors, à ses grondements, Persécuteur préféra préciser : Dit comme ça, ça semble insensé, je sais. Mais Leta,… Cette situation l’est complètement ! Parce qu’il en avait eut besoin et que l’autre s’était servie librement.
Besoin qui d’ailleurs trouvera son écho dans la demande de Leta afin qu’elle se serve à son tour un verre. Autorisation qui lui sera donnée.
Mais avant, protestation cinglante qui fit découvrir nouvelle lueur davantage plus incroyable, teintant ses iris. Choque à nouveau Chasseur qui reste à mater son amie tout aussi surprise. Entrouvre les lippes, ébahi. La regarde tendre la main dans le vide avant de se raviser. Ne comprend pas. Darla ne lui ayant pas parlé de quoi ce soit d’autre…
Reposant la bouteille, ne la quittant pas des yeux, elle lui fit part de l’irréductible rôle qu’il tient face à des genscomme elle. Signe qu'elle accepta alors nature. Le cœur se serre. Parce qu’elle avait raison. Il est de ceux qui stoppent les menaces mutantes. Oui Leta… ça fait de toi quelqu’un que je dois arrêter. confirma-t-il, le ton déjà déclinant. Mais il poursuit, sans laisser le silence terrible se propager trop longtemps … Mais j’peux pas. J’pourrais pas te faire ça. qu’il murmure presque. Envahi d’une émotion étrange, comme s’il revivait le jour où il fut mis au pied du mur de ses convictions, son éducation face à ses sentiments. Il avait hésité. Une seconde. Entre la vie et la mort. Entre sa sœur et son gène. Il avait choisi. Et le voilà aujourd’hui à devoir poser même choix. Choix qu’il avait déjà fait… Parce qu’aussi efficace soit-il en tant que faucheur froid de vies, bougre bien incapable d’ôter celles des gens qu’il aime.
J’te lâcherai pas… J’te l’ai promis et ton gène n’y changera rien.
Parce que tu n’es pas responsable de ce que tu es.
Mais tu es responsable de qui tu es.
Et pour elle, je serai là.
Résumant alors les propos de son ami, elle demanda si c’était
Hôte reçoit observation d’un paradoxe, d’une situation quelque peu ironique à ses yeux à elle. En effet, taper la discute et boire un verre en compagnie de l’agresseur, était quelque peu absurde. Il en convenait. Néanmoins, vérité qu’elle eut lâchée plus tôt, nécessitait une digestion assistée. Alors, à ses grondements, Persécuteur préféra préciser :
Besoin qui d’ailleurs trouvera son écho dans la demande de Leta afin qu’elle se serve à son tour un verre. Autorisation qui lui sera donnée.
Mais avant, protestation cinglante qui fit découvrir nouvelle lueur davantage plus incroyable, teintant ses iris. Choque à nouveau Chasseur qui reste à mater son amie tout aussi surprise. Entrouvre les lippes, ébahi. La regarde tendre la main dans le vide avant de se raviser. Ne comprend pas. Darla ne lui ayant pas parlé de quoi ce soit d’autre…
Reposant la bouteille, ne la quittant pas des yeux, elle lui fit part de l’irréductible rôle qu’il tient face à des gens
Mais tu es responsable de qui tu es.
Et pour elle, je serai là.
(#) Dim 3 Juil - 18:34
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
L'esprit réalisait enfin alors que le déni attendait ; il attendait au détour d'une réflexion de pouvoir reprendre le dessus. Maitre incontesté des dernières années, il se voyait relégué au rang de paria tandis que Leta prenait la mesure du désastre de son existence. Gène bouleversant tous ses acquis ; elle était désormais un monstre. Le genre de monstre qu'elle avait souvent dénigré, le genre de monstre qu'elle avait souvent surveillé dans l'antre du géant Trask.
En une soirée, Leta avait la sensation d'avoir perdu sa vie au dépend de celle d'une autre. Un frisson d’horreur lui parcourait insidieusement l’échine tandis que son esprit fragmenté tentait d'assimiler l'impensable. Mais finalement, dans la complexité de la manœuvre, c'était plutôt la colère qui prenait le dessus. Une colère de l'incompréhension, du besoin de déni.. Une colère jalouse de voir un alter ego si facilement toléré. Un alter ego si facilement accepté par Ángel.
La situation était insensée.
Elle l'était, oui.
Il avait diablement raison.
Pour autant, Leta ne parvenait à se contenter de cette justification. Au dedans, ça grouillait, la protestation devenait maitresse alors qu'elle rivait son regard contrarié sur celui d'Ángel. « Je suis au courant, oui ! » Répondait-elle, trop rapidement. « Ça n'empêche que t'as laissé cette garce s'approcher de toi après ce qu'elle t’a fait. » Enchainait-elle aussitôt avant de se mordre la lèvre inférieure pour la précipitation de ses propos.
Comment savait-elle que Darla était une garce ?
Parce qu'elle avait été là.
Partiellement.
Juste assez.
Visage signant à la négative, elle expulsait un profond soupir d'entre ses lèvres en demandant ce verre que l'Autre s'était octroyée avec audace. Pendant le service, elle réalisait la violence de l'après qui se profilait.. Malgré ce qu'elle avait entendu, ce qu'elle n'était même pas sûre de savoir et de comprendre.
Alors, la crainte se verbalisait dans quelques mots.
Dans une affirmation qu'elle espérait oublier.
Ça la glaçait encore de l'intérieur jusqu'au moment où Ángel confirma son propos. Et pendant quelques secondes à peine, ce fut alors la dégringolade silencieuse alors que le verre tremblait entre ses doigts. Mais Leta gardait le menton haut et le regard accroché à un vide guère salutaire. Par fierté, par besoin, par nécessité. Lorsqu'il continua ensuite sur sa lancée, la mutante étouffa un soupir porté par un soulagement sincère.
Parce qu'elle refusait que le Persécuteur devienne son ennemi.
Même si cela aurait été naturel et logique.
Parce que désormais pour elle, il n’y avait plus rien de logique, ni de naturel.
Ainsi refusait-elle cette guerre qui aurait raison de sa résilience.
Il ne pouvait pas lui faire ça.
Ne touchant même pas au contenu de son verre, Leta le déposa plutôt lentement devant elle tandis que son regard fuyait encore. Les mots et images composites qui lui parvenaient au rythme des murmures d'Ángel bousculaient toujours plus ses émotions.
Par instant, elle avait la sensation de résister.
De pouvoir tout surmonter.
Et a d'autre, tout s'effondrait.
Au rythme de son cœur qui se pressait douloureusement dans sa poitrine.
Et ce balancier lui faisait un mal de chien alors qu'elle n'y était pas habituée. Pas habituée à laisser ses sentiments s'exprimer hors de leur prison de crainte.
Car finalement, là où la colère était depuis toujours un instrument facile à manier pour Leta ; son opposé la frappait plutôt d’une terreur immobile. Ainsi se retrouvait-elle à ne plus savoir. Ne plus savoir quoi faire ou comment le faire.
« ..Pourquoi ? » Se résignait-elle alors à demander dans un murmure équivalent à celui d'Ángel. Et il lui fallut encore bien quelques secondes avant que son courage ne lui permette de pivoter sur ses talons hauts. Faisant alors face au Persécuteur, elle remontait son regard céruléen pour l'arrimer au sien et chercher tout ce que le silence leur faisait ignorer.
J'étais là, révélait son regard.
J'ai entendu, je sais, confirmait-il.
Alors, dis-le, demandait-elle dans son silence.
En une soirée, Leta avait la sensation d'avoir perdu sa vie au dépend de celle d'une autre. Un frisson d’horreur lui parcourait insidieusement l’échine tandis que son esprit fragmenté tentait d'assimiler l'impensable. Mais finalement, dans la complexité de la manœuvre, c'était plutôt la colère qui prenait le dessus. Une colère de l'incompréhension, du besoin de déni.. Une colère jalouse de voir un alter ego si facilement toléré. Un alter ego si facilement accepté par Ángel.
La situation était insensée.
Elle l'était, oui.
Il avait diablement raison.
Pour autant, Leta ne parvenait à se contenter de cette justification. Au dedans, ça grouillait, la protestation devenait maitresse alors qu'elle rivait son regard contrarié sur celui d'Ángel. « Je suis au courant, oui ! » Répondait-elle, trop rapidement. « Ça n'empêche que t'as laissé cette garce s'approcher de toi après ce qu'elle t’a fait. » Enchainait-elle aussitôt avant de se mordre la lèvre inférieure pour la précipitation de ses propos.
Comment savait-elle que Darla était une garce ?
Parce qu'elle avait été là.
Partiellement.
Juste assez.
Visage signant à la négative, elle expulsait un profond soupir d'entre ses lèvres en demandant ce verre que l'Autre s'était octroyée avec audace. Pendant le service, elle réalisait la violence de l'après qui se profilait.. Malgré ce qu'elle avait entendu, ce qu'elle n'était même pas sûre de savoir et de comprendre.
Alors, la crainte se verbalisait dans quelques mots.
Dans une affirmation qu'elle espérait oublier.
Ça la glaçait encore de l'intérieur jusqu'au moment où Ángel confirma son propos. Et pendant quelques secondes à peine, ce fut alors la dégringolade silencieuse alors que le verre tremblait entre ses doigts. Mais Leta gardait le menton haut et le regard accroché à un vide guère salutaire. Par fierté, par besoin, par nécessité. Lorsqu'il continua ensuite sur sa lancée, la mutante étouffa un soupir porté par un soulagement sincère.
Parce qu'elle refusait que le Persécuteur devienne son ennemi.
Même si cela aurait été naturel et logique.
Parce que désormais pour elle, il n’y avait plus rien de logique, ni de naturel.
Ainsi refusait-elle cette guerre qui aurait raison de sa résilience.
Il ne pouvait pas lui faire ça.
Ne touchant même pas au contenu de son verre, Leta le déposa plutôt lentement devant elle tandis que son regard fuyait encore. Les mots et images composites qui lui parvenaient au rythme des murmures d'Ángel bousculaient toujours plus ses émotions.
Par instant, elle avait la sensation de résister.
De pouvoir tout surmonter.
Et a d'autre, tout s'effondrait.
Au rythme de son cœur qui se pressait douloureusement dans sa poitrine.
Et ce balancier lui faisait un mal de chien alors qu'elle n'y était pas habituée. Pas habituée à laisser ses sentiments s'exprimer hors de leur prison de crainte.
Car finalement, là où la colère était depuis toujours un instrument facile à manier pour Leta ; son opposé la frappait plutôt d’une terreur immobile. Ainsi se retrouvait-elle à ne plus savoir. Ne plus savoir quoi faire ou comment le faire.
« ..Pourquoi ? » Se résignait-elle alors à demander dans un murmure équivalent à celui d'Ángel. Et il lui fallut encore bien quelques secondes avant que son courage ne lui permette de pivoter sur ses talons hauts. Faisant alors face au Persécuteur, elle remontait son regard céruléen pour l'arrimer au sien et chercher tout ce que le silence leur faisait ignorer.
J'étais là, révélait son regard.
J'ai entendu, je sais, confirmait-il.
Alors, dis-le, demandait-elle dans son silence.
(#) Lun 4 Juil - 11:23
Invité
IRP
HRP
Le couperet tombe. À son observation, il avait répondu par la positive. Confirmant ses propos. Confirmant le fait qu’elle était devenue une cible à ses yeux. Il entendit le verre se poser sans même qu’elle n’y ait touché. Fébrilité qui l’envahit lorsqu’il avoue qu’il se tiendrait à sa promesse, gène ou pas gène. Revivant sensation détestable qui l’avait possédé ce jour-là, se voit accentuée lorsqu’elle lui demanda pourquoi.
Elle se retourne. Les pupilles s’accrochent mutuellement. Le silence est long. Le silence est lourd. Parce qu’elle n’attend que ça, qu’il lui dise
Parce que ce sentiment avait grandi avec le temps.
L’attachement et l’affection qui lui portait, prirent un autre chemin.
Celui qui fut à l’origine de son divorce et de cette garde partagée.
Le revoilà, à nouveau, face à ses propres faiblesses.
Ne peut empêcher l’âme d’aimer.
Irrémédiablement.
Fatalement.
(#) Lun 4 Juil - 14:18
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Endoctrinement personnel tissé par les années vécues et oubliées, Leta avait appris à désaimer. A oublier ce que le cœur pouvait crier à la faveur des regards échangés. Et à force de se contenter de la normalité amicale, elle avait cessé d'être rongée par ce qui demandait à sortir. Boite de Pandore soigneusement scellée, elle avait été dissimulée derrière le voile opaque de son déni. Et finalement, lorsque tout s'était déchiré et révélé, la boite sans nom avait finalement perdue de son intégrité.
Assez pour que Darla s'en saisisse et ne traduise les battements silencieux de ce que taisait Leta depuis un moment déjà.
Dans toute l'ironie sanglante de cette soirée, Leta ignorait si elle devait remercier son alter ego ou la maudire jusqu'à ce que mort s'en suive. L'esprit plongé dans un chaos que le cœur venait peu à peu rythmer de ses battements erratiques, Leta tentait de se raccrocher à toute sa colère pour garder la tête haute et le regard fier. Mais face à Ángel, il n'était plus vraiment question de fierté ; Ce n'était plus vraiment question de résilience.
Parce que sa confiance lui était acquise.
Une confiance aveugle portée par tout ce qu'il pouvait faire vibrer en elle.
Témoin de l'hésitation du Persécuteur, Leta demeura pourtant silencieuse. Elle crevait d'envie d'entendre des mots dont elle ne mesurait pourtant pas encore l'impact. Elle crevait d'envie d'entendre ce qu'il avait pu verbaliser trop facilement avec l'Autre.
Le premier raté lui faisait retenir son souffle tandis que les prémices du cataclysme naissait en elle pour finalement s'apaiser. Mais c'était reculer pour mieux sauter alors que les mots s'enchainaient pour de bon.
Peur et soulagement.
Terreur et amour.
Les opposés se bousculaient dans le regard de Leta qui ne parvenait pas à bouger pendant quelques secondes. Ses lèvres s'entrouvrirent tandis qu'un souffle brusque s'en échappait tout à coup. Elle avait oublié. Oublié qu’elle avait retenu son souffle pendant si longtemps. « .. Mon dieu. » Réalisait-elle enfin, prise dans la vague de ces émotions qui la secouait.
« Je.. » Articulait-elle difficilement, comme dans l'effet miroir de leurs craintes à se révéler. Le silence avait été plus aisé, l'amitié plus confortable à conserver. Pourtant, Leta ne parvenait plus à se convaincre qu'un retour en arrière était envisageable.
Et alors qu'elle aurait pu se dévoiler dans la simplicité, elle se prenait à avoir peur. Plus pour lui que pour elle ; pour ce qu'elle était et ce qu'il allait devoir subir à cause de cela. Pourtant, elle refusait de lui opposer un rejet qui n'aurait été que mensonge éhonté. Alors, elle s'avançait d'un pas pour réduire la distance déjà minime qui les séparait.
Main gauche se levant pour venir effleurer la joue masculine, elle s'arrêtait finalement dans sa progression tandis que Leta portait ses lèvres à son oreille. « .. Moi aussi. » Confessait-elle enfin dans un soupir libérateur alors que les joues se frôlaient à peine. Fermant les yeux un moment, la mutante visualisait finalement cette ligne rouge consacrée à ne pas franchir. Cette ligne qu'elle se voyait transgresser de seconde en seconde.
L'impulsion d'une envie déraisonnable l'amena à se mouvoir juste assez pour venir mêler son souffle à celui d'Ángel. Pour autant, Leta ne bougea pas davantage. Elle resta plutôt là.. Frappée d'un immobilisme coupable. « J'ai peur. » Murmura-t-elle alors, de manière quasi inaudible.
Jamais.
Jamais elle n'avait avoué telle faiblesse.
Jamais elle n'avait accepté telle faiblesse.
Pourtant, elle craignait pour Ángel.
Pour ce qu'elle finirait par lui imposer malgré elle.
Au nom de sa nature.
De son gène.
De ce qu'elle devait d'accepter.
Redressant le visage, elle conservait cette proximité acquise pour venir croiser son regard. « Si on franchit cette ligne.. » Imaginaire mais si présente. Silencieuse mais reconnue par l'un comme l'autre. « J'ai peur que.. Ce que je suis te fasse souffrir. » Et comme dans l'ébauche de ses récurrences dont elle ignorait tout, elle ne pouvait s'empêcher de souffler un.. « Je n'y survivrais pas. »
Assez pour que Darla s'en saisisse et ne traduise les battements silencieux de ce que taisait Leta depuis un moment déjà.
Dans toute l'ironie sanglante de cette soirée, Leta ignorait si elle devait remercier son alter ego ou la maudire jusqu'à ce que mort s'en suive. L'esprit plongé dans un chaos que le cœur venait peu à peu rythmer de ses battements erratiques, Leta tentait de se raccrocher à toute sa colère pour garder la tête haute et le regard fier. Mais face à Ángel, il n'était plus vraiment question de fierté ; Ce n'était plus vraiment question de résilience.
Parce que sa confiance lui était acquise.
Une confiance aveugle portée par tout ce qu'il pouvait faire vibrer en elle.
Témoin de l'hésitation du Persécuteur, Leta demeura pourtant silencieuse. Elle crevait d'envie d'entendre des mots dont elle ne mesurait pourtant pas encore l'impact. Elle crevait d'envie d'entendre ce qu'il avait pu verbaliser trop facilement avec l'Autre.
Le premier raté lui faisait retenir son souffle tandis que les prémices du cataclysme naissait en elle pour finalement s'apaiser. Mais c'était reculer pour mieux sauter alors que les mots s'enchainaient pour de bon.
Peur et soulagement.
Terreur et amour.
Les opposés se bousculaient dans le regard de Leta qui ne parvenait pas à bouger pendant quelques secondes. Ses lèvres s'entrouvrirent tandis qu'un souffle brusque s'en échappait tout à coup. Elle avait oublié. Oublié qu’elle avait retenu son souffle pendant si longtemps. « .. Mon dieu. » Réalisait-elle enfin, prise dans la vague de ces émotions qui la secouait.
« Je.. » Articulait-elle difficilement, comme dans l'effet miroir de leurs craintes à se révéler. Le silence avait été plus aisé, l'amitié plus confortable à conserver. Pourtant, Leta ne parvenait plus à se convaincre qu'un retour en arrière était envisageable.
Et alors qu'elle aurait pu se dévoiler dans la simplicité, elle se prenait à avoir peur. Plus pour lui que pour elle ; pour ce qu'elle était et ce qu'il allait devoir subir à cause de cela. Pourtant, elle refusait de lui opposer un rejet qui n'aurait été que mensonge éhonté. Alors, elle s'avançait d'un pas pour réduire la distance déjà minime qui les séparait.
Main gauche se levant pour venir effleurer la joue masculine, elle s'arrêtait finalement dans sa progression tandis que Leta portait ses lèvres à son oreille. « .. Moi aussi. » Confessait-elle enfin dans un soupir libérateur alors que les joues se frôlaient à peine. Fermant les yeux un moment, la mutante visualisait finalement cette ligne rouge consacrée à ne pas franchir. Cette ligne qu'elle se voyait transgresser de seconde en seconde.
L'impulsion d'une envie déraisonnable l'amena à se mouvoir juste assez pour venir mêler son souffle à celui d'Ángel. Pour autant, Leta ne bougea pas davantage. Elle resta plutôt là.. Frappée d'un immobilisme coupable. « J'ai peur. » Murmura-t-elle alors, de manière quasi inaudible.
Jamais.
Jamais elle n'avait avoué telle faiblesse.
Jamais elle n'avait accepté telle faiblesse.
Pourtant, elle craignait pour Ángel.
Pour ce qu'elle finirait par lui imposer malgré elle.
Au nom de sa nature.
De son gène.
De ce qu'elle devait d'accepter.
Redressant le visage, elle conservait cette proximité acquise pour venir croiser son regard. « Si on franchit cette ligne.. » Imaginaire mais si présente. Silencieuse mais reconnue par l'un comme l'autre. « J'ai peur que.. Ce que je suis te fasse souffrir. » Et comme dans l'ébauche de ses récurrences dont elle ignorait tout, elle ne pouvait s'empêcher de souffler un.. « Je n'y survivrais pas. »
(#) Lun 4 Juil - 22:21
Invité
IRP
HRP
Réaction qui se fit attendre. Apnée qui enfin s’évacue dans l’expression d’une surprise, comme si elle avait douté que sentiment puisse exister. Comme lui, l’hésitation se fit entendre. Il pouvait voir et lire la naissance de la peur chez Leta. Mais elle prit parti. Le parti d'avouer, elle aussi, l’existence de ce sentiment insensé. Le contacte et la proximité qu’elle apposa, fit naître frisson intérieur davantage accentué lorsque chasseur entendit la réciprocité. Dévoué n’aurait jamais été déçu si celle-ci ne venait jamais à être partagée. Parce qu’il ne s’agit pas de ça. Et parce qu’il existe un amour encore plus puissant ; celui d’accepter l’autre, autant dans sa nature que dans ses émotions. Parce qu’il l’aime tel qu’elle est et que si elle n’avait pas partagé cette affection, ça en reviendrait au même pour lui. Mis à nu face à celle qu’il appelle son amie, elle aurait gardé son estime et sa loyauté. Parce qu’au même titre qu’un gène ne puisse rien changer, un sentiment ou son absence non plus.
Elle ferme les yeux. Les souffles s’entrecroisent. Elle lui confie sa peur. Peur engendrée par la faiblesse à laquelle ils venaient de s’adonner. Difficilement, mais librement. Accordant un degré de confiance jamais égalé. Les iris enfin s’accrochent lorsqu’elle redresse le visage et ouvre les yeux. Confie à nouveau sa peur de le faire souffrir. Parce qu’elle n’y survivrait pas. Alors la question du franchissement de cette ligne est posée. Légitime. Il entend sa peur. Il entend sa crainte. Ses mains attrapant les siennes, il confie à son tour d’une voix assurée : Alors bats-toi. Deviens entière. Prends le contrôle de ce que tu es. Son front vint délicatement à la rencontre du sien pour lui murmurer : Si on franchit cette ligne, on la franchit à deux. Parce que les craintes s’infusent des deux côtés. Et elle le sait. Autant pour elle que pour lui, intimant leur sauvegarde respective.
Ca sera eux face au reste du monde.
Il sera là pour elle, et elle le sait.
Comme toujours.
Et c’est cette promesse qu’il décida de sceller. Délicatement, il se permit d’approcher ses lèvres, possédé par l’envie irrépressible de tenter le diable. Parce qu’à ce moment-là, ce sont eux qui comptent et personne d’autre. Peu importe les natures, peu importe les histoires et peu importe l’éducation. Se fera chevalier servant au profit de l’épanouissement de celle qu’il s’est toujours évertué à protéger, entrainer, soutenir. Les entrailles vibrent à ce contact physique qu’il vint quérir. Un baiser offert en guise de pacte.
Parce que même blessé, il sera là pour elle.
Parce qu’il n’y aura que la mort pour l’en dissuader.
Et elle est plus forte que ça.
Elle l’a déjà prouvé.
Ce soir…
Elle ferme les yeux. Les souffles s’entrecroisent. Elle lui confie sa peur. Peur engendrée par la faiblesse à laquelle ils venaient de s’adonner. Difficilement, mais librement. Accordant un degré de confiance jamais égalé. Les iris enfin s’accrochent lorsqu’elle redresse le visage et ouvre les yeux. Confie à nouveau sa peur de le faire souffrir. Parce qu’elle n’y survivrait pas. Alors la question du franchissement de cette ligne est posée. Légitime. Il entend sa peur. Il entend sa crainte. Ses mains attrapant les siennes, il confie à son tour d’une voix assurée :
Ca sera eux face au reste du monde.
Il sera là pour elle, et elle le sait.
Comme toujours.
Et c’est cette promesse qu’il décida de sceller. Délicatement, il se permit d’approcher ses lèvres, possédé par l’envie irrépressible de tenter le diable. Parce qu’à ce moment-là, ce sont eux qui comptent et personne d’autre. Peu importe les natures, peu importe les histoires et peu importe l’éducation. Se fera chevalier servant au profit de l’épanouissement de celle qu’il s’est toujours évertué à protéger, entrainer, soutenir. Les entrailles vibrent à ce contact physique qu’il vint quérir. Un baiser offert en guise de pacte.
Parce que même blessé, il sera là pour elle.
Parce qu’il n’y aura que la mort pour l’en dissuader.
Et elle est plus forte que ça.
Elle l’a déjà prouvé.
Ce soir…
(#) Lun 4 Juil - 23:39
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Boite de Pandore ouverte et jetée dans les méandres d'un avant déjà consommé ; tout était révélé. Tout était dévoilé. Ou presque. Et même si les mémoires demeuraient encore inaccessibles à l'esprit de Leta, ce n'était pas l'essentiel. Ce n'était pas ce qui comptait en cet instant alors que leur ligne rouge était franchie dans l'aveu de leurs sentiments partagés. Si la peur avait guidé d'abord son silence, Leta savait que désormais, son mutisme ne pourrait plus dissimuler ce qui fut dévoilé.
Parce qu'il avait vu.
Parce qu'il avait entendu.
Tout comme elle avait pu voir.
Tout comme elle avait pu entendre.
Proximité des corps et de tout ce qui pouvait se porter au-delà, les souffles se croisaient dans la crainte d'une Leta en terrain inconnu. Adepte de l'auto-préservation, elle se révélait plus attachée à sa survie à lui qu'à la sienne, à elle. Echappant au destin par sa dissonance, elle retombait pourtant dans le piège de ses sentiments. Trop forts, trop entiers, trop dévastateurs. A la différence près cependant qu'Ángel n'était aucun bourreau qu'elle eut jadis connu. Il était l'ami, le cœur et l'âme de ce qu'elle était dans cette vie-ci.
Inconsciente encore, Leta effleurait à peine par ses peurs profondes les vicissitudes de qu'elle fut jadis. Alors, lorsque le Persécuteur lui intima de se battre, comme dans un écho des mots de Darla, elle conserva longuement son regard céruléen ancré dans le sien. Ses mains liées aux siennes se resserraient sensiblement dans leur étreinte alors qu'elle aurait voulu objecter mille et une chose à sa demande.
Elle aurait voulu réfuter son existence monstrueuse.
Elle aurait voulu cracher sa hargne contre Darla.
Elle aurait voulu souffler sa crainte de ne pas y arriver.
Elle aurait voulu murmurer sa peur de se transfigurer.
Mais quelque chose en elle muselait toutes ces excuses ; Sa résilience la plus fidèle vibrait au même rythme que la conviction d'Ángel et elle fermait les yeux en sentant son front contre le sien. « .. Je vais me battre. » Promettait-elle finalement, parce qu'elle s'était toujours battue.
Toujours.
C'était peut-être même ce que savait le mieux faire Leta.
Et lorsqu'il lui arrivait de trébucher, elle ne se lassait jamais de se relever. Le menton animé de fierté, le regard vibrant d'une rage d'exister, finalement.. Rien ne changeait. Hormis peut-être que ce combat, elle allait devoir le mener contre elle-même.
Mais égoïstement, elle se réconforta en sachant Ángel à ses côtés.
Car si jadis, il fut là pour l'entrainer, lui faire repousser ses limites ou même lui tendre la main pour l'aider à se relever.
Il était encore là pour la retenir dans le tourbillon de son existence bouleversée.
Et toutes ces évidences n'étaient qu'une infime raison pour laquelle elle l'aimait jusqu'à une déraison dont elle prenait à peine la mesure.
Lèvres qui se rencontraient pour la première fois pour sceller leur pacte ; Leta n'hésitait pas. Elle n'hésitait plus. Le geste encore timide se consumait au fil des secondes tandis que le feu prenait au-delà de toute mesure. Ses mains lâchées, elle vint accrocher l'une d'elle à la nuque d'Ángel en se rapprochant encore. Corps et cœur vibrant sans s'interrompre dans l'optique d'une quelconque retenue, il fallut bien de longues secondes à Leta pour détacher tout juste ses lèvres sans s'éloigner pour autant.
« Je sens que ça ne va pas être de tout repos, tout ça, Ange. » Commentait-elle enfin dans un soupir, avec un soupçon de légèreté qui fit renaitre son sourire. Aussitôt, son regard bleu venait s’ancrer sur le sien.
« Qu'est-ce qu'il a pas fallu faire pour que tu m'embrasses quand même.. » Concluait-elle avec humour en secouant le visage négativement. Il était certain que la méthode employé n'avait pas été des plus.. Classiques.
D'autres auraient fui.
Ángel, lui, avait fait le grand saut.
Parce qu'il avait vu.
Parce qu'il avait entendu.
Tout comme elle avait pu voir.
Tout comme elle avait pu entendre.
Proximité des corps et de tout ce qui pouvait se porter au-delà, les souffles se croisaient dans la crainte d'une Leta en terrain inconnu. Adepte de l'auto-préservation, elle se révélait plus attachée à sa survie à lui qu'à la sienne, à elle. Echappant au destin par sa dissonance, elle retombait pourtant dans le piège de ses sentiments. Trop forts, trop entiers, trop dévastateurs. A la différence près cependant qu'Ángel n'était aucun bourreau qu'elle eut jadis connu. Il était l'ami, le cœur et l'âme de ce qu'elle était dans cette vie-ci.
Inconsciente encore, Leta effleurait à peine par ses peurs profondes les vicissitudes de qu'elle fut jadis. Alors, lorsque le Persécuteur lui intima de se battre, comme dans un écho des mots de Darla, elle conserva longuement son regard céruléen ancré dans le sien. Ses mains liées aux siennes se resserraient sensiblement dans leur étreinte alors qu'elle aurait voulu objecter mille et une chose à sa demande.
Elle aurait voulu réfuter son existence monstrueuse.
Elle aurait voulu cracher sa hargne contre Darla.
Elle aurait voulu souffler sa crainte de ne pas y arriver.
Elle aurait voulu murmurer sa peur de se transfigurer.
Mais quelque chose en elle muselait toutes ces excuses ; Sa résilience la plus fidèle vibrait au même rythme que la conviction d'Ángel et elle fermait les yeux en sentant son front contre le sien. « .. Je vais me battre. » Promettait-elle finalement, parce qu'elle s'était toujours battue.
Toujours.
C'était peut-être même ce que savait le mieux faire Leta.
Et lorsqu'il lui arrivait de trébucher, elle ne se lassait jamais de se relever. Le menton animé de fierté, le regard vibrant d'une rage d'exister, finalement.. Rien ne changeait. Hormis peut-être que ce combat, elle allait devoir le mener contre elle-même.
Mais égoïstement, elle se réconforta en sachant Ángel à ses côtés.
Car si jadis, il fut là pour l'entrainer, lui faire repousser ses limites ou même lui tendre la main pour l'aider à se relever.
Il était encore là pour la retenir dans le tourbillon de son existence bouleversée.
Et toutes ces évidences n'étaient qu'une infime raison pour laquelle elle l'aimait jusqu'à une déraison dont elle prenait à peine la mesure.
Lèvres qui se rencontraient pour la première fois pour sceller leur pacte ; Leta n'hésitait pas. Elle n'hésitait plus. Le geste encore timide se consumait au fil des secondes tandis que le feu prenait au-delà de toute mesure. Ses mains lâchées, elle vint accrocher l'une d'elle à la nuque d'Ángel en se rapprochant encore. Corps et cœur vibrant sans s'interrompre dans l'optique d'une quelconque retenue, il fallut bien de longues secondes à Leta pour détacher tout juste ses lèvres sans s'éloigner pour autant.
« Je sens que ça ne va pas être de tout repos, tout ça, Ange. » Commentait-elle enfin dans un soupir, avec un soupçon de légèreté qui fit renaitre son sourire. Aussitôt, son regard bleu venait s’ancrer sur le sien.
« Qu'est-ce qu'il a pas fallu faire pour que tu m'embrasses quand même.. » Concluait-elle avec humour en secouant le visage négativement. Il était certain que la méthode employé n'avait pas été des plus.. Classiques.
D'autres auraient fui.
Ángel, lui, avait fait le grand saut.
(#) Mar 5 Juil - 10:47
Invité
IRP
HRP
Alors, elle lui confirma sa combativité. Elle allait se battre. Pour elle. Pour lui. Pour eux. Promesse qu’elle leur faisait, continuant son chemin. Battante, Persécuteur n’eut jamais douté de sa pugnacité. Aujourd’hui encore, devra mener bataille. Et il sera là. Comme il l’a toujours été.
Lèvres s’apprivoisant, elle lui rendait son baiser, acceptant alors le pacte qu’ils venaient de sceller. Sensation incroyable d’une chaleur intérieure envahissante, qui ne se veut non pas destructrice, mais d’une énergie folle et douce. Désir qui prend feu. Les mains se lâchent pour venir rapprocher l’autre encore plus près. Les pulsations s’accordent. Corps vibrent de concert. Bougre ressent battement davantage intense dans sa blessure.
Moment trop court qui déjà s’arrête. Elle se détache tout juste pour confier que ça n’allait pas être de tout repos. Les sourires s’accordent, eux aussi, avant que les iris ne viennent se soutenir. Elle tacle avec humour, souligne l’extrême de la situation pour pareille conclusion. Alors l’émail du brun apparait dans sourire étiré, amusé, rides au coin des yeux. … J’ai des goûts un peu particuliers Forsyth, que veux-tu ?! qu’il lui rend, plaisantin jouant lui aussi la carte de l’humour avant de revenir chercher le baiser qu’elle eut trop tôt arrêté. Toujours délicatement pour ne point accentuer davantage douleur.
Et ce n’est qu’après un trop bref instant langoureux que les pattes d’une bête curieuse se firent entendre. Maître détourne la tête pour voir apparaitre chien de garde qui les observe, sagement, se demandant presque ce qu’il se passait.… merde. qu’il murmure. Parce qu’Attila en rempart du lit infantile, si présence canine se fait alors, cela signifie que môme levée ou tout du moins éveillée. Reportant son attention sur Leta, il lui confia : Mia est là. Laisse-moi une minute… Père affuble une caresse au cerbère qui prend sa suite en direction de la chambre de la gamine. Heureusement, contre-jour à son avantage, ne permet pas de remarquer pansement. Ça va chérie ? qu’il demande dans un murmure. Môme répond à l’affirmative, signalant juste un cauchemar l’ayant réveillé. Et lorsque chienne remonte sur le lit, chiard quémande la compagnie de son père qui lui répond toujours sur le même ton : … J’vais arriver. Et délicatement, referme la porte, laissant léger jour.
Revenant dans l’espace cuisine où il eut abandonné Leta, il lui avoua dans un murmure : Je suis attendu… mais sa démarche continue jusqu’à venir l’attraper de nouveau et la capturer dans une étreinte. Parce qu’il n’a pas envie de la voir partir. Pas maintenant.
Pas maintenant que je t'ai trouvée...
Lèvres s’apprivoisant, elle lui rendait son baiser, acceptant alors le pacte qu’ils venaient de sceller. Sensation incroyable d’une chaleur intérieure envahissante, qui ne se veut non pas destructrice, mais d’une énergie folle et douce. Désir qui prend feu. Les mains se lâchent pour venir rapprocher l’autre encore plus près. Les pulsations s’accordent. Corps vibrent de concert. Bougre ressent battement davantage intense dans sa blessure.
Moment trop court qui déjà s’arrête. Elle se détache tout juste pour confier que ça n’allait pas être de tout repos. Les sourires s’accordent, eux aussi, avant que les iris ne viennent se soutenir. Elle tacle avec humour, souligne l’extrême de la situation pour pareille conclusion. Alors l’émail du brun apparait dans sourire étiré, amusé, rides au coin des yeux.
Et ce n’est qu’après un trop bref instant langoureux que les pattes d’une bête curieuse se firent entendre. Maître détourne la tête pour voir apparaitre chien de garde qui les observe, sagement, se demandant presque ce qu’il se passait.
Revenant dans l’espace cuisine où il eut abandonné Leta, il lui avoua dans un murmure :
(#) Mer 6 Juil - 18:22
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Point de départ à un incendie, c'était finalement le feu qui se propageait. Il se propageait au-delà des silences et des lignes apposées depuis des années. D'ailleurs, la ligne rouge s'effaçait définitivement dans leur étreinte alors même qu'une passion brulante prenait le pas sur tout le reste.
Tout le reste.
Des blessures données pendant la soirée.
Au voile déchiré par-delà les esprits.
Il n'y avait finalement plus rien qui comptait entre eux, hormis.. Eux. Lèvres qui se relâchaient pour asséner une pointe d'humour légère et permettre de reprendre son souffle ; Leta avait encore la justesse de ne pas vouloir se laisser dévorer toute entière parce qui l'habitait tandis que les mains d'Ángel l'accaparait.
« Une chance pour moi, alors. » Qu'elle ne put s'empêcher de répondre avec malice alors qu'elle cédait - sans résistance aucune - à l'appel des lèvres masculines. Bientôt la langueur devint maitresse du moment tandis que ses mains exploraient dans une absence paradoxale de précipitation. Mais tout s'arrêta alors qu’une attention tierce vint les séparer. Reportant son regard sur ce dernier, Leta esquissa un sourire en observant Attila. Une main se tendant pour venir lui caresser le sommet du crâne, elle arrêta néanmoins son geste en apprenant la présence de Mia.
L'esprit subitement en alerte, Leta porta un regard coupable sur le pansement du Persécuteur. « .. Je ne savais pas. » La crainte d'un traumatisme enfantin la prit de fulgurance jusqu'à faire renaitre de ses cendres sa culpabilité. « Bien sûr, oui.. » Laissa-t-elle Ángel aller tandis qu'elle faisait quelques pas dans un soupir pour observer les alentours.
Rapidement, ses pas reprenaient le tracé du désastre de leur soirée. Et déjà, Leta récupérait sa dague tâchée afin de la dissimuler à son emplacement initial, au sein de sa cuissarde ; puis elle s'assura qu'aucune trace ne vienne potentiellement éveiller les soupçons de l'enfant. Revenant finalement dans la cuisine, elle accueillait le retour d'Ángel avec un léger sourire abimé de culpabilité.
Darla l'avait dit.
Leta serait celle à s'excuser pour son geste.
Prise à nouveau dans l'étreinte du Persécuteur, elle ne put s'empêcher de l'enlacer dans ses bras sans pour autant comprimer sa blessure. Son regard céruléen passait d’ailleurs, une dernière fois sur son pansement puis se posait sur les traits masculins. Une caresse glissée contre sa joue plus tard elle revenait lui adresser un sourire. « Alors, tu vas devoir y aller. »
Leta avait toujours eu cette terrible angoisse lorsqu'il était question des enfants ; Pour autant, elle fut toujours la première à reconnaitre et admirer l'affection du père et de la fille.
« Je suis désolée, j'ignorais que Mia était là. » Ne put-elle s'empêcher de murmurer dans un soupir.
Aurait-elle pu y faire quelque chose, si elle l'avait su ?
Surement que non.
Mais ça n'empêchait pas des excuses.
« Tu devrais changer de .. T-shirt. » Lui désignait-elle le vêtement en piteux état avec une moue. « Et moi, je vais rentrer pour éviter toutes questions de celle-dont-je-ne-vais-pas-prononcer-le-nom.. » Evidement qu'elle parlait de Amy. Evidemment que c'était dit avec amusement. Et même s'il n'y avait rien de sérieux dans ses paroles, un fond de vérité demeurait. Leta avait tenté de s'entendre avec l'ancienne épouse, comme elle pouvait s'entendre avec Ángel, et finalement.. Rien ne s'était fait. Peut-être finalement à raison.
Revenant capturer ses lèvres avec lenteur, elle savourait un baiser pendant quelques secondes avant de reprendre. « Et si tu es libre demain soir, alors, je pourrais faire l'infirmière et m'assurer que ta blessure guérit bien. » Proposition agrémentée d'un sourire, c'était une promesse qui se faisait avec une pointe de malice. « .. Ou alors, tu viendras me faire quelque chose à manger. » Déviait-elle en retenant un léger rire, parce qu'ils le savaient tous les deux.
Il valait mieux que ce soit lui qui cuisine afin d'assurer leur survie.
Tout le reste.
Des blessures données pendant la soirée.
Au voile déchiré par-delà les esprits.
Il n'y avait finalement plus rien qui comptait entre eux, hormis.. Eux. Lèvres qui se relâchaient pour asséner une pointe d'humour légère et permettre de reprendre son souffle ; Leta avait encore la justesse de ne pas vouloir se laisser dévorer toute entière parce qui l'habitait tandis que les mains d'Ángel l'accaparait.
« Une chance pour moi, alors. » Qu'elle ne put s'empêcher de répondre avec malice alors qu'elle cédait - sans résistance aucune - à l'appel des lèvres masculines. Bientôt la langueur devint maitresse du moment tandis que ses mains exploraient dans une absence paradoxale de précipitation. Mais tout s'arrêta alors qu’une attention tierce vint les séparer. Reportant son regard sur ce dernier, Leta esquissa un sourire en observant Attila. Une main se tendant pour venir lui caresser le sommet du crâne, elle arrêta néanmoins son geste en apprenant la présence de Mia.
L'esprit subitement en alerte, Leta porta un regard coupable sur le pansement du Persécuteur. « .. Je ne savais pas. » La crainte d'un traumatisme enfantin la prit de fulgurance jusqu'à faire renaitre de ses cendres sa culpabilité. « Bien sûr, oui.. » Laissa-t-elle Ángel aller tandis qu'elle faisait quelques pas dans un soupir pour observer les alentours.
Rapidement, ses pas reprenaient le tracé du désastre de leur soirée. Et déjà, Leta récupérait sa dague tâchée afin de la dissimuler à son emplacement initial, au sein de sa cuissarde ; puis elle s'assura qu'aucune trace ne vienne potentiellement éveiller les soupçons de l'enfant. Revenant finalement dans la cuisine, elle accueillait le retour d'Ángel avec un léger sourire abimé de culpabilité.
Darla l'avait dit.
Leta serait celle à s'excuser pour son geste.
Prise à nouveau dans l'étreinte du Persécuteur, elle ne put s'empêcher de l'enlacer dans ses bras sans pour autant comprimer sa blessure. Son regard céruléen passait d’ailleurs, une dernière fois sur son pansement puis se posait sur les traits masculins. Une caresse glissée contre sa joue plus tard elle revenait lui adresser un sourire. « Alors, tu vas devoir y aller. »
Leta avait toujours eu cette terrible angoisse lorsqu'il était question des enfants ; Pour autant, elle fut toujours la première à reconnaitre et admirer l'affection du père et de la fille.
« Je suis désolée, j'ignorais que Mia était là. » Ne put-elle s'empêcher de murmurer dans un soupir.
Aurait-elle pu y faire quelque chose, si elle l'avait su ?
Surement que non.
Mais ça n'empêchait pas des excuses.
« Tu devrais changer de .. T-shirt. » Lui désignait-elle le vêtement en piteux état avec une moue. « Et moi, je vais rentrer pour éviter toutes questions de celle-dont-je-ne-vais-pas-prononcer-le-nom.. » Evidement qu'elle parlait de Amy. Evidemment que c'était dit avec amusement. Et même s'il n'y avait rien de sérieux dans ses paroles, un fond de vérité demeurait. Leta avait tenté de s'entendre avec l'ancienne épouse, comme elle pouvait s'entendre avec Ángel, et finalement.. Rien ne s'était fait. Peut-être finalement à raison.
Revenant capturer ses lèvres avec lenteur, elle savourait un baiser pendant quelques secondes avant de reprendre. « Et si tu es libre demain soir, alors, je pourrais faire l'infirmière et m'assurer que ta blessure guérit bien. » Proposition agrémentée d'un sourire, c'était une promesse qui se faisait avec une pointe de malice. « .. Ou alors, tu viendras me faire quelque chose à manger. » Déviait-elle en retenant un léger rire, parce qu'ils le savaient tous les deux.
Il valait mieux que ce soit lui qui cuisine afin d'assurer leur survie.
(#) Ven 8 Juil - 10:32
Invité
IRP
HRP
Reprise dans une étreinte qu’il ne veut pas voir se terminer, Leta concède tout de même aux responsabilités qu’incombent la parentalité de son ancien mentor et nouvel amant. Et elle s’excuse sur son ignorance, regardant une nouvelle fois la blessure que l’autre eut commise plus tôt. Non, ni elle ni Darla ne pouvaient savoir. … Ne t'en fais pas. qu’il lui murmure, le regard bienveillant et les phalanges venant, elles aussi, caresser délicatement sa joue. Parce qu’il ne s’était rien passé impliquant la gamine. Elle ne s’était pas éveillée, elle n’avait pas assisté à la scène et c’était tant mieux. Le danger s’était concentré sur lui et personne d’autre.
Conseil donné de changer de t-shirt, arrache un sourire amusé au bougre. S’ajoute aussi l’amorce de son départ afin d’éviter la curiosité mal placée de l’ex-femme. Même si l’entente ne fut pas au beau fixe entre les deux femmes, Ángel ne pouvait que comprendre l’effet que pouvait avoir la relation entre eux aux yeux de la mère et la réticence que pouvait ressentir Leta. Néanmoins, parents s’étaient quittés et à part le bien de Mia, plus rien ne devait les relier, chacun faisant leur vie de leur côté. Persécuteur avait accepté le divorce et tout ce que ça impliquait.
Nouveau baisé que snipeur dégusta avec un plaisir non dissimulé jusqu’au moment où la proposition tomba ; jouer les infirmières ou qu’il vienne la nourrir le lendemain soir. Parce que oui, ils savent tous les deux que le talent du cuisinier dépasse la moyenne, mais surtout celui de sa captive… Réceptif à cette demande malicieuse qui ne manqua pas de marquer les traits du brun d’un air faussement challengeur, il rétorqua : … et pourquoi pas les deux ? Si tu me soignes convenablement, je te ferai à manger. Ça me semble un bon deal non ? Légers rires qu’ils partagent avant cet instant où il devra la laisser partir. Néanmoins, le départ se fera déjà dans une promesse de se revoir le lendemain. En tête-à-tête. Espérant tout de même partager l’instant avec Leta et non pas avec son double diabolique…
Conseil donné de changer de t-shirt, arrache un sourire amusé au bougre. S’ajoute aussi l’amorce de son départ afin d’éviter la curiosité mal placée de l’ex-femme. Même si l’entente ne fut pas au beau fixe entre les deux femmes, Ángel ne pouvait que comprendre l’effet que pouvait avoir la relation entre eux aux yeux de la mère et la réticence que pouvait ressentir Leta. Néanmoins, parents s’étaient quittés et à part le bien de Mia, plus rien ne devait les relier, chacun faisant leur vie de leur côté. Persécuteur avait accepté le divorce et tout ce que ça impliquait.
Nouveau baisé que snipeur dégusta avec un plaisir non dissimulé jusqu’au moment où la proposition tomba ; jouer les infirmières ou qu’il vienne la nourrir le lendemain soir. Parce que oui, ils savent tous les deux que le talent du cuisinier dépasse la moyenne, mais surtout celui de sa captive… Réceptif à cette demande malicieuse qui ne manqua pas de marquer les traits du brun d’un air faussement challengeur, il rétorqua :
(#) Ven 8 Juil - 21:18
Invité
IRP
HRP
look what you
made me do
But I got smarter, I got harder in the nick of time. Honey, I rose up from the dead, I do it all the time.. I got a list of names, and yours is in red, underlined. --- @Ángel Vidal
Caresse des mots et du geste apaisant l'inquiétude grandissante, Leta revenait à sourire lorsqu'elle captait la sérénité d'Ángel. Tant qu'aucun autre mal n'avait fait, peut-être pouvait-elle finalement apaiser sa culpabilité. Pour ce soir, au moins. Juste pour ce soir. Car lorsqu'elle repenserait à tous les évènements déroulés, une part d'elle ne pouvait s'empêcher de se projeter en conjonctures désastreuses. Et justement parce qu'avec des si et des peut-être on pouvait bâtir des montagnes imaginaires, elle aurait vite fait de façonner sa chaine montagneuse à elle toute seule.
Enfin, sur l'instant, elle oubliait tout.
Effet inattendue d'une douceur amicale devenue amoureuse, c'était un nouveau voile qui se posait sur ses tourmentes. A présent, elle les savait là, sans en connaitre l'ampleur ; à présent, elle ne se laissait plus dévorer par ce qu'elle était et refusait de devenir. Pour un regard partagé, un ensemble de sourires et une multitude de rires, elle avait décidé de tout braver.
Même si ça la glaçait de l'intérieur.
Même si ça allait à l'encontre de ce que son éducation lui avait inculqué.
Elle était une mutante.
Certes.
Mais elle était plus que ça.
Du moins, elle l'espérait.
Invitation lancée au Persécuteur avec amusement, c'était finalement la fusion des idées qui était adoptée dans un rire commun alors qu'elle acquiesçait avec ce même amusement renouvelé. « Un bon deal ? Je suis forcément gagnante, alors j'achète. » C'était donc acté. « Ces doigts de fée vont faire des miracles, tu vas voir ! » Annonçait-elle sans même se rendre compte de l'aspect quasi-prophétique de son propos. Certes, ça ne serait pas pour cette fois-ci. Mais une autre fois leur suffirait à découvrir la magie glissant au-delà du visible.
« Allez, embrasse Mia pour moi. » Concluait Leta en déposant un léger baiser à la commissure des lèvres d'Ángel. Et puis, le détachement se faisait, indubitablement à regret mais l'enfant ne pouvait attendre. C'était un compromis que la Forsyth n'était pas prête à faire, parce qu'elle savait que le Père ne le ferait pas non plus. Et a raison.
S'aventurant finalement jusqu'au salon afin d'y récupérer sa veste qu'elle enfilait après une œillade perplexe, elle refermait le vêtement et s'arrêtait devant la porte. « A demain soir, Ange. »
La sortie était finalement prise tandis qu'elle se mettait en quête des clés de sa voiture. Elle les trouva facilement et s'étonna de découvrir un portable qui ne lui appartenait pas.. Evidemment, puisque c'était celui de Darla.
En regagnant la rue, Leta se mit en quête de sa voiture tandis qu'elle tentait de déverrouiller le smartphone. Ce fut peine perdue alors qu'elle trouva bien avant cela le véhicule. Installée au volant l'instant d'après, elle fixait son reflet dans le rétroviseur et esquissait un sourire avant de se mettre en route pour rentrer chez elle.
Game on, bitch, pensa-t-elle si fort que Darla l’eut entendu.
Pour cette fois.
Enfin, sur l'instant, elle oubliait tout.
Effet inattendue d'une douceur amicale devenue amoureuse, c'était un nouveau voile qui se posait sur ses tourmentes. A présent, elle les savait là, sans en connaitre l'ampleur ; à présent, elle ne se laissait plus dévorer par ce qu'elle était et refusait de devenir. Pour un regard partagé, un ensemble de sourires et une multitude de rires, elle avait décidé de tout braver.
Même si ça la glaçait de l'intérieur.
Même si ça allait à l'encontre de ce que son éducation lui avait inculqué.
Elle était une mutante.
Certes.
Mais elle était plus que ça.
Du moins, elle l'espérait.
Invitation lancée au Persécuteur avec amusement, c'était finalement la fusion des idées qui était adoptée dans un rire commun alors qu'elle acquiesçait avec ce même amusement renouvelé. « Un bon deal ? Je suis forcément gagnante, alors j'achète. » C'était donc acté. « Ces doigts de fée vont faire des miracles, tu vas voir ! » Annonçait-elle sans même se rendre compte de l'aspect quasi-prophétique de son propos. Certes, ça ne serait pas pour cette fois-ci. Mais une autre fois leur suffirait à découvrir la magie glissant au-delà du visible.
« Allez, embrasse Mia pour moi. » Concluait Leta en déposant un léger baiser à la commissure des lèvres d'Ángel. Et puis, le détachement se faisait, indubitablement à regret mais l'enfant ne pouvait attendre. C'était un compromis que la Forsyth n'était pas prête à faire, parce qu'elle savait que le Père ne le ferait pas non plus. Et a raison.
S'aventurant finalement jusqu'au salon afin d'y récupérer sa veste qu'elle enfilait après une œillade perplexe, elle refermait le vêtement et s'arrêtait devant la porte. « A demain soir, Ange. »
La sortie était finalement prise tandis qu'elle se mettait en quête des clés de sa voiture. Elle les trouva facilement et s'étonna de découvrir un portable qui ne lui appartenait pas.. Evidemment, puisque c'était celui de Darla.
En regagnant la rue, Leta se mit en quête de sa voiture tandis qu'elle tentait de déverrouiller le smartphone. Ce fut peine perdue alors qu'elle trouva bien avant cela le véhicule. Installée au volant l'instant d'après, elle fixait son reflet dans le rétroviseur et esquissait un sourire avant de se mettre en route pour rentrer chez elle.
Game on, bitch, pensa-t-elle si fort que Darla l’eut entendu.
Pour cette fois.
:: Rps archivés