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sorry it's late (gabie)

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sorry it's late | Never spent so long on a losing battle but lately giving up don't seem to matter @Ella Wheeler  

Il est 22h30 quand il arrive devant chez lui. Milo n'a pas vu l'heure passée. Rideaux du salon tirés, il voit cependant de la lumière dans la pièce. Clé en main, il prend une grande inspiration mais ne rentre pas de suite, reste encore un peu devant s'installant sur la marche la plus haute. Paquet de cigarettes qu'il sort de sa poche, il en sort une et l'allume tout en prenant une grande bouffée. Il prend son temps pour la fumer. Milo glisse une main sur son visage fatigué et laisse un long soupir s'échapper.

Dans l'après-midi Milo s’est décidé à aller à l’Institut pour aller s’entraîner mais surtout travailler sa mutation. L' envie de la faire évoluer, de tenter de nouvelles illusions en complément de celle qu'il réalise pour protéger ce lieu, de les rendre les plus vraies possible mais surtout, de tenter de canaliser ses maux de tête qu'il peut avoir lorsqu'il fait travailler son imagination. Douleurs intenses, horribles qu'il aimerait atténuer. Il  a passé de nombreuses heures, installé dans le grand parc, un coin isolé où il pouvait être seul pour se concentrer. Enfin, essayer, car il n'arrivait pas au résultat attendu, de trop nombreuses pensées à l'esprit.  

Encore un jour à l'Institut où Milo avait l'impression de ne pas être à sa place. Plusieurs moments où il avait croisé des protecteurs qui le regardaient à peine, avec qui il n'arrivait pas à échanger plus de deux mots. Tellement compliqué avec les filles. Il n'aime pas cette situation. Il parle plus facilement aux élèves, certains fascinés ou curieux par sa mutation. Wheeler fait des efforts mais l'ambiance est pesante et c'est le cas aussi bien ici qu'à la maison. Il commence à ne plus trop le supporter. Il est rempli de doutes concernant son nouveau rôle mais n’ose pas en parler à Gabie. Il ne lui parle pas vraiment de l’Institut, de son intégration. Milo reste toujours vague sur le sujet, quand ils en parlent mais c’est rare car cela reste un sujet délicat pour le couple. Peut-être qu’il aurait dû l’écouter quand elle lui a dit que ce n’était pas une bonne idée. Ça tourne en boucle dans son esprit. Pour décompresser il s'était rendu au gymnase. Un peu d'exercices pour se vider la tête et prendre soin de lui. Le moment où il a vraiment pu se défouler c'est contre ce pauvre sac de boxe qui a reçu de nombreux coups. Lui qui n'est pas du genre à se servir de ses poings, il s'est lâché, a tout donné. Parfois surpris de taper aussi fort.

Mais si Milo rentre tard, ce n'est pas parce qu'il a passé autant de temps à l'Institut, non, sur la route il a croisé Rowan avec qui il est allé boire un verre. Plutôt deux, trois. La blonde ne pouvait pas mieux tomber. Depuis qu'ils se connaissent elle a toujours réussi à lui changer les idées. Un petit moment qu'il ne l'avait pas vu. Milo aurait bien aimé prévenir Gabie mais la batterie de son téléphone était à plat. C'est en voyant l'heure sur l'écran de la télévision du bar où il était qu'il s'est rendu compte qu'ils étaient là-bas depuis un moment et qu'il devait y aller.

Cigarette bloquée au bout des lèvres, il observe les gens passer, sourit à cette gamine qui le fixe du regard tout en marchant avec sa mère. Il finit par se lever lorsqu'il arrive au niveau du filtre de sa cigarette. Il dépose le mégot dans un petit pot qui lui sert de cendrier, planqué derrière un pot de fleurs. Il rentre, retire sa veste qu'il dépose sur le portemanteau et s'avance dans l'entrée. bonsoir.. qu'il lance en glissant son regard sur Gabie avant de s'approcher d'elle désolé je rentre tard. il dépose un baiser sur son front, pose son sac sur le canapé avant d'aller dans la cuisine pour aller se chercher un verre d'eau. Il boit une gorgée tout en retournant dans le salon rejoindre sa femme. ça va ? tu as passé une bonne journée? Il croise son regard mais n'arrive pas à savoir s'il ferait bien de faire profil bas.
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Elle s'apprête à ranger ses affaires quand une de ses collègues l'accoste. « Tu viens prendre un verre avec nous ? » Ella repose ses yeux sur Juliet qu'elle connaît depuis des années. Une collègue qui est devenue une amie au fil du temps. Une complicité qui les soude et il n'est pas rare qu'elles ne passent pas d'autres moments ensemble en dehors du travail. Mais cette fois-ci, Gabriella a d'autres projets. « Non je préfère rentrer et passer une soirée tranquille avec Milo. » Juliet acquiesce de la tête. Elle connaît Milo pour l'avoir rencontré à de multiples reprises lors des soirées organisées par le musée et auxquelles il était convié avec Gabie. « Tu lui passeras le bonjour de ma part. » La rouquine hoche la tête en signe d'approbation. Non ce soir, elle veut rentrer tôt et préparer un bon repas. Ella a bien remarqué que Milo ne semble pas dans son assiette. Ils se connaissent depuis plus de vingt ans. Avec le temps, la métamorphe a réussi à percer certains de ses mystères, certaines de ses expressions faciales. La jeune femme le trouve préoccupé en ce moment sans comprendre pourquoi. Après tout, il fait ce qu'il voulait : travailler pour l'Institut. Elle pose son sac sur l'épaule avant de quitter la salle dans laquelle elle travaille. En ce moment, elle bosse sur une peinture antique. Cela fait déjà un bon mois qu'elle veille à lui redonner l'éclat d'antan, à restaurer ses belles couleurs.

Une fois dehors, Gabriella est happée par la chaleur ambiante. Elle passe une main sur son front tout en descendant les marches qui mènent au musée. Elle croise des passants et des touristes qui s’agglutinent devant le bâtiment. La jeune femme décide de passer par le marché afin de prendre de quoi concocter un bon plat. Cela fait un moment que Gabie n'a pas vraiment cuisiné. Elle se sent encore un peu perdue dans cette nouvelle cuisine. Malgré tout, ce soir, elle a envie de s'y mettre. Une fois le marché fait, elle rentre chez elle, se débarrasse, dépose ses sacs en papiers et file à la douche. Une habitude pour elle. La douche lui permet de retirer le stress et la fatigue de la journée. Une fois prête, elle se met aux fourneaux. Mais deux heures plus tard, habillée d'une robe vert menthe, elle est seule à la table du salon. Elle soupire en regardant l'horloge pour la énième fois. Milo n'est toujours pas rentré. Il est même très en retard et elle commence à s’inquiéter. Elle n'a pas touché à son assiette et pourtant, elle avait faim. Elle décide de remettre le plat de lasagnes dans le  four et la salade dans le frigo. Une heure de plus et elle fait des allées retours entre les fenêtres du salon et de la salle à manger. Elle a essayé de joindre son mari, sans succès. Elle tombe directement sur sa messagerie. Soit, il a éteint son téléphone, soit il n'a plus de batterie. Ella s'inquiète. Déjà qu'en ce moment, il ne semble pas dans son assiette et maintenant ça... Enfin, elle découvre sa silhouette familière qui remonte la rue. Elle est soulagée en repoussant le rideau. Mais malgré l'heure tardive, Milo s'éternise sur le pas de la porte.

Quand il se décide à entrer, Gabriella pose ses yeux sur lui. Mais il la regarde à peine. Elle reste un instant silencieuse après son baiser sur le front. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Se demande-t-elle. Elle le suit finalement jusque dans la cuisine avant de prendre la parole. « J'avais fait des lasagnes... » Il n'a pas fait d'heures supplémentaires ou en tout cas, ce n'est pas pour ça qu'il est en retard. Quand il l'a embrassé, elle a senti l'alcool sur le bout de ses lèvres. L'alcool puis l'odeur de cigarette qui s'imprègne sur ses vêtements... « Est-ce que ça va ? » Voilà ce qui l'inquiète. Elle ne connaît même pas la réponse à cette question... alors qu'elle est sa femme. Il ne lui parle pas... ou plus... Leur couple a quelques difficultés mais jamais jusque là, Milo n'avait hésité à lui parler... « Tu sens l'alcool et la clope. » C'est idiot qu'il se cache pour fumer... Gabie a bien remarqué que la cigarette est redevenue une habitude pour Milo et cela depuis quelques mois. « Tu n'as jamais hésité à me parler jusqu'à maintenant... » Est-ce que c'est elle, le problème ? Son pouvoir ou l'institut ? Elle ne sait pas Gabie, parce que Milo reste secret. Milo se mure dans un silence et la jeune femme se sent désarçonnée. Elle garde ses yeux bleus-verts sur lui, attendant une réponse ou des prémices d'une explication.  

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Une nouvelle gorgée d'eau, le grand verre descend assez vite. Il pose celui-ci sur le plan de travail et regarde sa femme. Il s'appuie contre un meuble. Des lasagnes, son repas préféré. Une grimace se dessine sur son visage. Elle qui n'avait pas cuisiné depuis un moment - car généralement c'est lui qui s'occupe du repas, étant beaucoup plus présent à la maison qu'elle - lui a préparé ce plat qu'il aime tant et il n'était même pas là pour en profiter. Milo s'en veut encore plus d'être rentré aussi tard. tu as déjà mangé ? j'espère que tu ne m'as pas attendu.. en disant cela il se rend compte qu'il n'y a aucune vaisselle, donc, si, elle l'a surement attendue. Il aurait fait de même si c'était elle qui serait rentré tard. Il passe une main dans sa crinière et détourne le regard quand elle lui demande si ça va. Il hoche légèrement la tête. oui. ça va.. non, ça ne va pas et ça depuis un petit moment. Elle lui fait remarquer qu'il sent l'alcool et la cigarette, il fait une nouvelle moue. Milo ne cesse de sentir le tabac froid. Il fume de plus en plus.  Stressé et anxieux il ne compte plus les cigarettes, les paquets qu'il peut fumer en une journée. Rien qu'à cet instant, alors qu'il vient de s'en griller une, il a l'envie d'en porter une nouvelle à ses lèvres. Une drogue pour lui. Des années sans acheter de paquet, presque dégouté par l'odeur et puis, il a chuté de nouveau Milo. oui je sais pardon.. j'ai croisé Rowan.. on est allé boire un verre ou deux et.. je n'avais plus de batterie. Dès que j'ai vu l'heure, je suis rentré directement. Je suis désolé. Tu m'en veux? Il reprend son verre et boit à nouveau avant de le vider complètement et le mettre dans l'évier. Il sent le regard de la rouquine sur lui et ses mots lui provoque un pincement au coeur. - je n'ai rien à dire Gabie.. Qu'il lui souffle en regardant le sol. Un léger soupir s'échappe. Ses yeux se portent de nouveau sur elle, qui a toujours les yeux fixés sur lui. Il s'approche finalement d'elle et pose sa main sur son bras caressant sa peau du bout du pouce. Un léger sourire sur le visage; - ne te fait pas de souci pour moi ! ça va..d'accord ? Son sourire s'élargit légèrement mais ses yeux ne peuvent lui mentir. Il sait qu'elle sent que cela ne va pas et elle a raison mais il ne veut pas l'embêter avec ça. Après tout, ce n'est pas si grave, Milo se prend surement la tête pour peu. C'est ce qu'il tente de se dire même si ce n'est pas si simple. Il sait qu'il prend sa bien trop à coeur, mais c'est comme ça, c'est dans sa nature. En plus de cette ambiance pesante à l'Institut, Milo a depuis peu ses illusions ne sont plus à la hauteur, s'assombrissent. L'esprit trop embrouillé il se perd dans ses propres illusions ce qui lui provoque encore plus d'angoisses. Milo ne veut pas que sa femme s'inquiète pour lui alors il garde le silence.- je suis juste fatigué.. la journée a été longue, je me suis entrainé sur ma mutation... ça ira mieux demain.


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Debout devant lui, elle l'observe. Elle remarque une nouvelle fois ses traits tirés. Il ne dort pas très bien ces derniers temps. Souvent, il se réveille avant elle... Et pourtant, Gabriella dort déjà très peu. Elle est adepte de la miracle morning depuis des années. C'est une façon de vivre qui lui convient. Dormir pour elle est une perte de temps. Mais Milo ce n'est pas pareil. Elle scrute les traits de son visage, parcourt du regard la courbure de ses lèvres, celui de son nez. Chaque parcelle de sa peau est gravée en elle. Elle pourrait le dessiner les yeux fermés sans oublier la moindre parfaite imperfection. A ses mots, la rouquine relève ses yeux bleus-verts sur lui. Non, elle n'a pas mangé. Elle préfère manger en sa compagnie. Sauf que ce soir, elle n'a pas eu cette chance. Elle n'a touché à rien. Et pourtant, elle avait faim. Elle n'a rien mangé de la journée à part deux toasts ce matin. Au déjeuner, elle a laissé ses amis manger tandis qu'elle terminait son ouvrage pour rentrer plus tôt. Milo lui répète que ça va. Elle doute. Pourtant le dire plusieurs fois si c'est vraiment le cas. Il fume de nouveau, il boit au lieu de la retrouver à la maison. Elle se pose des questions la métamorphe. Elle se rend compte qu'elle aurait du avoir cette conversation bien avant. Seulement, elle a laissé la liberté à son mari de venir vers elle, de sa propre initiative. Mais ce n'est pas arrivé. Ce soir, au lieu de rentrer tôt et de partager un dîner avec elle, il a prit un verre, même plusieurs en compagnie de Rowan. Elle garde ses yeux sur lui. A sa question, elle reste un instant silencieuse, songeant à toute cette situation. « Non... » Commence-t-elle. « Je ne t'en veux pas. » Milo a bien le droit de voir la personne qu'il désire, boire un verre. Ce n'est pas ça qui l'inquiète, Gabie. A ses mots suivants, elle soupire. Elle s'adosse au meuble en bois juste derrière elle. « Si tout va bien, pourquoi essaies-tu de t'en convaincre toi aussi ? » Elle n'est pas idiote Ella. Elle a toujours été capable de voir les autres, tels qu'ils étaient. Elle n'a jamais posé le moindre jugement sur quelqu'un. L'être humain est fait de doutes et de certitudes, de qualités et de défauts. « C'est trop tard pour ça. » Elle se fait déjà du souci et pas seulement depuis ce soir... Depuis un moment-déjà. « Et je sais bien que ce n'est pas une simple question de fatigue. Quelque chose te tracasse mais tu refuses de m'en parler. » Elle voudrait être son phare en pleine tempête mais Milo ne semble pas la voir. Il navigue dans cet océan d'obscurité, hissant la grand voile pour s'éloigner toujours plus loin du rivage. De cette terre d'attache qu'elle représente. Et cela lui fend le cœur. « C'est l'Institut ? Ton pouvoir ? » Contrairement à toi, Milo n'a jamais trop utilisé son pouvoir. Il n'en connaît pas encore toutes les capacités. « Tu as des problèmes avec les anti-mutants ? » C'est sa hantise à la rouquine. Elle a peur qu'un jour, l'un d'eux ne rentre pas. Qu'il disparaisse sans laisser le moindre mot. Au fur et à mesure des lois liberticides, Gabriella a senti ses entrailles se nouer. Elle refuse qu'on l'empêche de vivre, d'être celle qu'elle est vraiment, avec ce petit plus qui la rend spécial. Et quand elle voit Milo, elle voit un homme tourmenté qui peut être une cible facile. S'il lui arrive quelque chose, Ella sait qu'elle ne s'en remettra jamais. Elle a déjà perdu leur enfant, ce serait trop de le perdre lui aussi. Elle n'est pas si forte ni courageuse quand il n'est pas à ses côtés. Et dans un sens, elle espère que c'est la même chose pour Milo. Ils se sont promis de s'aimer et de se porter assistance. Il la fait pour elle par le passé, elle souhaite le faire pour lui, aujourd'hui. Elle garde ses yeux sur lui, elle tend ensuite sa main vers lui et attrape la sienne, leurs anneaux de mariage se croisent. Puis Ella reprend la parole : « J'ai juré de t'aimer et d'être là dans toutes les étapes de notre vie. » Elle porte la main de Milo jusqu'à sa joue. Elle sent la chaleur de son épiderme et cela lui fait un bien fou puis elle embrasse sa paume.

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Milo sait qu'il devrait pouvoir lui parler de tout, c'est sa femme après tout mais il y a certains sujets qu'il peine à évoquer surtout quand ce sont des sujets qui ont déjà provoqué plusieurs disputes dans leur couple. Il hausse légèrement les épaules. - je ne veux pas t'embêter avec mes petits tracas...ce n'est rien, ça passera. Beaucoup de questions d'un coup, elle s'inquiète pour lui. Il ne répond pas aux deux premières mais comme toujours, elle vise juste. Ils se connaissent si bien que Milo se sent presque bête de lui dire que ça va alors qu'il sait qu'il ne peut mentir à ce sujet. Une connexion si forte entre eux que s'il lui arrivait malheur à l'autre bout de la ville, il le sentirait. Il secoue la tête quand elle lui demande s'il a des problèmes avec les anti-mutants. Milo est tellement passe-partout qu'il ne risque pas d'avoir des problèmes avec eux et dès qu'il voit des persécuteurs équipés, il prend un autre chemin ou bien utilise sa mutation en cas d'extrême urgence. Heureusement pour lui, il n'a pas encore eu de problème avec ceux qui sont pour l'enfermement ou la mort des mutants. Il peut comprendre sa question, chaque jour il se demande si Gabie n'a pas eu un souci quand elle ne répond pas à ses messages. C'est aussi pour ça qu'il lui a demandé d'arrêter d'être membre GLM. Il ne partage absolument pas le point de vue des membres de cette organisation mais surtout il veut que celle qu'il aime soit en sécurité, loin du danger. - non, ne t'en fais pas pour ça. Je n'ai aucun problème avec eux. Sa main se pose sur sa joue, le contact de ses lèvres sur sa peau provoque un léger frisson. Milo penche sa tête et vient déposer un baiser dans son cou avant de laisser glisser sa main et entourer ses bras autour de Gabie. Il ferme les yeux, sa tête collée à la sienne. Il aime son odeur, son parfum qui l'enivre toujours autant après toutes ses années. Instant de tendresse qu'il aime, dont il profite. Milo sait qu'il ne pourra continuer à tourner autour du pot bien longtemps, qu'elle ne compte pas s'arrêter tant qu'elle ne saura pas. Alors, il compte lui parler, d'un bout, d'une partie de ce qui le rend si distant parfois. - j'ai l'impression de ne pas avoir fait le bon choix Gabie. un soupire avant de se redresser et la fixer du regard la gardant toujours contre lui. - je ne suis pas à ma place là-bas. je n'ai rien d'un protecteur. qu'il lui souffle, les yeux remplis de doutes. Milo n'a jamais été sûr de ces choix, sauf quand ça concerne celle qu'il aime. Des problèmes d'anxiété qu'il avait depuis le plus jeune âge, qu'il a travaillé pour réduire tout cela, et qui, sont revenus après la perte de leur enfant. Wheeler ne lui en a jamais parlé mais il lui est arrivé dans ses moments les plus tristes et sombre de se perdre dans ses propres illusions voyant dans ce berceau censé être vide, un petit être le regarder et lui sourire.  Deux ans qu'il lui arrive de perdre totalement le contrôle de sa mutation, son esprit lui jouant des tours. Jusqu'à maintenant il avait toujours réussi à lui cacher. La plupart du temps cela arrivait une fois qu'ils se disputaient. Parfois à ne plus savoir si ce qu'il vit par moments est réel ou non. - c'est stupide.. il tourne la tête et regarde ailleurs se sentant bête. Il se détache d'elle. C'est à son tour de s'adosser contre le meuble.
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Ses yeux se portent sur lui quand il reprend la parole. Il ne veut pas l'embêter. Mais pour elle ce n'est pas une corvée de l'écouter, d'être là pour lui. Après tout ce temps ensemble, Milo ne trouve toujours pas ça naturel. Il a tendance à se refermer sur lui, Gabriella le sait. C'est souvent elle qui met le doigt sur ce qui ne va pas. Et elle sait quand cela ne va pas. Elle se doute. Elle le voit, elle le sent. Comme une brise sur son visage qui lui parcourt ensuite l'échine. C'est viscéral, vital. Ils sont connectés depuis toujours. Pourtant, son mari continue à la protéger. Il a toujours fait ça. Il a peur pour elle, Gabie le sait. C'est pour cette raison qu'elle a accepté de quitter la faction. Pourtant, elle n'était pas en première ligne. Mais cela rassurait l’illusionniste. Elle a accepté de partir, avec difficulté. La rouquine a l'impression d'abandonner les siens. Ceux qui ont besoin de son aide. Ces mutants emprisonnés... Puis il y avait eu la manifestation. Et sa vie a été totalement chamboulée. Aujourd'hui, elle reprend confiance en elle, peu à peu. Elle apprend à aller de l'avant, à accepter ses erreurs, à mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Elle aimerait que ce soit la même chose pour Milo. Son mari lui parle rarement de ce qui s'est passé ce jour là. A vrai dire, il n'en parle jamais... Ni de ce qui s'est passé ensuite. Parfois, elle voudrait aborder le sujet. Mais elle a peur de le blesser alors elle reste silencieuse, chacun avec sa propre peine. Ce soir, elle voit aussi de la peine dans les yeux qu'elle scrute quand il reprend la parole. Il n'a pas de problème avec les anti-mutants. C'est déjà un soulagement. Ses épaules sont moins tendues. Elle frisonne à son baiser dans le cou. Qu'il est bon de le sentir ainsi près d'elle. Elle ferme un instant les yeux avant que leurs fronts ne se touchent. Le silence envahie la cuisine. Ces moments de tendresse suspendent la course effrénée du temps. Ici, dans leur bulle, rien que tous les deux, ils apprivoisent le bonheur avec patience. Puis enfin, il se confie. C'est la première fois depuis qu'il a intégré l'Institut. Gabriella l'observe alors qu'il poursuit. Elle sait que cette confession est issue d'une longue hésitation de la part de Milo. Gabie comprend mieux. Mais elle est étonnée par ses mots même si elle ne le montre pas. Il l'a convaincu pour entrer à l'Institut. Si déterminé, elle pensait alors qu'il n'avait aucun doute quant à ce choix. Elle reste silencieuse un instant alors qu'il se détache d'elle pour s'adosser au meuble de cuisine. Elle esquisse un fin sourire. Son mari a encore tendance à se déprécier, à ne pas voir les qualités qu'elle perçoit en lui, depuis toujours. « Milo... » Elle s'approche de lui, posant sa main sur le bois brut du meuble de cuisine. « Je ne connais personne de plus courageux que toi. Tu as toute ta place à l'Institut. » Elle garde ses yeux bleus-verts sur lui. « Tu es attentif envers ceux qui t'entourent, loyal, toujours prêt à aider les autres. » Elle baisse les yeux, Gabie, son sourire s'estompe légèrement. Elle pose son regard sur la fenêtre d'où elle aperçoit le jardin englouti par l'obscurité de la nuit. « Tu as ta place en tant que protecteur... » Ses yeux se reposent sur lui, un voile de tristesse les obscurcit. « Tu m'as protégé ce jour-là.... » C'est encore tellement difficile de parler de ça. Mais elle se force. Parce que c'est pour lui. « J'aurais du mourir moi aussi. Mais tu m'as sauvé. Tu as créé ses illusions pour échapper au pire. » Elle n'oublie pas que deux ans plus tôt, elle aurait pu être assassinée elle-aussi... Et tout ça par sa faute. Mais malgré la peur, le chaos ambiant, les cris, Milo avait bien agi. « Tu as fait ce qu'il fallait même en de telles conditions . Parce que tu en as les capacités... » Elle pose sa main sur le torse de son mari, au niveau du cœur. « ...là ». Gabriella ferme ensuite les yeux avant de reprendre. « Je sais que je me suis opposée à toi...mais uniquement parce que j'ai peur, peur de te perdre, pas parce que je ne crois pas en toi. Je sais que tu peux le faire. Je l'ai compris. Et il faut que tu le comprennes toi aussi. » Elle ne veut pas que son mari puisse avoir des doutes. Elle est là, à ses côtés. « Tu viens d'arriver, tu remplaces quelqu'un, laisse le temps faire son chemin... Il finit par apaiser toutes les peines. » Et c'est vrai pour elle, pour lui, pour eux. « Alors non ce n'est pas stupide. Tu as le droit de douter... » Gabie esquisse un nouveau sourire. « Mais j'ai le droit aussi de t'encourage autant que je peux et te dire que tu es à ta place à l'Institut. » Oui cela va être compliqué. Mais Milo peut le faire. Si seulement il pouvait s'en rendre compte.  

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