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A simple visite huh ?

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A simple visite huh ?
Tw: cigarette, mention de fusillade, blessure.

Des fois, ta vie est un énorme cliché américain.
Des fois, tu t’es moqué dans les émissions, les enchainements des mésaventures de tout le monde et tu ne pensais pas que ça t’arriverait un jour.

Tu savais que ce ne serait pas ta journée dès le moment où la machine à café ne fonctionne plus chez toi (machine défectueuse au bout de deux ans de bons et loyaux service, merci le principe de la consommation en masse). Que tu dois faire la queue pour t’acheter du café sur le chemin de ton travail (y aller pour 8h30, très mauvais plan). Que tu abandonnes quand tu vois l’heure avancer dangereusement et l’idée d’être en retard pour la réunion de mise au point ne te tente pas. Que tu boiras le café après cette réunion. Pas très bien réveillé, tu as assisté à cette réunion sans piper un mot. Quelques enquêtes trainent, une mise en pression par ton chef envers tes collègues et puis tu es allé à son bureau. Vous avez parlé du traitement entre porteurs de gêne X et humains, que ta demande concernant l’équipe est rejetée.  

Non en effet, ta journée n’a pas très bien commencé du tout. Tu en soupirerais presque ouvertement devant tout le monde, mais tu ne le fais pas parce que tu n’en as pas eu le temps. Tu n’as le temps à rien ce matin, c’est impressionnant ! Bon, tu ne râles pas trop parce que tu cherches, tu provoques à outrance au destin, à vendre quelques mutants rebelles aux persécuteurs. Donc tu le mérites dans le fond.

Mais quand même, ils auraient dû entendre ta demande pour ta brigade, entendre ton chef aussi. Ils auraient dû vous entendre, parce que ce n’est pas facile ce qui se passe en ce moment et vous avez l’opinion publique qui n’est pas des plus bonnes. Puis il y en a un qui a eu l’outrance de penser qu’il faudrait inviter un journaliste à passer une semaine avec vous, à assister à une de vos opérations pour qu’il voit la réalité de ses propres yeux. Vous n’êtes pas une garderie, vous n’ouvrez pas vos portes pour des petits stages et puis quoi encore ?

Ah oui le café.

Tu t’en vas dans la salle de repos pour trouver cette machine à café qui fonctionne et qui reste fidèle à son poste. Tu croises les doigts dans tes pensées quand tu sens la douce odeur envahir tes narines. Ah le bonheur tant attendu… Tu prends deux minutes pour boire ton café avant de retourner à ton bureau éplucher les deux dossiers que tu as pu retirer des archives hier, qu’une secrétaire a pu les déposer pendant que tu n’étais pas là. Tu vas pouvoir jeter un coup d’oeil sur ces enfants que vous aviez appréhendés. Tu lis le premier dossier tout en buvant ton café, tu fronces les sourcils quand tu te rappelles enfin de cette histoire. Tu te disais bien que c’était similaire, une gamine qui ne faisait qu’obéir à des ordres d’un adulte… Un adulte qui avait une influence sur elle, qui lui demandait de faire des choses… Elle a ce pouvoir d’électrocuter les personnes par un simple toucher. Tu te souviens que ça n’a pas été évident de l’appréhender et c’était d’il y a deux ans cette histoire. Bassma Salib, tu fais des recherches sur le système pour savoir ce qu’elle devient en ce moment, si tes souvenirs sont bons, elle a pris pour perpétuité pour avoir tué six personnes. Elle est maintenant détenue dans une prison pour femmes, devenue majeure depuis le temps. Elle y est toujours détenue. Peut-être que cela serait intéressant de faire une visite… Mais tu ne te précipites pas, Jacob, tu enchaines avec un second dossier. Mais tu n’iras pas plus loin car Rúben Furtado est décédé dans la prison juvénile, lors d’une altercation entre jeunes. Tu lâches un soupir un peu exaspéré… Il était bien trop jeune pour mourir le pauvre gamin. Tu termines ton café et tu poses ta tasse sur le bureau entre deux feuilles. Tu réfléchis en tapotant sur le dossier que tu as sur ta jambe au dessus de l’autre. Tu regardes par la fenêtre et ton regard navigue sur ton téléphone en dessous de l’écran de ton ordinateur.

Tu hésites, mais tu as vite pris la décision, de toute manière tu lui as dit que tu la contacterais si tu voyais une affaire qui se rapproche de la sienne. Il est évident que tu n’as pas arrêté d’y penser, encore plus quand tu as fait équipe avec Charlie… Beaucoup plus quand tu l’as croisée à l’anniversaire de Poppie. Ah oui, tu as beaucoup pensé à elle ces derniers temps, c’est vraiment impressionnant tout ça… Tu en lâcherais un soupir et tu hausses les épaules. Et puis quoi encore, tu lui envoies un message et c’est bon. Non mieux, tu l’appelles. C’est plus important et si elle ne répond pas, ce n’est pas grave elle te rappellera hein ?

Tu ne vas pas te mettre de mauvaise humeur si elle ne te rappelle pas quand même…?

Apparemment si.

Parce que c’est mal parti quand tu lèves les yeux au ciel à entendre la voix du répondeur de Charlie. Tu retiens ton soupir et tu attends le fameux bip annoncé. « Hey Charlie, c’est Jacob. Bon apparemment tu es occupée, tu pourras me rappeler, c’est par rapport à l’affaire de Aidan. Je sais ce que tu vas me dire, ce n’est plus mon enquête, mais j’ai peut-être trouvé une piste. Rappelle-moi. » Tu raccroches et tu laisses tomber le téléphone contre la table de ton bureau, un peu frustré d’être tombé sur le répondeur. Un répondeur sérieusement ! Oui bon, elle travaille au FBI, elle n’a pas forcément le temps de regarder son téléphone. Elle serait peut-être en mission, en enquête… Enfin bref, elle n’est pas du tout à ta disposition tout comme tu n’es pas à sa disposition.

Ta journée continue, tu te déplaces sur un lieu pour revoir une scène de crime, tu avances sur une enquête, tu fais beaucoup de paperasse. En soit, une journée pas si impressionnante que ça. Tu regardes ton téléphone plus souvent que d’habitude, en espérant avoir un message de Charlie, mais rien. Tu devrais arrêter Jacob, tu devrais te concentrer sur cette affaire de tueuse à gage qui n’arrête pas de t’échapper depuis des années et que ça t’agace énormément. Alors tu t’es concentré à déterminer son profil et à essayer de trouver un moyen de s’incruster dans un réseau… Mais ce n’est pas facile quand tu es connu et catalogué comme étant un flic.

Puis vers seize heures, pendant que tu prenais une pause café. Tu retrouves ton vieil ami et collègue de passage. « Oh tient. Shane, je ne m’attendais pas à te voir ici. » Que tu accueilles agréablement surpris. Shane est un collègue qui a fait ses début avec toi et Charlie, et parmi tant d’autres collègues. Vous avez toujours gardé contact malgré les services et parcours différents. Peu importe vos opinions et positions sur les porteurs de gênes X. Même si tu es assez extrême dans ton travail, tu n’as pas tant de contact avec Shane que ça… Alors sa présence juste comme ça te surprend dans le fond. C’est qu’elle n’est pas anodine, soit il en a gros et qu’il a besoin de parler. Soit il y a une affaire dont il doit remettre à sa brigade ou… « Jacob, tu devrais venir avec moi. Il y a quelque chose de grave qui est arrivé. » Tu fronces les sourcils et tu te dis bingo. Seconde option, une affaire dont Shane doit remettre à ta brigade. Tu dois alerter tes collègues « Bien sûr, de quoi il s’agit ? » « Il s’agit de Charlie, elle s’est fait tirer dessus. »

Ah.

Ok.

C’était pas du tout prévu ça. Dans aucune de ses options. Son coeur en manque un battement. Tu fermes les yeux deux trois secondes, la tasse que tu tiens toujours à la main se fige, tu hausses les sourcils et tu retrouves le regard de Shane qui vient de t’annoncer cash la nouvelle. « Pardon ? » Que tu demandes à la fois inquiet et énervé. Tu demandes des détails, certes. « Elle est à l’hôpital, elle s’est fait blessée lors d’une intervention qui a lieu dans mon secteur. Je devais être là en support mais il y a eu des échanges de coup de feu. Au moins trois ou quatre ambulances sont venues. » Mais bon sang, dire qu’il y a quelques semaines vous parliez de ne pas vous blesser, qu’elle a ses enfants et … « Bon, je vais chercher mes affaires et je viens avec toi. Tu sais dans quel hôpital elle est ? » « Oui, le Brookdale. » « Décidément… décidément…!! » que tu marmonnes énervé. Encore une journée où tu vas prendre le risque de retrouver Jack et Olivia, quelle joie. Tu es si heureux (non). Si enthousiaste (try again).

Enfin bref, tu ne traines pas longtemps pour chercher tes affaires, prévenir ton second pour ton départ précipité et tu t’en vas avec Shane. Bon sang, mais Charlie… Dire que plus tôt, tu l’as appelé. Toujours cette histoire de timing, cela n’a jamais été de ton côté quand il s’agit de vous deux quand même. C’est impressionnant. Tu montes dans la voiture de Shane qui conduit jusqu’à Brookdale, cet hôpital que tu ne supportes pas pour les souvenirs qui y regorgent et… Pour cette déception que tu t’es prise en pleine face, que tu ne serais jamais assez bien pour ton père. Tout te rappelle ta famille et pourquoi tu as décidé de couper les ponts. Même si tu as fait l’effort et que tu as pris beaucoup sur toi, tu ne l’as pas totalement retrouvée et même si tu te doutes que tu as fait un premier pas pour les réunions familiales ça a été compliqué pour toi. Sur presque tous les aspects, vraiment. Cette soirée-là, tu l’as fait pour Poppie et ta mère.

Mais tu n’y penses pas tant que ça, parce que tu es inquiet pour Charlie. « Est-ce que c’est grave ? » Que tu demandes à Shane, mais évidemment qu’il n’a pas plus d’informations que toi. Il sait juste qu’elle a été embarqué dans une ambulance après s’être fait tiré dessus et qu’elle est partie laissant ses collègues inquiet. Tu te doutes bien que c’est l’affaire sur le trafic des enfants porteurs de gêne X. Tu pourrais fumer la cigarette sous le stress, c’est tout ce que tu peux faire sur le moment. Fumer à la fenêtre pour te calmer. Tu t’imagines le pire et tu serais presque tenté d’envoyer un message à Olivia pour savoir si elle a pas entendu parler de l’entrée de Charlie. Tu serais presque tenté d’envoyer un message clairement.

Oh et puis merde.

Tu sors ton téléphone, tu l’appelles et puis voilà. Ce n’est pas tous les jours que tu fais ça, tu n’as pas de lien en particulier avec Olivia mais ce n’est pas grave. Tu soupires avant de regarder Shane. Le pauvre, tu dois lui expliquer aussi. « J’appelle ma soeur qui est à Brookdale. » En espérant que tu aies des informations. Quand tu entends sa voix surprise de l’autre bout du fil, tu te mets à parler. « Je suis aussi surpris que toi de t’appeler. Je sais ce que tu penses, et tu as juste. J’aurai besoin de ton service. » Que tu dis, sans tourner autour du pot. Avec Olivia c’est comme ça, tu ne tournes jamais autour du pot, tu ne demandes pas comment elle va et elle ne fait pas de même. Donc c’est bon. Alors tu discutes avec elle pendant deux trois minutes avant qu’elle ne te raccroche au nez dans l’optique qu’elle aie le dernier mot. Toujours comme ça entre vous deux que ça te fatigue. Aucun respect pour l’aîné - de merde - que tu es. Mais quelques minutes plus tard alors que vous arrivez près du Brookdale, tu as les coordonnées de la chambre de Charlie. Olivia n’a pas plus d’informations que ça sur l’état de Charlie, ça ne te rassure pas du tout. Shane n’ayant pas trouvé la place tout de suite, tu descends devant l’hôpital, tu enverras les coordonnées de la chambre de Charlie sur le téléphone de Shane.

Là, tu ne perds pas de temps, tu jettes la cigarette dans la poubelle (l'environnement te remercie). Tu vas à l’entrée de l’hôpital et tu connais le chemin pour aller dans la chambre de Charlie. Tu t’attends à tout le monde, les collègues, son ex-mari (ou futur ?) Orlando, les enfants (non quand même pas). Garcia beauté ? Alors là, tu ne t’attendais pas à ce qu’il y ait quasiment peu de personnes. Enfin, si tu regardes bien et analyse autour de toi, tu remarquerais que deux ou trois collègues attendent dans la salle d’attente. Tu n’aperçois pas Orlando… Mh, peut-être qu’il est dans la chambre ? Si elle est déjà dans sa chambre, sachant que l’événement est arrivé il y a trois heures ou quatre, l’opération n’a pas été longue ou nécessaire… Donc les blessures n’étaient pas trop graves ? Tu toques quand même la porte par précaution et tu l’ouvres pour entrer. Tu te penches sur le côté sans dire un mot et tu observes Charlie sur le lit. « Charlie ? C’est Jacob. » Que tu t’annonces, d’une voix un peu trop tendue en fait. Tu ne sais même pas où est-ce qu’elle est blessée et si elle va bien. Tu vois quelques machines autour quand même. « J’ai appris la nouvelle par Shane qui était sur les lieux, tu t’es fait tirer dessus ? » C’est une façon à toi - certes maladroite - de demander ce qui s’est passé mais surtout…

Est-ce qu’elle va bien ?
Pitié que oui…


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L'intervention avait été préparée dans les moindres détails. Les plans de l'entrepôt à prendre d'assaut connus par coeur. Les cibles étaient surveillées depuis des jours. Tout était prêt. Tout était planifié pour qu'il n'y ait aucun accro, aucun dommage. Et pourtant... A croire que le groupe mafieux que l'équipe de Charlie avait en ligne de vue les attendait... En tout cas, ils étaient bien armés, et quand l'équipe du FBI, accompagné du SWAT et de renforts de la police ont fait irruption, ils ont tiré sur les forces de l'ordre. Un agent du SWAT fut rapidement blessé, mais les échanges de coups de feu ne se stoppèrent pas pour autant. Bien au contraire, ils se renforcèrent, tandis que Charlie et ses coéquipiers avançaient, à l'abri, comme prévu lors de l'élaboration de la mission.
Leur but était principalement d'arrêter les membres pour leur enquête, afin de finir par arriver au gros poisson, celui qui manipule de jeunes mutants, les exploite. Poser des questions, longuement, lors d'interrogatoires qui seront certainement sans fin. Pour que cela se fasse, il fallait arrêter les sbires, mais ils n'étaient visiblement pas décidé à se laisser appréhender. Les tirs se font entendre de tous les côtés, alors que les agents continuent leur progression, ripostant sans hésitation.

Et puis, au détour d'un poteau, la première balle l'a atteinte... en pleine poitrine. Heureusement, elle porte un gilet pare-balle qui l'empêche d'être blessée. Sonnée, mais pas tombée, Charlie lâcha un lourd soupir, alors qu'une seconde balle l'atteignait à quelques centimètres de la première. Toujours en pleine poitrine. Le choc lui fit écarquiller les yeux, alors que la douleur fut violente. Puis, elle s'effondra, se prenant au passage une balle au niveau de l'épaule, qui l'égratigne sans la toucher avec gravité. Elle s'effondra sur le sol, sa tête tapant au passage sur un parpaing présent dans cet entrepôt. Tapant avec force, lui faisant perdre connaissance.
C'est la voix d'un de ses collègues qui la ramène doucement vers les vivants. Sa tête tambourine avec force, elle a même l'impression de saigner à l'arrière de celle-ci. La voix de son ami et collègue, lointaine, lui ordonne de ne pas bouger, alors qu'il hurle pour avoir une équipe médicale. Le reste ? C'est un peu flou pour Charlie. Elle a vu les ambulanciers arriver après plusieurs minutes, puis perte de conscience. Elle s'est vue dans l'ambulance, avant de sombrer à nouveau, pour se réveiller dans une chambre d'hôpital. L'odeur lui prit d'ailleurs immédiatement les narines.

Exit le gilet pare-balle. Exit sa tenue, bonjour la blouse d'hôpital. Ainsi que le bruit de machines, autour d'elle. Elle n'a rien, elle va bien. C'est en tout cas ce qu'on lui sermonne. Le personnel hospitalier, ses coéquipiers qui ont rejoint l'établissement de soin, ainsi qu'Orlando. Que l'on a prévenu. Sa tête inquiète fait grimacer Charlie, alors qu'elle se redresse légèrement dans son lit, provoquant un chahut auquel elle ne s'attend pas. "Ne bouge pas !" ou encore "Reste couchée !" Mais c'est mal la connaître. Alors elle s'assoit contre les oreillers, pour observer chacun des visages présents, dont celui de Garcia, avec les yeux pleins de larmes.

- Je vais bien, ne vous inquiétez pas.

Qu'elle leur murmure en souriant doucement. Oui, à part un tambourinement dans le crâne, tout va bien. Elle ne sent même plus de douleur, là où les balles l'ont impactées. Pourtant, elle sait qu'elle va avoir droit à de vilains bleus. Et à un pansement, sur lequel elle pose le regard un instant.

- Que s'est-il passé ?

Demande-t-elle toujours dans un murmure, alors que son futur ex-mari s'approche d'elle, comme il l'a toujours fait. Un sourire se dessine sur ses lèvres, tandis qu'elle écoute son chef d'unité lui raconter ce qu'il s'est passé, ce qu'elle a manqué. Un agent du SWAT a été bien amoché, deux sbires sont morts, et trois autres à l'hôpital. Quant à Martial, un de ses collègues, il a pris une balle dans la cuisse, mais il va s'en sortir. Ce qui explique son absence à ce moment-là. Au moins, il va bien. Pensée qui traverse la blonde qui ferme les yeux, écoutant la suite de l'affaire lui être donnée en quelques mots par son chef, finalement interrompu par une Garcia inquiète, qui dit que c'est pour plus tard tout cela, et vient serrer Charlie dans ses bras. Etreinte que la Spencer lui rend avec douceur. Elle a vraiment une chance infini avec son équipe. Sa seconde famille.
Qui rapidement finit par la laisser avec Orlando, sur ordre d’une infirmière qui trouve qu’il y a bien trop de monde dans cette chambre. Et qui ajoute que la patiente a besoin de repos. Ce qui fait lever un sourcil à une Charlie pas vraiment d’accord. Parce qu’elle n’est pas en sucre, ni gravement blessée. Elle aura juste quelques contusions, c’est tout. Sauf qu’elle comprend la prévention de l’infirmière, quand celle-ci lui annonce qu’elle va devoir passer la nuit ici, afin de vérifier qu’elle n’a pas de commotion. Il faut dire que sa tête à taper fort. La remarque fait grimacer la blonde, tandis que son ex roule des yeux au ciel, sans rien dire. Ce qui amuse la Spencer, qui en sourit doucement, alors que la soignante accorde cinq minutes supplémentaire à « son mari ». C’est ainsi qu’elle le nomme, donnant droit à Orlando à un regard soutenu de Charlie, auquel il répond par un simple haussement des épaules. Bah voyons… Elle soupire silencieusement alors que l’infirmière les laisse seuls. Silence qui ne dure pas, puisqu’elle ne peut s’empêcher de faire doucement la remarque à son ex, qui s’en amuse plus qu’autre chose. Aucune animosité entre eux. Des amis, voilà ce qu’ils sont devenus avec le temps. De très bons amis avec deux merveilleux enfants en commun… D’ailleurs, en parlant d’enfants, Orlando annonce qu’il va aller les récupérer, vu que c’est sa semaine de garde, et qu’il viendrait avec eux. Ce qu’elle approuve. Parce qu’elle sait que Thalya ne lâcherait pas avant d’avoir vu sa mère, pour être certaine qu’elle va bien. Elle n’est pas sa fille pour rien. Remarque que lui fait le père de la petite, ce qui la fait sourire, et même rire un instant. Oui, Thalya est bien sa fille.

Un dernier baiser sur le front, et Orlando laisse Charlie seule pour qu’elle se repose. Il lui intime même l’ordre de le faire, prétextant qu’elle a quand même une sale tête. Un jeu entre eux, auquel elle répond rapidement par une langue tirée. Puis, quand la porte est refermée sur son futur ex-mari, la mère de famille se laisse aller contre ses oreillers, se laisse glisser sur son lit et ferme les yeux. Pour se reposer. Quelques instants. C’est en tout cas ce qu’elle se dit, mais elle sombre dans le sommeil plus vite qu’il ne faut pour le dire. Un sommeil profond pendant une bonne demi-heure, puis un demi-sommeil pendant quelques minutes. Jusqu’à ce qu’on toque à la porte de sa chambre. Couchée sur son côté droit, elle tourne le dos à la porte, mais ça ne l’empêche pas d’ouvrir les yeux, doucement, reprenant ses esprits, tandis qu’elle entend la porte s’ouvrir dans son dos. Il faut quelques secondes à la personne pour s’annoncer, mais l’agente sait qu’il n’y qu’une seule personne. Il n’y a qu’une respiration qui se fait entendre. Et si c’était ses enfants, ils lui auraient déjà sauté dessus. Non, la personne n’est autre que Jacob, qui s’annonce. Etonnante surprise, qui fait ouvrir deux grands yeux ronds à la jeune femme, qui ne bouge toujours pas, assimilant la nouvelle. Jacob Walsh est dans sa chambre d’hôpital. Mais qui l’a prévenu ? Car la descente était confidentielle, même lui ne pouvait être au courant. Alors qui lui a dit ?
Et la réponse arrive plus vite qu’elle ne le pense, et la surprend : Shane. Leur ancien collègue Shane, qui a participé à la descente. C’est lui qui a prévenu le chef-adjoint. Nouvelle qui surprend la jeune femme, mais elle fait disparaître celle-ci de son visage pour se tourner doucement vers le Walsh, se redressant au passage contre ses oreillers. Ses iris vertes se plongent dans celle de Jacob, juste avant qu’elle ne prenne la parole.

- Ca va Jacob, je vais bien, ne t'en fais pas.

Elle lui adresse un petit sourire. Oui, elle va bien. Juste des ecchymoses, rien de grave. Et un bout de peau parti lorsque la balle l'a touché à l'épaule, mais elle va garder ça pour elle.

- La descente a été plus mouvementée que prévu, mais ne te fais pas de soucis, vraiment.



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Tu es allé dans les faits. Tout de suite dans les faits, il le faut avec Charlie parce que sinon elle s’inquiètera et s’énervera et ce n’est pas bon quand elle est dans un lit d’hôpital. Il ne faut pas trop la bousculer comme ça, comme si elle était un petit morceau de sucre facilement cassable à tout moment. Si Charlie t’entendait penser ainsi, elle t’aurait boudé c’est sûr parce qu’elle est tout sauf une personne fragile. Elle s’en remettra assez rapidement, c’est vrai, elle a toujours cette force de caractère et une combativité sans limite. Mais quand même, ça ne t’empêche pas de t’inquiéter parce qu’une balle dans la tête, c’est vite venu et personne ne le voit venir. Pas même toi. La mort, elle vient dans des moments où il ne faut pas. Tu le sais, tu as accepté ton destin, que tu puisses mourir un jour ou l’autre mais tu n’acceptes pas la mort chez les autres. Pas chez les gens auquel tu tiens réellement, parce que c’est vrai: tu t’en fiches pour les porteurs de gêne X ou les gens que tu connais à peine.

Tu n’entends pas et ne vois pas ne serait-ce un signe qui te dit que tu ne devrais pas rester. Au contraire, tu la vois se retourner dans le lit pour se redresser. Alors tu fermes la porte derrière toi et tu t’avances dans la pièce. Tu as toujours détesté les hôpitaux, depuis ton plus jeune âge avec tous les souvenirs qui y recèlent. C’est aussi la démonstration de ton échec depuis ton enfance, à ne pas pouvoir être intéressé par la médecine, que tu n’auras jamais été le fils préféré de ton père et que tu n’auras jamais mérité de te faire surnommer Jack ou avoir même littéralement son prénom. Tu as toujours détesté les machines aussi, parce qu’ils produisent des sons désagréables et parce qu’elles t’ont toujours paru incompréhensibles. Malgré tous les efforts que tu as pu mettre pour apprendre les termes, essayer d’aller dans la médecine et être ce surdoué avant d’abandonner rapidement. Ah tu détestes vraiment l’hôpital.

Et pourtant tu es là, dans la chambre de Charlie. Tu ne peux pas prétendre le contraire maintenant, parce que tu es réellement inquiet pour elle. Même si elle te dit qu’elle va bien et que tu ne devrais pas t’en faire. Tu souris un peu, par automatisme alors que tu n’es pas vraiment convaincu dans le fond. Mais le fait qu’elle rajoute et explique que ça a été mouvementé plus que prévu, rien de plus, montre quand même qu’elle est en forme. Bon, si elle arrive encore à te lire comme un livre ouvert, c’est que ça ne doit pas être si grave. « C’était la confrontation avec la mafia que tu traquais depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » Que tu demandes avant de t’arrêter à côté de la chaise, tu finis par t’asseoir sans lui demander l’autorisation. Après tout, elle te l’a déjà donnée dès le moment où elle s’est redressée. « C’est vrai que tu as l’air d’aller bien. » Tu souris encore une fois de plus avant que ce sourire ne disparaisse vraiment. Tu reprends un air sérieux et tu joins tes mains par les doigts. Tu peux imaginer que tu n’auras pas plus d’informations que ça sur cette descente, puis ce n’est pas non plus le moment de parler de cette affaire. Elle a besoin de repos.

C’est quand même contradictoire, quand tu t’estimes justement ne pas être la personne qui puisse aider à se reposer, tant que tu reconnais être épuisant. Même pour toi-même. Puis tu réalises que… Cette pensée que tu n’as même pas terminé te tire un petit sourire. « C’est ironique. » Que tu dis doucement. « Quand j'ai appris la nouvelle par Shane qui est venu me voir et qui m’a dit que tu étais blessée. Sans avoir des informations en plus, je n’avais qu’une pensée en tête, c’est t’y rejoindre pour vérifier si tout va vraiment bien. J’ai imaginé pleins de choses dans ma tête et maintenant que je suis en face de toi… » Tu hausses les épaules, avec ce petit regard amusé, vis à vis de toi même. Quand tu pensais tout à l’heure, même pas deux secondes plus tard, que tu es une personne épuisante… « … Je ne sais pas quoi dire. Enfin si mais... » Tu te sens stupide un peu. En plus tu réalises quand même, que tu as appelé ta soeur, Olivia qui est en poste dans cet hôpital et qui doit avoir prévenu Jack par la même occasion. Charlie n’est pas sans savoir que tu as du mal avec les hôpitaux en général, surtout celui-ci en particulier et pourtant, tu es là devant elle. À ne pas savoir quoi dire.

Alors que ta tête fourmillent de mille et unes pensées.

Tu te remets juste de tes émotions, tout simplement, mais tu ne le réalises pas encore Jacob. Tu es tout simplement un peu confus et impressionné de voir Charlie sur le lit d’hôpital.


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Seule dans sa chambre, Charlie en profite pour se laisse aller contre les oreillers, se cale comme elle peut, tournant le dos à la porte, et ferme les yeux pour se reposer. Car elle ressent un peu de fatigue, malgré ce qu'elle a dit à ses proches. Une fatigue qui la happe et l'entraîne dans un sommeil profond pendant une demi-heure, un sommeil dans lequel elle rêve de ce qu'elle a vécu, il y a peu encore, sans s'agiter pour autant. Et puis, elle passe dans un demi-sommeil, peu reposant lui aussi, puisqu'elle revoit des souvenirs qu'elle aurait aimé ne pas revoir, et... Soudainement, elle entend toquer à la porte. Ses paupières s'ouvrent, reprend doucement ses esprits, alors qu'elle entend la porte s'ouvrir derrière elle. Mais la blonde ne bouge pas, jusqu'à entendre la voix de Jacob... Alors ça... Pour une surprise, cela en est une... Elle n'aurait jamais pensé le voir débarquer dans sa chambre d'hôpital... Sûrement parce que depuis des années, il n'est jamais passé voir comment elle allait, à chaque fois qu'elle a terminé dans une chambre comme celle-ci. Peu importe la raison d'ailleurs. Bon, elle sait qu'il n'aime pas les hôpitaux. Mais tout de même... Sa surprise de le savoir ici est grande, mais elle ne dit rien.
Finalement, elle finit par se redresser sur son lit, se calant contre les oreillers en se tournant pour pouvoir Jacob à qui, elle affirme qu'elle va bien, qu'il n'a pas de soucis à se faire. Ce qui est vrai. Elle va bien. Elle a connu pire. Et ses affirmations font doucement sourire Jacob, sourire que l'agente tente d'analyser, sans réussir. Elle est trop fatiguée pour ça, même si elle arrive encore à lire comme un livre ouvert dans le brun, au point de le rassurer un peu plus, parlant d'une descente certes mouvementée, mais sans soucis à se faire pour elle malgré le fait qu'elle soit dans ce lit. Et la première question arrive. Elle sourit un instant, avant d'hocher la tête.

- Oui, c'était une descente en lien avec cette affaire.

Elle confirme, mais n'ajoute rien de plus. Et elle n'ajoutera rien de plus, car c'est une enquête encore en cours, et confidentielle. Sans compter que ce n'est pas le lieu ni le moment de parler de tout ça. Sa tête tambourine un peu, et ce sera compliqué de dérouler tous les faits, si elle en avait le droit. En tout cas, elle hoche à nouveau la tête quand elle entend la suite.

- Oui, ça va. Juste quelques bleus, et une petit plaie, là.

Elle désigne de l'index son épaule, où, sous sa chemise, se trouve un bandage.

- Une balle qui m'a effleuré. Sinon, ma tête, à cause d'un choc quand je suis tombée au sol.

Bref résumé de ce qu'elle a subi. Rapide et circoncis, sans trop entrer dans les détails, qui permet de voir qu'il n'y a aucune gravité dans ce qu'elle a vécu. Même si les médecins veulent la garder pour la nuit, pour surveiller toute potentielle commotion cérébrale. Y penser lui donne d'ailleurs envie de rouler des yeux, mais elle se retient. A la place, elle adresse un sourire à Jacob, qu'elle ne sent pas à l'aise, cherchant quoi ajouter... Au final, c'est lui qui prend la parole le premier, lui faisant hausser un sourcil en entendant sa nouvelle déclaration. Ironique ? Quoi donc ? Elle ne comprend pas, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole, s'expliquant.

- Oh...

Seule onomatopée qu'elle réussit à souffler. Il a voulu la rejoindre quand il a appris pour sa blessure. Elle trouve cela touchant, et en même temps, elle se pose plein de questions.

- Mais ?

Demande-t-elle quand il s'arrête. Que veut-il dire ? Qu'est-ce que ce mais signifie ?

- Mais quoi, Jacob ?

Insiste-t-elle en douceur, parce qu'elle veut savoir. Parce qu'elle a besoin de savoir ce qu'il pense, ce qu'il n'ose pas dire. Un besoin. Etrange sentiment que ce qu'elle ressent en cet instant, mélange indescriptible qu'elle n'arrive pas à démêler pour le moment. Elle veut savoir, au moins, de ça, elle est certaine.

- Mais ne t'en fais pas, je vais bien. J'ai connu pire je crois.

Elle lui sourit doucement, avant de se passer une main sur le visage, en soufflant. Puis, ses iris vertes se reposent sur le policier, alors qu'elle sourit doucement, laissant parler son coeur pour le coup, sa langue allant plus vite que son cerveau. Merci les médicaments.

- Je suis touchée que tu sois venu...




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Tu hoches la tête, acceptant parfaitement sans râler que tu n’en sauras pas plus. Tu t’en doutais que c’était en rapport avec cette affaire. Tout comme tu t’en doutes qu’elle n’a pas eu le temps d’écouter ton message vocal sur tes trouvailles, elle l’écoutera quand elle sera plus en forme bien évidemment. Là, c’est loin d’être le moment et il faut qu’elle prenne le temps de s’en remettre et de profiter un peu de ses enfants aussi. Enfin, tu la connais quand même, elle va en profiter pour combien de temps ? Un jour ou deux ? À peine.

Tu soupires tout en penchant la tête sur le côté, l’air de dire que ça va, ce n’est pas si grave que d’habitude. Tu ne souris pas là, cette fois-ci parce que tu prends ça quand même au sérieux. « Tu aurais pu avoir pire… Je comprends mieux alors pourquoi tu es là alors, c’est pour surveiller la possible commotion cérébrale ? » Tu n’es peut-être pas médecin, mais tu as grandi dans une famille de médecins, c’est vrai. Donc tu maitrises quelques petits termes pas forcément inaccessibles pour toi, tout comme pour le reste de la population un minimum au courant des premières blessures. Parce qu’avec ces blessures-là, elle aurait pu rentrer à la maison et s’en remettre tout simplement, entourée de tout le monde.

Enfin, c’est quand même ironique tout ça. Il s’est imaginé qu’elle était très sérieusement blessée, qu’elle aurait pu mourir et il en avait eu peur pendant un moment. Cette fois-ci, comparé aux autres fois, il s’en souciait réellement. Qu’est-ce qui a changé ? Peut-être le fait qu’ils aient repris contact malgré eux, qu’ils ont pu faire une mission ensemble… Peut-être qu’aussi qu’ils ont pu parler un peu aussi après cette mission ? Enfin, tu n’as pas terminé ta phrase, que Charlie semble insister pour que tu le fasses. Tu la regardes dans les yeux. Elle tient vraiment à savoir, mais tu n’es pas sûr. Tu hausses les épaules. «Je me sens un peu stupide quand même… Je savais que ce n’est pas la première fois que tu te fais blesser, c’est déjà arrivé avant et je ne suis jamais venu parce que tu avais ta famille. Je ne voulais pas m’imposer et maintenant… Depuis que je sais que tu es séparée, et que j’étais quand même impliqué pour récupérer Aiden, j’ai su mettre ma colère de côté pour m’inquiéter. J’ai quand même dû appeler ma soeur pour savoir dans quelle chambre tu es. C’est quand même ridicule tout ça non ? » Que tu dis, en ricanant un peu nerveusement. Tu t’affales contre le dossier de la chaise et tu détournes le regard, en lâchant un soupir. Oui, tu es quand même ridicule Jacob. Tu penses vraiment à beaucoup de choses là en ce moment, tu aimerais bien que tes pensées se calment pour une fois.

Tu hausses les sourcils quand tu entends Charlie parler à nouveau. Tu ne caches pas ta surprise, non pas ta surprise, ton côté offusqué plutôt que tu ne peux pas retenir un petit rictus. « Tu crois ? Bon sang, tu t’es vraiment souvent blessée que je ne le pensais pour que tu ne saches plus faire les comptes ? » En vrai, tu te doutes bien que ce sont les médicaments, la fatigue et la baisse d’adrénaline qui jouent beaucoup sur l’état et l’incapacité à se souvenir de plusieurs choses pour Charlie. La pauvre et tu es là, à discuter avec elle alors qu’elle a nettement besoin de repos. Tu devrais pas rester trop longtemps quand même. Puis tu la regardes vraiment dans les yeux, essayant de déceler la moindre chose qui ne va pas, mais tout semble vraiment aller pour elle: juste la fatigue et le surmenage qui font pas bon ménage et ça, tu connais que très bien. Et tu ne peux pas t’empêcher de sourire à ton tour après avoir lâché un petit soupir. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te dise vraiment ça: qu’elle soit vraiment touchée que tu sois là. Tu n’aurais jamais cru ça, mais… Dans un sens c’est logique. Puis, tu te permets de faire une chose, dont tu n’aurais jamais cru possible un jour: tu tends la main pour attraper la sienne. Un contact que tu n’as pas fait depuis si longtemps, depuis bien avant la séparation ou pendant ? Tu ne cherches pas à t’en rappeler, parce que la dernière fois que tu lui as tenu la main, c’était avec un coeur bien douloureux. Là, tu ne veux pas y penser, tu veux juste lui montrer que tu es là malgré tout. « J’aurai dis que c’est normal, mais ça voudrait dire que j’aurai pu faire ça depuis bien longtemps. » Tu te dois être honnête, alors que tu regardes ta main dans celle de Charlie. « Je suis soulagé qu’en vrai, tu n’as rien de grave. » Que tu finis par dire. Même si tu dois l'admettre: tu détestes la voir là dans ce lit, peu importe la gravité de ses blessures.

D’ailleurs, est-ce que Shane aurait le droit à ce même discours quand il va réussir à venir jusqu’ici ? Probablement pas.


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Une descente en lien avec l'affaire sur laquelle son équipe enquête depuis plusieurs mois. Une descente qui a mal tourné, ou qui n'a pas tourné comme prévu, puisqu'elle a fini dans ce lit d'hôpital, malgré le soin qu'ils ont pris à tout planifier, et la prudence dont ils ont fait preuves. Et si elle n'en dit pas plus sur l'affaire qui l'a mené à cette chambre d'hôpital, bien trop blanche à ses yeux, Charlie n'hésite pas cependant à rassurer sur sa santé. Quelques bleus qu'elle annonce. Et une petite plaie. Minimisation totale, car ses fameux bleus lui font quand même mal, et lui feront mal sur plusieurs jours. De même pour sa plaie. Des blessures toutes issues de balles qu'on lui a tiré dessus. Et puis, elle mentionne son choc à la tête, dernière blessure qu'elle n'avait pas encore mentionné.
Quand ses yeux se pose sur Jacob, une fois son énumération terminée, elle ne rate pas sa tête qui se penche sur le côté, la faisant doucement sourire un instant. Elle espère faire étirer un sourire similaire sur les lèvres du brun, mais non. A la place, il parle de potentielle commotion cérébrale. Il n'est pas bête... Il connaît bien les termes aussi... Bon, il faut dire qu'il a de la famille dans la médecine, bossant d'ailleurs ici même, bien qu'elle ne les a pas encore vu.

- Oui, une possible commotion cérébrale... Ils font du zèle si tu veux mon avis, ce qui va me coûter une nuit à l'hôpital, mais bon... Je ne vais rien dire. Surtout que je n'ai pas intérêt.

Ca non... Si elle avait osé d'ailleurs mentionné l'idée de rentrer chez elle, elle aurait eu droit à une pluie de protestation, et à un Orlando furieux. Du coup... Bah du coup, elle prend son mal en patience, et attend avec impatience son heure de sortie. Enfin, actuellement, elle est plus prise par sa discussion avec un Jacob Walsh qui a débarqué dans sa chambre sans qu'elle s'y attende. Et pourtant, ça lui fait plaisir. Même si elle se pose beaucoup de questions, au point d'insister doucement quand il s'interrompt en pleine phrase sur un mais. Mais quoi ? Oui, quoi ? Elle souhaite savoir, elle en ressent même le besoin, encore plus quand leurs yeux s'accrochent et se plongent les uns dans les autres.
La réponse à sa question arrive finalement, lui faisant écarquiller les yeux un court instant, et lui coupant le verbe. Il est venu parce qu'il sait qu'elle est séparée... bientôt divorcée même. Elle le scrute quelques secondes, assimilant tout le reste, comme le fait qu'il a appelé sa soeur pour elle... Alors qu'aux dernières nouvelles, ils n'ont pas de bonnes relations. Mais il l'a fait pour elle. Et ça la touche. Son coeur s'en gonfle même un instant, alors qu'elle mesure quoi répondre.

- Tu t'inquiétais Jacob, c'est pour ça. Ce n'est en rien ridicule.

C'est même touchant, mais elle garde cela pour elle. Enfin, pour le moment. Doucement, elle lui sourit, tandis qu'il se laisse aller dans la chaise disponible au chevet du lit, ses pensées en fusion. Elle le sait Charlie parce qu'elle le connaît. Mieux que quiconque certainement. Résultat de leurs années ensembles, de tout ce qu'ils ont partagé. Pensée qu'elle chasse d'un battement de cils, pour lui assurer à nouveau qu'elle va bien, qu'elle a connu pire. Ce qui est vrai, bien qu'elle dise "je crois", comme pour atténuer la révélation. Ce que retient le brun.

- Bon d'accord, j'en suis certaine, j'ai vécu pire.

Ne s'est-elle pas pris, il y a quatre ans, une balle dans l'abdomen ? Et lors d'une bagarre lors d'une arrestation un coup de couteau dans sa cuisse droit ? Oui, elle a quelques cicatrices dûes à son travail. Mais c'est ainsi.

- Faire les comptes seraient long ceci dit, mais je suis toujours en vie c'est ce qui compte, non ?

En vie et en bonne santé, même si ses pensées sont quand même un peu embrouillées. Par la fatigue, les médicaments, le choc, la descente d'adrénaline, et l'inquiétude aussi. Bref. Elle ferme ses paupières quelques secondes pour se reprendre.
Et puis, elle confesse qu'elle est touchée que Jacob soit venu. Sa langue, ou son coeur, va plus vite que son cerveau à cause des médicaments qu'on lui a donné. Mais elle est sincère Charlie, quand elle dit cela, vraiment. Alors quand elle voit l'air surpris du brun, elle lui adresse un léger sourire, haussant de quelques millimètres ses épaules un court instant, juste avant que... juste avant que la main du policier ne vienne saisir la sienne. Geste surprenant, qui surprend la blonde, qui, pourtant, ne montre rien et laisse ses doigts s'accrocher avec plaisir à ceux du Walsh, à qui elle sourit doucement en l'entendant reprendre la parole.

- Ne t'en fais pas, Jacob, je ne t'en veux pas. Ça s'est passé comme ça, c'est tout.

Après tout, ils n'étaient plus ensembles, alors pourquoi se serait-il déplacé ? En plus, ils n'avaient plus de contact. Ils ont plus ou moins renoué lorsque leurs enquêtes se sont télescopées quelques jours auparavant, lors d'une mission intensive, dont il a fallu deux jours à la blonde pour s'en remettre totalement. Un moment de partage, de tensions et de complicité qui les a à nouveau rapproché. D'où la présence de Jay aujourd'hui. C'est ainsi que l'esprit embrumé de la blonde voit les choses.

- Moi aussi, je suis soulagée.

Souffle-t-elle en souriant doucement à l'aveu du chef-adjoint.  

- Demain je devrai pouvoir sortir et rentrer chez moi.

Et passer quelques jours en arrêt visiblement. Enfin, c'est ce qu'elle a compris un peu plus tout de la part du médecin. En tout cas, c'est le signe que tout va bien, et c'est le plus important. Les yeux de Charlie quittent le visage du brun après l'avoir encore dévisagé quelques secondes, pour aller se poser sur leurs mains, toujours nouées, aucun ne semblant vouloir rompre ce lien encore, la ramenant à d'anciens souvenirs. Ceux des jours heureux de leur histoire d'amour, avant que petit à petit, tout ne change, les amenant à une rupture inévitable. Elle ferme un instant les paupières pour chasser tout cela, et revenir à leur conversation.

- On fait un métier dangereux, mais on le sait quand on s'engage, n'est-ce pas ?

Seule phrase qui lui vient en cet instant. Pas la meilleure, elle le sait, mais que peut-elle dire d'autre ? Moyen aussi de rassurer Jacob sur ce qui lui est arrivé, ou elle, elle ne sait pas trop.

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Tu n’aurais pas aimé passer une nuit à l’hôpital, parce que ta famille y travaille, mais aussi parce que le lit n’est pas confortable et tu ne veux même pas faire un commentaire sur la nourriture. Même si tu te dois reconnaître que c’est bien plus équilibré de ce que tu peux manger en dehors, vu ton appétence à sauter les repas et à ne jamais faire la cuisine. Tu soupires et hoche la tête, l’air de compatir avec elle dans tous les cas. « Il vaut mieux faire du zèle que de te retrouver au sol au bord de la mort et en perdant des précieuses minutes pour te sauver la vie. » Tu la préfères passer une nuit à l’hôpital que dehors, même si tu ne devrais pas trop t’inquiéter pour elle. Charlie connaît assez bien son corps pour savoir quand qu’est ce que ça ne va pas, mais tu sais qu’elle est capable d’être sourde sur certains détails qu’elle devrait prendre en compte quand elle est trop à fond dans son travail. Comme toi.

C’était de l’inquiétude ? Toi inquiet ? C’est ça donc ? Tu as agi comme ça tout du long, parce que tu étais inquiet et tu avais peur pour elle. Ça faisait longtemps que tu n’as pas ressenti une telle inquiétude qui te ferait appeler ta soeur. Si longtemps que tu avais oublié le nom… Tu es un peu étonné et tu ne le caches pas, tu n’avais pas pris le temps d’y réfléchir plus longuement. Est-ce qu’elle se serait inquiété pour toi, si tu étais à sa place. Peut-être, tu ne sais pas et tu ne veux pas savoir. Tu n’as pas envie de te retrouver à sa place. Tu réfléchiras plus tard chez toi car tu es resté silencieux jusqu’ici depuis qu’elle a mis le mot sur ce que tu ressentais. « Comme toujours, tu sais ce qui se passe chez moi… » Que tu finis par marmonner, la main devant ta bouche. Tu n’es pas sûr qu’elle t’entendra, tu ne cherches pas particulièrement à ce qu’elle y réagisse. Elle sait déjà tout ça.

Par contre, tu n’aimes pas savoir qu’elle a pu être blessée plusieurs fois, à un tel nombre qu’elle ne saurait pas dire. Tu ne peux pas t’empêcher de commenter là-dessus et de soupirer doucement exaspéré par sa réponse. « Avec une jambe, un demi-bras en moins, ça compte dans ton équation ? » Tu la titilles, tu le sais et ce n’est peut-être pas judicieux dans son état actuel en vrai. Tu t’en fiches, elle te dira stop si ça la soule et tu arrêteras. Aussi simple que ça non ? Soyez blessé, Jacob Walsh sera plus respectueux que d’habitude et moins pénible ! Enfin, sous réserve de ne pas trop abuser la carte d’hospitalisation… Parce qu’à force, tu finiras par t’énerver de l’imprudence et du côté suicidaire qui peut se révéler.

En vrai, tu pourrais revenir autant de fois que tu le voudrais pour pouvoir avoir sa main dans la tienne comme là en ce moment. Ce contact ne te laisse pas indifférent, ça te fait du bien même. Tu en pourrais presque reconnaître que ce genre de contact te manque, mais tu es bien trop fier pour toi-même pour oser le penser plus longuement que ça. Tu hoches la tête, concédant sur ce point-là: les choses se sont passées ainsi et rien ne te donnait raison à la rendre visite plus tôt. Là tu profites de tenir sa main, comme si cela allait effacer les souvenirs de la dernière fois que c’est arrivé (maintenant que les souvenirs semblent te revenir au fur et à mesure du contact): quand tu essayais de la retenir de partir pour de bon, de te tourner le dos et que tu te perdes dans ta colère. Une colère qui dure depuis des années et qui fatigue énormément. Ça te fait bizarre de te poser sur un fauteuil à l’hôpital, que tu ne travailles pas, que tu ne cherches pas à faire payer la personne qui a mis Charlie à terre comme ça.

Non tu te contentes juste d’être soulagé qu’elle n’aie rien de plus grave que ça.
Ça te suffit.


D’autant plus quand le sentiment de soulagement est partagé avec elle. Elle est aussi soulagée et ça te fait sourire encore un peu, toujours le regard rivé sur vos mains. Tu sens le sourire de Charlie vers toi, c’est instinctif malgré tout. Ta colère, elle se calme un peu dans le fond et ça fait du bien de faire une pause dans tout ce bazar qui commençait à te faire perdre la tête. « Tu vas pouvoir te reposer… Ça fait combien de temps que ça n’est pas arrivé ça ? » Qu’elle se repose d’ailleurs. À ne rien faire, à pouvoir profiter tout simplement de ses enfants. Et toi ? Depuis quand ça ne t’es pas arrivé, de te reposer tout simplement et de mettre l’enquête de côté ? De partir en vacances ? Des années. De longues années dont tu n’as pas idée du nombre. Tu fais attention aux dates pour les enquêtes, mais pour ta vie ? Pas vraiment.

Tu gardes les yeux sur les mains, mais quand elle te pose la question tu relèves le regard pour l’observer. Parler de leur métier, de ses dangers. « Oui, on le savait, mais est-ce qu’on le savait vraiment ? » Que tu demandes un peu sérieusement, parce que bon. Quand vous étiez jeunes, vous aviez des idéaux, la sensation de pouvoir changer le monde en commençant tout en bas et voilà où est-ce que vous en êtes. Avec des cicatrices intérieures et extérieures, avec des positions différentes, des organisations différentes.

Et séparés.


Tu ne veux pas y penser encore plus longtemps que tu te racles la gorge et par réflexe, tu as ramené les doigts vers toi, faisant une caresse sur le dos de la main de Charlie. Ce que tu faisais auparavant, quand ils étaient ensemble et qu’elle aimait bien cela, cette caresse comme pour la rassurer ou la calmer quand tu sentais qu’elle perdait son calme.

Le contact va bientôt être rompu malgré tout, par l’arrivée du monde dans une minute. Ce moment que vous aviez tous les deux, tu le savoures sans t’en rendre compte mais encore une fois… Vous n’aurez pas la paix pour longtemps.


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Faire du zèle pour ne pas qu'elle meurt ou se retrouve dans un état bien plus grave. Elle sait très bien que c'est pour son bien cette nuit à l'hôpital, même si elle lui déplaît plus que tout, à elle. Et elle seulement, car tous ceux venus la voir lui ont dit que c'était une bonne chose, comme Jacob vient de le faire. A sa manière. Une déclaration à laquelle elle ne répond que part un simple haussement des épaules et un petit sourire. Vivement demain, qu'elle retrouve sa maison. Son chez elle. Elle y serait parfaitement bien pour se requinquer de sa mésaventure. Et l'oublier aussi. Enfin, elle espère.
Laissant ce sujet de côté, la blonde laisse la conversation se poursuivre, l'amenant à dire à son ex-compagnon qu'il s'inquiétait pour elle. Un fait qui la touche, lui qui a été jusqu'à appeler sa soeur pour avoir de ses nouvelles à elle, sa soeur avec qui il n'a pas de bonnes relations. Un fait qui gonfle son coeur quelques secondes, alors qu'elle sourit doucement à Jacob qui l'observe. Même après toutes ses années, elle sait encore ce qui se passe chez lui. Car elle sait qu'elle a visé juste au silence qui s'installe quelques instants, voyant la réflexion qui défile dans les yeux du policier. Réflexion qui finit par donner une réponse affirmative. Ou plutôt un marmonnement presque inaudible qui agrandit un instant le sourire de la jeune femme.

- Disons que certaines choses ne changent pas.

Souffle-t-elle doucement en saisissant le verre d'eau posé sur la table de chevet à côté de son lit, pour en boire une longue gorgée. Et quand elle repose le verre, elle ne peut s'empêcher de clamer qu'elle a déjà vécu nombre de blessures par le passé, au fil des missions. Et c'est bien tout ce qui compte, non ? Enfin, aux yeux de la blonde, pas à ceux de Jacob visiblement, qui ne peut s'empêcher de la titiller. Et voilà ses iris qui roulent au ciel. Une jambe ou un bras en moins, carrément... Elle ne commente donc pas cette partie, sa réaction voulant tout dire, bien qu'elle l'agrémente d'un léger sourire une seconde, avant de fermer ses paupières, calée contre son oreiller. Elle profite d'une brève pause, avant de confesser à Jacob qu'elle est touchée qu'il soit venu aujourd'hui. Rien ne l'y obligeait.
Tout comme rien ne l'oblige à saisir sa main, comme il le fait. Surprise, Charlie ne laisse rien paraître et serre doucement les doigts qui s'accrochent aux siens, tout en osant dire qu'elle n'en veut pas à Jacob pour leur histoire. Ca s'est passé comme ça s'est passé. Un point c'est tout. L'histoire était ainsi écrite. Ils ont vécu de très belles choses avant de se séparer et c'est ce qui compte. Et par la suite, ils ont vécu d'autres belles aventures. Elle, en devenant notamment maman. Et lui... Lui, elle ne sait pas à vrai dire, mais elle est certaine qu'il a aussi vécu de belles choses. Elle le lui souhaite en tout cas. Encore plus alors que leurs mains restent nouées l'une à l'autre. Elle se contente du moment, repensant au passé pendant de longues secondes. Au passé heureux, de ces jours avant que tout ne vire doucement au vinaigre.

Mais elle veut oublier cela, alors elle ferme les yeux, chasse cela. Détourne la conversation sur le repos à venir dès demain, quand elle serait chez elle. Un délicieux repos, pour quelques jours.

- Oh, je dirai Noël, si on peut dire que les fêtes de fin d'année sont du repos.

Oui, Noël, ses dernières vraies vacances. Mais si elle, elle a pris des vacances il y a un moment au regard des mois écoulés, elle est certaine que cela fait bien plus longtemps pour Jacob. Accro à son travail comme il l'est, il ne doit pas décroché souvent. Mais elle n'ose pas poser la question. Au besoin, elle interrogerait Poppie, un jour. Pour le moment, elle observe juste qu'il font un métier dangereux, mais ils le savaient dès leur engagement. On ne s'engage pas à la légère dans les forces de police, on sait ce qu'on risque au cours d'une intervention. Un savoir que le Walsh remet un instant en question.

- On ne sait jamais vraiment je crois bien.

Finit-elle par concéder au bout de quelques secondes, en baissant les yeux sur leurs doigts toujours accrochés les uns aux autres. Puis, toujours en silence, Charlie remonte ses iris et sourit, ses yeux fixant à nouveau Jacob. Ca lui fait toujours bizarre de le voir là, à son chevet, malgré leur conversation et les minutes écoulées. Et, en même temps... Oui, en même temps ? Elle se pose la question, alors que la porte de sa chambre s'ouvre à la volée, et qu'une tornade blonde pénètre dans la pièce.

- MAMAN !

La voix de Thalya résonne, alors que les mains des deux anciens amants se séparent avant que qui que ce soit puisse voir quoi que ce soit. Et déjà, sa fille se retrouve à sauter sur le lit pour venir se caler contre sa mère, sans se soucier une seconde de la personne présente dans la pièce.

- J'étais trop inquiète, Maman

Lance la fillette en observant sa mère pour déposer un baiser sur sa joue, avant de se laisser aller contre elle. Charlie sourit doucement, et tourne son regard vers Jacob qui observe la scène. Les enfants, c'est pas trop son truc, elle le sait. Mais là, Tha' est là, alors...

- Jacob, je te présente Thalya.

Souffle-t-elle doucement, au moment même où la tête d'Ulysse fait son apparition, restant timidement sur le pas de la porte, avant que son père n'apparaisse une dizaine de secondes plus tard. Outch... Soudainement, elle sent la tension monter dans la pièce, alors qu'elle se mord la lèvre inférieure, et que son fils ose faire un pas dans la chambre, ses grands yeux verts, hérités de sa mère, posé sur Jacob. Intimidé, comme à chaque fois qu'il rencontre un inconnu.

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Le repos, c’est quelque chose qui te semble abstrait, tu n’as pas vraiment quelqu’un qui te dit stop et qui te forcerait à le faire. Par exemple, si tu avais ton collègue qui te disait stop, tu ne l’écouterais pas du tout. Même Noël, c’est une fête que tu ne célèbres plus depuis que tu t’es disputé avec Jack, tu t’es considéré toi-même comme n’étant plus bienvenue dans les repas familiaux. Tu n’as pas non plus envie de faire semblant, tu en as marre de faire comme si tout allait bien alors que pendant ce temps-là, les pires meurtres sont commis. Ça ne te déprime pas de passer les fêtes tout seul, tu as vraiment l’habitude étant solitaire de nature. Mais ça te fait quand même poser la question, quand est-ce que ça remonte tes dernières vacances ? Tes dernières fêtes ? Bien plus longtemps que Charlie, c’est sûr. Après tout, ce sont les risques du métier, comme vous êtes en train de l’évoquer tous les deux. Tu risques de te faire blesser, de ne pas avoir beaucoup de jours de congés, d’avoir ton sens moral qui est mis à rude épreuve. Tu ne sais jamais de quoi est fait le lendemain, si ce jour-là serait ton dernier ou au contraire, le pire jour de ta vie. Tu ne sais jamais mais ce n’est pas grave, tu fais de ton mieux pour la société, tu es persuadé que tu fais tout ça pour le bien de tout le monde. Si tu n’avais rien fait, il y aurait encore eu plus de victimes aujourd’hui, que ce soit par les humains ou les porteurs de gène X même si ces derniers font plus de dégâts.

Tu balayes quand même ces pensées-là, parce que ça n’a pas lieu d’être et tu es plus focalisé sur vos mains qui se tiennent. De vos sourires que vous échangez, de ce moment de paix où tu as la sensation de pouvoir te poser pour la première fois depuis longtemps. D’avoir ce coeur qui ne bat pas la chamade, rongé par l’inquiétude des blessures. Enfin, ce serait parler trop vite quand la porte s’ouvre brutalement, ce qui te fait presque sursauter. Tu te serais tout de suite mis en garde, tout en retirant la main de celle de Charlie, mais tu te rends compte de plusieurs choses. Un, tu es à l’hôpital et le port d’armes est interdit. Deux, ce n’est qu’un enfant qui court voir sa mère. Trois, la mafia n’est pas assez stupide de vouloir attaquer un hôpital. Quatre, il faut que tu te détendes complètement Jacob. Le point quatre va être compliqué parce que tu te doutes bien que Orlando n’est pas très loin et qu’être en compagnie d’un mutant, ça ne te plait pas. Tu vas devoir prendre sur toi. Tout comme le fait que Charlie semble être heureuse et épanouie en tant que mère des enfants qui ne sont pas les tiens et qui ne le seront jamais. C’est ce qui aurait dû être votre vie si tu n’avais peut-être pas tout gâché. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire un peu, tu ne te rends pas forcément compte que tu as ce sourire pas si habituel que ça: un sourire heureux mais sans forcément l’être.

C’est un beau tableau, dont tu ne seras jamais inclus dedans.


Tu t’es fait une raison là-dessus, même si tu as encore le temps. Ça ne reste pas moins douloureux dans le fond. Tu as joint tes mains et tu te demandes si tu ne devrais pas te lever, puis la laisser avec sa fille. Au lieu de ça, Charlie te présente à sa fille, alors immédiatement, tu sépares tes mains et tu fais un geste pour la saluer. « Bonjour Thalya. » Que tu dis doucement avant de tourner ton regard vers la porte où tu vois Orlando avec Ulysse. Tu ne fais pas attention à ce (futur ex) mari qui te regarde probablement de travers, que tu es concentré sur le petit gamin qui fait le premier pas pour entrer dans la chambre. « Bonjour toi, tu dois être le petit Ulysse c’est ça ? » Poppie t’en as parlé, après tout, c’est ce que Charlie pensera non ? Le gamin semble hocher timidement la tête, tu te demandes ce qu’il doit être en train de penser en ce moment… « Je suis Jacob, l’ami de ta mère. » Que tu te présentes, avant de lever le regard vers Orlando. Tu comprends tout de suite que tu n’es pas le bienvenu par ici, donc tu tournes le regard vers Charlie, le petit sourire aux lèvres qui montre que tu as bien compris. « Je ne vais pas rester plus longtemps, je vais vous laisser entre fam- » « Jacob ? » Quelqu’un vient de t’interrompre et tu reconnais tout de suite Olivia qui entre aussi dans la pièce, avec son dossier dans ses bras. Tu es assez surpris de la voir ici, mais tu trouves logique qu’elle vienne ici pour prendre des nouvelles de Charlie après le coup de fil que tu viens de donner. « Je vois que ça fait beaucoup de monde dans la pièce, je vais peut-être repasser plus tard Charlie, mais je vois que ça a l’air d’aller. Jacob, est-ce que tu peux venir, on doit discuter de quelque chose…! » Elle sourit alors que tu te lèves du siège, ta taille impressionne probablement le petit Ulysse qui ne dit pas un mot et qui se rapproche de son père. Tu sais d’avance ce que tu vas parler avec Olivia, elle n’a pas probablement pas aimé que tu l’aies appelée comme ça, juste pour Charlie, sans vouloir prendre des nouvelles de ta soeur que tu n’as pas vu depuis une éternité évidemment… Tu regardes Charlie et tu fais un petit sourire, frustré de ne pas pouvoir faire plus que ça pour lui dire au revoir. Tu te contentes juste de frotter la paume de ta main avec ton pouce, comme pour essayer de sentir encore la présence de la main de celle qui a été la femme de ta vie.

Ou est-ce qu’elle l’a toujours été ?


Tu voudrais bien lui demander si tu pouvais repasser plus tard, mais ce ne serait pas une bonne idée, elle est fatiguée et tu as des choses à faire aussi. « Repose toi bien Charlie. On reparlera de cette affaire quand tu seras rétablie, tu trouveras des détails dans le message que je t'ai envoyé. » Que tu dis avant de tourner ton regard vers Orlando, dont ton sourire disparait un peu. Vous vous observez tous les deux sans dire un mot et tu as du mal à partir de là… Franchement, tu te dis que c’est un miracle que vous ayez pu passer une bonne dizaine de minutes ensemble avant que Orlando n’arrive pour tout gâcher… Tu te demandes quelle réaction il aurait eu s’il t’avait vu tenir la main de sa future ex-femme hein ?


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