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Tw: meurtre.

Tu as demandé à Leta si tu pouvais la voir pendant sa pause, que tu puisses fumer dehors mais aussi pour que vous soyez un peu loin de Trask. Juste dans le coin, mais suffisamment loin pour que vous ne soyez pas à l’écoute. Tu te méfies de cet endroit suite au scandale, tu ne sais pas ce qu’ils en sont maintenant, tu n’as quand même pas un bon feeling. De plus, aujourd’hui, tu t’en fiches totalement.

Parce que comme tu l’as précisé dans le SMS à l’attention de Leta, tu as besoin de quelques éclaircissements, de son expertise dans ton enquête. Tu te doutes bien que cette femme avait une bonne raison d’être là, ça reste quand même étrange. Tu aurais compris pour un mutant, tu aurais fait le minimum. Mais il s’agit de la disparition d’un scientifique, déclaré par sa famille et ses amis. Tes collègues auraient pu classer rapidement l’affaire en parlant de fugue, ce qui arrive souvent ces derniers temps, s’ils n’étaient pas tombé sur une caméra de la rue. Ils avaient retracé son chemin de quand il rentrait chez lui et ils l’avaient perdus à une certaine intersection. Quelques personnes en sont sorties dont…

Leta.

Tu t’es dis que tu t’en occuperais, que tu prendrais la relève car tu connaissais personnellement la personne et elle accepterait de te parler contrairement à tes collègues. Tu imagines bien qu’ils ont dû se prendre un mur quand ils ont essayé d’avoir un rendez-vous. Donc tu es là, pas loin. À fumer une cigarette en attendant Leta, tu ne sais pas comment tu vas aborder la question, mais tu t’inquiètes et tu as besoin de savoir si elle est loin de toute cette histoire. D’autant plus qu’elle travaille à Trask, un scientifique de Trask qui disparaît et l’histoire de la fugue te semble être peu plausible… Il s’est passé quelque chose. D’autant plus que tu as trouvé bizarre dans la vidéo, c’est une sorte de démarche que tu as trouvé différente que d’habitude, du peu que tu la connais. Est-ce que c’est peut-être pour ça que tu lui as donné le rendez-vous en dehors, pour observer comment elle marche en ce moment ? Ta tête est remplie de questions et tu espères qu’en discutant avec elle, ça va s’arranger.

Tu écrases ta cigarette quand tu la vois arriver vers toi. Une démarche différente de la vidéo, ça te perturbe un peu alors que tu jettes la cigarette d’une pichenette sur le trottoir - pardon l’environnement. « Bonjour Leta, ça faisait un moment. » Quelques mois tout au plus ? La dernière fois que tu l’as vue, c’était avec Ángel, à une soirée pour vous détendre après une semaine particulièrement merdique pour tout le monde. Toi tu en as l’habitude des semaines pas glorifiantes, mais ça fait du bien de râler des fois. « On a combien de temps avant que tu ne retournes au travail ? » Que tu demandes, pour savoir combien de temps tu as pour lui poser des questions, en espérant que ce sera très rapide.


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Evil whispers in my mind, promisin a paradise. Away from all the sounds, six feet underground, i’m falling for their lies so.. ---  @Jacob Walsh     


Une semaine plus tôt.
Darla se trouvait dans cette ruelle jouxtant un commerce lambda. Arrivant tout juste d'un pas pressé, elle claquait les talons contre l'asphalte tandis que la scène se déroulait une seconde trop tard sous son regard glacé. Il était trop tard.. Trop tard pour favoriser une interruption avant l'horreur.

« Andrew. » Sommait-elle avec autorité tandis que le mutant demeurait l'échine courbée au-dessus du cadavre. « Qu'est-ce que tu as fait ? » La question rhétorique marquait le dépit de la mutante qui s'approchait du meurtrier.
Il était trop jeune, trop inconscient, trop impulsif. Et c'était sa mutation qui avait parlé pour lui.

Pour autant, Darla ne joua pas la carte de la compassion tandis qu'elle coulait un regard urgent vers la sortie de la ruelle. « Lève-toi, on s'en va. Tout de suite. » Le timbre vibrait de colère tandis que le fameux Andrew captait cette nuance dangereuse. Cela le motiva rapidement à suivre le mouvement de sa comparse. Il se redressa et évita son regard tandis qu'elle le fixait froidement.

Sous la pression silencieuse qu'imposait la réincarnée, le jeune homme pressait le pas jusqu'à sortir de la ruelle. Et elle, pendant ce temps-là, elle lui emboitait simplement le pas. « On va te cacher un moment. » Conclut-elle avec pragmatisme alors même qu'elle ne prenait pas encore la mesure du désastre qui se profilait.

○○○

Destin facétieux frappant dans la répétition, Leta demeurait encore dans l'inconscience de cette autre vie qui la liait aux drames. Tout juste éveillée à la présence de Darla, elle composait comme elle le pouvait pour ne pas perdre pieds. Mais rien n'était aisé, chaque réveil se faisait encore avec l'angoisse au ventre. L'angoisse de savoir ce qui pouvait se tramer pendant son sommeil rarement réparateur.

Et les cauchemars.
Ils étaient toujours là.
A la hanter.
A la dévorer de l'intérieur.


Malgré tout, elle avait son rôle à jouer entre des murs qui lui semblaient désormais étrangement délétères depuis qu'elle avait enfin réalisé. Réalisé qui elle était.. Et pire encore, ce qu’elle était. Pour la première fois depuis toujours, Leta craignait que son secret si bien gardé ne soit révélé. Parce que s'il parvenait aux oreilles de ses supérieurs, elle serait finie.
Et ainsi, de gardienne, elle deviendrait prisonnière.

Chassant les fantômes de ses angoisses, elle se focalisait avec aisance sur son travail, retrouvant sa placidité froide. Car après tout, sa mission était claire, autant que son rôle.

Lorsque finalement sonnait le temps de la pause, elle consulta l'heure à son portable et constata que l'heure du rendez-vous avec Jacob était également arrivée. Bien. Le policier n'avait toujours été qu'une connaissance pour elle par le biais d'Ángel ; Une connaissance qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de connaitre davantage. Par manque d'opportunité et de circonstance.

Et ce fut d'ailleurs pour cela qu'elle s'était étonnée du rendez-vous proposé, presque clandestinement, entre deux sessions de travail. Avant de sortir de son poste, elle adressait un regard à un de ses collègues. « Je prends mon portable s'il y a un problème. Je dois m'absenter. »

Sortant donc des murs de Trask Industries, Leta prenait une profonde inspiration tandis qu'elle détachait sa longue chevelure brune pour la détendre et la laisser retomber sur ses épaules. Vêtue d’un tailleur professionnel, elle s'avançait tranquillement vers Jacob qu'elle reconnaissait plus loin.

Effectivement, sa démarche était différente de celle de l'Autre.
Tout comme son regard.
Son expression.
Et même son sourire.

S'arrêtant à son niveau, elle salua Jacob de ce même sourire. « Bonjour Jacob. » Acquiesçant sereinement, elle enchainait. « Effectivement, j'ai été plutôt étonnée de recevoir ton appel. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux préparer une fête surprise à Ángel ? » L'amusement filtrait dans son verbe et son questionnement. « Son anniversaire n'est pas avant septembre, tu sais. »

Invitant Jacob à la suivre, elle s'engageait vers la sortie de la ruelle. « Il y a un café pas loin, si tu veux. » Ce serait certainement mieux que de rester debout. Très certainement.

Détendue, elle continuait son chemin avant de revenir porter son regard céruléen sur les traits du policier. « J'ai un peu de temps, j'ai prévenu et j'ai mon portable en cas d'urgence. » Elle désignait l'appareil d'une main avant de le ranger dans la poche de son tailleur. « Alors dis-moi, que me vaut vraiment ta visite ? »


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Pourquoi tout se passe bien ?
Pourquoi tout est normal entre vous deux ? Pourquoi quand tout semble te mettre à l’aise, tu ressens un malaise que tu camoufles assez bien. Leta et toi vous ne vous connaissez pas assez pour savoir vous lire l’un sur l’autre, mais tu sais analyser les gens parce que c’est ton métier. Tu te doutes bien que c’est également le métier de Leta. Ce sera assez tendu dès que tu diras pourquoi tu viens la voir, en tant que connaissance commune avec Ángel, mais aussi en tant que policier. Bon, la règle fait que tu devais la voir avec ton coéquipier, mais tu as décidé de le faire tout seul. Car tu espères qu’elle n’a rien à voir avec le scientifique disparu du jour au lendemain, qu’elle était dans le coin pour régler les choses, pour faire partir la personne… Mais tu n’y crois pas trop à cette histoire de fugue, tout allait bien dans sa vie. Il n’y avait pas de trop, ni de moins. C’était vraiment une personne lambda. Tu espères vraiment qu’il ne s’est rien passé de grave, parce que tu n’as pas envie de mettre l’amie d’Ángel dans des problèmes. Seulement, tu dois faire ton job, Jacob, parce que tu es comme ça: tu as besoin que les enquêtes soient correctement bouclées.

En tout cas, vous vous saluez et vous êtes contents de vous retrouver en quelque sorte. Tu renifles amusé par l’idée de l’anniversaire surprise pour Ángel. « Des fois on prépare les anniversaires en avance, surtout si ça coûte cher ou qu’il faut réserver en avance.  » On ne sait jamais, tu souris avant que tu ne hausses une épaule, un peu embêté. « J’aurai bien aimé que ce soit pour ça cela dit.  » Après tout, si la tension n’est pas trop palpable et qu’elle a le temps, ils pourraient s’arranger. Tu as toujours été le roi des idées farfelues pour les anniversaires. Tu balances une activité en tête, le lendemain tu as déjà tout organisé. Heureusement que tu n’as pas beaucoup d’amis pour ça, voire trop peu pour compter tous les doigts de tes mains.

Tu marches à ses côtés pour aller vers le café. Tu acceptes l’idée. « Allons y, je ne dis pas non à un café.  » Tu en as besoin ces derniers temps, toi qui es souvent sujet à des insomnies parce que tu n’arrête pas de réfléchir et de tourner dans ton lit. Donc tu as du temps avec elle, alors tu peux annoncer les choses de plusieurs façon, mais tu es direct Jacob, tu n’aimes pas tourner autour du pot. « D’accord, je ne vais pas aller par quatre chemins. On a une déclaration de disparition d’un certain Cooper Harrisson, 43 ans, scientifique à Trask Industrie. Ses proches s’inquiètent pour lui qui n’a plus donné signe de vie depuis des jours. On aurait pu penser à une fugue, ça arrive souvent plus que l’on ne pense.  » Tu dis ça, tu observes Leta et ses réactions quant à cette histoire, mais apparemment tu ne remarques pas quoi ce que ce soit. « Sauf que nous avions retracé à partir des caméras de surveillances, son parcours de la dernière fois qu’il a été vu, il a disparu au détour d’une ruelle à Manhattan dans la nuit du dimanche 19 à lundi 20 juin, à 2h32. » Vous arrivez en face du café, tu regardes Leta encore une fois. « Est-ce que ça te parle ? » Tu lui donnes une chance de s’expliquer là-dessus, en espérant avoir des informations sur cette histoire. Tu n’enregistres pas votre conversation, tu n’en as pas besoin en soit. Si tu dois justifier que tu as vu Leta, vous êtes dehors, dans les rues de Manhattan, vous allez boire un café. Tout sous les projecteurs des caméras. Donc tu n’as aucune inquiétude à avoir quant à faire un rapport s’il faut. Mais tu peux t’arranger parce que ça reste une amie d’Ángel, et c’est ton ami. Tu en as si peu que tu ne voudrais pas le perdre.


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Animée d'une décontraction symptomatique de son ignorance, Leta accueillait Jacob l'esprit serein. Ainsi son esprit dissimulait-il efficacement la catastrophe que Darla avait tissé d'or dans une certaine inconscience protectrice. L'alter ego endormie n'alerta d’ailleurs aucunement la réincarnation de la catastrophe à venir ; Non, au lieu de cela, elle se prenait plutôt à songer à un anniversaire encore lointain.

Un léger sourire flottant à la commissure de ses lèvres, Leta laissait son regard céruléen voguer sur le fil de ses pensées avant de se reposer sur le policier. « Eh bien, on va pouvoir commencer à y penser, alors ? » Pensive, elle glissait une main distraite dans ses cheveux bruns avant d'enchainer. « Je ne sais pas ce qui lui ferait envie. » Hormis une nouvelle arme peut-être, se prit-elle à songer tandis que l'amusement se trahissait sur ses traits. Peut-être parce que c'était à elle que cela ferait davantage plaisir. C'était à voir.

A la nuance apportée par Jacob, la mine de Leta évolua lentement vers une interrogation silencieuse alors qu'elle s'engageait vers le fameux café. « Si je peux me permettre, tu fais une drôle de tête. » Peut-être devait-elle s'inquiéter alors ? Peut-être.. Oui. Traversant la rue d'un pas léger qui contrastait avec la grâce appuyée de Darla, elle s'arrêtait-là, lorsque finalement la discussion entrait brutalement dans le vif d'un sujet qui l'étonna autant qu'elle fut perplexe.

L'inquiétude se tissa au fil des secondes tandis qu'elle reconnue vaguement le nom. L'étendue tentaculaire de Trask Industries n'était plus à prouver ; Ainsi avait-elle le souvenir lointain d'avoir déjà croisé le nom de ce scientifique, comme elle avait pu en croiser bien d'autre. Pour autant, le récit qui accompagna son identité lui fit froncer les sourcils. « .. Tu sais que je ne vais pas pouvoir te donner accès aux locaux de Trask, pas vrai ? C'est une vrai forteresse là-bas. » Et elle en était une de ses gardiennes. Elle le savait, pour le poste dangereux qu'elle occupait.

Faisant ainsi fausse route, elle finit par se tourner tout à fait vers le policier pour l'observer avec incrédulité. Parce que rapidement, Leta comprenait ; Ce n'était pas le géant controversé qui l'intéressait mais elle. Elle. Et ça sonnait étrange dans son esprit, tant et si bien qu'elle arqua un sourcil face aux demandes détournées de Jacob.

« Pas du tout. » Tranchait-elle avec assurance, avant de reprendre. « Surtout à cette heure-là. Ce n'est pas mon genre d'écumer les ruelles.. Quel que soit le quartier. » Même si c'était le sien, et ils le savaient tous les deux. « Pourquoi est-ce que tu me poses ces questions ? T'espères trouver un témoin ? » Cette option était surement la plus acceptable.

C'était d'ailleurs l'option qu'elle espérait.
Pour autant, la Réincarnation ne voyait pas ce qu'elle pouvait à voir avec cette histoire de disparition. Tout, de l'endroit à la date en passant pour l'heure lui était inconnu. Pourtant, le regard inquisiteur de son vis-à-vis trahissait une analyse silencieuse qui la renfrognait sensiblement.

Etaient-ils là pour boire un café ?
Ou pour l'accuser d'un acte répréhensible ?

Tandis que l’un se compromettait au fil des secondes, l’autre ne plaisait guère à la mutante.
Car jusqu’à preuve du contraire, elle n’était pas une criminelle.
Elle ne l’avait jamais été.. Enfin, si on oubliait ce gène dissident passé sournoisement sous silence.



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Elle ne sait pas ce qui lui fait envie ? Tu esquisses un petit sourire, tu ne peux pas t’en empêcher parce que tu es comme ça Jacob. Tu as toujours adoré organiser les anniversaires, mais tu n’es pas doué pour garder le secret quand tu es content de voir les gens évidemment. Alors tu hausses les épaules. « Une partie de paintball vers West Milford. Il va adorer ça, devoir se battre contre tout le monde, à voir si ce sera en équipe ou chacun pour sa peau. » Au moins ça fera un moment à vivre avec les gens de son entourage, loin de New York et presque tout ce qui rappelle le côté pénible du travail. « Puis offrir accessoirement une arme, peut-être personnalisée… Je ne sais pas encore. » En vrai, tu ne serais pas surpris que tout le monde penserait à lui offrir une arme, autant le faire tous ensemble non ?

Enfin, tu y penseras à nouveau avec elle plus tard si tout se passera bien ou plutôt quand tout s’arrangera. Car tu espères fortement qu’elle n’a rien à voir avec cette histoire de scientifique qui a disparu du jour au lendemain, sans raison apparente et que deux personnes en sont sortie de la rue qu’il a emprunté pour la dernière fois. Il n’y a aucune trace du corps en plus, selon les collègues qui sont allés sur place. C’est vraiment assez étrange comme disparition. Et le fait que tu réfléchisses à ça fait tiquer Leta, de par ton expression assez étrange à ses yeux. C’est vrai qu’elle ne t’a jamais vu comme ça et ce n’est pas étonnant, vous ne vous connaissez pas beaucoup malheureusement.

Donc tu ne vas pas la ménager avant d’arriver au café, les mains dans les poches de ta veste, tu observes toujours Leta. Toujours perturbé dans le fond le contraste de ce que tu as pu voir en vidéo des caméras de surveillance. Tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un rapide sourire à son commentaire, tu secoues silencieusement la tête comme pour lui dire que tu ne cherches pas justement à avoir accès aux locaux de Trask. Tu ne cherches pas à fouiller le bureau du scientifique car tu sais que ce sera peine perdu d’avance et que Trask effacera toute trace. Frustrant…

Quand tu racontes un peu ton enquête, tu lui demandes si Leta se sent concernée et sa réponse te perturbe. Tu ne caches pas ton trouble: tu penches la tête sur le côté, assez perdu. Puis tu lâches un soupir un peu frustré et tu regardes au loin, essayant de comprendre ce puzzle. Tu connais peu Leta, mais tu sais qu’elle n’a rien à gagner en mentant, à moins qu’elle ne soit contrainte par Trask Industries… Ce qui serait plausible. « Mh… » Tu es vraiment contrarié, parce que tu détestes cette entreprise qui se croit au dessus des lois. « Parce qu’à partir de cette ruelle, deux personnes en sont sorties. Un inconnu dont on ne tardera pas à avoir son identité, puis… Toi. » Tu fais un geste du menton pour la désigner. « Ta réponse me perturbe parce que je n’y décèle pas de mensonge, tout autant la démarche qui n’a rien à voir dans la vidéo… J’avais l’impression d’y voir une personne différente que c’est à se demander si tu avais une soeur jumelle présente. » Mais inutile de dire que tu as vérifié. Elle n’a pas de soeur du tout et tu ne crois pas du tout aux sosies. Peut-être que vous êtes tombés sur un mutant polymorphe mais ça ne court pas des rues et surtout, pourquoi Leta ? Pourquoi elle et pas quelqu’un d’autre ? Tu observes donc Leta droit dans les yeux, assez sérieux. « Je suis venu t’en parler, seul, parce que tu es une amie à Ángel. Mais aussi parce que je me doute peut-être, qu’au vu de leur passif, c’est une magouille de Trask, seulement ça n’aurait aucun sens qu’ils aient laissé les caméras à l’évidence et que la NYCPD soit sur cette affaire. » Tu pourrais faire abandonner l’enquête, dans les non-résolues, mais tu voudrais avoir une réponse pour calmer ta curiosité malsaine. « Je pourrai ne rien faire si je sais la vérité derrière cette histoire et enterrer cette affaire comme si on ne l’a jamais entendu. » Que tu dis, autant aller en force comme ça. Sans te douter ce que tu es en train de faire contribue à la descente aux enfers de Leta. Trask saura pour ces vidéos, Trask mènera son enquête là-dessus évidemment. Et si tu n’en as pas parlé à Ángel, c’est parce qu’elle ne veut peut-être pas qu’il le sache.

Mais tu as besoin de réponses.

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L'anniversaire servant de préambule à la catastrophe ; Leta se prenait à imaginer ce que souhaiterait recevoir Ángel, et ça la laissait pensive pendant un bon moment tandis qu'elle se faisait oreille attentive à la proposition de Jacob. Son regard s'illumina d'une lueur malicieusement intéressée alors qu'un sourire arquait la commissure de ses lèvres. « J'adore l'idée et je pense que lui aussi va l’apprécier. » Mais que préférait-elle ? Jouer en équipe ou en solo ? La réponse fut rapidement trouvée. « En équipe. On va jouer en équipe ! Et je me mettrais avec lui, parce que s'il me tire dessus, ça risque de mal tourner.. » Se prit-elle à rire. Elle se savait mauvaise perdante et peste à ses heures perdues. « .. Et ce n'est clairement pas bon pour ce qu'on a. » Qu'avaient-ils ? Bonne question. Ça, c'était une autre histoire qu'elle occultait rapidement tandis qu'elle secouait le visage négativement. « Je propose de lui offrir un pistolet à eau. Ca va le changer un peu des armes.. Parce qu'à ce rythme-là, il risque de se transformer en armurerie ambulante. »

La blague ajournée, le sérieux revenait au-devant de la scène tandis que la rue était traversée pour s'approcher du café. Pour autant, ils n'en passèrent pas le seuil puisque rapidement, les révélations s'enchainaient au gré des paroles de Jacob.

D'abord perplexe, elle finissait par s'interroger tandis que son regard céruléen demeurait posé sur les traits du policier. A son tour, elle tentait de décrypter ses intentions, et rapidement, elle comprit que quelque chose le dérangeait dans ses réponses. A croire qu'il tentait de déceler une intentionnalité sous la véracité de ses mots.

Mais toute vérité avait été verbalisée.
Toute vérité s'était révélée.

Laissant au silence toutes les nuances d'une Leta habitée par sa mutation.

Rapidement, d'ailleurs, elle comprit que le nœud du problème était là lorsque le policier vint lui révéler une partie cruciale de ses informations. Les sourcils se fronçaient spontanément alors qu'elle songeait à la probabilité qu'elle eut d'être dans cette fameuse ruelle. Non.. C'était impossible. Impossible, tant que ce n'était pas Darla qui était aux commandes.

« Tu as dit que c'était en pleine nuit, non ? » Creusait-elle avant de se rappeler l'horaire et d'articuler un.. « Je dormais à cette heure-là. » C'était une certitude.
Et Leta avait compris avec les évènements récents que les manifestations de son alter ego se faisaient bien souvent à la faveur de son inconscience. « .. C'était surement une personne différente. » Confirmait-elle à l'intention de Jacob, soudainement plus fermée, la colère brulant dans son regard d'eau. Jacob avait mis le feu au lac.

Colère réveillant la rage en sommeille de Darla, Leta la sentait s'agiter sous la surface. Et elle la maudissait. Elle la maudissait pour son existence. Pour ses actions. Pour cette autre vie qu'elle menait sans son consentement.

« Cette personne aurait fait du mal au scientifique ? » Demandait-elle inquiète, tout de même, de ce qu'avait pu faire Darla durant son sommeil. Mais diable qu'elle la maudissait.. Elle la maudissait parce qu'elle se rendait compter de la portée des accusations du policier. « Donc, si je résume, je suis une suspecte dans cette histoire ? Et comme, évidemment, je vis seule, je ne pourrais pas te prouver que je dormais tranquillement chez moi.. » Anticipait-elle, assez futée pour comprendre les rouages de la justice. Quand bien même.. Aurait-elle vraiment pu prouver qu'elle dormait ? Puisqu'elle n'était pas aux commandes de son propre corps.
Evidemment que non.

« ..Une magouille de Trask ? Je veux bien qu'ils aient leurs casseroles, mais on ne se débarrasse pas de nos employés, aux dernières nouvelles. » Parce qu'ils avaient tous trop peur pour se libérer du joug du géant. Elle la première. Bordel.

Pensive, elle coulait un regard en direction de Trask qui se dressait majestueusement de l'autre côté de la rue avant de revenir porter son regard sur Jacob lorsqu'il lui proposait son silence. « Quoi ? Quelle vérité ? » Hésitante quant à la sincérité de Jacob, Leta n'avait pas assez confiance. Elle n'avait pas assez confiance pour considérer ces mots prononcés comme autre chose qu’un coup de bluff de sa part. Parce qu'elle le savait.. Il était un anti-mutant confirmé. Comme elle avait pu l'être durant toute sa vie. Alors, elle ne pouvait lui faire confiance sur cette histoire. « Tu tentes de prêcher le faux pour obtenir le vrai ? Enfin, ce que tu penses, vrai, n'est-ce pas ? » Un rictus arquait la commissure de ses lèvres tandis qu'elle arrimait son regard céruléen au sien. Leta était braquée. Leta se méfiait. « Au nom de notre amitié commune.. Je pense vraiment que tu devrais me respecter un peu plus. Juste assez pour ne pas tenter un stratagème aussi grossier avec moi. Après tout, si tu étais un ripou, tu ne serais pas ami avec Ángel. A moins que je ne me trompe ? Mh ? Dans ce cas-là, alors, je vais devoir commencer à penser qu’il a définitivement trop de principes pour trainer avec toi. »

Pas facile à abattre.
Pas facile à faire plier.

Leta comprenait enfin pleinement les raisons de la venue de Jacob.
Elle comprenait qu'ils venaient de s'engager dans un bras de fer.
Et ce n'était que le début.
Pour ça, Darla le paierait.


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Tu souffles amusé à imaginer la scène du jeu de paintball, comment les équipes vont se faire et tu es sûr que tu te retrouveras à l’équipe adverse d’Ángel et que tu prendras un peu cher par moment. Tu es doué pour tirer c’est sûr, mais tu n’as pas été souvent sur le terrain, plus que les persécuteurs. Donc tu ne risques pas de faire long feu. « Ça risque de mal tourner tout court peu importe les équipes, parce qu’il y a fort à parier que nous sommes tous une équipe de mauvais perdants. » Tu pourrais presque en mettre la main à couper parce que c’est sûr que les persécuteurs prennent très mal qu’un mutant leur file entre les doigt, que l’échec n’est pas quelque chose d’acceptable pour tout le monde. Cependant tu acquiesces à cette idée fort novatrice et originale, ça changera complètement. « Et il n’est pas forcément obligé de mettre de l’eau s’il veut être plus fourbe que ça. Pour bien tromper ses ennemis, il pourrait mettre de l’acide. » Et comme ça, le pistolet aurait des apparences fortes trompeuses, il illustrerait bien: l’habit ne fait pas le moine.

C’est souvent ça les affaires, on pense que ça peut être un inconnu alors que la personne la plus proche est la coupable d’un meurtre ou d’une disparition. C’est souvent ces personnes-là qui étaient présentes ou qui sont passées à côté. Tu ne veux pas louper le moindre détail de cette affaire qui est quand même assez mystérieuse. C’est difficile d’y comprendre et tu regardes Leta, en fronçant les sourcils quand elle te dit qu’elle dormait à cette heure-là. Elle n’a pas l’air de porter une montre numérique sur elle en plus et tu doutes que ça pourrait être considéré comme une preuve. Puis qu’elle te dise que ça peut être qu’une autre personne avec un ton un peu plus sec. Tu pourrais t’arrêter là et passer à autre chose, retrouver la bonne ambiance comme tout à l’heure mais tu ne le fais pas parce que tu n’as pas l’impression qu’elle te dit la vérité. Elle te dit qu’elle dormait, que c’était une autre personne et elle ne semble pas t’aider davantage. D’autant plus que le lien entre Leta et le scientifique est assez mince parce qu’ils travaillent au même endroit. Tu ne peux pas ignorer ça: tu as besoin de découvrir la vérité.

« Ce que je cherche à savoir, c’est comment les deux personnes… Parce que oui, il y avait deux personnes dans la ruelle que le scientifique a emprunté… Comment deux personnes ont réussi à faire disparaître un scientifique sans laisser une seule trace. Est-ce qu’elles lui ont fait du mal ? L’ont fait disparaître…? » Que tu expliques en remontant les épaules, comme s’il y avait plusieurs théories possibles. Malheureusement tu ne peux rien affirmer tant que tu n’as pas de preuves, de témoins ou de suspect. Et pour l’instant, Leta en est une à tes yeux parce que son comportement ne t’inspire pas confiance. « Suspecte ou témoin… Mais comme tu n’as pas l’air témointe à me dire que tu dormais pendant la nuit où c’est arrivé… Mes collègues vont pencher sur la piste du suspect. » Tout comme toi en ce moment, tu te penches sur cette piste-là, tu ne t’en caches pas. « Tout est possible avec Trask, Leta. » Tu en es convaincu, après le scandale de cette entreprise tu es sûr qu’ils continuent et qu’ils profitent de leur puissance, du lobbying pour faire leurs magouilles. Et si ça se trouve, ils pourraient bien avoir fait disparaître un employé pour leurs fin, qu’il en savait trop ou qu’ils en avaient besoin pour un projet top-secret et dont personne ne se soucierait plus de sa disparition après ? Tout est vraiment possible avec Trask oui. À l’époque, tu n’aurais jamais imaginé qu’ils pourraient faire des expériences sur les mutants, bien que tu en es un, ça ne te serait jamais venu en tête de les torturer comme ça. Tu préférais les tuer directement, que tu en sois définitivement débarrassé.

Aussi simple que ça.
Mais le monde n’est pas fait ainsi malheureusement.

« Non, je cherche vraiment à savoir la vérité de cette histoire. » Que tu maintiens malgré tout. Tu ne cherches pas à imposer ta vérité de ton point de vue. Vous êtes toujours arrêté sur le trottoir, à discuter sérieusement. Tu es déterminé à avoir le fin mot de l’histoire, cette vérité dont tu as cette désagréable sensation qu’elle te le cache et qu’elle ne peut rien dire. Parce qu’elle a peur. Mais de quoi ? De Trask ? Tu peux comprendre, mais tout de même: il faut que cela cesse. Tu ne bronches pas aux mots défensives de Leta, qui t’attaque d’ailleurs et qui remet en cause ton intégrité en tant que policier. Tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un petit sourire, un peu exaspéré. « Si tu veux mon respect, autant que tu me respectes d’abord en ne me prenant pas pour un imbécile. Personne n’ira croire que tu dormais, que tu n’as rien à voir avec ce scientifique alors que vous travaillez ensemble et encore moins que c’était une autre personne que toi. Le logiciel d’identification est infaillible là-dessus. » Bon même si tu t’accordes à penser que la démarche est bien différente dans la vidéo, l’identification est toujours la même: Leta Forsyth et elle n’a pas de soeur jumelle à ce qu’il sache. « Encore, avec les analyses sur le lieu de disparition, il y a fort à parier qu’on trouvera des choses et j’espère pour toi que tu n’as rien à voir là-dedans. D’autant plus que ce n’est qu’une question de temps pour retrouver la seconde personne qui y était. » Donc oui, elle a intérêt à faire gagner du temps pour que tu l’aides vraiment parce que c’est justement l’amie d’Ángel et ce serait embarrassant qu’elle se retrouve en garde à vue pour une affaire de disparition. « Je ne sais rien de cette histoire, mais s’il y a une chose dont je sais: c’est que tu caches quelque chose par rapport à cette affaire et tu ne veux pas me le dire. Alors que je cherche justement à t’aider, au nom de notre amitié commune d’ailleurs, à te sortir de ce bazar avant que ça ne devienne incontrôlable pour toi et l’autre personne qui étiez au même endroit et au même moment de la disparition du scientifique. » Si Trask y a à voir avec ça, c’est qu’elle est en danger.

Ou toi.


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Début d'un entretien qui se plaçait sous l’astre de la légèreté, Leta s'amusait à imaginer ces équipes s'affrontant et laissait son visage signer négativement sans la moindre hésitation. « Pas mon problème ça, dans tous les cas, je ferais équipe avec Ángel. » Heurter des sensibilités, ça avait toujours été le cadet des soucis de Leta. Elle était connue pour son tempérament un peu peste, et le sourire qu'elle arborait annonçait clairement la couleur. Ce même sourire se teintait bientôt de malice lorsque le sujet du cadeau improvisé qu'elle se voyait lui offrir était abordé. Un pistolet à eau. Quel choix grandiose. « Oui enfin.. Je me voyais plus l'accompagner d'une bonne bouteille de Tequila. Ça attaque aussi mais plus joyeusement, tu vois. » Oui, parce que bon, l'acide risquait d'entamer la légèreté de la fête. Un peu. Tout de même.

Et en parlant de légèreté, celle de l'entrevue se dégradait à la vitesse de la lumière tandis que Leta comprenait plusieurs choses ; tout d'abord la raison de la venue de Jacob, ensuite l'étendue du désastre en cours et enfin, l'implication de Darla.

Colère grondante au dedans, la mutante gardait son calme malgré les reflux d'une autre qu'elle ressentait sur sa propre âme. Discordance des pensées, elle s'accrochait aux siennes et laissait de côté celles de Darla sans pour autant les ignorer. Ainsi, Leta comprenait trop rapidement que son alter ego était responsable de la disparition du scientifique. Un scientifique de chez Trask Industries.

Le cauchemar ne faisait que commencer.
Angoisse qui se muait en rage grondante, Leta se promettait de faire payer l'autre.
Mais d'abord, elle devait gérer la détermination de Jacob.

« T'as vérifié qu'il n'y avait pas une porte dans ta ruelle ? Un moyen de sortir en échappant aux hypothétiques caméras ? Je n’en sais rien moi. » Les caméras et les angles morts, c'était sa spécialité, pour diverses raisons. Mais cela, Leta préférait le taire. Plissant ensuite les yeux, elle encaissait l'accusation qui tombait enfin franchement. Tempérament orageux qui se réveillait derrière son regard céruléen et ses traits figés dans le calme, elle observait avec distance le policier. « Donc, j’ai bien raison de penser que tu me vois déjà comme une suspecte alors que je dormais tranquillement chez moi. Et quoi ? Tu vas t'assurer de me mettre tes collègues sur le dos ? » Il le savait, elle ne comptait pas se laisser faire. Parce qu'elle, elle n'était pas coupable.

Le seul problème dans cette histoire était que Darla, de son côté, l'était très certainement.
Bordel.

« Tu parles comme un de ces complotistes.. Jacob, sérieusement ? » Riait-elle froidement. « Tout est possible avec Trask ? Et alors quoi ? Quelle est ta théorie ? Que j'aurai fait le sale boulot pour eux ? Je te l'annonce tout de suite : Tu fais fausse route. » C'était articulé avec aplomb tandis qu'elle rivait son regard sur le sien. « Je fais peut-être une coupable facile pour toi, mais je ne le suis pas. »

Cette vérité-là, elle ne se laisserait pas de la lui répéter.
Ce qui ne tardait pas, par effet de ricochet, à réveiller le piquant de son tempérament déjà bien perceptible en temps normal. Ayant alors bien plus l'impression d'être face au policier qu'à l'ami d'Ángel, Leta se renfermait. Car si Jacob avait bien raison sur une chose, c'était qu'elle cachait quelque chose.. Mais pas ce à quoi il s'attendait. Elle ne pouvait d’ailleurs révéler l'entièreté de sa vérité, car aucune justice ne serait en mesure d'en reconnaitre la véracité.

« C'est une rétorque d'enfant, Jacob. » Lâchait-elle soudainement, d'un timbre temporairement plus grave avant de revenir à la normale. « .. Si tu veux que je te respecte, respecte-moi d'abord. Le " Toi d'abord " est grossier et franchement déplacé. C'est toi qui vient me demander un entrevue, toi qui vient essayer de me tirer des informations.. » Elle marquait une pause pour préciser avec contrariété. « .. Que je n’aie pas, soit dit en passant. » Au cas où elle n'aurait pas été assez claire. D'ailleurs, elle s'avançait d'un pas vers Jacob en continuant son laïus. « Toi qui m’accuses d'une disparition qui n'en est peut-être pas une. » Parce qu'il n'avait pas assez de preuves selon elle. « Sais-tu seulement combien il y a de scientifiques dans ce bâtiment ? Plus que je ne saurais en dénombrer et surement plus que je n'en connais. Alors soit, ton logiciel est peut-être infaillible, mais il y a beaucoup de manière de tromper la technologie. Donc au lieu de m'incriminer avec des évidences un peu trop grossières, tu pourrais peut-être prendre le temps de réfléchir. Parce qu'entre nous deux, là, c'est bien toi qui me prends pour une idiote. Une idiote que je ne suis pas. »

Les bras se croisaient alors qu'elle s'arrêtait à un pas du policier. Contrariée, Leta l'était ; et elle ne prenait pas le soin de le cacher. Après tout, elle n'appréciait guère qu'on puisse l’accuser d’un crime qui ne la concernait pas. Bon.. Certes, sa colère possédait deux niveaux, mais il ne tenait qu'à elle d'en dévoiler uniquement le nécessaire.

« Que veux-tu que je te cache, Jacob, à la fin ? » Tentait-elle, en bonne menteuse. Là, elle savait qu'elle n'avait d'autre choix que de jouer cette carte-là, et elle ne se débrouillait pas trop mal dans le fond. « Je doute que tu cherches vraiment à m'aider ou à me sortir d'un quelconque bazar, soit dit en passant. Tu me donnes plutôt l'impression de vouloir expédier une affaire, quel qu’en soit les conséquences. » Lâchait-elle sceptique. Parce qu'elle avait bien comprit que Trask représentait un mystère que Jacob aurait bien voulu résoudre. Un mystère qui l'impliquait. Mais il faisait fausse route.

Pour cette fois, Trask n'était en rien responsable.
Pour cette fois, c'était une autre histoire qui se jouait.



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Tu secoue la tête, assurément sûr de tes propos. Tu as bien vérifié, tu as observé par toi-même, les spécialistes ont été sans appel. Cette ruelle est un véritable mystère et a réussi à engloutir une personne. « On a vérifié oui. Il n’y a pas moyen que cette personne puisse avoir disparu juste comme ça. » Tu es sûr qu’il y a la seconde personne qui a y à voir avec cette disparition, mais encore faut-il que tu arrives à la retrouver et elle est particulièrement difficile à repérer. À croire que cette personne est habituée à tuer des gens ou les faire disparaître, est-ce qu’elle a une mutation ? Probablement oui. Mais si seulement Leta pouvait se montrer coopérative, elle se retrouve seulement sur sa défense bien trop vite à ton goût, comme si elle avait clairement quelque chose à cacher. « Tu étais déjà suspecte pour mes collègues avant même que je n’envisage cette possibilité, il y a eu une personne qui était dans la même ruelle que toi, au même moment. Elle est aussi suspecte. » Quoiqu’il en soit, Leta ne pourra pas échapper aux interrogatoires, à la garde à vue de 48h que ce soit avec ou sous avocat. Qu’elle soit préparée malgré tout.

Il est connu que tu ne portes pas Trask à coeur, pourtant tu es anti-mutant et la logique aurait été que tu sois d’accord avec leur traitement envers ces personnes. Sauf que tu ne souhaites que leurs morts pour ne plus gêner la société, et là ils les maintiennent vivants pour des expérimentations qui sont loin de l’humanité. Alors oui, depuis que tu as découvert comme tout le monde depuis l’attaque du laboratoire, tu considères que Trask est capable de tout. Tu lèves ta main comme pour lui dire, ok, tu fais peut-être fausse route, mais on ne peut pas t’en vouloir de penser ainsi. Tu restes quand même méfiant parce que Trask ne peut pas être blanc comme neige du jour au lendemain, tu as connu pas mal d’entreprises et de coupables qui te parlent de rédemption, mais le profit reste plus important et ils seraient capables de dépasser l’imagination des complotistes pour aller à leur but. « Alors prouve-le, trouves des preuves que tu n’es pas une coupable et qu’on puisse t’écarter de la liste des suspects, ou même que tu nous donnes des informations sur cette personne qui était là en même temps que toi. » Tu sais que tu vas l’énerver, mais tu ne peux pas suivre sa théorie comme quoi elle dormait chez elle. Tu pourrais vérifier de par chez elle pour voir si elle dit la vérité, mais tu en doutes fortement.

Il n’y a pas deux Leta.
Ah… Si tu savais Jacob.
Si tu savais…

Tu lèves les yeux au ciel à la réplique de Leta, évidemment qu’elle pointe le fait que tu agisses comme un enfant à ses yeux alors qu’elle en est tout autant une. « Quand tu ne me donnes pas des réponses crédibles et très vagues pour cette affaire de disparition, tu ne peux pas jouer la surprise et l’offusquée. » Que tu réussis à poser entre deux phrases de Leta, à une vitesse assez soutenue. Votre échange semble être digne d’un match de ping pong. « J’espère vraiment pour toi que tu n’as rien à voir là-dedans. » Que tu finis par dire quand elle met le doigt sur le fait qu’elle ne peut pas connaître tous les scientifiques. Ok, tu peux laisser passer ça, mais tout de même, tu ne peux pas te tromper sur la vidéo que tu as vu. Tu aurais jugé voir Leta, mais un peu différente et le logiciel de reconnaissance l’a identifiée malgré tout. Elle n’est pas en bonne posture jusqu’ici et elle ne pourra pas convaincre tes collègues qui feront tout pour chercher la seconde personne et faire avouer le crime.

Tu croises les bras contre ton torse et soupire. « Je ne cherche pas à expédier l’affaire juste pour en avoir une en moins. Que tu veuilles le croire ou non, je veux vraiment m’assurer que tu n’as rien à voir avec tout ça ou que tu aies une implication minime. Je peux comprendre que Trask peut demander des tâches pas faciles à accomplir, et que tu n’aies pas les mains propres. Mais il va être difficile de convaincre le contraire avec les preuves que nous avons de cette nuit-là en nous disant que tu es innocente et tout ce que tu faisais, c’est de dormir à cette heure-là. On peut vérifier vers chez toi pour confirmer mais j’espère vraiment pour toi que tu dis vrai. » Parce que cette affaire ne sent pas bon du tout, surtout quand ça concerne une disparition d’un scientifique de Trask. « Tu n’es pas obligée de me dire quoi ce que ce soit, mais fais gaffe. » Tu préfères la prévenir parce que c’est une amie à Angel, tu lui dois au moins ça dans le fond. « Je vais te laisser retourner travailler. » Tu t’apprêtes à partir, ne pouvant pas ajouter quoi ce que ce soit de plus et que la conversation entre vous deux semble être inutile. En espérant qu’elle fasse quelque chose pour s’en sortir de là.


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Colères grondantes se répercutant l'une contre l'autre, Leta comprenait que son alter ego avait quelque chose à voir dans cette histoire-là. Et si ce seul fait suffisait à embraser son ire, les questions de Jacob ne faisait qu'aggraver la situation. De secondes en secondes, de mots en mots.

A ses yeux à lui, elle était une coupable idéale alors que finalement, son âme n'avait pas été aux commandes d'un corps ayant déambulé sous l'égide d'une Darla occupée à trop d'affaires obscures. Si une paix fragile régnait entre les deux âmes, celle-ci vint à se fêler alors que l'entrevue improvisée avec le policier se déroulait.

Derrière son calme de façade, Leta se jurait de tirer la vérité à son alter ego alors que la situation ne s'annonçait vraiment pas bonne. Angoisse paranoïaque qui trouvait enfin toute sa justification, c'était avant tout son employeur qui l'inquiétait ; bien plus que les forces de l'ordre ou même tout autre système. Parce que Jacob avait bien raison au sujet d'une chose : Trask Industries cachait bien son jeu.

Mais la mutante refusait d'être l'instrument d'une quelconque révélation. Car dans son cas, c'était avant tout une question de survie, de lendemains qui devaient exister. Elle avait enfin une vie qu'elle voulait voir s'étendre au-delà de l'échéance programmée de son destin, elle avait enfin envie de gouter à une trentaine différente.

Elle le savait.
Elle savait qu'il ne savait pas.
Et pour autant Leta trouvait l'ignorance de Jacob insoutenable.

C'était l'instinct qui parlait ; parce que derrière les discours stériles, c'était avant tout deux inquiétudes qui vibraient à une intensité différente.

Redevenue silencieuse, Leta verrouillait ses lèvres tandis que son regard céruléen scrutait longuement les traits de l'ami de son fiancé. « Nous verrons ce qui adviendra, Jacob. Mais si je dois faire votre boulot à votre place, ne t'attends pas à être bien accueillit. » Tranchait-elle froidement. Parce que si elle devait être celle apportant les preuves de son innocence, elle le ferait.. D'une manière ou d'une autre.

Ne réfutant pas cette idée afin d'avoir la main mise sur des évènements qui lui échappait, Leta songeait déjà aux circonstances et au moyen de noyer cette affaire sous une chappe de béton armée. Ses pensées se tournèrent évidemment vers Ángel à qui elle allait imposer un nouveau drame a gérer et.. Pendant un instant, elle songea même à ne rien lui dire. Et surtout, à ce que Jacob ne lui dise rien.. De ses lèvres ouvertes, pourtant, elle se ravisa pour retourner à son silence.

Elle ne pouvait faire une telle chose.
Elle ne pouvait cacher une telle situation au persécuteur.
Car c’était ensemble ou rien.


Inspirant profondément pour étouffer son agacement, elle plissait les yeux en observant Jacob. « C'est ça, je vais faire gaffe, tu as raison. » Concluait-elle avant de finalement se détourner. « En attendant de me faire passer les menottes aux poignets, tu m'excuseras, je vais retourner bosser dans le neuvième cercle de l'enfer. Passe donc une bonne journée. »

Conclusion amère qui se faisait sous le joug d'un humour grinçant, Leta passait la rue qui la séparait du géant afin de retourner à ses portes sans un coup d'œil en arrière.

Là-bas, elle devrait encore rester de marbre.
Là-bas, elle devrait encore jouer son rôle sans rien laisser transparaitre.
Jusqu'à ce que finalement le temps de sa déchéance vienne et ne l'engloutisse.
Jusqu'à ce qu'elle vive le cauchemar d'une récurrence dont elle s'en sortirait, pour une fois, vivante.



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