:: Rps archivés
Unstable...
(#) Ven 24 Juin - 11:38
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Cage thoracique en proie à l’implosion qui la guète. Reine plus acide, acerbe, distante avec personnel. Observe d’habitude une politesse bienveillante que là, derniers temps sujets à instabilité psychique. Suprasensible. Se cloitre dans chambre - dressing imposant l’interdiction d’y entrer. Méchant retard en cause qu’elle s’évertue à rattraper, sautant ainsi collation préparée dans le but de tenir le coup lors de soirée de gala organisée. Œuvre de charité rassemblant quelques hautes têtes dont la sienne et celle de comparse; James Couture. Collaborateur de longue date devenu ami, couturier de renom, s’adonne à la confection de quelques robes de soirée sur-mesure sur corpus de la blonde. Pièces uniques dont elle se targue de porter. Publicité ambulante. Fierté.
Sac, téléphone et blazer immaculé délaissé sur lit gigantesque, vipère se presse d’enlever bijoux pour enfiler joyaux davantage adéquats. Alors qu’elle entame coiffure devant coiffeuse, témoignant d’une précipitation inhabituelle, on toque à sa porte.
(#) Ven 24 Juin - 16:47
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Costume propre enfilé avec soins et paquet-cadeau à la main, il attend qu’on vienne le chercher à la réception de l’hôtel. Un coup d'œil à sa montre lui indique qu’il reste amplement de temps avant de devoir se rendre au gala ; ainsi patiente-t-il sans rechigner en prenant place sur un fauteuil en velours pourpre prévu à cet effet. Il profite de ce moment pour observer l’allure élevée des autres passants.
À côté du va-et-vient de ces clients tous aussi fortunés les uns que les autres, James Couture ne détonne pas particulièrement du décor. Il est dans son élément, ici, bien que cela soit seulement le cas depuis une vingtaine d’années. Par ses compétences et sa ruse, il s’est frayé un chemin parmi l’élite moderne dans le but de gagner en influence et d’obtenir les ressources nécessaires à ses objectifs pro-mutants. Peu de gens pourraient deviner qu’il a grandi dans une petite maison de campagne, au sein d’un ménage qui payait tout juste les factures du mois – la fratrie s’échangeait les vêtements, et apprendre à coudre était primordial pour éviter les dépenses excessives.
“Monsieur Couture, veuillez me suivre s’il vous plaît.”
La voix du majordome résonne derrière lui. James se retourne, acquiesce poliment de la tête, puis se lève afin de suivre les pas de l’employé vers l’ascenseur qui le mènera à l’appartement d’Irina.
Cette dernière l’attend derrière la porte de son espace privé.
“Irina. C’est un plaisir de te voir, comme toujours,” la salue-t-il en entrant dans la pièce.
Ayant d’abord appris ses manières distinguées pour bien s’intégrer dans la caste, elles sont au fil du temps devenues une partie de lui, un ancre lui permettant de se stabiliser dans le chaos mental qu’entraîne son gène mutant. Un moyen de dominer la bête qui sommeille au fond, de prouver aux autres – mais surtout à lui-même – qu’il n’est pas un animal.
“Comment vas-tu ?”
Il a l’impression que quelque chose est différent, aujourd’hui, mais il n’arrive pas à mettre le doigt dessus pour le moment. Peut-être est-ce les battements de cœur qui lui semblent légèrement accélérés sans toutefois être capable de le confirmer ; ou peut-être est-ce seulement parce que l’espace entre sa dernière visite et celle-ci est plus grand qu’à l’ordinaire et qu’il a un peu oublié l’état habituel des choses, préoccupé qu’il était dans les dernières semaines. Quoi qu’il en soit, il garde cette pensée pour lui ; loin de lui l’idée d’insulter par accident sa partenaire et bonne amie après ne pas l’avoir vue depuis longtemps.
“J’ai terminé ta robe ce matin,” sourit-il en s'avançant. Il n'a pas oublié, mais dernièrement, son emploi du temps est... compliqué.
Il dépose l’emballage doré, orné d’un ruban décoratif raffiné, sur la table basse à proximité. Bien que ce soit maintenant loin d’être la première robe qu’il apporte à Madame Rhodes, ce n’est pas pour autant qu’il se permet de bâcler le travail, incluant la présentation.
C’est une tradition qu’il continue d’honorer après toutes ces années, à la demande de sa cliente, mais aussi parce que cela lui permet de ne pas perdre la main. Il se souvient avoir confectionné sa toute première robe de soirée à l’âge de 14 ans, avec l’aide de sa mère, pour l’anniversaire de la cadette Sinclair. La robe n’était pas aussi élaborée que ses récentes créations, mais il se souviendra toujours de la joie indescriptible dans les yeux d’Annabelle lorsqu’il lui a offert le cadeau.
Irina lui rappelle un peu Annabelle, sur qui il a souvent veillé à distance jusqu’à son décès.
“J’espère qu’elle te plaira autant que la dernière, j’étais particulièrement inspiré.”
Même si son entreprise possède une branche spécialisée dans les tenues féminines, le seul rôle de James dans celle-ci est d'avoir son nom gravé sur l'étiquette malgré le travail des autres couturiers. Le service qu’il rend à Irina est exclusif ; elle est l’une des seules à savoir qu'il pratique encore, et certainement la seule à en profiter.
À côté du va-et-vient de ces clients tous aussi fortunés les uns que les autres, James Couture ne détonne pas particulièrement du décor. Il est dans son élément, ici, bien que cela soit seulement le cas depuis une vingtaine d’années. Par ses compétences et sa ruse, il s’est frayé un chemin parmi l’élite moderne dans le but de gagner en influence et d’obtenir les ressources nécessaires à ses objectifs pro-mutants. Peu de gens pourraient deviner qu’il a grandi dans une petite maison de campagne, au sein d’un ménage qui payait tout juste les factures du mois – la fratrie s’échangeait les vêtements, et apprendre à coudre était primordial pour éviter les dépenses excessives.
“Monsieur Couture, veuillez me suivre s’il vous plaît.”
La voix du majordome résonne derrière lui. James se retourne, acquiesce poliment de la tête, puis se lève afin de suivre les pas de l’employé vers l’ascenseur qui le mènera à l’appartement d’Irina.
Cette dernière l’attend derrière la porte de son espace privé.
“Irina. C’est un plaisir de te voir, comme toujours,” la salue-t-il en entrant dans la pièce.
Ayant d’abord appris ses manières distinguées pour bien s’intégrer dans la caste, elles sont au fil du temps devenues une partie de lui, un ancre lui permettant de se stabiliser dans le chaos mental qu’entraîne son gène mutant. Un moyen de dominer la bête qui sommeille au fond, de prouver aux autres – mais surtout à lui-même – qu’il n’est pas un animal.
“Comment vas-tu ?”
Il a l’impression que quelque chose est différent, aujourd’hui, mais il n’arrive pas à mettre le doigt dessus pour le moment. Peut-être est-ce les battements de cœur qui lui semblent légèrement accélérés sans toutefois être capable de le confirmer ; ou peut-être est-ce seulement parce que l’espace entre sa dernière visite et celle-ci est plus grand qu’à l’ordinaire et qu’il a un peu oublié l’état habituel des choses, préoccupé qu’il était dans les dernières semaines. Quoi qu’il en soit, il garde cette pensée pour lui ; loin de lui l’idée d’insulter par accident sa partenaire et bonne amie après ne pas l’avoir vue depuis longtemps.
“J’ai terminé ta robe ce matin,” sourit-il en s'avançant. Il n'a pas oublié, mais dernièrement, son emploi du temps est... compliqué.
Il dépose l’emballage doré, orné d’un ruban décoratif raffiné, sur la table basse à proximité. Bien que ce soit maintenant loin d’être la première robe qu’il apporte à Madame Rhodes, ce n’est pas pour autant qu’il se permet de bâcler le travail, incluant la présentation.
C’est une tradition qu’il continue d’honorer après toutes ces années, à la demande de sa cliente, mais aussi parce que cela lui permet de ne pas perdre la main. Il se souvient avoir confectionné sa toute première robe de soirée à l’âge de 14 ans, avec l’aide de sa mère, pour l’anniversaire de la cadette Sinclair. La robe n’était pas aussi élaborée que ses récentes créations, mais il se souviendra toujours de la joie indescriptible dans les yeux d’Annabelle lorsqu’il lui a offert le cadeau.
Irina lui rappelle un peu Annabelle, sur qui il a souvent veillé à distance jusqu’à son décès.
“J’espère qu’elle te plaira autant que la dernière, j’étais particulièrement inspiré.”
Même si son entreprise possède une branche spécialisée dans les tenues féminines, le seul rôle de James dans celle-ci est d'avoir son nom gravé sur l'étiquette malgré le travail des autres couturiers. Le service qu’il rend à Irina est exclusif ; elle est l’une des seules à savoir qu'il pratique encore, et certainement la seule à en profiter.
(#) Sam 25 Juin - 20:37
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Voix familière qui résonne aux esgourdes et qui réchauffe quelque peu l’âme de madone. Blonde ne peut retenir un sourire sincère et un faciès aux traits enjoués lorsqu’elle le voit entrer. Nul besoin de lui rétorquer que pour elle aussi c’est toujours un plaisir. Ça se voit. Alors, à question, le regard s’accroche au vide une seconde avant de revenir pour répondre légèrement tendue : Ho tu sais… le monde des affaires en ce moment… J’crois que cette soirée me fera du bien. qu’elle espère. Même si espoir d’ores-et-déjà avorté depuis qu’elle l’eut vu, lui . Nate qui ne décolle point de son esprit.
Déclarant qu’il eut terminé sa robe ce matin, il dépose l’emballage précieux sur la table basse. Espère qu’elle fera l’objet de son plaisir, car l’inspiration fut au rendez-vous. Déposant alors la brosse qu’elle avait dans sa main et se relevant pour se diriger vers le paquet, matrone déclare : Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà été déçue par ton savoir-faire. qu’elle lui confie, affectueuse et réelle, sachant très bien son goût sûr assorti à ses envies à elle. Attrapant délicatement le paquet, l’envie se lisait déjà dans les mirettes impatientes de découvrir dernière confection. Mais avant de s’élancer vers dressing où elle pourrait l’enfiler discrètement, impose tout de même geste d’affection envers James, l’enlaçant une paire de secondes de sa main libre. Je vais l’enfiler. Installe-toi ! qu’elle lui lance avant de disparaitre dans recoin adapté.
Se déshabille et ouvre le paquet pour déployer création. Seigneur. James… ! qu’elle exprime. Elle est… Elle est sublime ! qu’elle avoue, sous le joug de la surprise. S’empresse de l’enfiler. Silhouette apparait alors dedans. Se présente sous les yeux de comparse expert et déclare … Je n'en reviens pas combien elle est magnifique. Je suis si contente ! Je crois que je vais devoir laisser les escarpins Deneuve et opter pour les escarpins Pigalle… qu’en penses-tu ? qu’elle lui demande, s’approchant de lui pour qu’il puisse observer avis objectif.
Déclarant qu’il eut terminé sa robe ce matin, il dépose l’emballage précieux sur la table basse. Espère qu’elle fera l’objet de son plaisir, car l’inspiration fut au rendez-vous. Déposant alors la brosse qu’elle avait dans sa main et se relevant pour se diriger vers le paquet, matrone déclare :
Se déshabille et ouvre le paquet pour déployer création.
(#) Mar 28 Juin - 20:44
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Ils ont beau être de grands joueurs dans le monde commercial et former avant tout une alliance mutuellement bénéfique ; James apprécie sincèrement Irina et par l’air jovial qui vient illuminer le faciès de son hôte, il ne doute pas de la réciprocité du sentiment.
Pourtant, la réponse de la femme lui confirme que les choses ne sont pas toutes roses de son point de vue – que cela ait un lien avec le rendement de ses affaires comme elle le laisse supposer, ou pas du tout. Mais plutôt que d’investiguer le doute qui l’a visité en entrant, James fait preuve de discrétion et se contente d’acquiescer avec un sourire en coin.
“Rien de mieux que d’assister à une partie de fausse modestie pour se remonter le moral,” se moque-t-il, joueur.
Le gala auquel ils doivent assister n’est qu’un prétexte pour se faire plus de contacts, plus de publicités, plus de profits. On doit y célébrer le succès montant ou établi des entrepreneurs New Yorkais, mais ce n’est pas un secret que les mentions spéciales sont décidées par les plus gros sponsors. Au-dessus d’une foule d’entreprises en pleine effervescence, on y retrouve souvent les mêmes géants pour tirer les ficelles. James Couture Inc. et les Hôtels Hilton en font indéniablement partie.
Bien qu’il soit conscient de l’hypocrisie qui règne dans ces événements, le gestionnaire et couturier prend plaisir à y assister. Sa remarque sarcastique reflète bien son arrogance habituelle : alors que plusieurs entrepreneurs voient le gala comme leur chance de se faire un nom, Monsieur Couture voit cela comme un jeu, un moyen de se distraire parmi le commun des mortels en prouvant qu’il maîtrise bien les règles de l’art.
Et lorsqu’il s’y rend en compagnie de la féroce Irina, il ne s’en retrouve que ravi. Ils ne forment pas un couple en dehors de ces galas ; mais ils sont l’un des duos les plus puissants le temps de l’événement.
C’est pour ça que le couturier tente de se dépasser chaque fois qu’il lui apporte un nouveau colis. Pour que les caméras n’aient d’yeux que pour elle tandis qu’il se fait discret dans son trois pièces classique.
Il est flatté par le commentaire d’Irina lorsqu’elle le rassure qu’elle n’a jamais été déçue par ses créations, et il se laisse approcher pour recevoir le remerciement affectueux. À la demande de la Rhodes, James finit par s’installer sur le canapé tandis qu’elle part se changer. Les exclamations enthousiastes lui font anticiper le moment de la grande révélation.
Il ne retient pas son sourire lorsqu’elle réapparaît dans le salon, la nouvelle robe enfilée comme il le fallait, avec l’ornement particulier venant allonger son cou et accentuer sa poitrine. À première vue, c’est un succès et les éloges d’Irina continuent pour le confirmer.
Prenant son travail au sérieux, le brun n’est toutefois pas immédiatement prêt à célébrer sa confection.
“Définitivement les escarpins Pigalle,” approuve-t-il pour résoudre le dilemme qu'elle lui présente. “Peux-tu les enfiler tout de suite ?”
Il se lève et continue d’observer avec attention la démarche de son amie, la faisant marcher en longueur et pivoter sur elle-même après qu’elle ait répondu à sa demande.
“Ne bouge pas,” qu'il lui ordonne après quelques secondes. Il s’approche à quelques centimètres d’Irina pour mieux scruter les détails de sa silhouette, pensif. “Hmm. Lève les bras... Parfait. Tu permets ?” Il attend l’accord de la blonde avant d’utiliser ses mains pour délicatement palper ses flancs, là où le tissu semble se replier sur lui-même et donner une apparence peu flatteuse à cet endroit. Le défaut est discret, mais cela sauterait tout de même aux yeux de n’importe quel oeil entraîné dès que la blonde se mettrait en mouvement.
Le problème identifié, James recule à nouveau. “Je crois qu’il faudrait faire quelques ajustements. Heureusement que j’ai apporté ma trousse.” Il tourne le dos à Irina pour aller chercher la mallette qu’il a laissée près de l’entrée.
Il revient avec la trousse de couture portative et une enveloppe contenant le schéma de la robe et les mensurations d’Irina. Fronçant les sourcils, il vérifie ses notes, se demandant s’il a fait une erreur. “Pourtant j’ai bien pris les mesures…” qu’il marmonne envers lui-même avant de se souvenir qu’il n’est pas dans son atelier.
“Pardon.” Il range les papiers et lève la tête en direction d’Irina. “Je n’étais peut-être pas complètement réveillé ce matin. Cela ne change rien au fait que tu sois absolument splendide, ma chère.” Il s’approche d’elle encore une fois et lui envoie un sourire rassurant pour cacher ses soupçons.
“Cela prendra seulement quelques minutes. Je vais placer les aiguilles, puis tu pourras te changer pendant que j’apporte les corrections.”
Quelques épingles, deux coups de ciseau, une technique de couture à la main et le tour sera joué.
Pourtant, la réponse de la femme lui confirme que les choses ne sont pas toutes roses de son point de vue – que cela ait un lien avec le rendement de ses affaires comme elle le laisse supposer, ou pas du tout. Mais plutôt que d’investiguer le doute qui l’a visité en entrant, James fait preuve de discrétion et se contente d’acquiescer avec un sourire en coin.
“Rien de mieux que d’assister à une partie de fausse modestie pour se remonter le moral,” se moque-t-il, joueur.
Le gala auquel ils doivent assister n’est qu’un prétexte pour se faire plus de contacts, plus de publicités, plus de profits. On doit y célébrer le succès montant ou établi des entrepreneurs New Yorkais, mais ce n’est pas un secret que les mentions spéciales sont décidées par les plus gros sponsors. Au-dessus d’une foule d’entreprises en pleine effervescence, on y retrouve souvent les mêmes géants pour tirer les ficelles. James Couture Inc. et les Hôtels Hilton en font indéniablement partie.
Bien qu’il soit conscient de l’hypocrisie qui règne dans ces événements, le gestionnaire et couturier prend plaisir à y assister. Sa remarque sarcastique reflète bien son arrogance habituelle : alors que plusieurs entrepreneurs voient le gala comme leur chance de se faire un nom, Monsieur Couture voit cela comme un jeu, un moyen de se distraire parmi le commun des mortels en prouvant qu’il maîtrise bien les règles de l’art.
Et lorsqu’il s’y rend en compagnie de la féroce Irina, il ne s’en retrouve que ravi. Ils ne forment pas un couple en dehors de ces galas ; mais ils sont l’un des duos les plus puissants le temps de l’événement.
C’est pour ça que le couturier tente de se dépasser chaque fois qu’il lui apporte un nouveau colis. Pour que les caméras n’aient d’yeux que pour elle tandis qu’il se fait discret dans son trois pièces classique.
Il est flatté par le commentaire d’Irina lorsqu’elle le rassure qu’elle n’a jamais été déçue par ses créations, et il se laisse approcher pour recevoir le remerciement affectueux. À la demande de la Rhodes, James finit par s’installer sur le canapé tandis qu’elle part se changer. Les exclamations enthousiastes lui font anticiper le moment de la grande révélation.
Il ne retient pas son sourire lorsqu’elle réapparaît dans le salon, la nouvelle robe enfilée comme il le fallait, avec l’ornement particulier venant allonger son cou et accentuer sa poitrine. À première vue, c’est un succès et les éloges d’Irina continuent pour le confirmer.
Prenant son travail au sérieux, le brun n’est toutefois pas immédiatement prêt à célébrer sa confection.
“Définitivement les escarpins Pigalle,” approuve-t-il pour résoudre le dilemme qu'elle lui présente. “Peux-tu les enfiler tout de suite ?”
Il se lève et continue d’observer avec attention la démarche de son amie, la faisant marcher en longueur et pivoter sur elle-même après qu’elle ait répondu à sa demande.
“Ne bouge pas,” qu'il lui ordonne après quelques secondes. Il s’approche à quelques centimètres d’Irina pour mieux scruter les détails de sa silhouette, pensif. “Hmm. Lève les bras... Parfait. Tu permets ?” Il attend l’accord de la blonde avant d’utiliser ses mains pour délicatement palper ses flancs, là où le tissu semble se replier sur lui-même et donner une apparence peu flatteuse à cet endroit. Le défaut est discret, mais cela sauterait tout de même aux yeux de n’importe quel oeil entraîné dès que la blonde se mettrait en mouvement.
Le problème identifié, James recule à nouveau. “Je crois qu’il faudrait faire quelques ajustements. Heureusement que j’ai apporté ma trousse.” Il tourne le dos à Irina pour aller chercher la mallette qu’il a laissée près de l’entrée.
Il revient avec la trousse de couture portative et une enveloppe contenant le schéma de la robe et les mensurations d’Irina. Fronçant les sourcils, il vérifie ses notes, se demandant s’il a fait une erreur. “Pourtant j’ai bien pris les mesures…” qu’il marmonne envers lui-même avant de se souvenir qu’il n’est pas dans son atelier.
“Pardon.” Il range les papiers et lève la tête en direction d’Irina. “Je n’étais peut-être pas complètement réveillé ce matin. Cela ne change rien au fait que tu sois absolument splendide, ma chère.” Il s’approche d’elle encore une fois et lui envoie un sourire rassurant pour cacher ses soupçons.
“Cela prendra seulement quelques minutes. Je vais placer les aiguilles, puis tu pourras te changer pendant que j’apporte les corrections.”
Quelques épingles, deux coups de ciseau, une technique de couture à la main et le tour sera joué.
(#) Jeu 30 Juin - 11:44
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Tous deux se comprennent. Tous deux se connaissent et savent. Alors, quand la blonde prétexte que soirée lui ferait du bien, l’autre se moque, sarcastique, soulignant indirectement l’hypocrisie de ce milieu élitiste. Elle sourit. Rigole silencieusement parce qu’elle partage terriblement son avis. Il le sait. Née dedans, elle avait néanmoins connu modestie d’une vie simple aux côté de Nate, sous la dénomination d’Asther. Vie qui lui était si douce. Si vraie. Si intense. Si ressourçante. Immanquablement la plus belle de ses cinq vies.
Madone fait son apparition et remarque le sourire du couturier entre les éloges qui lui sont envoyées. Vote fait pour les escarpins Pigalle qu’elle enfile directement à sa demande. Démarchant devant l’œil observateur et expert, celui-ci semble contrarié par détail. Elle lève les bras comme demandé et le voit, le sent palper les flancs et le tissus afin de lui donner une forme plus juste. Elle s’étonne et lui demande innocente… Il y a un problème ? Doigts de fée déclare qu’il faut faire quelques ajustements malgré les bonnes mesures. Sentiment de gêne commence à se déclarer chez l’hôte.
Rangeant ses notes, il s’excuse, l’affublant tout de même d’un compliment qui l’a fait sourire malgré un léger feu aux joues. Un poil embarrassée, madone retourne retirer la robe. Dans un miroir, ose se regarder un instant. Remarque quelques côtes plus creusées que d’habitude. Se ressaisit. Enfile peignoir satiné pour rendre robe épinglée en toute chasteté. Hésite une seconde à laisser ami dans accusation d’erreur propre. Mais blonde n’est vipère qu’avec adversaires. Doit se montrer honnête envers ami, afin de conserver le précieux de leur relation. Je suis désolée James… Ce n’est pas absolument pas ta faute, je dois t’avouer que je n’ai pas beaucoup d’appétit en ce moment. Je ne pensais pas que ça se verrait. Qu’elle avoue, lui ayant rendu son œuvre afin qu’il opère les quelques petites modifications, elle préféra se détourner le temps de, afin de dissimuler les indices de sa gêne et s’occuper les mains en s’attelant à la suite de sa coiffure.
Madone fait son apparition et remarque le sourire du couturier entre les éloges qui lui sont envoyées. Vote fait pour les escarpins Pigalle qu’elle enfile directement à sa demande. Démarchant devant l’œil observateur et expert, celui-ci semble contrarié par détail. Elle lève les bras comme demandé et le voit, le sent palper les flancs et le tissus afin de lui donner une forme plus juste. Elle s’étonne et lui demande innocente
Rangeant ses notes, il s’excuse, l’affublant tout de même d’un compliment qui l’a fait sourire malgré un léger feu aux joues. Un poil embarrassée, madone retourne retirer la robe. Dans un miroir, ose se regarder un instant. Remarque quelques côtes plus creusées que d’habitude. Se ressaisit. Enfile peignoir satiné pour rendre robe épinglée en toute chasteté. Hésite une seconde à laisser ami dans accusation d’erreur propre. Mais blonde n’est vipère qu’avec adversaires. Doit se montrer honnête envers ami, afin de conserver le précieux de leur relation.
(#) Mer 6 Juil - 13:11
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Quand Irina lui demande s’il y a un problème, James laisse planer la question tandis qu’il se concentre sur les marqueurs à positionner. Il a bien entendu les paroles, mais la robe étant encore sur le dos de sa destinataire, il ne faudrait pas qu’il lui pique le flanc par accident. Cela fait un moment qu’il n’a pas fait des ajustements de la sorte – mais surtout, il réfléchit à la pertinence de sonner l’alarme sur la cause possible de cette erreur. Ce n’est que lorsqu’il termine cette première étape qu’il secoue négativement la tête. “Rien qu’on ne pourra pas régler avant la soirée,” finit-il par répondre gentiment. Et c’est la vérité : les changements requis sont mineurs, le produit d’un caprice venant de l’homme pour qui le moindre détail se doit d’être parfait.
Il s’interroge tout de même sur ses notes, tente de re-visionner dans sa tête les étapes par lesquelles il est passé pour confectionner cette robe. Aucune erreur ne lui vient à l’esprit ; le couturier est plutôt confiant. Mais c'est l’humilité qui prend le dessus en compagnie de sa bonne amie et il clôt rapidement le dossier en s’accordant le blâme. Ce n'est pas ce qui l’empêchera de dormir cette nuit.
Toutefois, Irina lui remet la robe et avant que le brun n’ait le temps de s’installer, elle lui fait part de ses excuses pour le manque d’appétit et la perte de poids qui a dû l’accompagner. Un aveu qui confirme les soupçons de James sans en dire trop non plus. Elle retourne ensuite se coiffer les cheveux sans laisser à l’homme l’opportunité de croiser son regard.
Ce dernier dépose la robe sur la table basse et s’empresse de rejoindre la dame, sa silhouette masculine apparaissant dans le miroir dont elle se sert pour se préparer. Il pose une main sur l’épaule de la belle blonde tout en cherchant son regard via le reflet.
“Irina, ma chère,” qu’il articule sur un ton à la fois ferme et affectueux. “Depuis le temps qu’on se connaît, je tiens à mentionner que mon soutien s’étend au-delà des robes de soirées et des contrats d'affaires. Si tu as besoin d’une oreille pour t’écouter ou d’une épaule sur laquelle t’appuyer, je suis là.”
Peu importe le milieu dans lequel il se trouve, James prend soin des proches qui l’entourent ; il ne peut s’empêcher de vouloir apporter son aide dans la mesure du possible. La perte d’appétit prolongée est souvent un signe de stress qui nous ronge de l’intérieur – mais loin de lui l’envie de se montrer indiscret ou de forcer un soutien qui n’est pas désiré.
Sans attendre de réaction, il s’éloigne aussi rapidement qu’il est apparu pour enfin s’atteler à la tâche principale. Il en a pour une trentaine de minutes, à peu près. Bien qu’il se soucie de son amie, il juge qu’Irina est une adulte mature qui saura décider pour elle-même si la porte qu’il a entrouverte vaut la peine d’être explorée.
Il s’interroge tout de même sur ses notes, tente de re-visionner dans sa tête les étapes par lesquelles il est passé pour confectionner cette robe. Aucune erreur ne lui vient à l’esprit ; le couturier est plutôt confiant. Mais c'est l’humilité qui prend le dessus en compagnie de sa bonne amie et il clôt rapidement le dossier en s’accordant le blâme. Ce n'est pas ce qui l’empêchera de dormir cette nuit.
Toutefois, Irina lui remet la robe et avant que le brun n’ait le temps de s’installer, elle lui fait part de ses excuses pour le manque d’appétit et la perte de poids qui a dû l’accompagner. Un aveu qui confirme les soupçons de James sans en dire trop non plus. Elle retourne ensuite se coiffer les cheveux sans laisser à l’homme l’opportunité de croiser son regard.
Ce dernier dépose la robe sur la table basse et s’empresse de rejoindre la dame, sa silhouette masculine apparaissant dans le miroir dont elle se sert pour se préparer. Il pose une main sur l’épaule de la belle blonde tout en cherchant son regard via le reflet.
“Irina, ma chère,” qu’il articule sur un ton à la fois ferme et affectueux. “Depuis le temps qu’on se connaît, je tiens à mentionner que mon soutien s’étend au-delà des robes de soirées et des contrats d'affaires. Si tu as besoin d’une oreille pour t’écouter ou d’une épaule sur laquelle t’appuyer, je suis là.”
Peu importe le milieu dans lequel il se trouve, James prend soin des proches qui l’entourent ; il ne peut s’empêcher de vouloir apporter son aide dans la mesure du possible. La perte d’appétit prolongée est souvent un signe de stress qui nous ronge de l’intérieur – mais loin de lui l’envie de se montrer indiscret ou de forcer un soutien qui n’est pas désiré.
Sans attendre de réaction, il s’éloigne aussi rapidement qu’il est apparu pour enfin s’atteler à la tâche principale. Il en a pour une trentaine de minutes, à peu près. Bien qu’il se soucie de son amie, il juge qu’Irina est une adulte mature qui saura décider pour elle-même si la porte qu’il a entrouverte vaut la peine d’être explorée.
(#) Jeu 7 Juil - 17:32
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Ami qui se montre rassurant. Toujours. Véritable pilier sur lequel elle peut compter dans ce monde infusé d’hypocrisie et d’élitisme. Fierté mal placée pour certains qui se targuent de leur position sur l’échelle des personnalités les plus riches. Parce que l’argent pourrit l’âme et Irina n’en fait pas exception. Élevée dans cet état d’esprit de rentabilisation, elle aura su néanmoins trouver ce recul en découvrant ce qui avait véritablement de la valeur. Les relations humaines. Et même si elle a su en jouer dans les hautes sphères afin d’arriver à ses fins, l’accent est surtout mis sur les êtres qu’elle considère comme proches. Parce qu’ils lui sont précieux. Et qu’elle est prête à tout pour maintenir ces privilèges…
Silhouette du couturier qui apparait à ses côtés. Elle regarde son reflet et sent sa main sur son épaule en soutien affectif. Affirme qu’il peut être cette oreille si tant est qu’elle en ait besoin. Car complicité s’étend au-delà de leur relation arrangeante. Et cela la touche d’entendre ça. Alors qu’il retourne à sa tâche, Irina esquisse un sourire. Encore une fois, vipère se rend compte de préciosité des liens solides qu’elle peut avoir. Cela dit, lui révéler la source de ses contrariétés, c’est lui révéler sa nature. Hors, elle n’a pas le droit de détruire ce lien qu’elle préserve avec James, avec l’effet que cette nouvelle pourrait engendrer. Risquer de mettre en péril cette relation, c’est risquer de plonger encore plus bas dans ses méandres. L’idée lui donne le vertige… Madone sait qu’elle doit se reprendre.
Mais elle sait aussi que le mensonge est plus destructeur encore…
Elle l’a déjà payé d’une de ses vies.
Alors, elle se retourne, afin de diriger son visage vers l’endroit où James s’applique. Elle le regarde un instant. Elle l’admire. Puis, elle lui demande, quelque peu affectée et s'accrochant au vide : James, est-ce que… est-ce qu’un jour tu es tombé amoureux ? Tu sais, le véritable coup de foudre que tu as au premier regard. As-tu aimé si profondément que tu étais prêt à tout donner pour cette personne ? Si fortement que même les autres personnes autour de toi n’existaient plus ? Si intensément que même ta propre vie n’avait plus de valeur à tes yeux ? Si férocement que ça te paraissait même complètement insensé de ressentir ça ? … Et si violemment que le jour où ça s’est arrêté tu aurais brûlé le monde entier ? Elle marque une légère pause, le temps que les iris cérulés où brûle une colère muette viennent s'accrocher au visage de son ami devenu confident le temps de cet instant. ... Moi qui pensais avoir réussi à passer à autre chose depuis, il va sans dire que je me suis trompée... La passion au creux des tripes et la haine se mêlant à la honte. L'avoir revu fut pire qu'un électrochoc. Sentiment jamais réellement endormi sous le voile d'un déni méticuleusement tissé et le voilà qui rejaillit de ses abysses propres pour mieux la dévorer et la consumer de l'intérieur…
Madone s'étant aller à la confidence, suivant l'invitation qui lui eut été donnée. Sans tout dire, lui fait part du réel mal qui la ronge. Espère alors entendre forme de compréhension derrière celui qu'elle estime le plus dans cette vie-ci, la vie de la Femme d'affaire.
Silhouette du couturier qui apparait à ses côtés. Elle regarde son reflet et sent sa main sur son épaule en soutien affectif. Affirme qu’il peut être cette oreille si tant est qu’elle en ait besoin. Car complicité s’étend au-delà de leur relation arrangeante. Et cela la touche d’entendre ça. Alors qu’il retourne à sa tâche, Irina esquisse un sourire. Encore une fois, vipère se rend compte de préciosité des liens solides qu’elle peut avoir. Cela dit, lui révéler la source de ses contrariétés, c’est lui révéler sa nature. Hors, elle n’a pas le droit de détruire ce lien qu’elle préserve avec James, avec l’effet que cette nouvelle pourrait engendrer. Risquer de mettre en péril cette relation, c’est risquer de plonger encore plus bas dans ses méandres. L’idée lui donne le vertige… Madone sait qu’elle doit se reprendre.
Mais elle sait aussi que le mensonge est plus destructeur encore…
Alors, elle se retourne, afin de diriger son visage vers l’endroit où James s’applique. Elle le regarde un instant. Elle l’admire. Puis, elle lui demande, quelque peu affectée et s'accrochant au vide :
Madone s'étant aller à la confidence, suivant l'invitation qui lui eut été donnée. Sans tout dire, lui fait part du réel mal qui la ronge. Espère alors entendre forme de compréhension derrière celui qu'elle estime le plus dans cette vie-ci, la vie de la Femme d'affaire.
(#) Mar 12 Juil - 15:31
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Pendant qu’il s’installe pour s’occuper des ajustements, James ne retient ni attentes particulières ni curiosité déplacée quant au problème qu’Irina a suggéré. Si elle ne désire pas partager le fond de sa pensée après qu’il lui ait exprimé le fond de la sienne, il respectera le choix sans insister. Le Darius Sinclair en lui tient déjà trop de sujets d’inquiétude pour s‘en ramasser d’autres contre le gré de son amie.
Le temps s’écoule à son insu tandis qu’il choisit le bon fil et la bonne aiguille et se met à coudre sans trop réfléchir. James n’est pas inconfortable dans le silence – surtout en compagnie de la Rhodes, qui apprécie probablement son côté taciturne dans les moments comme celui-ci. Tous deux auront amplement l’occasion de dépléter leur réserve d’énergie plus tard, lorsqu’ils se retrouveront au centre de la salle d’événement à exagérer des sourires et serrer un peu trop de mains.
Ce n’est qu’au moment où la voix d’Irina s’élève à travers la pièce que James lève la tête en sa direction. “James, est-ce que… est-ce qu’un jour tu es tombé amoureux ?” Immédiatement, il trouve un sens à la perte d’appétit mentionnée plus tôt. Il ouvre la bouche pour répondre, mais se résigne en entendant son amie poursuivre sur sa lancée.
Par le choix de ses mots, Irina le force à penser à ses propres expériences et un doux sourire apparaît sur les lèvres de l’homme alors qu’il se remémore ses premiers moments auprès des femmes qu’il a aimées. Mais plus les questions de la blonde s’enchaînent, plus le scénario s’assombrit aux yeux de celui pour qui l’amour décrit efface peu à peu les visages rassemblés dans sa tête. À la fin du discours, le sourire de James s’est évaporé pour laisser place à la consternation de Darius, un seul portrait se trouvant encore à la surface de ses pensées.
Des cheveux bruns soigneusement arrangés ; un regard arctique à vous transpercer l’âme ; et même un parfum exotique que son imagination lui permet presque d’invoquer. Les effluves d’un passé à la fois si simple et si compliqué. Un passé que le mutant ne pourra jamais oublier malgré les efforts déployés pour ne plus y penser.
“Je ne saurais dire si mon expérience ressemble de près ou de loin à la tienne,” qu’il dit dans un premier temps. Il dépose le matériel de couture qu’il tenait jusque-là et se tourne entièrement vers Irina. Il semble y avoir quelque chose de différent dans le regard de James, une lueur qui pourrait presque trahir son âge réel.
“Mais j’ai déjà eu quelqu’un, oui. Il y a longtemps.” Cinquante ans, précisément. Il a l’impression que c’était dans une autre vie. “J’étais jeune et je venais de vivre la période la plus difficile de ma vie. C’est elle qui m’a aidé à m’en sortir et dès que j’ai croisé son regard bleu clair pour la première fois…” Il ne peut retenir le sourire qui vient remonter le coin de sa lèvre en se replongeant directement dans ce souvenir. “... Je suis tombé à sa merci. J’étais fou amoureux d’elle.”
Les sentiments qu’il avait développés à ce moment étaient bien réels. Lorsque Darla avait pris le temps d’apprivoiser la bestiole traumatisée qu’il était devenu suite aux expériences de laboratoire, jeune Darius avait vu en elle sa sauveuse, son pilier, sa famille – et de là était rapidement né un attachement émotionnel plus intense même que celui qu’il avait connu auprès de sa véritable famille. Sans compter l’attirance physique qui, une fois les séquelles moins à vif, avait tranquillement commencé à s’immiscer dans la relation.
À Darla, il vouait une loyauté sans pareil.
“J’étais prêt à tout pour elle. Tout ce qu’elle me demandait, j’exécutais sans questions. Je lui devais ma nouvelle vie et je croyais que sans elle, cette vie n’aurait aucun but. Aucune valeur, comme tu dis. Et parce que cette femme était la seule personne qui existait à mes yeux, j’ai fait des choses… des choses que je regrette.”
Les bains de sang à ne plus compter. Des persécuteurs, mais aussi des gens qui n’avaient rien demandé. Des innocents à qui il a ôté la vie sans distinction, parce qu’ils étaient sur son chemin et que le monstre favori de Darla avait l’autorisation de se déchaîner en missions. Aucune vie n’importait autre que la sienne et celle de sa supérieure.
James secoue la tête en revenant au moment présent.
“Ce type d’amour, cette intensité que tu décris, ça peut faire rêver dans la fiction mais en réalité, ce n’est pas sain. Ça nous consume de l’intérieur. Ça nous aveugle au point où on s’oublie soi-même, mais aussi ceux qui nous entourent. Quand j’ai enfin ouvert les yeux… j’ai réalisé à quel point tout ça était de la folie.”
Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Ça lui a pris quatre ans avant de s’en rendre compte.
“Je ne dis pas que ça a été facile. J’ai vécu avec les conséquences de cette rupture pendant très longtemps…” Pour ne pas dire qu’il vit encore avec aujourd’hui. Lui aussi pensait être passé à autre chose, jusqu’à ce que les traces du parfum infernal le guident à travers les rues de la ville et le mènent droit au fantôme de son passé. Darla était maintenant ici, à New York, réfugiée hors de son radar pour entretenir ses idées de vengeance.
“J'avais beau avoir envie de brûler le monde entier, je ne pouvais pas retourner en arrière. Je ne pouvais même pas m’imaginer la revoir ou lui parler... C'était impossible.”
Car cette rupture dont il parle était bien plus qu’un refus de revoir son amante. Le monstre favori s’était retourné contre elle, lui arrachant sa précieuse vie comme il en avait pris tant d’autres.
Il ne connaît pas les détails de la situation d’Irina. Il ne va pas jusqu’à penser qu’elle a commis des gestes aussi extrêmes que les siens au nom de l’Amour avec un grand A, puis au nom de sa Conscience avec un grand C. N’empêche, il doit y avoir une raison pour laquelle son histoire à elle s’est terminée, une raison pour laquelle les sentiments continuent de lui ronger les os. Peut-être a-t-elle simplement besoin d’ouvrir les yeux, elle aussi ?
“Si toi aussi tu ne peux pas le revoir, alors je t’encourage à t’accrocher à la raison pour laquelle votre relation ne peut fonctionner, quelle qu’elle soit. Voire à te demander pour quelles raisons, au fond de toi, tu t’empêches de passer à autre chose. Souvent, on se rend compte que ces raisons ne sont pas aussi rationnelles que la raison de la rupture… Mais parfois, on se surprend à constater l’inverse.”
Au fil du temps et de l’expérience, l’esprit analytique de Darius James Sinclair a pris le dessus pour lui permettre de naviguer une majorité des situations sans se laisser aveugler à nouveau par ses émotions. Sans qu’il ne l’admette, Darla a continué de forger l’homme qu’il est devenu longtemps après qu'il l'ait rejetée.
Le temps s’écoule à son insu tandis qu’il choisit le bon fil et la bonne aiguille et se met à coudre sans trop réfléchir. James n’est pas inconfortable dans le silence – surtout en compagnie de la Rhodes, qui apprécie probablement son côté taciturne dans les moments comme celui-ci. Tous deux auront amplement l’occasion de dépléter leur réserve d’énergie plus tard, lorsqu’ils se retrouveront au centre de la salle d’événement à exagérer des sourires et serrer un peu trop de mains.
Ce n’est qu’au moment où la voix d’Irina s’élève à travers la pièce que James lève la tête en sa direction. “James, est-ce que… est-ce qu’un jour tu es tombé amoureux ?” Immédiatement, il trouve un sens à la perte d’appétit mentionnée plus tôt. Il ouvre la bouche pour répondre, mais se résigne en entendant son amie poursuivre sur sa lancée.
Par le choix de ses mots, Irina le force à penser à ses propres expériences et un doux sourire apparaît sur les lèvres de l’homme alors qu’il se remémore ses premiers moments auprès des femmes qu’il a aimées. Mais plus les questions de la blonde s’enchaînent, plus le scénario s’assombrit aux yeux de celui pour qui l’amour décrit efface peu à peu les visages rassemblés dans sa tête. À la fin du discours, le sourire de James s’est évaporé pour laisser place à la consternation de Darius, un seul portrait se trouvant encore à la surface de ses pensées.
Des cheveux bruns soigneusement arrangés ; un regard arctique à vous transpercer l’âme ; et même un parfum exotique que son imagination lui permet presque d’invoquer. Les effluves d’un passé à la fois si simple et si compliqué. Un passé que le mutant ne pourra jamais oublier malgré les efforts déployés pour ne plus y penser.
“Je ne saurais dire si mon expérience ressemble de près ou de loin à la tienne,” qu’il dit dans un premier temps. Il dépose le matériel de couture qu’il tenait jusque-là et se tourne entièrement vers Irina. Il semble y avoir quelque chose de différent dans le regard de James, une lueur qui pourrait presque trahir son âge réel.
“Mais j’ai déjà eu quelqu’un, oui. Il y a longtemps.” Cinquante ans, précisément. Il a l’impression que c’était dans une autre vie. “J’étais jeune et je venais de vivre la période la plus difficile de ma vie. C’est elle qui m’a aidé à m’en sortir et dès que j’ai croisé son regard bleu clair pour la première fois…” Il ne peut retenir le sourire qui vient remonter le coin de sa lèvre en se replongeant directement dans ce souvenir. “... Je suis tombé à sa merci. J’étais fou amoureux d’elle.”
Les sentiments qu’il avait développés à ce moment étaient bien réels. Lorsque Darla avait pris le temps d’apprivoiser la bestiole traumatisée qu’il était devenu suite aux expériences de laboratoire, jeune Darius avait vu en elle sa sauveuse, son pilier, sa famille – et de là était rapidement né un attachement émotionnel plus intense même que celui qu’il avait connu auprès de sa véritable famille. Sans compter l’attirance physique qui, une fois les séquelles moins à vif, avait tranquillement commencé à s’immiscer dans la relation.
À Darla, il vouait une loyauté sans pareil.
“J’étais prêt à tout pour elle. Tout ce qu’elle me demandait, j’exécutais sans questions. Je lui devais ma nouvelle vie et je croyais que sans elle, cette vie n’aurait aucun but. Aucune valeur, comme tu dis. Et parce que cette femme était la seule personne qui existait à mes yeux, j’ai fait des choses… des choses que je regrette.”
Les bains de sang à ne plus compter. Des persécuteurs, mais aussi des gens qui n’avaient rien demandé. Des innocents à qui il a ôté la vie sans distinction, parce qu’ils étaient sur son chemin et que le monstre favori de Darla avait l’autorisation de se déchaîner en missions. Aucune vie n’importait autre que la sienne et celle de sa supérieure.
James secoue la tête en revenant au moment présent.
“Ce type d’amour, cette intensité que tu décris, ça peut faire rêver dans la fiction mais en réalité, ce n’est pas sain. Ça nous consume de l’intérieur. Ça nous aveugle au point où on s’oublie soi-même, mais aussi ceux qui nous entourent. Quand j’ai enfin ouvert les yeux… j’ai réalisé à quel point tout ça était de la folie.”
Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Ça lui a pris quatre ans avant de s’en rendre compte.
“Je ne dis pas que ça a été facile. J’ai vécu avec les conséquences de cette rupture pendant très longtemps…” Pour ne pas dire qu’il vit encore avec aujourd’hui. Lui aussi pensait être passé à autre chose, jusqu’à ce que les traces du parfum infernal le guident à travers les rues de la ville et le mènent droit au fantôme de son passé. Darla était maintenant ici, à New York, réfugiée hors de son radar pour entretenir ses idées de vengeance.
“J'avais beau avoir envie de brûler le monde entier, je ne pouvais pas retourner en arrière. Je ne pouvais même pas m’imaginer la revoir ou lui parler... C'était impossible.”
Car cette rupture dont il parle était bien plus qu’un refus de revoir son amante. Le monstre favori s’était retourné contre elle, lui arrachant sa précieuse vie comme il en avait pris tant d’autres.
Il ne connaît pas les détails de la situation d’Irina. Il ne va pas jusqu’à penser qu’elle a commis des gestes aussi extrêmes que les siens au nom de l’Amour avec un grand A, puis au nom de sa Conscience avec un grand C. N’empêche, il doit y avoir une raison pour laquelle son histoire à elle s’est terminée, une raison pour laquelle les sentiments continuent de lui ronger les os. Peut-être a-t-elle simplement besoin d’ouvrir les yeux, elle aussi ?
“Si toi aussi tu ne peux pas le revoir, alors je t’encourage à t’accrocher à la raison pour laquelle votre relation ne peut fonctionner, quelle qu’elle soit. Voire à te demander pour quelles raisons, au fond de toi, tu t’empêches de passer à autre chose. Souvent, on se rend compte que ces raisons ne sont pas aussi rationnelles que la raison de la rupture… Mais parfois, on se surprend à constater l’inverse.”
Au fil du temps et de l’expérience, l’esprit analytique de Darius James Sinclair a pris le dessus pour lui permettre de naviguer une majorité des situations sans se laisser aveugler à nouveau par ses émotions. Sans qu’il ne l’admette, Darla a continué de forger l’homme qu’il est devenu longtemps après qu'il l'ait rejetée.
(#) Mer 13 Juil - 15:40
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Son sourire s’effaça au fur et à mesure des questions qu’elle posa afin de décrire au mieux le poison dont elle était victime. Réaction qui ne manqua pas à l’œil attentif de la blonde. Et lorsque James commença à répondre, il précisa d’emblée – sans le dire – que chaque expérience, aussi puissante puissent-elles être, ne peuvent se ressembler.
Oui. Lui aussi, il eut aimé. Lui aussi, il fut ce prisonnier incapable de se dépêtrer de ce fardeau qu’est ce sentiment irréductible plus tôt décrié. Il fut même l’esclave de celle qu’il aimait, car elle l’avait sauvé. Et cela se voyait. Vipère se nourrissait de ses mots et des sentiments qu’elle pouvait lire sur son visage. Dans ses yeux, elle put même voir qu’il revivait le passé en même temps qu’il se confiait.
Il était prêt à tout pour elle. Comme Irina avait été prête à tout pour Nate. Même à mourir. James témoigna d’une dévotion aveugle envers celle qu’il eut tant aimée. Qu’il eut même été jusqu’à faire des choses qu’il regrette. Les échos de son récit viennent vibrer au fin fond des entrailles de la dédoubleuse. Tant et si bien que ses yeux commencèrent à rougir, faisant ressortir le bleu cérulé de ses iris. Parce qu’ils savent tous deux que l’intensité de ce sentiment peut être destructrice. « Ça nous consume de l’intérieur. Ça nous aveugle au point où on s’oublie soi-même, mais aussi ceux qui nous entourent. » Ces mots. Ces mots qu’elle ne peut que comprendre pour les ressentir en ce moment. Mires qui s’humidifient, dévoilant toute l’ampleur de la véracité des palabres venant d’être dictés. Parce qu’elle aussi, elle se rend compte de cette folie.
Douce folie.
Tendre folie que d’aimer encore un homme ayant précipité à sa mort.
Ouvrir les yeux est donc possible. Ce n’est guère facile. Les conséquences sont lourdes alors, il eut choisi le chemin d’une repentance intérieure. Complice formula ensuite précieux conseil auquel elle s’accrocha. Les larmes au bord des yeux, elle esquissa un sourire. Le regard préférant se perdre dans le vide un instant. Seigneur…. Me voilà rassurée de constater que je ne suis pas la seule à être complètement folle ! qu’elle balança sur le ton d’un humour servant à souligner bonne réception des dires de James ainsi que son application, mais servant aussi à alléger cette tension causée par le sérieux et la dangerosité de leur expérience mutuelle. Léger rire qu’elle laissa échapper, taquin. Parce qu’ils étaient tous les deux gangrénés par ce maudit émoi.
Un sourire plus qu’aimable adressé à son ami. Retourne alors à sa coiffure, la réflexion se faisant brouillonne dans l’esprit de la divisée. Entendant les pensées de ses clones, vivant ses vies simultanées, toutes pensent – en ce moment même – qu’il faille entamer un réel processus dans le but de déceler faille. Me voilà bonne pour entamer une introspection chez un professionnel... plaisanta-t-elle – sans vraiment plaisanter – avant d’ajouter Je te remercie d’avoir partagé ça et je suis désolée d’apprendre que toi aussi, tu aies du travers cet enfer… qu’elle termina, compatissante pour le vivre elle-même, maintenant.
Parce qu'il n'y avait pas d'autre mot pour qualifier l'enfer que pouvait être cet amour.
Oui. Lui aussi, il eut aimé. Lui aussi, il fut ce prisonnier incapable de se dépêtrer de ce fardeau qu’est ce sentiment irréductible plus tôt décrié. Il fut même l’esclave de celle qu’il aimait, car elle l’avait sauvé. Et cela se voyait. Vipère se nourrissait de ses mots et des sentiments qu’elle pouvait lire sur son visage. Dans ses yeux, elle put même voir qu’il revivait le passé en même temps qu’il se confiait.
Il était prêt à tout pour elle. Comme Irina avait été prête à tout pour Nate. Même à mourir. James témoigna d’une dévotion aveugle envers celle qu’il eut tant aimée. Qu’il eut même été jusqu’à faire des choses qu’il regrette. Les échos de son récit viennent vibrer au fin fond des entrailles de la dédoubleuse. Tant et si bien que ses yeux commencèrent à rougir, faisant ressortir le bleu cérulé de ses iris. Parce qu’ils savent tous deux que l’intensité de ce sentiment peut être destructrice.
Tendre folie que d’aimer encore un homme ayant précipité à sa mort.
Ouvrir les yeux est donc possible. Ce n’est guère facile. Les conséquences sont lourdes alors, il eut choisi le chemin d’une repentance intérieure. Complice formula ensuite précieux conseil auquel elle s’accrocha. Les larmes au bord des yeux, elle esquissa un sourire. Le regard préférant se perdre dans le vide un instant.
Un sourire plus qu’aimable adressé à son ami. Retourne alors à sa coiffure, la réflexion se faisant brouillonne dans l’esprit de la divisée. Entendant les pensées de ses clones, vivant ses vies simultanées, toutes pensent – en ce moment même – qu’il faille entamer un réel processus dans le but de déceler faille.
(#) Mar 19 Juil - 4:23
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Visiblement, les échos du passé ne se sont jamais vraiment dissipés. Faibles mais toujours présents, originant d’une faille creusée par les émotions contradictoires dont il est question, ils reviennent hanter celui qui ne vieillit plus dès que l’occasion se présente. On n’oublie pas les brûlures causées par une passion trop intense, les plaies laissées par des menottes que l’on s’est soi-même infligées.
Même si on voit bien qu’une partie de lui s’est complètement replongée dans la noirceur de ses souvenirs, il s’ouvre sur son histoire sans trop en dire. Juste assez pour faire remonter les éléments les plus susceptibles de résonner avec la situation d’Irina. Car la série de questions qu’elle lui avait posées rendait la source de ses tracas plutôt limpide : il s’agit d’une histoire de cœur, d’une attirance si intense qu’aucun mot ne semble vraiment capturer le sentiment.
Ce n’est que vers la fin de son récit qu’il lève les yeux vers Irina et remarque la rougeur qui s’est propagée autour de ses iris. C’est bien l’une des premières fois qu’il a un aperçu de ce qui se trouve derrière le masque de perfection que son amie s’efforce de maintenir devant les autres, et celle-ci se dépêche de recourir à l’humour pour balayer la lourde atmosphère qui s’est installée. Il ne peut pas lui en vouloir – il a tendance à faire la même chose, chercher à conserver cette image de perfection qu’il projette comme si rien ne pouvait le perturber. On apprend rapidement à cacher sa vulnérabilité dans un monde sans pitié ; c’est d’apprendre à la dévoiler qui s’avère être le plus grand défi.
James retourne à Irina son sourire suite à la remarque sur leur santé mentale et le fait d’être folle. “Insanity is doing the same thing over and over and expecting different results,” cite-t-il sur le même ton allégé. “Ce n’est pas une cause perdue ; si tu peux changer ton approche, il y a peut-être moyen de t’en sortir. Du moins selon Einstein.” Il blague, mais seulement à moitié – si la Rhodes n’arrive pas à se défaire de l’emprise de la personne qui la met dans cet état, il est sûrement temps de tenter de nouvelles solutions. Ce n’est pas toujours évident de s’en rendre compte tout.e seul.e, mais c’est aussi pour ça que James est là, en tant qu’ami ; qu’il insiste tout de même un peu sur le fait de se poser et prendre le temps de se questionner.
Irina retourne à sa coiffure et lui, à sa couture. Il a presque terminé avec la robe. Lorsque la femme le remercie en étant désolée pour ce qu’il a traversé, James secoue la tête. “C’était il y a longtemps. Si partager mon vécu peut t’aider dans tes propres difficultés, c’est tout ce qui compte.”
Toujours si noble, ce James ; toujours à faire passer le bien-être des autres avant le sien. Se concentrer sur l’aide qu’il peut apporter l’a toujours aidé à faire fi des épreuves qui le tourmentent, lui.
“Et voilà,” qu’il annonce quelques minutes plus tard en se levant et en faisant suspendre la robe entre ses doigts pour que la blonde puisse constater à quel point rien n’a l’air d’avoir changé. Le travail apporté est discret, mais c’est surtout en l’essayant qu’elle remarquera la différence dans la silhouette. “Veux-tu la réessayer ?”
Il fait quelques pas vers Irina. Alors qu’il tend la main pour lui remettre le tissu, une curiosité lui vient à l’esprit. “La personne qui te fait vivre tout ça, tu la connais depuis longtemps ?” Elle a mentionné qu’elle aurait dû être passée à autre chose depuis le temps. Mais cela fait douze ans que James et Irina se connaissent, et James ne se rappelle pas en avoir entendu parler avant.
Même si on voit bien qu’une partie de lui s’est complètement replongée dans la noirceur de ses souvenirs, il s’ouvre sur son histoire sans trop en dire. Juste assez pour faire remonter les éléments les plus susceptibles de résonner avec la situation d’Irina. Car la série de questions qu’elle lui avait posées rendait la source de ses tracas plutôt limpide : il s’agit d’une histoire de cœur, d’une attirance si intense qu’aucun mot ne semble vraiment capturer le sentiment.
Ce n’est que vers la fin de son récit qu’il lève les yeux vers Irina et remarque la rougeur qui s’est propagée autour de ses iris. C’est bien l’une des premières fois qu’il a un aperçu de ce qui se trouve derrière le masque de perfection que son amie s’efforce de maintenir devant les autres, et celle-ci se dépêche de recourir à l’humour pour balayer la lourde atmosphère qui s’est installée. Il ne peut pas lui en vouloir – il a tendance à faire la même chose, chercher à conserver cette image de perfection qu’il projette comme si rien ne pouvait le perturber. On apprend rapidement à cacher sa vulnérabilité dans un monde sans pitié ; c’est d’apprendre à la dévoiler qui s’avère être le plus grand défi.
James retourne à Irina son sourire suite à la remarque sur leur santé mentale et le fait d’être folle. “Insanity is doing the same thing over and over and expecting different results,” cite-t-il sur le même ton allégé. “Ce n’est pas une cause perdue ; si tu peux changer ton approche, il y a peut-être moyen de t’en sortir. Du moins selon Einstein.” Il blague, mais seulement à moitié – si la Rhodes n’arrive pas à se défaire de l’emprise de la personne qui la met dans cet état, il est sûrement temps de tenter de nouvelles solutions. Ce n’est pas toujours évident de s’en rendre compte tout.e seul.e, mais c’est aussi pour ça que James est là, en tant qu’ami ; qu’il insiste tout de même un peu sur le fait de se poser et prendre le temps de se questionner.
Irina retourne à sa coiffure et lui, à sa couture. Il a presque terminé avec la robe. Lorsque la femme le remercie en étant désolée pour ce qu’il a traversé, James secoue la tête. “C’était il y a longtemps. Si partager mon vécu peut t’aider dans tes propres difficultés, c’est tout ce qui compte.”
Toujours si noble, ce James ; toujours à faire passer le bien-être des autres avant le sien. Se concentrer sur l’aide qu’il peut apporter l’a toujours aidé à faire fi des épreuves qui le tourmentent, lui.
“Et voilà,” qu’il annonce quelques minutes plus tard en se levant et en faisant suspendre la robe entre ses doigts pour que la blonde puisse constater à quel point rien n’a l’air d’avoir changé. Le travail apporté est discret, mais c’est surtout en l’essayant qu’elle remarquera la différence dans la silhouette. “Veux-tu la réessayer ?”
Il fait quelques pas vers Irina. Alors qu’il tend la main pour lui remettre le tissu, une curiosité lui vient à l’esprit. “La personne qui te fait vivre tout ça, tu la connais depuis longtemps ?” Elle a mentionné qu’elle aurait dû être passée à autre chose depuis le temps. Mais cela fait douze ans que James et Irina se connaissent, et James ne se rappelle pas en avoir entendu parler avant.
(#) Ven 22 Juil - 19:59
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Le sourire lui était rendu, additionné par le trait d’humour dont il prit part en lui déclarant qu’elle n’était pas folle et qu’une autre approche pourrait lui être salvatrice. Le cœur s’adoucit quelque peu, dégageant le thorax d’une légère pression. La respiration se libère tant bien que mal.
À son remerciement, James lui répondit que cette histoire faisait partie de son passé et que si son expérience peut lui venir en aide d’une certaine manière, alors, il lui était normal de se confier. La reconnaissance dont faisait preuve la blonde, augmenta davantage à ces mots. Chance inouïe d’avoir pareil ami à ses côtés. Allié qui se veut de taille tant dans le monde élitiste que dans l’intimité. Elle déglutit.Si seulement il savait… Elle s’imagine face au scandale que pourrait être la révélation de sa nature. La révélation de ses vies, de ses actes. De la vérité. Dommage qu’il ne puisse pas incarner pilier dans chacune d’elles…
Annonçant la fin des retouches, couturier se lève et s’avance vers l’hôte qui se redresse également. Admire la pièce coincée entre ses doigts de fée. Alors qu’elle s’apprêta à recevoir l’œuvre pour aller l’essayer, complice lui demanda depuis combien de temps elle connaissait l’auteur de ses maux les plus profonds. Question légitime pour le naïf. Sourire doux s’esquisse avant qu’elle ne réponde : Je l’ai rencontré quand j’avais 23 ans. Je voulais prendre de la distance avec… avec tout ça et je suis partie. Pas bien longtemps comme tu t’en doutes, mais suffisamment que pour être victime d’un coup de foudre. Parce que oui, une partie d’elle voulu se distancer de ce monde hypocrite. Et même si elle s’était autorisée à explorer ce monde davantage plus modeste, et plus vrai, elle était tout de même revenue. En parlant, une lueur nostalgique heureuse avait brillé dans son regard. Ça s’est terminé il y a quelques années. Il était mon secret, ma double vie. Malheureusement, nous n’étions pas du même monde... qu’elle ajouta, lueur se diluant finalement dans une tristesse visible. Elle préféra anticiper potentielles futures questions en donnant d'ors-et-déjà semblant d’explication.
Non.
Ils n’étaient définitivement pas du même monde.
Ni de la même nature d’ailleurs…
Et pourtant, il était devenu le sien.
En une fraction de seconde...
Attrapant la robe, elle déclara : Je vais vite l’enfiler, j’arrive. Coiffure et léger maquillage terminés, robe et chaussures enfilés, elle se représenta sous les yeux experts de James Couture, relevant les bras pour qu’il puisse analyser. Je pense que là, elle est réellement parfaite James. les paumes caressent les flans où les retouches ont été apportées. Forme épousant à merveille la silhouette. Je ne pouvais pas rêver mieux pour affronter ces requins ! Brin d’humour, subsiste. Parce qu’il lui avait allégé quelque peu sa peine, par sa présence et ses conseils. Et même si elle appréhendait la soirée, se sachant émotionnellement instable, elle pouvait compter sur lui.
À son remerciement, James lui répondit que cette histoire faisait partie de son passé et que si son expérience peut lui venir en aide d’une certaine manière, alors, il lui était normal de se confier. La reconnaissance dont faisait preuve la blonde, augmenta davantage à ces mots. Chance inouïe d’avoir pareil ami à ses côtés. Allié qui se veut de taille tant dans le monde élitiste que dans l’intimité. Elle déglutit.
Annonçant la fin des retouches, couturier se lève et s’avance vers l’hôte qui se redresse également. Admire la pièce coincée entre ses doigts de fée. Alors qu’elle s’apprêta à recevoir l’œuvre pour aller l’essayer, complice lui demanda depuis combien de temps elle connaissait l’auteur de ses maux les plus profonds. Question légitime pour le naïf. Sourire doux s’esquisse avant qu’elle ne réponde :
Ils n’étaient définitivement pas du même monde.
Ni de la même nature d’ailleurs…
Et pourtant, il était devenu le sien.
En une fraction de seconde...
Attrapant la robe, elle déclara :
(#) Dim 31 Juil - 15:48
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Il hausse un sourcil devant les paroles d’Irina, ne cachant pas sa surprise face à cet aveu qu’elle vient de lui faire. Ce n’est pas qu’il veut tout savoir de la Rhodes — il ne s’attendait tout simplement pas à ce qu’elle ait maintenu un secret de la sorte pendant aussi longtemps. En même temps, James n’est pas particulièrement intrusif et la vie privée d’Irina ne le regarde pas. Elle doit bien avoir ses raisons de ne pas lui en avoir parlé avant.
Malgré tout, il ne peut s’empêcher de se questionner sur ce qui a poussé la blonde au secret. Le couturier demeure curieux, un trait de caractère indispensable pour les visionnaires comme lui. La mention d'une double vie et d’un autre monde le fait penser à sa propre situation.
James et Darius sont deux facettes d’un homme luttant pour la cause mutante : l’une agit insidieusement en s’infiltrant dans la haute société et utilisant sa sphère d’influence pour promouvoir les droits des mutants ; l’autre agit directement au sein des mutants en créant des refuges et en les aidant. Mais si plusieurs personnes savent que Darius est James, l’inverse se fait beaucoup plus rare. Darius doit se faire discret publiquement — il ne peut se permettre de compromettre la sécurité de l’Institut.
Inévitablement, il se demande si l'ancien amoureux d’Irina n’est pas un mutant. Ce n’est pas l’unique raison de vouloir garder le secret sur une relation amoureuse, mais c'est celle qui lui vient en tête à l’instant. Ce n’est toutefois qu’une bête supposition sur laquelle James ne tient pas à s’avancer considérant la justification énigmatique de son amie et la tristesse qui se lit dans son regard.
“Je suis désolé que les choses soient ainsi,” qu’il compatit simplement avant de l’encourager à essayer la robe à nouveau. Cela l’aidera à se changer les idées.
Lorsqu’elle revient vers lui, maquillée, coiffée et enveloppée du tissu doré, James reconnaît aussitôt l’Irina fière et impitoyable qu’il côtoie aux soirées de la haute. “Sans vouloir me vanter, je suis entièrement d’accord avec toi,” répond-il sans cacher son immense satisfaction.
Un grand sourire complice se dessine sur les lèvres de monsieur Couture lorsque son hôte mentionne d’aller affronter les requins. “Prête à les éblouir de tes paillettes ?” Il tend un bras à son amie pour qu’elle s’y accroche, comme ils ont l’habitude de le faire lorsqu’ils déambulent au milieu desdits requins. Ils ne sont pas encore sur les lieux du gala, mais autant se mettre dans l’ambiance tandis qu’ils s’apprêtent à quitter l’hôtel.
Malgré tout, il ne peut s’empêcher de se questionner sur ce qui a poussé la blonde au secret. Le couturier demeure curieux, un trait de caractère indispensable pour les visionnaires comme lui. La mention d'une double vie et d’un autre monde le fait penser à sa propre situation.
James et Darius sont deux facettes d’un homme luttant pour la cause mutante : l’une agit insidieusement en s’infiltrant dans la haute société et utilisant sa sphère d’influence pour promouvoir les droits des mutants ; l’autre agit directement au sein des mutants en créant des refuges et en les aidant. Mais si plusieurs personnes savent que Darius est James, l’inverse se fait beaucoup plus rare. Darius doit se faire discret publiquement — il ne peut se permettre de compromettre la sécurité de l’Institut.
Inévitablement, il se demande si l'ancien amoureux d’Irina n’est pas un mutant. Ce n’est pas l’unique raison de vouloir garder le secret sur une relation amoureuse, mais c'est celle qui lui vient en tête à l’instant. Ce n’est toutefois qu’une bête supposition sur laquelle James ne tient pas à s’avancer considérant la justification énigmatique de son amie et la tristesse qui se lit dans son regard.
“Je suis désolé que les choses soient ainsi,” qu’il compatit simplement avant de l’encourager à essayer la robe à nouveau. Cela l’aidera à se changer les idées.
Lorsqu’elle revient vers lui, maquillée, coiffée et enveloppée du tissu doré, James reconnaît aussitôt l’Irina fière et impitoyable qu’il côtoie aux soirées de la haute. “Sans vouloir me vanter, je suis entièrement d’accord avec toi,” répond-il sans cacher son immense satisfaction.
Un grand sourire complice se dessine sur les lèvres de monsieur Couture lorsque son hôte mentionne d’aller affronter les requins. “Prête à les éblouir de tes paillettes ?” Il tend un bras à son amie pour qu’elle s’y accroche, comme ils ont l’habitude de le faire lorsqu’ils déambulent au milieu desdits requins. Ils ne sont pas encore sur les lieux du gala, mais autant se mettre dans l’ambiance tandis qu’ils s’apprêtent à quitter l’hôtel.
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