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SOS FANTÔME | PV Irina

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SOS FANTÔME
Irina ft. James

Il faisait sombre dans la maison, l’atmosphère tendue et dangereuse qui s’y dégageait avait pour conséquence de tendre un peu plus le persécuteur qui, arme au poing venait de pénétrer dans l’entrée. L’ampoule au-dessus de lui grésillait, donnant une aura horrifique au couloir dans lequel il avançait à pas de félin. Il n’aimait pas ça. Il ne supportait pas ne pas pouvoir embrasser d’un regard la pièce dans laquelle il évoluait. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il travaillait dans un environnement pareil, James avait déjà eu le loisir de l’expérimenter lorsqu’il était militaire, il se souvient encore du stress qui l’avait envahit de ne pas savoir quel ennemi pouvait se cacher derrière un pan de mur délabré. Il avait également connu cet environnement chez les persécuteurs, bien entendu. Les arrestations ne se passaient pas toujours en plein jour ou dans des situations confortables et pour être honnête, ces dernières n’arrivaient jamais bien entendu. Mais cette fois, c’était différent. Le stress envahissait James comme un poison, se répandant dans tout son être à une vitesse affolante, sans parvenir à le contrôler, à le contenir comme s’il effectuait sa première mission. Il n’en était rien pourtant.

Un craquement de parquet lui fit lever la tête, il y avait du monde à l’étage, fronçant les sourcils, James monta les escaliers, aussi silencieux qu’un chat chassant sa proie. Un coup d’œil rapide à travers les portes ouvertes lui indiqua que personne ne se trouvait dans les pièces. Il en restait plus qu’une seule, celle en face de lui, fermée à son regard. Il posa une main sur la poignée et ouvrit doucement la porte qui grinça horriblement sur ses gonds. Le Californien eut l’impression que le bruit se répercutait et s’amplifiait dans le silence de mort de l’étage et son sang se glaça dans ses veines, il sentait que le danger était présent dans cette pièce, prêt à bondir sur lui tel un diable dans sa boîte. Et finalement, à travers les rayons de la lune qui s’infiltraient par la fenêtre, une silhouette se découpa, presque spectrale tellement elle était pâle. « C’est terminé. Tu es en état d’arrestation, rends toi sans faire de difficultés. Ne me force pas à te faire du mal, s’il te plaît. » La silhouette de femme toujours de dos ne bougea pas, néanmoins, une voix s’éleva, une voix qui glaça le sang de James « Me faire du mal ? Mais tu m’as déjà fait du mal, mon chère ami » Elle amorça enfin un mouvement et se retourna pour faire face au persécuteur. Un cri s’écharpa de ses lèvres, et ce, bien malgré lui. La femme en face de lui n’était rien d’autre qu’Asther sauf que son visage, si fin, si agréable, c’était transformé en vision d’horreur. Une moitié était quasiment intacte, seulement marquée par une large traînée de sang qui semblait couler de son crâne où sa chevelure blonde était devenue poisseuse à cause de cette même hémoglobine. La seconde moitié de son visage était la véritable vision d’horreur, un visage rongé par la putréfaction, des cheveux transformés par des centaines de serpents sifflants de colère, telle la chevelure de Médusa dans la mythologie grecque. Asther s’approcha de lui, tendant une main menaçante. Si James eut envie de prendre ses jambes à son cou, il n’y arriva pas, il était pétrifié sur place, incapable de faire quoique soit à part d’écouter son cœur qui battait à un rythme tellement fort que ça en été presque douloureux. Il vit la main cadavérique s’approcher de lui, près à lui enserrer le cou en même temps que les serpents se jetaient en avant pour lui mordre le visage et il poussa un nouveau cri qui se perdit dans le silence de la nuit.

« Chéri ? Chéri, réveille toi » La voix lointaine se mêla à son cauchemar, sans parvenir à l’en tirer. « Billy ! Non d’un chien, réveille toi ! » Il ne sait pas si c’est l’intonation qui se faisait plus pressente ou bien le fait que la voix féminine l’ait appelé par son second prénom qui le réveilla et qu’il savait qu’une seule femme s’amusait à l’embêter - bien que ça ne le gêne en rien - en l’appelant comme ça, mais il s’extirpa dans un sursaut et en sueur de son horrible songe. Ses yeux se posèrent sur le décor rassurant de sa chambre avant de se poser sur le visage tout aussi rassurant, mais inquiet de sa femme. « Encore ce cauchemar ? »Demanda-t-elle d’une voix douce en passant une main rassurante dans les cheveux noirs de son mari. « Tu es trempé. Tu veux en parler ? » James secoua la tête négativement en remettant en place une mèche rousse qui tombait devant les iris de celle qui partageait sa vie depuis quelques années avant de regarder sa montre qui affichait 6h30 du matin. « Non, ça va, ce n’était qu’un cauchemar de plus. Je vais aller me doucher et aller plus tôt au travail. J’espère que je n’ai pas réveillé le petit.» Elle eut un sourire avant de se pencher pour l’embrasser « Ne t’inquiète pas, à cet âge-là, ils ont un sommeil de plomb. » James se leva finalement et s’enferma dans la cabine de douche, laissant l’eau chaude couler sur son corps pour évacuer l’horreur de son cauchemar et du souvenir qui l’accompagnait. Il était encore secoué par l’arrestation ratée d’Asther il y'a quelques semaines, encore secoué d’avoir été obligé de la tuer. D’avoir dû tuer son amie. Il ferma un instant les yeux et soupira en silence, rongé par la culpabilité, il n’avait pourtant pas pu en toucher un seul mot à Nate, son meilleur ami, mais surtout mari endeuillé qui avait besoin de rester seul. Le brun coupa finalement l’eau et sortie de la cabine, enroulant une serviette autour de sa taille, il observa son reflet dans le miroir, il faisait peur à voir avec ses yeux cernés et ses traits tirés par la fatigue accumulée de toutes ces nuits où il avait inlassablement rêvé du fantôme d’Asther.

C’est vêtu d’un jean sombre, d’une chemise et d’un manteau noir qu’il quitta enfin sa maison, col remonté sur son cou, gobelet de thé à la main et lunettes de soleil sur le nez, à la fois pour protéger ses yeux des premiers rayons du soleil, mais aussi pour cacher ses traits fatigués. Il marchait tranquillement dans la rue, ne faisant pas spécialement attention aux allées et venues des passants autour de lui, fixant un point devant sur l'horizon tout en essayant de se débarrasser de l’horrible souvenir sa nuit. De cette image qui avait semblé bien réelle. Trop réelle. Il réprima un frisson et s’arrêta au passage piéton, attendant patiemment de pouvoir traverser sans risquer de se faire renverser par une voiture.
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TW : 1er § : Description d'une mort.


Ce vide. Néant bouffant tripailles et dévorant caboche. C’est dur. Ardu de combattre pareil manque cérébral. Depuis perte de clone, Irina affronte quotidiennement combat intérieur afin de surmonter mort partielle d’elle-même. Accompagnement médicale et psychologique spécialisé nécessaires. Angoisses violentes. Remontent des souvenirs et des scènes qu’elle revit, jour après jour, nuit après nuit. Revoit visages de mari et d’ami. Revoit confrontation. Revit dispute véhémente. Revit la scène. Ressent violence. Retrouve canon et reçoit déflagration. Choit. Mollement au sol. Crève. Lentement. Admire carmin se déversant sur carrelage sans rien pouvoir faire. Se laisse envahir par le froid. Expire longuement. Sentiment d’une fin vécue au ralenti. Image figée sur rétine et pourtant, les sons et les voix résonnent encore, dans les esgourdes qui captent le mouvement de plus en plus lointains. Sentiment horrible. Corpus d’origine s’affale dans même position. Doubles suivent, peu importe emplacement, peu importe activité en cours. Toutes s’effondrent. Mouvement reporté sur les cinq. Simultanément.

Lien télépathique hurlant dans esprits.
Ça bourdonne, ça sonne, ça étourdit.
Contacte définitivement perdu.
Asther n’est plus.


Ça grouille dans QG. Ça marmonne, ça chuchote. Discorde projette fine vengeance. Manipulatrice, depuis toujours affection portée à influence et pollution des esprits par quelques locutions. Alors, dérobe jeunot à la mutation utile, confie mission secrète et anonyme, l’accompagne dans vendetta. Asther aura délaissé bienveillance naturelle pour volcanisme d’Éris et perfidie d’Irina.

Lui qui se disait "ami"…

Vêtements soigneusement sélectionnés afin de dévoiler apparence du dernier jour d’Asther à complice. Acolyte devant s’appliquer. En marche vers appartement du dit ami dans tenues discrètes, capuche et lunettes. Mirettes attentives repèrent enfin sujet de sa fourberie. Il est en avance… Point dramatique.

Corpus d’origine s’aligne alors face à lui. De l’autre côté du passage piéton. Et c’est Illusion qui prend relais, reflétant alors sur Irina, l’aspect qu’avait Asther. Elle le fixe du regard. Ne le lâche pas. Tend droit son bras vers lui mimant flingue avec phalanges. Le vise. Tire puis disparait profitant du passage d’une voiture. Duo se cache, profite de foule pour dissimuler présence.

Mais mirettes guetteuses continuent de surveiller. Palpitant s’emballe à la vue de James. Revit. Ressent de nouveau affection passée mêlée à l’aigreur nouvelle. Tu vas payer…  



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Irina ft. James

Les yeux perdus dans le vague, encore perturbé par l’horrible songe de la nuit, James ne fit pas tout de suite attention à la silhouette plus que connue qui se découpait dans le décor de la ville, en face de lui. Ses iris noisette, jusque-là occupés à fixer les bandes blanches du passage piéton, se détachèrent finalement de ces dernières pour se poser sur le feu afin de vérifier s’il n’était pas passé au vert entre temps. Et c’est là qu’il la vit. Son cœur manqua un battement tellement la surprise le foudroya sur place. Non, ce n’était tout bonnement pas possible. Ce n’était pas elle. C’était impossible et pourtant, la silhouette qu’il avait devant les yeux ressemblait comme deux gouttes d’eau à Asther. Il n’avait jamais oublié le visage de cette dernière, de cette amie à qui il avait dû ôter la vie. Une affreuse dernière image ensanglantée qui tournait en boucle dans son esprit perturbé. Le persécuteur sentit plus qu’il ne se rendit compte que ses doigts se crisspèrent autour de son gobelet, manquant de faire déborder le liquide encore chaud à l’intérieur sous ce spasme incontrôlé.

Le bras familier était tendu vers lui, le mime significatif d’un coup de feu tiré et le brun réprima un nouveau frisson. Il secoua la tête, il devait se reprendre, ce n’était pas le fantôme de son amie devant lui, non, simplement sa lourde culpabilité qui lui jouait des tours. Bordel pensa-t-il alors qu’il passait nerveusement sa main libre sur son visage. Reprends-toi. Respire. Un, deux, trois. Rouvrant ses iris noisette, James fixa de nouveau l’endroit où le fantôme d’Asther se tenait quelques secondes plus tôt et laissa échapper un soupir de soulagement en constatant que le spectre du souvenir avait disparu. Heureusement, car le petit bonhomme rouge passa enfin au vert et le flot de New-Yorkais matinal se pressa de traverser la rue. Et bien entendu, il ne fit pas attention au regard glacé qui le dardait, non loin. Mais bien vite, les instincts du persécuteur se réveillèrent, il se sentit épié, il n’esquissa aucun mouvement brusque, il se contenta de tourner au coin d’une rue un peu moins occupée afin de s’assurer qu’on le suivait, ou non. Il était peut-être devenu paranoïaque après tout. Les semaines écoulées avaient été plus que difficile.

Après quelques mètres, il dut se rendre à l’évidence : on le suivait. La sensation qui le tiraillait ne l’avait hélas, pas quitté et faisant s’emballer un peu plus son instinct. Le Californien décida de se retourner pour voir qui s’amuser à l’épier et à le suivre de la sorte. Il ne la remarqua pas tout de suite, puis ses prunelles se posèrent de nouveau sur elle. Un grognement s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne lâche d’une voix rauque « Fiches le camp, laisse moi tranquille, tu n’es pas réelle, bordel ! » James ignora les regards intrigués que lui jetaient les passants près de lui, en vérité, il ne faisait pas attention à tout ce qui l’entourait. Sa concentration était uniquement tournée vers ce spectre vicieux qui ne souhaitait pas le lâcher. Il sentit le poids rassurant de son arme de poing contre sa cuisse, mais refusait d’y porter une main. Il risquerait d’effrayer ou de blesser un innocent et ce n’était pas le but. Reculant de quelques pas, il ne lâcha pas Asther de ses yeux brillant de culpabilité et de regrets. « Tu n’es pas réelle » Un simple murmure avant d’amorcer un demi-jour pour s’éloigner de cette vision qui le tuait à petit feu.
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Accablée, le souffle court, la vipère s’est fondue dans la masse. Néanmoins, ça ne l’empêche pas de traquer de ses mires assassines celui qu’elle souhaite hanter jusqu’à la fin de ses jours. Elle l’a vu la voir. Elle l’a vu la regarder, sidéré. Il avait secoué la tête pour tenter de se reprendre dans une preuve d’une illusion parfaite.

Il traversa. Duo vengeur prend sa suite au loin, afin de ne pas perdre sa trace. Pas trop près non plus, pour ne pas se faire griller. Distance suffisante pour que son instinct devine qu’il est suivi. Parfait. Madone le voit tourner dans une autre rue où le troupeau d’inconnus se ferait moins dense. Un sourire en coin se dessine alors qu’elle ordonne à l’illusionniste de la talonner. Ils allaient le suivre. Peut-être le coincer. Le mettre face à sa culpabilité. Le confronter à son geste et au fantôme qu’elle incarne.

Il se retourne enfin, la cherche du regard et une fois trouvée, lâche de foutre le camp. De le laisser tranquille. Qu’elle n’est pas réelle. Témoins, légèrement intrigués portent leur regard sur le fou. Alors, Asther s’approcha davantage lorsqu’il recula. Ses mires cérulées scannent et analysent celles du tueur. Elle voit la culpabilité. Elle voit les regrets. Mais c’est trop tard James… Elle n’est plus qu’à deux mètres de lui lorsqu’il murmura qu’elle n’était pas réelle. Vêtue de la tenue qu’elle portait ce jour funeste, elle conservait une allure spectrale afin de parfaire la tromperie.

… Je suis réelle James… Réellement morte de ta faute. Les lèvres de la blonde ne bougent pas. Réplique résonnera comme une voix que seule la cible peut entendre. Larmes montantes, ses globes rougirent faisant davantage ressortir ses iris bleutés. Profonde tristesse et colère vinrent brûler dans son regard vibrant. À nouveau, la voix résonne sans que les lippes ne s’activent. … Comment as-tu pu… fausse question. Accusation qui cherche une réponse malgré tout.

Parle, James. Parle !
Dis-moi à quel point tu regrettes.
Montre-moi à quel point tu es hanté.
Car tes remords ne suffiront pas à me faire revenir.
Je veux entendre tes lamentations et tes excuses.
Repens-toi pour espérer la paix.

Mais tu payeras.
Quoi qu’il arrive…



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Il devenait fou. C’était certain. Là, debout, devant la silhouette spectrale d’Asther qui parlait sans bouger les lèvres, il en était certain. Sinon, comment les passants faisaient pour ne pas se retourner sur les paroles de la défunte ? Ou tout simplement, comment faisait-elle pour parler sans bouger ses foutues lèvres?! Non. Non. Non. Malgré ce que pouvait dire le fantôme, elle n’était pas réelle. James le savait. Il était certes d’accord sur le fait qu’elle était réellement morte de sa faute et Dieu sait qu’il donnerait tout pour remonter le temps et éviter que cela se passe, mais c’était hélas impossible. Les contes de fées étaient pour les enfants. Il observa, le cœur serré, les yeux d’Asther rougir, faisant ressortir la couleur azur de ses iris brillantes de colère et de tristesse. Iris qui autrefois le regardaient avec la gentillesse, douceur et complicité lorsqu’ensembles, ils s’amusaient à taquiner Nate. Des iris qui autrefois brillaient de vie et d’amour. Les souvenirs heureux se bousculaient dans la tête du persécuteur qui malgré le demi-tour amorcé n’avait pas bougé, il avait l’impression qu’il avait vécu tout cela dans une autre vie, dans une vie qui ne lui appartenait pas. Ne lui appartenait plus. Il ferma les yeux et senti une larme couler le long de sa joue. Seigneur que la douleur était insupportable. Brisé, il souhaitait qu’une chose, que tout ceci ne soit qu’un odieux cauchemar et qu’il allait enfin se réveiller.

Mais hélas, ce n’était pas le cas. Il était dans la cruelle réalité. James, qui avait retiré ses lunettes de soleil afin d’essuyer ses yeux larmoyants, les rouvrit et se retourna et fixa la blonde sans cacher l’éclat persistant des regrets et de la tristesse qui brillait. Le brun amorça un pas en arrière sans la quitter des yeux, devait-il vraiment une explication à une apparition fantomatique ? Et si cela l’aiderait à aller mieux de parler de tous ces sentiments qui s’agitaient en lui tel l’océan Atlantique lors des nuits hivernales ? Dans un sens, il n’avait rien à craindre, pas vrai ? « Je ne voulais pas te tuer Asther. Ce n’était pas censé se passer comme ça. Mais il a fallu que tu fuies. Il a fallu que tu résistes. Pourquoi ?! Je n’ai pas eu le choix. Je… Je… Putain. Tu es… Était une terroriste. Les personnes que je traque. Que j’arrête. Je n’aime pas les morts inutiles. Tu le sais. Tu me connaissais bordel. Mais il a fallu que tu fuies.J’ai tué une amie ce jour-là. J’ai perdu ma filleule. Et probablement que j’ai perdu mon meilleur ami. » Il marqua une pause, haletant presque sous toutes les émotions qui l’assaillait « Et, j’en suis désolé. Je regrette à chaque seconde. »Et soudain une pointe de colère s’insinua dans ses propos « Mais tu devais bien savoir que la douce manipulation que tu exerçais sur ton mari et sur tous tes proches allait finir par éclater au grand jour, non ?! L’amour que tu ressentais pour Nate n'était probablement qu’un mensonge pour arriver à tes fins de terroriste capricieuse. » Est-ce qu’il croyait véritablement à ce qu’il venait raconter ? Il aimerait le croire, mais au fond de lui, il savait très bien que c’était faux. Il se souvenait encore du regard rempli d’amour qu’elle portait sur Nate. C’était un regard d’amour véritable, pas le moins du monde entaché par une quelconque manipulation. « Maintenant, disparais, tu n’es pas réelle, je suis juste en train de devenir complètement fou. » Marmonna-t-il en remettant ses lunettes de soleil. .
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Elle ne la vit pas. Cette larme qui coula sur la joue de son meurtrier lorsqu’il ferma les yeux derrière ses lunettes. Elle ne le vit que l’essuyer, se retourner et ne point cacher l’ampleur de sa peine. Le cœur s’enfermant dans un étau, elle put observer là tout l’impact qu’avaient ses mots. Et c’est ce qu’elle cherchait. Elle cherchait le regret, la hantise, la culpabilité. Elle cherchait à ce que sa mort puisse l’affecter suffisamment que pour l’empêcher de tuer à nouveau. Parce qu’elle savait ce qu’ils faisaient, ce qu’ils étaient amenés à faire parfois, que la mort est souvent un facteur qui ne peut être soustrait de leur mission. Alors, elle espérait, du plus profond de son être, qu’elle incarna un traumatisme suffisamment puissant que pour que plus jamais, il ne tue l’un de ses frères…

Il fit un pas en arrière. Il avoua qu’il ne voulait pas la tuer. Que ce n’était pas sensé passer de cette façon. Il l’accusa. Il l’accusa, elle, d’avoir résisté et d’avoir été la responsable de son geste. Elle ne lui avait pas laissé le choix. Comme le choix ne lui avait pas été laissé de se rebeller contre cet ordre, ne pouvant être privée de l’un de ses clones. Originelle eut préféré la mort plutôt que l’enfermement qui aurait précipité sa dégradation. Quelle erreur...

« Tu étais une terroriste. » Derrière son image spectrale inerte, la mutante se choque. Elle entend à peine la suite de ses plaintes, car c’est ce mot qui la poignarde. Elle ? Une terroriste ?! Que savaient-ils seulement d’Éris et de ses cibles abattues. Rien… Fichtrement rien ! Oui, elle tuait. Oui, elle assassinait. Pour les droits mutants. Pour dézinguer les fomenteurs de restrictions anarchistes et racistes… Mais elle s’était fait avoir. À force de jouer avec le feu, elle s’est brûlée. Dénoncée. Et c’est Asther qui dû payer de sa vie, les crimes d’Éris…
Amalgame funeste…

« J’en suis désolé. Je regrette à chaque seconde. » qu’il déclara après s’être octroyé une pause. Et c’est la colère qui vint tinter ses dires ensuite. Il la traita de manipulatrice. Qu’elle aurait dû s’y attendre. Et le cœur explosa dans sa poitrine lorsqu’il tenu ces propos : « L’amour que tu ressentais pour Nate n'était probablement qu’un mensonge pour arriver à tes fins de terroriste capricieuse. » Comment osait-il penser ça… Les poings se serrèrent dans le témoignage d’un désaccord bouffant et spontané. Seul indice qui pouvait trahir d’une humanité réelle dans l’illusion spectrale que le complice s’efforçait de maintenir. Elle voulut hurler. Elle voulut pleurer. Elle voulut le frapper pour ce qu’il venait d’oser dire. Mais elle se tut.

Il lui somma de disparaitre, car elle n’était pas réelle. Qu’il était en train de devenir fou, et cela nourrissait à peine le contentement de la Vipère. … Je te hanterai James… Jusqu’à la fin de tes jours… Elle fit un pas vers lui, déplaçant son illusion telle une téléportation. Et pour chaque mort que tu laisseras derrière toi, je reviendrai un peu plus forte à chaque fois. Et là, ses lippes se mirent à bouger pour laisser sortir ce terme cinglant : Assassin.

À nouveau, un pas de plus. Les mires s’accrochent au visage s’étant à nouveau caché derrière ses lunettes de soleil et fixent ses yeux, comme si elles n’existaient pas. … et ignorant. Suite à quoi les lippes arrêtèrent à nouveau de se mouvoir pour laisser raisonner : Tu ne sais rien… et alors qu’elle allait poursuivre son laïus sur ce pseudo amour dont il l’accusait, son complice lui fit un signe. Il ne tiendrait plus très longtemps. Elle poursuivit Tu n’as pas idée de ce que tu as fait James. Et à son tour, une traitresse salée de rage échappa aux paupières ; Tu as détruit ma famille... qu'elle conclu, menaçante et reculant lentement faisant glisser son illusion avec elle.
Les spectres pourtant ne pleurent pas.

Tu payeras Pierce... Promesse faite. Et si fort, qu'elle se plongea encore plus profondément dans son déni.


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Vraisemblablement, les mots que James prononça touchèrent le fantôme d’Asther, mais il ne semblait même pas le remarquer, trop occupé à la regarder dans les yeux, trop occupé à espérer que le spectre disparaisse enfin de sa vue. Et finalement, l’apparition féminine parla. Le menaça. Elle allait le hanter jusqu’à la fin de ses jours ? Foutaises. Elle n’était pas réelle. Le persécuteur le savait, il fallait juste qu’il persuade son esprit et apaise cette culpabilité, même si, à l’heure actuelle, la tâche semblait impossible. Néanmoins, il refusa de bouger lorsque Asther fit un pas vers lui, il se contenta encore et toujours de braquer un regard morne sur elle, réprimant tout de même un frisson lorsqu’elle s’amusa à préciser que pour chaque vie qu’il ôtera, elle reviendra plus forte que jamais, pour hanter sa triste existence.

Il eut à peine un froncement de sourcil lorsque le mot « assassin » s’échappa des lèvres spectrales. L’homme ne pouvait le nier. C’est ce qu’il était. Il avait assassiné son amie. La femme de son meilleur ami. La mère de sa filleule. Pourquoi diable avait-il fallu qu’il appuie sur cette foutue gâchette ? Parce que le professionnel avait pris le pas sur le privé, parce qu’il ne pouvait laisser ces actes terroristes continuer sans rien faire, il ne pouvait pas laisser des âmes innocentes perdre leurs familles, comme lui. Il avait été formé pour ça et c’était la première fois qu’il le regrettait vraiment.

Il ferma un instant ses prunelles derrière ses verres de lunettes, oh si, il savait ce qu’il avait fait. Elle prétendait que James ne savait rien, or, il savait qu’il venait de perdre une partie de son âme, une partie de son cœur et surtout une partie de sa vie. Il la regarda ainsi s’éloigner, les mots de la jeune femme sur la destruction de sa famille raisonnaient encore dans ses oreilles, il remarqua à peine la larme salée qui coulait sur la joue spectrale, son esprit embrouillé ne chercha d’ailleurs pas à savoir si ce phénomène était possible chez le fantôme. Il était certain que non, mais l’homme n’était pas en état de réfléchir convenablement.

James resta planté au milieu du trottoir pendant quelques minutes, complètement déconnecté de la réalité avant que la sonnerie de téléphone, bien caché dans sa poche de pantalon ne le reconnecte à la vie qui grouillait autour de lui. Il décrocha et répondit d’une voix absente, lointaine à son interlocuteur, puis avec un soupir résigné, il fit demi-tour pour reprendre le chemin du travail, le souvenir de son cauchemar et de sa rencontre fantomatique allait le poursuivre pendant un moment, mais il devait continuer à se battre. Continuer à avancer. Continuer à vivre malgré toute la douleur que cela représentait.
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