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Just be a good neighbor (Mei)

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Il l’entend à travers la porte en bois. Le craquement. Typique d’un objet qui tombe, se fracasse contre le sol. Et se casse en des milliers de morceaux tous plus coupants les uns que les autres. Il imagine déjà ce qu’il s’est passé. Pas besoin d’être présent pour le savoir. C’est le chat. Ce foutu chat. Celui qui est devenu son colocataire les trois quart de l’année. Un chat qu’il n’a jamais voulu. Un chat qu’il déteste, d’ailleurs. Il a beau essayer d’amadouer Felix avec ses petits yeux. Ça ne marche pas. L’Américain n’y est pas sensible. Pas un instant. Si le chat était un chien, pourquoi pas. Ça fonctionnerait peut-être. Mais ce chat… non. Hors de question de succomber à son regard mignon. Lui, vivant, jamais. Felix termine de s’habiller. Uniforme revêtu. Prêt à aller nettoyer le bordel des autres. En commençant par celui du félin. À peine la porte de la salle de bains ouverte, le chat s’arrête. Statue faite de poils, dont le regard se tourne vers lui. Un duel s’engage. À celui qui détournera les yeux en premier. Ce ne sera pas Felix. Il doit montrer qu’il est chez lui. Toujours. Malgré la cohabitation qui s’éternise. Malgré le harcèlement incessant de l’animal. Le machin vient quand même l’embêter dans le lit, jusqu’à sauter sur ses pieds quand Felix ose bouger. Impossible de dormir quand la bête est là. Comme si on le torturait.

Les secondes s’étirent. Durent. Jusqu’à ce que le chat abandonne. Flemme, qu’il a l’air de dire. Préférant laisser cet exercice à l’idiot d’humain qui lui sert ses croquettes. Felix se redresse, grand sourire. Content d’avoir gagné ce round. Le sourire disparaît rapidement. Sa tasse préférée. Par terre. Victime du jour. Parce que c’est un grand garçon, il ne se jette pas au sol pour pleurer toutes les larmes de son corps. Mais quand même. L’envie ne manque pas. Il l’adorait vraiment, sa tasse. Achetée sur la côte ouest américaine, dans un concept store un peu bizarre. Elle était unique. Et là voilà éclatée en mille morceaux. Est-ce que j’ai déjà dit qu’il déteste ce chat ? Je crois. “Merde, putain !” Les nerfs en alerte. Appel à l’aide, alors que la paume se gorge de rouge. Coupée par l’un des bouts de porcelaine ramassés tout juste ramassés. Il lâche tout dans la poubelle, avant de foncer dans la salle de bains. À la recherche de désinfectant, d’une compresse et d’un bandage. Faudra qu’il demande des comptes à Dana. Elle doit mieux éduquer son chat. Il ne peut pas tout détruire sur son passage. Ou alors, elle lui doit des indemnisations. Déjà que l’autre fois, il a surpris le félin en train d’attaquer l’une de ses sacs de sable. À deux doigts de le retrouver en train de chier dans son bien-aimé sable. À ça de la catastrophe.

En parlant de litière. Faut la changer. Plaie nettoyée. Colère pas digérée du tout. Il doit en plus mettre le nez dans sa merde. Ce chat a vraiment la belle vie. La litière va dans un gros sac poubelle. Felix en profite pour récupérer le sac poubelle qu’il y a dans sa cuisine. Deux gros sacs qu’il embarque dans le couloir de l’immeuble. Direction les bennes pour y jeter ces déchets. Le téléphone, coincé entre l’oreille et l’épaule. Conversation engagée avec le parent légal du chat. Déjà en train de négocier une fin de peine (pour Felix). Dans l’espoir que Dana revienne rapidement. Peut-être même urgemment, si elle découvre avec effroi que le chat tente de tuer Felix. Sait-on jamais. Ou que Felix veut tuer le chat. Les deux se valent. “J’te jure qu’un jour, je vais le mettre à la porte.” qu’il balance, en même temps qu’il hisse les sacs dans la benne. Une grimace sur le visage quand le frottement attise la douleur dans sa paume. “Bien sûr que non, je ne rigole pas ! On n’a pas idée d’emmerder les gens comme ça et de les pousser à bout. Pour qui il se prend, ce con de… ?! ” Il s’interrompt, en se tournant. Nez à nez avec l’une de ses voisines. Léger sursaut, surpris de ne pas être seul à cette heure-ci, à cet endroit. C'est la nouvelle qui a débarqué il y a quelques semaines. Pas eu le temps de lui parler et en même temps, mieux vaut pas. Quand on s’intéresse aux voisins, ils ont tendance à venir sonner à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. “Ahem… bonsoir.” Et ils ne se connaissent même pas encore qu’elle débarque déjà au mauvais moment. Pire, elle se glisse derrière lui discrètement. Bizarre. Qui fait ça, sérieux ? “Je te rappelle plus tard, salut.” La communication est interrompue. Le téléphone est rangé.

Faut fuir rapidement, là. Pas à l’aise du tout avec la situation. D’autant qu’il la gêne. Elle n’est pas là juste pour écouter la conversation ou admirer son uniforme… non ? Certainement pas. En plus, il n’est pas aussi que ça incroyable dans ces vêtements. Ils sont même légèrement trop grands pour lui. Alors, il n’y a rien d’exceptionnel à voir. “Pardon, je vous laisse la place.” Felix se décale. Commence à s’éloigner, avant de renoncer. Il s’éclaircit la gorge. “Quand je parlais de tuer, c’était une blague. Évidemment.” Juste pour mettre les choses au clair. Si jamais elle se trompait sur ses intentions. Tout ce qu’il est capable de tuer, c’est un moustique. Et encore, depuis qu’il y a le chat, Felix n’a même plus besoin de le faire. Merde. Ce truc a un point positif.
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@Felix Matei & Mei

│Résidences du Bronx│
Le regard posé, sur cette lame aussi étincelante qu’alarmante, son compagnon de route depuis toujours. Le silence dans la solitude ou la solitude dans le silence, les deux sens étaient parfaitement conformes à son existence ombrageuse. Un chiffon caressait lentement et avec délicatesse la lame où y étaient gravés trois sinogrammes vers le manche de celle-ci. Ce Dao était plus qu’une arme, elle y avait une véritable place sentimentale dans son cœur pourtant parfumé d’amertume. Ce terme peut paraître étrange pour un être comme Mei, dénuée d’attachement et de conscience à bien des égards. Bien qu’elle était cette tueuse sans scrupule depuis des années qu’elle ne compte plus, elle restait une femme ayant un passif alambiqué, emplit de chagrins, d’injustices et surtout d’une haine inlassablement inassouvie. Ces moments de plénitude, seuls avec elle-même lui permettaient de se recentrer vers une réalité placide le temps de quelques heures avant de revenir sur ce qu’elle savait le mieux réaliser, tuer. Elle avait aisément deviné que la cause de ses bruits venait d’un animal, d’un chat plus précisément au vu de ses râlements, elle l’avait compris avec le temps, son sens de l’observation ne la quittant jamais, même dans des situations bien plus banales et quotidiennes que celui d’un maître et son chat en pleine querelle, belle ironie. Voilà qu'un délicat « Merde, putain ! » vient sonner la fin du cataclysme d’à côté, ou peut-être une suite imminente ? Un long soupire s’échappait de ses fines lèvres, Mei se devait de s’habituer à ce genre de climat, restait la plus discrète possible face aux habitants de ses immeubles, et surtout, à ce voisin agité. Elle avait aisément deviné que la cause de ses bruits venait d’un animal, d’un chat plus précisément au vu de ses râlements, elle l’avait compris avec le temps, son sens de l’observation ne la quittant jamais, même dans des situations bien plus banales et quotidiennes que celui d’un maître et son chat en pleine querelle, belle ironie.

Aujourd’hui était une journée particulièrement calme malgré tout, bien plus calme que les autres dont on ne voudrait en connaître les origines. Dans son appartement, Mei se trouvait dans son salon, qui arborait un agencement plutôt simple, quelques éléments décoratifs ici et là, des tableaux de son pays d'origine s'y trouver également. L’entièreté de son habitation restait d’une grande sobriété. « La lumière crée l’ambiance et la sensation d’un lieu, ainsi que l’expression d’une structure ». Le mobilier chinois lui manquait particulièrement malgré son confort ici (bien que restreint mais qui lui correspondait parfaitement). Elle avait fait en sorte de ne pas être trop se dépayser et à garder de nombreuses habitudes. Par exemple, Mei accordait beaucoup d’importance au feng shui (harmonisation des énergies) lorsqu’elle avait aménagé sa chambre afin d’avoir un sommeil sain et réparateur. Une bonne nuit de sommeil lui permettait d’être en parfaite forme lors de ses activités, elle était particulièrement pointilleuse sur son hygiène de vie.

Habillée comme à son habitude de façon sombre, ses cheveux noirs toujours attaché en une demi-queue de cheval qui lui était toujours indéfectible, les traits de son visage impassible, comme toujours. Elle se relevait doucement du sol tout en rangeant son arme avant de se diriger vers la cuisine afin de se faire un thé. En jetant le papier qui recouvrait son sachet, elle se rendait compte que sa poubelle était à deux doigts de déborder. Il était temps de le changer et le jeter dans la benne à ordure. Hé oui, malgré sa vie de hors-la-loi, Mei restait une habitante de New-York avec les petites habitudes du quotidien (ou presque). Elle descendait énergiquement les escaliers, le sac en main, certes lourd mais qui semblait ne pas gêner la traverser de la jeune chinoise.

Arriver au rez-de-chaussée, voilà qu’elle y découvre le voisin lui-même, en pleine conversation téléphonique, toujours, et encore, à se plaindre alors qu’il lui barrait le chemin, debout devant la benne à ordure. Elle avait pris le temps de l’observer de bas en haut avec une certaine moue. Lui aussi avait finit par remarquer la brune par un léger sursaut, elle faisait donc peur même dans ce genre de situation ? Elle manquait de laisser échapper un rire ironique par son comportement, mais se retint tout de même. Peut-être était-ce même l’occasion de faire connaissance avec lui ? Histoire de se forcer à sociabiliser quelque peu et surtout à ce qu’elle paraisse « plus normale » face à lui. Mei ne manquait pas de sortir la nuit et le voisin en question n’allait pas tarder à découvrir ses sorties fréquentes tôt ou tard, ou était-ce déjà le cas ? De toute façon, elle avait déjà plus d’un tour dans son sac pour ce genre de situation, alors autant faire un effort de ce côté-là ? La manipulation était quelque chose que Mei savait aisément maîtrisée, mais est-ce qu’ici, on pouvait la considérer comme telle ? Pas si sûre que cela…

Elle haussait soudainement les sourcils, avec un air faussement aimable alors qu’elle tentait de l’être naturellement. La sociabilité « véritable » n’était définitivement pas son fort, voilà bien un de ses points faibles.

- Bonsoir. Pas un sourire, ni même un grain de sympathie sur le ton de sa voix, elle tentait donc de se rattraper par un léger rictus. Merci. Mei un effort de plus serait envisageable, tu ferais fuir n’importe qui à cette allure. Pas de problème pour le dérangement, vraiment ! Le ton de sa voix se veut plus aimable, mais ses expressions du visage restaient encore assez austères, c’était disons déjà un bon début malgré tout. Elle s’exécutait par la suite en jetant son sac-poubelle dans la benne, puis le jeune homme vint lui faire une révélation plutôt surréaliste mais surtout d’une grande ironie. Nullement besoin de se justifier, ses bêtes n’apportent que des problèmes. Et pour le coup, l’ancienne persécutrice pensait réellement ce qu’elle disait, elle n’avait jamais eu une grande sympathie envers les bêtes à poils et puis, elle avait facilement deviné qu’il discutait de l’animal qui lui faisait apparemment vivre la misère. Voilà qu’elle s’approchait de quelques pas de son interlocuteur en question, d’un pas assurée, et afin d’être mieux entendue. Moi c’est Mei, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous rencontrer officiellement. La tueuse à gage ne s’était jamais sentie aussi bavarde, car oui, c’était une désagréable impression qu’elle avait là, à se voir aussi sociable envers quelqu’un, c’était presque surréaliste. Si elle pouvait être un oiseau, elle s’envolerait dans l’immédiat et partir vers d’autres contrées lointaines. Seulement, elle se devait de faire face à cette discussion qui maintenant ne pouvait plus être fuie, elle devait au moins faire cet effort-là et attiser le moins de soupçon possible.
by delirium






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Il y a une vengeance à fomenter. Quelque chose pour faire payer à l’autre ce cauchemar. Quelque chose pour lui faire comprendre qu’ici, c’est chez lui. Ça en est fini de courber l’échine. De laisser agir. De juste menacer. Il faut agir. Et vite. Il en va de la santé mentale de Felix. Par quoi commencer ? Déjà, lui cacher son jouet préféré. Fini la souris à moitié déchiquetée. Le chat devra se contenter de ses autres jouets. Il s’ennuiera peut-être, mais ce ne sera plus le problème de Felix. Ce n’est que la première partie du plan. La seconde consistera à l’appeler Rob. Il a toujours détesté les Rob. Ils lui ont toujours parlé de haut et fait chier. Ce qui va très bien au chat. Il l’affublera des pires surnoms. Robichon. Robbie. Robocop. Robinet. Robibounet. Pas de limite dans les surnoms. Troisième étape : échanger ses croquettes adorées par d’autres. Le chat a voulu la guerre, il va l’avoir. Le pire, c’est que ça aurait pu bien se passer. Déjà, il aurait fallu que le chat soit un chien. Mais soit. Okay. Il n’a pas voulu faire d’effort à ce propos. Il aurait au moins pu respecter les affaires de Felix. Ça non plus, le félin n’a pas voulu. Tout comme il n’a pas voulu respecter le sommeil de l’humain. Et on ne touche pas au sommeil de Felix.

Torture psychologique de s’occuper de cet animal. Felix a dû être une mauvaise personne dans une autre vie. Il ne se l’explique pas autrement. À moins que Dana le teste. Elle a adopté exprès le pire chat. Celui que personne ne voulait à cause de son caractère exécrable. Et trois jours après, elle le lui refilait. Pour voir. Mais pour voir quoi ? Aucune idée. Il faut qu’il creuse cette piste. C’est pratique : il est déjà au téléphone avec elle. Il lui déballe tous ses états-d'âme. Croyez-moi, il y en a beaucoup. Vraiment beaucoup. Felix pourrait se plaindre pendant des heures de ce chat. Malheureusement, son discours anti-félins s’arrête net. Il n’est plus tout seul. Il y a sa voisine. Allez savoir pourquoi, mais il se soucie de ce que les autres pourraient penser. Surtout elle. Elle fait un peu peur. Ne vous moquez pas ! Ça se voit que vous ne l’avez jamais vue entrer et sortir de l’immeuble en pleine nuit. Puis son visage. Sans expression. Juste un regard noir qui scrute et scanne tout et n’importe quoi. Même Felix. L’innocent et (presque) parfait voisin. Il est contraint d’arrêter son discours, donc, et de raccrocher rapidement. Il faut rester, aussi. Pour désamorcer ce qu’elle a pu entendre. Il serait dommage qu’on le vire de l’immeuble parce qu’il rêve secrètement de balancer le chat de sa petite-amie par la fenêtre.

Elle devait être derrière lui depuis longtemps, la voisine. En tout cas, assez pour comprendre de quoi il parlait. Assez pour compatir, aussi. Il affiche un grand sourire, accompagné d’un geste. “Ben voilà ! Merci ! Enfin quelqu’un qui semble d’accord avec moi.” C’est une victoire pour l’humanité qu’il faudrait célébrer. Ça commence ainsi et dans quelques années, ils seront toute une armée afin d’éradiquer les chats. Attendez… est-ce qu’il n’est pas en train de songer à former un groupe armé avec des airs de Persécuteurs. Tout ça dans le but de tuer tous les chats de cette planète ? Oui, peut-être. Il n'est pas parfait, écoutez ! “C’est vrai ! C’est qu’on ne fait que se croiser la nuit.” Chacun vaque à ses occupations, sans empiéter sur celles des autres. Reste à savoir quelles sont les mystérieuses occupations de sa voisine. Ça peut être tout et n’importe quoi. Felix a déjà exercé de nombreux métiers de nuit. Peut-être que la profession de Mei fait partie de cette longue liste. Ou alors, c’est totalement autre chose. Son instinct le lui crie, en tout cas.

Parce qu'il y a un truc étrange chez sa voisine. Tout paraît chaleureux dans sa voix. Pourtant, son visage, lui, semble… impassible. Un robot. Sa voisine est un robot doté d’une intelligence artificielle. Voilà pourquoi elle l'effraie autant. L'effraie ou l’impressionne ? L’impressionne, évidemment. Felix n’a peur de rien, voyons. C’est un grand adulte. Un mutant, qui plus est, capable de se protéger de toutes les agressions… Mais quand même, hein. Il n’aimerait pas la croiser après avoir regardé un film d’horreur. Sinon, il serait capable de s’imaginer qu’elle découpe des bébés et les cuisine chez elle, sous forme de tourtes qu’elle distribue ensuite dans des maisons de retraite. Voilà pourquoi il tarde tant à lui donner son prénom. Imaginez ce qu’elle pourrait faire avec son prénom ! Déjà, elle pourrait trouver son nom de famille. Ensuite, le numéro de son appartement. Puis, voler son courrier et découvrir où il travaille, qu’il ne prend jamais les flyers et les laisse dans la boîte aux lettres, qu’il est abonné à un magazine de musique, qu’il paye ses factures d’électricité mensuellement et qu’il mange un peu trop souvent des pizzas. Elle en saurait beaucoup trop sur lui. C’est dangereux. Quand même, Felix se lance. C’est qu’il ne faudrait pas éveiller les soupçons. “Enchanté, Mei. Moi, c’est Felix.” C’est vrai que pour le moment, il est le seul ici à avoir avoué des envies de meurtres envers un chat. Mei, elle, à part avoir l’air sérieux tout le temps, elle n’a rien à se reprocher. Il est mutant aussi, ce qui n’arrange rien.

Voilà voilà. Les présentations sont faites. Le silence débarque. Rien de plus à ajouter, n'est-ce pas ? Felix devrait dire au revoir et retourner dans son appartement. Il a un chat rebelle à surveiller. Il est sûrement en train de tout détruire pour faire une surprise à l’humain. Au lieu de cela, ce dernier n’arrive pas à partir. Parce qu’il y a un souci : ils vont se dire au revoir et il y aura ce moment gênant où ils seront l’un à côté de l’autre et retourneront ensemble chez eux, sans savoir quoi se dire pendant cinq bonnes minutes. Mieux vaut rester ici. C’est sûr que ce silence est clairement moins gênant. Allez, parle, Felix, parle ! “Vous avez emménagé récemment, non ?” Là, c’est bien. Il a réussi. Ce n’était pas si compliqué. Il est quand même capable de chanter devant des gens, Mei ne va pas l’intimider au point de ne plus savoir parler, oh ! Au pire, il peut chanter la discussion… Non, ne chante pas, Felix. Surtout pas. Heureusement, il ne chante pas. Pas encore. Sait-on jamais, il se sentira peut-être l’âme d’un acteur de comédie musicale très bientôt. “Ça va, vous vous plaisez ici ? Bon, ce n’est pas une villa au bord de mer, mais y a pire, non ?” Une conversation futile. Toujours mieux que de se regarder les yeux dans les yeux. Au moins, quand il parle, il a la sensation de maîtriser la situation. Un tout petit peu.

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