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It's not like I "like" you, Baka [PV Archie]

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It's not like I like you, Baka

Shanti rêvait d'une douche. Entre un assignement pour le compte du GLM qui lui avait pris de son temps et des butins peu alléchants sur lesquels elle avait néanmoins mis la main, elle n'avait pas eu assez pour espérer se laver ou passer la nuit dans un endroit décent. Dans ce genre de cas, elle savait toujours où se rendre : dans l'appartement d'Archie ou, comme elle songeait à le surnommer, Humie. Humie l'humain. Ca sonnait bien, non ?

La faim la tenaillant, elle avait utilisé ses maigres ressources pour acheter un sachet plein de donuts. Et non, ce n'était certainement pas pour le partager avec lui, jamais de la vie ! Shanti avait l'estomac vide, voilà tout. Si elle ne pouvait pas tout manger, il faudrait bien qu'il se serve pour ne pas gâcher, mais ce n'était pas son intention première. Sûrement pas.

Shanti battait la mesure dans l'ascenseur, ses pieds remuant au rythme d'une musique qui lui traînait dans la tête depuis un certain temps, le sachet de donuts se froissant sous ses doigts tandis qu'elle attendait d'atteindre son étage. Arrivée devant la porte, elle posa sa main libre sur la poignée, sans la moindre hésitation. Cette dernière tourna comme si elle n'avait jamais été verrouillée auparavant.

Shanti ferma la porte derrière elle un court instant, prête à se faire tenter à faire une blague au scientifique. Au final, elle préféra se retenir, se contentant d'utiliser son pouvoir pour verrouiller la porte à toute personne qui n'était Archie ou elle-même. De cette façon, elle serait la seule à pouvoir chaparder quelque chose, si l'envie lui en prenait.

Shanti n'avait pas apporté de change, mais qu'importe. Une armoire fouillée, une longue chemise et un vieux jogging dans lesquels elle flotterait, cela fera parfaitement l'affaire. Ce n'était pas comme si la demoiselle était particulièrement préoccupée par son apparence, de toute manière...

Le sachet de donuts disposé sur la table de la cuisine, Shanti entreprit de prendre cette douche qu'elle avait ô combien désiré tout ce temps, laissant échapper un gémissement soulagé et extatique sous l'eau chaude. Ah, les plaisirs du confort moderne... Shanti savait se passer de toutes sortes de choses, mais une douche ? C'était un bonheur dont elle ne se lassait pas.

Ses cheveux humides gouttant sur ses épaules, Shanti enfila rapidement les vêtements qu'elle avait empruntés à Archie, marchant d'un pas léger jusqu'à la cuisine pour se nourrir d'un premier donut. Elle en profita pour fouiller dans les placards et tiroirs d'Archie sans vergogne, s'amusant de certaines trouvailles, intriguée par d'autres.

Elle venait d'enfiler un gant de cuisine avec un drôle de motif sur l'une de ses mains lorsqu'elle entendit Archie ouvrir la porte de son appartement. Sans perdre une seconde, Shanti salua l'arrivée du scientifique, agitant sa main gantée énergiquement tout en clamant :

"Ca, c'est à moi !"

Elle allait définitivement repartir avec ce gant. Qui ne lui servirait strictement à rien, mais dont le motif lui avait tiré un sourire. Propriété de Shanti Bhatt, décision prise par Shanti Bhatt. Et personne n'avait son mot à dire là-dessus. Pas même Archie.

"Salut, Humie !"

Shanti s'assit sur la table, ajoutant immédiatement, sans se préoccuper du fait qu'elle avait la bouche pleine :

"Sh'est ton nouveau shurnom."

Elle déglutit, avalant la bouchée dont elle se délectait.

"Humie l'humain. Et estime-toi heureux, tu es le seul humain à qui j'ai donné un surnom mignon, Humie."

Shanti pointa des doigts le sachet de Donuts, agitant les jambes dans le vide :

"J'ai pris des Donuts. Ils sont tous pour moi, sauf si j'ai pas assez faim pour les manger. J't'autorise à en prendre un, déjà, je sais que je ne mangerai pas celui-là."

C'était pour elle la manière la plus proche de dire "J'ai envie de partager un goûter avec toi.". Léchant ses doigts, elle finit enfin par s'enquérir de l'état d'Archie, comme une pensée qu'elle avait eu du mal à extirper de sa cervelle :

"Ca va ? Quoi de neuf dans la vie du vieux Archie ?"

Elle étira un sourire malicieux sur ses lèvres, accordant toute son attention à celui qu'elle n'était pas encore capable d'appeler "ami", malgré l'affection qu'elle éprouvait pour lui.  

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It's not like I like you, Baka

Si à certains moments Archie se questionnait sur les choix qu’il avait fait pour en arriver là, à d’autres moment tout lui paraissait couler de source. Peut-être que c’est l’idée que l’appartement dans lequel il rentre le soir n’est plus jamais froid. Est-ce saint de sa part d’accepter telle ou telle personne dans l’espoir que l’appartement se réchauffe, il est celui qui donne couvert en prétextant que c’est pour le bien de la science. Est-ce que finalement ça ne serait pas parce qu’il désire ne pas se retrouver seul en soirée. Pour le bonheur de la science. Disons qu les choses ont trouvées un peu plus de sens à partir du moment où l’homme a trouvé des gens à qui s’attacher.

Les pensées se bousculent et comme un gamin Archie vient cacher son radieux sourire dans l’écharpe qu’il porte autour du cou, essaye de dissiper, que les gens ne pensent pas qu’il est trop heureux. Lui il est de ceux qui qui détestent pas particulièrement les gens heureux. Il pourrait, bien évidemment, après avoir vaincu la dépression qui a pesé sur lui pendant plus d’un an, une pente douloureuse et rugueuse, il aurait pu détester voir ces gens heureux mais il en fait partie maintenant. Comme un gamin qui n’arrive pas à tenir sur place, Archie claque des mains comme un enfant, regarde autour de lui pour être sûr que personne ne lui prête trop d’attention et il continue sa route en secouant la tête.

La journée à l’hôpital était plutôt sportive, il y avait longtemps qu’il n’avait pas pris une fonction là bas, seulement présent pour enseigner quelques petites choses aux jeunes recrues, parfois Archie lui-même n’est pas sûr de ce qu’il fait. Cependant il y met toute son âme, se donne à fond en sachant qu’un jour peut-être il formera quelqu’un qui trouvera la solution à son problème. Celui d’être basique.
Le chemin jusqu’à chez lui se passe sans trop de problèmes et tandis qu’il monte les escaliers, une excuse supplémentaire pour faire de l’exercice, il se demande si un des gamins est dans l’appartement. L’idée le fait sourire et il s’en restreint, peur de se faire des faux espoirs, il préfère étouffer l’espoir dans l’œuf. Quand il tourne la clé dans la porte, la sensation lui saisit le coeur et il sait avant de l’ouvrir.

Le rire qui lui échappe est celui d’un gamin a qui on vient faire un énorme cadeau parce que la présence de la jeune femme dans l’appartement est plus que ce qu’il pouvait demander. Il lève une main à son attention en retirant l’écharpe qu’il porte autour du cou, souvenir de l’homme qui l’a oublié précédemment.

”Si tu veux un gant de cuisine fallait demander, je t’en aurais acheté un sur le chemin.“ Mais la jeune femme semble avoir jeter son dévolu sur celui là et il ne peut rien dire parce qu’il sait qu’aucun mot qu’il ne dira pourra changer quoique ce soit.

Il marche en sa direction, regardant avec un sourcil surpris la jeune femme concernant son nouveau surnom, il regarde la façon dont elle est habillé et son coeur ne fait que saigner un peu plus en la voyant aussi à l’aise. Archie n’a jamais été très doué pour les relations sociales. Mais voir que les gens sont à l’aise avec lui a toujours été quelque chose pour le faire fondre. ”Je suis honoré d’avoir un surnom aussi... anodin, ça veut dire quelque chose en particulier ou c’est juste pour faire joli?“ Il se doute mais passer pour le plus débile a toujours eu le don de marcher.

”Wow un donut! J’ai rien mangé depuis.. le café froid d’hier soir? Faudrait peut-être que je remplisse le frigo? Combien je te dois pour les donuts?“ Il sort son portefeuille de sa poche, sort un billet puis un autre, coupure bien trop grosse pour les donuts mais il préfère savoir que la gamine se mette quelque chose dans l’estomac avec l’argent qu’il lui donne, qu’elle crève la dalle parce que son frigo est vide.

Il attrape le donut et sourit comme un gamin à la jeune fille avant de croquer dedans. Sourire sucré et il pose ses fesses avec un grognement sur la chaise. ”Bah écoute, papy Archie a les genoux fatigués mais rien de bien nouveau.“ Il croque de nouveau avant de lui aussi s’enticher à parler la bouche pleine. ”Oh si! J’ai expliqué à des infirmiers aujourd’hui comment on peut remarquer une mutation du premier coup et en quoi.. non mais j’ai du expliquer que le simple fait qu’un oeil soit d’une couleur différente de l’autre est une mutation et ils ont pas compris. J’ai plus espoir en la race humaine.“ Il grogne en prenant un autre croc, venant poser sa tête sur la table. ”Et toi, ça va?“

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Shanti ricana lorsqu'Archie suggéra qu'il aurait très bien pu lui acheter un gant de cuisine en chemin. Comme si elle allait vraiment lui demander ça...

Et puis, quel était l'intérêt là-dedans ? Elle se fichait d'un objet qu'on lui offrait volontairement. Elle préférait s'emparer, et décider que cela était sien, peu importe l'avis du propriétaire original. Bon, visiblement, Archie n'avait rien contre l'idée...

"Je n'veux pas un gant de cuisine, j'veux celui-là spécifiquement, celui qui s'trouvait dans ta cuisine et qui t'appartient. Et maintenant, il est à moi."

Il y avait une malice presque enfantine dans sa voix, Shanti ne se posant aucune limite, ne s'interdisant rien. Si elle avait dû apprendre à ne compter que sur elle-même depuis son plus jeune âge, sa liberté lui avait offert la possibilité de se reconnecter avec la petite fille qu'elle n'avait jamais pu être. Le droit d'agir impulsivement, stupidement, sans s'inquiéter constamment des attentes ou du jugement d'autrui. Elle n'avait pas peur d'être elle-même, et surtout pas devant Archie.

Shanti croisa brièvement le regard du scientifique lorsqu'il l'interrogea sur le nouveau surnom qu'elle avait employé, avant de baisser les yeux, observant ses ongles comme s'il s'agissait de la chose la plus intéressante au monde. Un surnom affectueux, ce n'était pas quelque chose qu'elle accordait à tout le monde. Et encore moins à un humain.

Au fil des années, des déceptions, des épreuves, Shanti avait développé une méfiance teintée de haine pour ses semblables sans mutation, incapables de l'accepter telle qu'elle était, de lui permettre de vivre sans brider son potentiel. Archie était différent des autres, l'humain qui aspirait à devenir mutant, le scientifique qui la traitait avec bienveillance, ne dépassant pas les frontières qu'elle traçait.

Mais poser les mots sur ce qu'elle ressentait et, plus encore, le partager avec lui, tout cela était compliqué pour la jeune femme, qui s'était forgé une sacrée carapace au fur et à mesure que sa vie s'écoulait. Elle ne pouvait pas simplement lui dire "parce que je t'aime bien". Les mots ne se formaient pas même au sein de son esprit, un déni dont elle n'était pas encore prête à s'extirper. A la place, elle marmonna, refusant toujours de croiser son regard, une part d'elle craignant qu'il y décèle une vérité qu'elle ne voulait pas dévoiler :

"Humie l'humain. Parce que t'es l'moins pire des humains que j'connaisse. Tu mérites bien ton surnom, Humie."

Le moins pire, c'était plus facile à dire que le meilleur, dans le langage bien particulier de Shanti. Plus aisé à admettre, comme si cela lui permettait de garder ses murs érigés, de protéger ce petit coeur qui n'avait cessé d'espérer d'être aimé toute son enfance et bien au-delà.

"J'suppose que ça veut dire que tu peux m'appeler Mutie. Vu que j'suis la meilleure mutante que tu connaisses."

Le surnom était stupide à souhait, mais, levant le regard vers lui avec un espoir qu'elle ne parvenait pas à dissimuler, elle avait besoin de l'entendre. De savoir qu'elle avait une place particulière dans sa vie. Elle ne voulait plus être la seconde ou la dernière, une arrière-pensée, quelqu'un dont l'on pourrait se débarrasser bien vite pour un autre. Elle voulait qu'il le dise, du plus profond de son coeur. Qu'elle était spéciale, dans ce langage qui était le leur.

Reprenant contenance, elle prétendit être offensée lorsqu'Archie lui proposa de payer pour ses donuts, levant les yeux au ciel face à sa négligeance et secouant la tête en réponse à sa proposition :

"Nada. Tu ne me dois rien, ce sont mes donuts, je les ai payés comme une grande. C'est dans mon infinie magnanimité que j'te laisse te servir. Si tu me payais pour ça, ça serait gâché. Tu sais qui paie les jeunes femmes pour leurs services ?"

Shanti mordit dans son donut, avant de poursuivre, mâchant quelque peu ses mots :

"Les Shugar Daddy."

Elle déglutit, avant de chercher à le toucher du bout du pied, un sourire amusé aux lèvres :

"Si tu me payais pour ces donuts, tu s'rais littéralement un Sugar Daddy. Tu sais, pour les Donuts. Qui sont sucrés."

Les meilleures blagues étaient celles qu'on expliquait à rallonge jusqu'à ce que le malaise s'installe, Shanti en était persuadée. Elle décida néanmoins de l'épargner, conscient que les meilleurs traits d'humour étaient aussi les plus courts, le laissant s'asseoir sur son siège comme le vieillard qu'il était, grimaçant quand il évoqua sa petite explication au travail. Oui, les humains étaient vraiment désespérants...

Mais, avant toute chose, son sujet de prédilection : elle-même. Pas en rentrant dans tous les détails, évidemment. Uniquement ce qu'elle était confortable à l'idée de partager.

"Oh, t'sais, la routine... Si on peut appeler la routine un quotidien où chaque jour est différent de l'autre. Quelques trucs à voler par-ci, des endroits à explorer, une douche que je rêvais de prendre, tout le toutim. Tout ça pour acheter des donuts et finir ici, assise sur ta table. La vie est vraiment bizarre, hein ?"

Ce n'était pas toute la vérité, bien sûr. Shanti gardait pour elle ce qu'elle ne pouvait pas et ne voulait pas confier. Nul ne pouvait prétendre la connaître intimement. C'était son moyen plus sûr de se préserver, de ne plus jamais être la petite fille terrifiée enfermée dans un placard dont elle ne pouvait plus sortir. Ne laisser personne s'approcher réellement d'elle...

"En vrai, les yeux vairons, c'est une mutation nulle. Enfin, je dis ça, mais si je fais un tour de table avec les mutants que j'ai croisé dans ma vie, j'fais pas exactement premier prix de l'excellence ou j'sais pas quoi. C'est genre "Hey, je peux déplacer les objets par la pensée" et "bah moi, je peux lire tes pensées" et je suis là à ouvrir et fermer des trucs. Tu m'étonnes que Hollywood m'ait pas encore contacté. C'est pas très glam'."

Shanti piocha un autre donut, sans le croquer, se contentant de le presser doucement entre ses doigts :

"J'échangerais ça pour rien au monde. C'est ma putain de liberté, et personne ne me la prendra."

Elle était plus sincère qu'elle ne l'avait jamais été. Sa mutation, c'était la meilleure part d'elle-même. Celle qui lui avait permis de se découvrir, de s'épanouir, de devenir celle qu'on ne l'aurait jamais autorisé à être. Si on lui offrait de contrôler le feu, de voler ou de manipuler l'univers tout entier, Shanti refuserait. Parce que c'était son pouvoir. Parce que c'était elle, tout simplement.

"Toi, si tes expériences réussissent, si tu réussis à devenir l'un de nous, ce serait quoi, le pouvoir que tu voudrais ?"

Shanti prit une bouchée de son donut pour s'accorder un instant de réflexion, avant de reprendre d'un ton taquin, se refusant d'être trop sérieuse, de répondre d'une manière qui pourrait les rapprocher davantage :

"J'aime croire qu'la mutation, c'est un réflexe de survie. Tu pourrais remplir ton frigo en claquant des doigts, j'parie. Parce que tu meurs de faim après ton café froid et dégueu. Claquage de doigts et pouf, frigo rempli. Même plus besoin d'user tes genoux de vieux pour faire les courses, le rêve !"

En vérité, si les expériences d'Archie réussissaient, s'il pouvait devenir mutant, Shanti lui imaginait une capacité chaleureuse. Comme la personne qu'il était pour elle. Un phare dans les ténèbres.

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