One spirit for disturbed mind | Anita

Archie a parfois simplement l’impression d’être perdu dans la situation mondiale. Est-ce que les décisions des gens trouvent un sens pour lui? Peut-être que la violence et les actions des uns et des autres ont un sens qu’il pourrait comprendre s’il faisait l’effort nécessaire. Mais la peur de comprendre et d’accéder à ces idées est ce qui le retient finalement. Si Archie trouve finalement le bien dans une description de mal alors il ne pourra plus jamais se regarder dans le miroir, n’est-ce pas? Il a toujours essayé d’inculquer ses valeurs dans les nombreuses connaissances qu’il a eu au cours de sa vie. De ceux qui n’avaient un impact qu’impersonnel à ceux qu’il a côtoyé durant de longues années.

Et pourtant compréhension qui reste à désirer puisque des noms qu’il apprécie se retrouvent encore et encore rouler dans la boue, de ceux qu’il connaît à ceux qu’il déteste. Comment la solution d’une entente complète pourrait voir le jour. Il se retourne sur ceux dans les journaux, accepte l’image de paix qu’on lui offre comme celle qui n’a de sens. Et pourtant. Le carnet de numéro sur les genoux, Archie suit sa liste. Il a peur quelque part. Peur qu’il ai raison et que les quelques petites choses qui n’existaient que pour avoir raison, alors elles sont celles qui ont tort.

Il griffonne les quelques notes à côté du nom et les cernes sous les yeux prennent tout leur sens. Archie ressemble à un vieux fou, l’idiot du village a qui on ne vient plus offrir de tâche de peur qu’il vienne à brûler sa propre maison. Mais ce n’est guère la maison qui prend feu actuellement, c’est la raison qui l’anime, quand il regarde et cherche à trouver qui est la énième personne a rayer de sa vie. Le nom brille actuellement, comme un dernier élément et les sentiments qu’il éprouve à l’égard de la jeune femme dont il entoure le nom, l’empêche d’espérer qu’elle ai rejoint le clan des macabres.

Il attrape son téléphone et tape vigoureusement un long message qu’il vient aussitôt supprimer, préconise un message court qu’il envoie assez rapidement. Une heure, un endroit et une demande avec un petit smiley. Une demande simple, il désire voir la jeune femme et ne peut se retrouver plus cryptique que la façon dont il agit actuellement. Fier de lui, fier d’agir comme un vieux mystérieux, Archie met son manteau.
Assit à la table, il trépigne comme un gamin, claque l’élastique à son poignet encore et encore. Il a l’air d’un vieux fou les yeux dans le vague et pourtant, une nécessité de savoir, qu’il aurait du prendre conscience auparavant, qu’il aurait du demander à Adrian, de problèmes qu’il aurait pu éviter. Lorsque la figure pénètre le café, il voit bien qu’elle semble inquiète et Archie saute sur ses pieds, terrible envie de serrer la jeune fille dans ses bras. ”Je suis désolé de t’avoir envoyé un message avec si peu de sens mais c’est important. C’est important parce que j’ai l’impression de devenir fou avec toutes les personnes autour de moi qui déraille.“ Il prend une grande respiration. ”Anita, pendant tout le temps où on a travaillé ensemble, n’ai-je pas essayé de te donner une image des mutants?“ Peur qu’il soit réellement le problème.