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A lovely brunch break - Romy

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A lovely brunch break
Tw: haine envers les porteurs de gêne X.

Tu as une routine que tu respectes toujours chaque semaine, c’est le passage à Ess-a-Bagel. Tu adores ce qu’ils font et c’est toujours un plaisir de manger ton bagel au saumon fumé. Si tu étais au bureau, tu l’aurais exceptionnellement quitté pour une balade. Tu ne peux pas dire que tu vas prendre l’air parce que c’est de toute évidence pollué. New York, la Pomme polluée, cette pensée t’arrache un petit sourire, tu rigoles rarement aux blagues et tu ne te rappelles pas de ton dernier fou-rire. Tu te dis ça, parce que les muscles de ton visage te font un peu mal, comme si tu n’avais pas souri depuis longtemps. Tu peux accuser le coup de la toxine que tu as ingéré à ton insu par ce mutant, tu n’as pas apprécié la paralysie, ni à ce qui a suivi. Tu n’as pas aimé retrouver Jack, l’homme de la situation qui t’a sauvé la vie, tu te dois reconnaître. Ça t’a fait étrange de voir ton frère depuis Noël.
 
Avec tout ce qui t’es arrivé, le bagel est vraiment une source de réconfort incontournable, si ce n’est pas la tarte aux pommes de ta mère, dessert que tu n’auras jamais. Tu aurais pu prendre un congé après cet incident, mais le crime ne s’arrête jamais. Le travail te permet de garder le pied sinon tu ne saurais pas quoi faire de tes journées. Tu donnes ta commande, puis tu payes. Tu attends à l’extérieur en regardant ton téléphone, pas de nouveaux messages. Tu ne rates rien au bureau, pas de nouvelles concernant Aron non plus. Tu relèves le regard et observe la vie autour de toi. Les gens cachent très bien, comme tu le fais, cette peur de se faire éradiquer par les porteurs de gêne X. Tu es sûr qu’il y en a qui ne se gêneront pas de montrer leur suprématie. C’est ainsi que le cycle d’évolution se fait, la chaine des espèces. Si jusqu’ici, les hommes étaient au dessus, maintenant ce sont les porteurs du gêne X. Tu vois une menace et tu sais que tous les mutants cachent cette envie de régner sur les humains lambda. Cela n’arrivera pas de ton vivant, ni pour ta famille même si elle ne comprend pas tes agissements.

Ton regard s’accroche tout de suite à un autre, une personne te regarde et tu sors de ta rêverie ayant réalisé ça. Tu détailles vite la silhouette que tu n’as pas vu depuis longtemps, tu aurais aimé ne pas la revoir aussi tôt. Tu montres ton agacement et lèves le regard au ciel. C’était bien trop parfait ton moment tranquille, il fallait que tu sois dérangé par la journaliste du Saturday Observer (rédactrice pardon). « Mme Davenport, je commence à croire que vous aimez aussi venir manger un bagel à cette heure-ci.  » Ce n’est évidemment pas la première fois qu’elle vient te trouver au même endroit, à la même heure et au même jour de la semaine. Ce n’est pas du hasard, c’est une recherche aux informations. Technique que tu dénigres tant, c’est une invasion du peu de la vie privée que tu as. Tu la toises du regard, froidement, tu ne garderas pas cette carapace longtemps. « Voici votre commande Mr Walsh. » Tu oublies Romy et tu te tournes vers la jeune étudiante qui te tend ta commande. Tu tires un petit sourire qui te fait encore mal. C’est définitivement le contre-coup de la toxine que le manque de pratique. « Merci Phoebe. » Tu es un habitué, tu connais les noms des employés, ils connaissent le tien. Tu tournes le dos de Romy et commence à marcher, si elle voulait un bagel aussi, elle aurait dû arriver plus tôt. Tu pries qu’elle ne te suive pas, parce que tu n’es pas d’humeur à discuter et à envoyer des piques.

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A lovely brunch break
Tw: haine envers les porteur de gêne X.

Une nouvelle arrestation d'un mutant qui tourne mal. Quand l'information tombe, Romy est dans son bureau, à finaliser la prochaine édition du Saturday Observer. Immédiatement, la rédaction s'enflamme, et la brune envoie plusieurs journalistes sur le terrain, à la recherche de la moindre information. Il faut savoir qui, il faut savoir quoi, il faut savoir comment. Sans compter toutes les informations supplémentaires qui pourraient être recueillies. Et ensuite, iels rédigeraient un article, dans leur ligne habituelle: pro-mutante.
Les informations arrivent rapidement auprès de la Davenport, qui envoie un nouveau journaliste sur le terrain, avant que le nom de Jacob Walsh ne lui parvienne. Et la voilà qui sourit devant l'écran de son portable, amusée. Le sous-chef du service de la brigade des crimes et homicide, qu'elle aimait titiller quand elle était journaliste de terrain, avant sa promotion. Une habitude qu'elle avait gardé, puisqu'elle refusait de passer sa vie derrière un bureau en raison de sa montée en grade. Une habitude qu'elle a aussi gardé car elle connaît plutôt bien les manies et tics du policier, ce qui est plus facile quand il faut le trouver ou le suivre.

C'est donc naturellement qu'elle décide de tenter un passage à Ess-a-Bagel pour commencer, un des endroits où Jacob Walsh avait ses habitudes. Et qui sait, avec un peu de chance, la brune tomberait sur lui ? Une chance qui est de son côté visiblement, puisqu'alors qu'elle s'approche du restaurant, elle aperçoit sa cible sur le trottoir d'en face, qui observe visiblement les personnes autour de lui. Un sourire se dessine naturellement sur les lèvres de Romy, alors qu'elle traverse au passage piéton, la sécurité avant tout, pour rejoindre le bon trottoir.
Lentement, elle s'approche de lui, en le fixant, jusqu'à ce qu'il réalise qu'elle l'observe. Son sourire s'agrandit, amusé, alors qu'elle le rejoint en quelques pas.

- Chef adjoint Walsh. A vrai dire notre rencontre est un hasard ! Je ne faisai que passer.

Mensonge. Honteux mensonge. Mais elle est journaliste, et elle préfère enrober la vérité avant d'attaquer le fond de leur rencontre.

- Néanmoins, qui dirait non à un bon bagel, de chez Ess-a-Bagel ? C'est vous qui m'avez converti après tout !

Petite référence à cette époque où elle le filait jusqu'ici pour avoir des informations ou des réponses à ses questions. Un peu de nostalgie avant d'attaquer le vif du sujet, pour entretenir le hasard de la rencontre. Bien qu'elle sait qu'il n'est pas dupe. C'est toujours ici, au même endroit, au même moment. Il faudrait être idiot pour penser que c'est du hasard. Mais ça l'amuse de le faire croire.

- Voyons, ne partez pas si vite !

S'exclame-t-elle quelques secondes plus tard, quand Jacob lui tourne le dos pour repartir certainement en direction de son lieu de travail. Elle rejoint rapidement sa hauteur.

- Vous semblez bien pressé de retourner à votre bureau. C'est l'effet arrestation d'un pauvre mutant, c'est ça ?

Et voilà, le sujet est lancé. Les questions vont fuser d'ici peu, mais elle préfère ménager un peu son effet. Ne pas lui sauter à la gorge non plus, bien que ce n'est pas l'envie qui lui manque.

- Ou alors vous avez énormément de paperasse à remplir pour avoir tenter de l'abattre ? Comme régulièrement avec votre brigade.

Et hop, une petite pique.

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Elle te suit. Ç’aurait été trop beau si le contraire venait à se passer. Pour du hasard et pour la conversion au brunch de Ess-A-Bagel, ce n’est pas costaud et ça t’ennuie profondément. Tu as déjà fait une déclaration officielle aux journalistes présents, tu es sûr d’avoir reconnu celui de Saturday Observer, parce que tu as répondu à une des questions cinglantes. Tu t’en souviens parce que c’était hier, c’est récent. La réponse que tu as donné n’a pas dû satisfaire la curiosité mal placée de Romy.

Tu marches à grandes enjambées, comme toujours, que tu fais passer pour une démarche normale. Elle peut trotter et s’essouffler, avoir une crise cardiaque: tu t’en fiches. Tu ne t’arrêteras pas pour elle, tu n’es pas celui qui a prêté serment à Hippocrate de toute façon. Néanmoins, tu as prêté serment de protéger toutes les vies et celle de Romy inclue. Ta pensée t’agaces et tu croques dans ton bagel. Elle te pose une question, que tu ne peux pas répondre parce que tu as la bouche pleine et tu veux savourer ton brunch, même si ce n’est pas en paix. Tu prends le temps de mastiquer, pendant que elle enchaine avec une autre question, probablement pour te piquer parce que tu n’as pas répondu à la première.

Les journalistes, tu les détestes, parce qu’ils ne savent pas prendre le temps et ne savent pas fouiner là où ils devraient. Ils fouinent dans tes affaires et ça t’agace au plus haut point, ils franchissent la limite de ta vie privée et tu en demandes pas tant. Juste qu’on te laisse tranquille.

Tu ne caches pas ton agacement que tu regardes Romy. «  Comme régulièrement avec ma brigade est spécialisée dans les résolutions des crimes et homicides. On a poursuivi un mutant tueur en série et il a menacé la vie d’une passante qui s’est retrouvée sur son chemin. On est souvent confronté à des choix complexes où nous avons peu de temps pour réagir. » Tu répètes ce que tu as déjà dit dans le passé, seul le ton a changé depuis la dernière fois: tu es agacé. Tu fais mine de ne pas savoir ce qu’elle veut comme réponse, tu sais qu’elle veut que tu te trahisses, que tu dises un nouveau mot en plus pour le déformer sur son torchon. «  Si vous aviez été à ma place, dans la même situation: d’une vie d’une innocente à sauver des griffes (littéralement) d’un mutant psychologiquement instable. Qu’auriez vous fait ? Griffes sur la jugulaire, un coup tranchant elle meurt. Impossible d’établir un dialogue. » Tu te tais, tu manges une petite bouchée de ton bagel pour la laisser réfléchir à la question, quand tu termines même pas que tu avales tout rond. «  Stop. Trop tard, votre absence de choix a tué la passante et le mutant se jette sur vous pour vous tuer ou s’enfuit. » Ça ne passe pas dans ton estomac, tu le sens, mais tu t’en fiches. Elle est morte la passante. Dommage. Tu sais que la journaliste, elle n’a pas la capacité de réagir comme tu l’a fait.

Tu as envie de tuer le mutant, si tu le pouvais, tu aurais tiré dans la tête: tu as tiré sur le ventre. Il n’y a pas de tentative d’homicide prémédité, elle n’a rien de plus de ce qu’elle sait déjà. À part la mise en situation pour qu’elle comprenne que ce n’était pas un choix qui se réfléchit pendant longtemps. «  C’est facile pour vous de dire des choses que vous n’avez pas vécu. Déformer les versions officielles des gens qui n’ont fait que leur travail et qui risquent leur vie pour que vous puissiez écrire. Je ne vais rien dire de plus ce que je n’ai déjà dit de la déclaration officielle d’hier. » Tu veux être direct, qu’elle comprenne que ce n’est pas le moment de t’emmerder (comme tous les autres moments). Tu es assez agressif que d’habitude parce que tu as croisé ton frère Jack et ça t’énerve tellement. La rancoeur que tu croyais avoir creusé à Noël est de sortie.

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Tw: haine envers les porteur de gêne X.

Elle est perspicace Romy, et surtout, elle ne lâche rien. Oh non. Alors quand Jacob Walsh se met à marcher, il ne lui faut que quelques secondes pour se jeter à suite, et le rejoindre en deux enjambées. Hors de question de le laisser filer comme ça, sans avoir réussi à le titiller quelque peu. Pas grave si elle n'a pas de réponses franches à ses questions. L'embêter l'amuse bien plus. Un vrai jeu du chat et de la souris. Sans qu'on sache vraiment qui est le chat et qui est la souris, les rôles passant régulièrement de l'un à l'autre. Et pour le moment, Walsh est la souris, et Romy le chat qui le poursuit. Mais pour combien de temps encore ? Elle n'en sait rien, et elle s'en fiche.
Dès qu'elle rejoint Walsh, la jeune femme lance le sujet qui l'amène par une première question. Qui n'obtient pas de réponse. Mais à vrai dire, cela ne la dérange pas, car elle s'y attendait. Elle n'est pas nouvelle dans le métier, elle sait comment ça fonctionne, les mécanismes qu'ont les policiers pour éviter les questions. Spécifiquement celles qui fâchent. Et Romy en a une qui fâche encore plus, qu'elle pose quelques secondes après avoir attendu une réponse à la première. Réponse qui ne vient pas. Alors, c'est la pique qui arrive. Ce qui donne un grand sourire à Romy. Un sourire fier et amusé. Car elle est l'est deux en cet instant. Surtout quand elle constate l'agacement sur le visage du policier. Une petite victoire pour elle.

La réponse que la journaliste reçoit est celle qui a déjà été formulée en conférence de presse. Ses yeux roulent vers le ciel, exaspérée, alors qu'elle souffle. Il la prend vraiment pour un lapin de six semaines ? Il la croit vraiment aussi dupe ? Non, bien sûr que non. Mais il espère peut-être qu'elle va le lâcher. Sauf que c'est mal la connaître.

- A d'autres chef adjoint, à d'autres. Je ne suis pas de ces journalistes qui gobent tout ce qu'on leur dit, la bouche grande ouverte, les yeux remplis d'admiration, mais vous le savez déjà.  

Un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle sait qu'il fait semblant de ne pas savoir quelle réponse elle attend exactement, et cela l'amuse encore plus. Ce qu'elle peut aimer le métier de journaliste de terrain. Même quand la personne en face est un vrai mur, et tente, par tous les moyens, de faire comprendre que sa solution est la meilleure. En tout cas, elle l'écoute en silence. Et réfléchit quand même à ce qu'il dit, histoire de cogiter un peu, et de trouver peut-être une réponse pour son article. Proposer une solution qui n'a pas été tentée, voilà qui serait audacieux.

- Wow ! Jolie démonstration !

Commente-t-elle simplement dans un premier temps.

- Mais quand on veut, il y a toujours d'autres solutions, vous le savez.

Hop, nouvelle petite pique, nouveau petit sourire sur ses lèvres. Ne pas se laisser démonter, jamais.

-  Au moins, vous ne l'avez pas tué celui-là. Bien que je ne doute pas que cela vous a plus que très fortement démangé. Une petite balle dans la tête et non dans le ventre. Vous y avez pensé, n'est-ce pas ?

C'est osé ce qu'elle fait, mais elle ose. Qui sait, s'il lâche quelque chose. Ou s'il se trahit d'une manière ou d'une autre. Et vu comme elle l'observe, tel un aigle face à sa proie, Romy ne ratait aucune de ses réactions. Jusqu'à ce que ses yeux roulent un instant vers le ciel. Ah. Le fameux discours de la déformation des versions officielles. Voilà longtemps qu'on ne lui avait pas fait ce coup. Trois jours. Presque un record. Une excuse si souvent utilisé par les détracteurs du journal, car leur vérité au Saturday Observer ne plaît pas à tout le monde.

- Ah l'excuse parfaite de la désinformation ! Ca faisait trop longtemps que je ne l'avais pas entendu, vous savez chef adjoint ?

Est-ce qu'elle se moque de lui ? Oh oui. Est-ce que ça l'amuse ? Toujours.

- Vous n'avez vraiment rien d'autre à dire ? Comme l'état du mutant prisonnier ? Vous savez, celui qui vous a tenté de descendre. Il va survivre ou son pronostic vital est engagé ?

Nouvelle question provocante.

- Et puis honnêtement, si vous risquiez vraiment votre vie face aux vilains mutants comme vous le dites, vous auriez été la cible de plusieurs tentatives de meurtres non ?

Arrête Romy. La pensée la traverse, mais elle a envie de titiller Jacob Walsh aujourd'hui. Hors de question de le lâcher rapidement.

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Tu sais bien qu’elle ne va pas te lâcher, mais tu ne vas pas lui servir des nouvelles informations sur un plateau d’argent parce que vous vous connaissez depuis longtemps. Elle est devenue rédactrice en cheffe, tu es devenu le chef-adjoint d’une brigade, vous avez évolué et elle devrait s’occuper d’autres choses mais elle est là avec toi à marcher. « Vous oubliez la bave sinon ça aurait été parfait comme description satirique. » Tu étais tenté de lui dire qu’elle ne se prenait pas pour de la merde aussi, à être cette journaliste qui ne va pas se contenter de la déclaration officielle. Tu irais trop loin avec ça, tu dois te calmer.

Tu lui fais comprendre que tu n’avais pas eu le choix dans une telle situation, mais tu sens bien qu’elle n’a pas écouté et elle ne prend en compte tes mots. Elle cherche à t’énerver, elle voit que tu es la souris dans ce jeu, comme dans la majorité. Tu croques dans ton bagel pour la laisser parler, tu prends sur toi pour toutes les bêtises qu’elle te sort. Tu ne penses plus à Jack dès le moment où elle mentionne une balle dans la tête. Ça te choque qu’elle te pense capable de faire ça, comme tout autre policier s’il avait été accusé ainsi. « Mais qu’est-ce qui ne va pas chez vous ?! » Que tu dis tout de suite, scandalisé par ses mots. Tu te mets sur la défensive parce que l’accusation est très grave. Elle t’accuse subtilement de ne pas savoir séparer ton travail et tes positions politiques sur les mutants ! « J’ai prêté serment de protéger les citoyens et c’est ce que j’ai fait. Si mon choix de lui avoir tiré dans le ventre vous dérange, ce n’est pas mon problème: j’ai fait ce que j’ai jugé juste dans une situation pareille où tous les témoins civils peuvent dire que c’est sans issue. » Mais tu sais que si elle avait eu un témoin ou quelqu’un d’autre qui contredirait ta déclaration officielle, elle n’aurait pas eu besoin de venir te voir. Tu soupires, tu reconnais qu’elle t’a retiré ton frère de tes pensées. « Ça aurait été la même chose si c’était une personne non porteuse de gêne X.» Et elle ne serait pas là pour t’embêter et poser des questions supplémentaires qui sont chronophage. « Vous me voyez ravi de vous rappeler votre tendance à ne pas savoir adopter une position neutre malgré la position politique de votre journal. » Tu es sûr qu’en adoptant une telle attitude, elle aurait peut-être eu plus d’informations, que c’est dommage qu’elle ne soit pas cette journaliste qui gobe tout. Tu croques dans ton bagel que tu ne profites pas du goût.

Tu hausses les épaules sur l’état du patient, tu n’as pas envie de répéter la même réponse qu’hier. « Si vous étiez venue à la déclaration officielle de cette situation, vous le sauriez et n’auriez pas besoin de poser cette question, déjà donnée par un de vos collègues d’un autre journal, le New York Times… » Si elle n’avait pas eu la flemme de bouger hier, elle serait quand même venue aujourd’hui l’embêter pour avoir des informations exclusives. Elle ne les aura pas. Tu restes toujours sur tes déclarations officielles, malgré l’insulte qu’elle vient de te faire, tu ne te prives pas non plus. « Qu’en savez-vous ? » Que tu demandes à Romy. Qu’est-ce qu’elle en sait vraiment sur les tentatives de meurtres. Tu as fait face à des mutants qui voulaient se venger de toi, mais tu as été protégé. Tu ne sais pas comment que tu fais mine de montrer: les persécuteurs. Tu inspires la peur pour les autres porteurs du gêne. « Il n’y a rien de plus à savoir ce que j’ai pu dire hier Mme Davenport, le porteur de gêne X sera remis aux mains de la justice Américaine pour avoir sa peine une fois rétabli. » Tu sais que Aron ne vivra que quelques jours et n’atteindra jamais la prison psychiatrique. Mais tu ne le diras pas et tu ne le montreras pas.


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Tw: haine envers les porteur de gêne X.

Pas dupe pour deux sous, ni crédule comme certains de ses collègues du monde du journalisme, Romy n'hésite pas une seconde à faire la remarque. Un portrait un peu caricatural certes, mais bien l'image qu'elle avait de ceux qui croyaient les dires de la brigade de Walsh sans se poser la moindre question. Alors que des questions, il y en avait des dizaines à poser, surtout quand on regardait avec attention les chiffres ou encore les faits de plus près. En tout cas, elle s'amuse à faire sa satire, et sourit, à la limite du rire, quand elle entend l'ajout que fait le sous-chef.

- Oh, pour la bave, ils sont trop peu nombreux à baver devant vous, alors le mentionner n'est pas vraiment utile.

Elle sourit, amusée un peu plus. Non sans penser qu'il y avait aussi ceux qui bavaient devant le brun juste parce qu'iels le trouvaient beau. Oh, c'était une chose qu'elle ne niait pas: il était plutôt pas mal le Walsh. Mais ses idées immondes envers les mutants permettaient d'oublier tout le reste. Enfin aux yeux de Romy en tout cas.
La conversation se poursuit, avec pour commencer une démonstration du policier, que la jeune femme s'amuse à contrecarrer en mentionnant qu'il existait d'autres solutions. Il y a toujours d'autres solutions, et quand on prend le temps de les chercher, on les trouve. Sauf que les policiers semblent ne pas vraiment les chercher, temps qu'ils peuvent tirer dans le tas. Enfin, dans un mutant. Au moins, celui-ci ne s'est pas pris une balle dans la tête, même s'il a fini blessé et à l'hôpital. Sa remarque semble scandaliser le Walsh, mais la brune n'arrive pas à le croire. Surtout quand elle entend la suite.

- Oui, c'est ça, vous avez promis de protéger les citoyens. Tous les citoyens chef-adjoint. Tous, sans exception. Et les mutants sont des citoyens comme les autres.

Elle ne peut s'empêcher de rappeler cela, car les forces de l'ordre l'oublient un peu trop à ses yeux. Beaucoup trop même.

- D'accord.

Lâche-t-elle simplement quelques secondes plus tard, quand le brun lui affirme qque pour un non mutant, les choses auraient été de même. Elle n'en était pas si sûre, mais elle préfère garder cette remarque pour elle. Pour le moment tout du moins.
La remarque sur sa position non neutre lui fait rouler des yeux au ciel durant un instant, avant qu'elle ne sourisse. Faire neutre, c'est se coucher la plus part du temps. C'est ne pas aller au fond des choses par peur de vexer ou de ne plus se faire convier par la suite. C'est se coucher face à certaines autorités. Et ce n'est pas du vrai journalisme pour Romy. Pas du tout.

- J'adopte la position que je souhaite à vrai dire. Et celle de journaliste chieuse qui ne lâche rien me va particulièrement très bien !

Elle sourit de toutes ses dents en disant cela, fière de sa réponse. Elle est comme ça depuis le début de sa carrière la Davenport, et elle n'a pas envie de changer. Ses idées et convictions, elle les porte jusqu'au bout, même dans ses enquêtes. Et puis, en bousculant un peu, on obtient souvent des informations. Elle le sait par expérience. Par la moquerie aussi, certainement pour ça qu'elle se moque du Walsh, et ça l'amuse.

- Oh mais je connais son état de santé, mais je préfère redemander, on ne sait jamais.

Des évolutions sont possibles. Des mensonges aussi, alors elle préfére demander. Et puis, si elle n'était pas hier à la conférence, un de ses confrères du Saturday Observer si. A la question suivante, elle hausse simplement les épaules en guise de réponse. Qu'en sait-elle ? Pas grand chose, mais elle suivait d'assez prêt l'actualité pour savoir que quand des humains planifiaient du mal envers les mutants, les dénonçaient en nombre ou les tuaient, ils finissaient par mourir à leur tour. Une forme de vengeances de mutant. Une vraie guerre sans fin, mais Romy comprend totalement que les mutants, les premiers attaqués, cherchent à se défendre face aux attaques injustes et immondes dont ils sont la cible. Heureusement le sujet passe vite à autre chose, et la brune se reprend, recommençant son petit jeu du chat et de la souris.

- Oui, il sera remis à la justice américaine. Et comme bien d'autres de ses pairs, il va mystérieusement mourir en prison. Ou pendant son transfert. Enfin, si bien entendu il sort bien vivant de l'hôpital.

Lâche-t-elle après une courte réfléxion personnelle. Oui, elle avait scruté les chiffres longuement, et cela a même l'objet d'un article: la surmortalité des mutants arrêtés par rapport aux autres. Et elle a compris la brune qu'il y a derrière cela des dénonciations aux Persécuteurs. Elle soupçonne d'ailleurs le sous-chef avoir sa part de responsabilité là-dedans, mais aucune preuve. Alors elle garde ça pour elle.

- Je pense que niveau sécurité, il y a des choses à revoir. Les forces de l'ordre qui doivent être impartiales ne le sont pas. Tous les êtres humains méritent le même traitement, même les mutants.


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Tw: haine envers les porteurs de gêne X, deuil d'une personne assassinée.

C’est vrai que tu as pensé plusieurs fois, de mettre une balle dans la tête mais ça ne dépassera pas la barrière de la parole. Tu ne peux pas dire ça à n’importe qui, pas à Romy qui attend tellement que tu fasses un faux pas, que tu lâches un lapsus, que tu lui délivres une nouvelle information. Tu ne peux pas lui donner une mauvaise pour la mettre dans une fausse piste, parce que tu as déjà fait le coup dans le passé et elle ne se fera pas avoir une seconde fois. Dommage qu’elle ne soit pas crédule et moins stupide. Tu t’arrêtes pour te tourner vers elle, tu la regardes dans les yeux pour montrer que si elle rigole, toi ce n’est pas le cas. « Protéger les citoyens implique prendre des décisions difficiles Mme Davenport. Des décisions que vous ne pouvez pas comprendre puisque vous avez décidé de vous arrêter sur le cliché qu’on ne réfléchisse pas à toutes les solutions que nous avons à disposition.» Tu as un protocole que tu suis comme tout tes collègues, que tu fais de ton mieux. Mais tous les jours, porteur de gêne X ou humain, ce sont les mêmes problèmes: ils sont malades et/ou dangereux. Les protocoles sont difficiles à suivre tant le temps manque dans les situations où tu ne peux pas réfléchir que tu dois agir par instinct. Le stress qui font ressortir la personne que tu es dans ces moments-là : pas assez meurtrière pour entrer chez les persécuteurs, mais aisément un connard pour tirer sur les parties vitales qui peuvent entrainer la mort de certains entre les mains des chirurgiens pas doués. Aron a eu de la chance de tomber sur ton frère, c’est tout. Ce ne sera jamais de ta faute, parce que tes actions sont justifiées et acceptées, sinon tu ne serais pas à ce poste.

Tu reprends la marche et tu croques dans ton bagel. Tu appuies que quelque soit le type de la personne, le traitement reste le même. Ça implique le traitement que tu réserves aux journalistes chiantes comme Romy: aucun accès aux informations en plus. Tu n’es pas chef-adjoint pour rien, tu sais garder ta langue. « Continuez, à ne rien lâchez, vous n’aurez rien de ma part comme toujours. » dis-tu sarcastique, tu sens la migraine sur ta tempe droite. Tu détestes définitivement cette toxine qui coule encore dans tes veines, tu prends un traitement mais ça mettra encore une semaine avant que ça ne parte.

« Rien n’a changé depuis hier, je n’ai pas de nouvelles déclarations à faire.» Tu croques une presque dernière fois dans ton bagel. Tu peux être la cible de plusieurs mutants en colère, c’est arrivé et tu as eu des problèmes. Elle ne les connaît pas et elle n’est pas au courant parce que tu ne hurles pas sous les toits toi, tu ne cherches pas à placarder ta vie sur les journaux des villes. Face à l’absence de réponse verbale, juste des gestes. « C’est bien ce que je pensais. » Elle ne sait rien mais tu n’en diras rien. De toute façon, ça ne l’intéressera pas et elle ne peut pas enquêter sur ta vie et celles de tes hommes. C’est impossible parce que vous passez beaucoup de temps au travail et vous n’avez pas beaucoup de vie.

Tu lèves les yeux au ciel agacé par les bêtises qu’elle sort, tu termines ton bagel et mastiques ta dernière bouchée. Tu as l’intention de la profiter un peu, tu la laisses parler du sujet qu’elle a déjà abordé dans le passé. L’article est déjà sorti à ses souvenirs. « Vous êtes en manque de sujet pour vouloir aborder à nouveau celui-ci ? L’originalité n’a jamais été votre point fort au Saturday Observer… » Une petite pique à ton tour, parce que tu encaisses mais il faut rendre la balle. « En tant que chef-adjoint, je ne peux rien faire parce que le porteur du gêne X sera remis à d’autres branches. Mais je peux certifier, qu’à ma connaissance, que mes hommes sont impartiaux que vous le croyez ou non. » C’est le serment que tu as fait, tous les policiers ont fait ce serment aussi. Tu n’es pas sans savoir qu’il peut exister des déviants de l’ordre mais tu gardes un oeil là-dessus. « Ce n'est pas parce que votre mari est mort que vous pouvez vous permettre de vous en prendre aux forces de l'ordre. » Tu sais qu'elle est en colère à cause de la police qui n'a rien fait pour empêcher l'affrontement des anti-mutants contre les pro-mutants. Tu n'as pas été sur place, tu ne peux pas prendre le blâme pour cet homme qui a terminé en prison. La vengeance ne lui va pas. « Vous avez d’autres questions ou je peux finir ma pause en paix ? » Que tu demandes, poli parce que vous n’êtes pas loin du poste de police et tu as besoin de calmer ta migraine avant de rentrer. Et tu n’as pas envie qu’elle fasse une scène à l’entrée comme l’autre fois, il y a quelques années.


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Tw: haine envers les porteur de gêne X.

Le combat verbal est rude, mais maîtrisé. Aucun des deux ne semble prêt à baisser sa garde, et cela, ça amuse un peu Romy, qui en garde un sourire aux lèvres. Même quand elle ose faire remarquer au chef adjoint qu'il a promis de protéger tous les citoyens. Car elle n'a pas l'impression que cela, il le fasse vraiment. Enfin si, il protège tous les citoyens humains. Les mutants en revanche... Son aversion à leur égard n'est certe pas connue, mais la journaliste n'en doute pas un seul instant. Mais il ne craque pas, et reste sérieux. Pourtant, son petit discours, elle y croit moyen la brune. Rien n'y fait décidèment.

- Elles sont un peu moins difficiles à prendre quand ça concerne un mutant, pas vrai Jacob ?

Tentative de déstabilisation, regard de côté, et attente. Elle a hâte de voir ce qu'il va dire, bien qu'à vrai dire, elle doute peu qu'il fléchisse. Ses lapsus sont si rares qu'elle peut les compter sur les doigts d'une main. Et là, il est sur ses gardes le policier, il ne va pas craquer. Dommage, car elle aurait plus qu'aomé la situation. Un soupir silencieux et indétectable franchit les lèvres de la jeune femme.
En tout cas, cette position de journaliste chieuse, Romy l'assume totalement, et l'aime à vrai dire. Elle préfère qu'on la voie comme une cass"-couille, qui va au bout de ses enquêtes, qu'être une journaliste passive, qui prend ce qu'on lui donne, sans creuser. Sans chercher vraiment derrière. Alors qu'il faut toujours creuser. C'est un des principes du journalisme. Le plus grand d'ailleurs, aux yeux de la rédactrice en chef.

- Il ne faut jamais dire toujours, chef adjoint. Jamais.

Lâche-t-elle simplement en haussant les épaules, un nouveau sourire sur les lèvres. Un jour, elle l'aurait. Il baissera sa garde, et elle sera là pour avoir l'information tant atttendue à ce moment-là. Mais pour le moment, elle se concentre sur la raison de sa venue : le mutant blessé la veille et fait prisonnier. Qui finira par mourir d'ici peu... malheureusement... Elle le sait, car c'est toujours ainsi. C'est pour ça qu'elle soupçonne le Walsh de vendre les mutants aux Persécuteurs. Un soupçon difficile à confirmer, mais qui sait, peut-être qu'in jour elle réussira. En attendant, elle supute en silence et interroge.
L'état de santé du jeune mutant, elle le connait, mais elle pose quand même la question, pour savoir s'il y a du nouveau, ou si des choses ont été omises. Avec les policiers, c'est bien possible, alors elle tente. Mais il est coriace le policier, et il ne lâche rien. Ce qui ne déçoit pas pour autant la brune. Il en faut un peu plus pour cela. Tout comme il en plus pour la destabiliser que la question qui suit.

Elle va d'ailleurs si bien qu'elle reprend rapidement son petit jeu du chat et de la souris. Prêchant ce qu'elle suppose, ce qu'elle sait, car ce qu'il se passe en règle générale, il suffit de fouiller, d'interroger pour savoir. Et au Saturday Observer, ils fouillent. Bien, très bien même. Et ils engragent toutes les informations possibles, gardant celles-ci bien au chaud, pour les resortir le moment venu.

- Je vous rassure, nous ne sommes pas en manque de sujet. Mais quand on a un sujet, on mène l'enquête jusqu'au bout à vrai dire. Et aujourd'hui, l'enquête n'est pas encore finie.

Et elle ne le sera que lorsqu'elle le décidéra. Le jour où le journal aura le scoop tant attendu. En attendant, ils creusaient, et ils en savaient assez pour affirmer que les policiers du groupe de Walsh manquaient d'impartialité. Walsh lui-même ne l'était pas d'ailleurs. Bien qu'il affirmait le contraire.

- Bien sûr qu'ils sont impartiaux. Enfin, c'est ce que vous affirmez.

Petite pique. Il affirme, mais elle sait que ce n'est pas vrai.

- C'est pour ça que les mutants que votre brigade interpelle meurent en plus grand nombre que les criminels humains. C'est aussi pour ça qu'ils sont traités comme de la vermine par vos équipes. Une impartialité totale, et un respect des droits incroyable.

Elle sourit, fière d'elle. Fière de mettre sous le nez du policier ses mensonges, de lui montrer qu'elle n'était pas dupe. Et elle avait hâte du jour où elle ferait éclater au grand jour les manquements de cette brigade. Elle sourit d'ailleurs à cette pensée.
Un sourire qui disparaît quand elle entend la suite, alors qu'une douleur lui tord l'estomac, comme si on venait de lui frapper un grand coup à cet endroit précis. Son mari. Si seulement... Iels n'étaient même pas marié, ce que le chef-adjoint n'est certainement pas sans ignorer. Mais amener cela sur le tapis pour être mesquin, c'était d'une violence sans nom. Pourtant, même si ses traits se troublent, elle reste stoïque pour le reste. Prenant quelques secondes pour laisser partir sa douleur. Un silence qui dure assez longtemps, pour qu'il pose une autre question. C'est ce qui la ramène à la réalité.

- Vous savez, chef-adjoint, attaquer mon défunt compagnon comme vous l'avez fait pour me faire du mal, c'est bien petit de votre part. Je ne vous souhaite pour rien au monde de perdre un être cher et aimé de la même façon que moi.

Même à son pire ennemi à vrai dire, elle ne le souhaiterait pas.

- Et cela n'a aucun lien avec notre conversation. Vous êtes alors encore plus petit et indigne de faire cela.

Ses mots sont durs, mais à la hauteur de sa déception, de la violence de l'attaque.

- Vous devriez vous méfier Chef-adjoint. Vous jouez un peu trop avec le feu, et à trop jouer avec le feu, on se brûle. Un jour, vous vous brûlerez.

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Tw: haine envers les porteurs de gêne X et police, deuil d'une personne assassinée.

Tu n’aimes pas les journalistes et Romy ne t’aide pas à te faire changer l’avis dessus. Tu fronces du nez quand elle t’appelles par ton prénom, tu ne te considères pas assez proche d’elle pour que tu lui permettes une telle familiarité. Mais ce n’est pas la chose que tu dois réagir. Elle continue toujours à t’accuser de la différence de traitement entre les humains et les porteurs du gêne X. « Non. Il n’existe pas de différence de traitement, ni de décision envers nos semblables. » Et si avec ça, elle ne se calme pas, tu ne peux plus rien faire. Tu fais quand même l’effort de mêler porteur de gêne X et humains dans le même mot: semblables. « D’ailleurs Mme Davenport. Ne m’appelez plus ainsi par mon prénom, c’est Mr Walsh, ou chef-adjoint. » Que tu rappelles à l’ordre, de votre relation strictement professionnelle. Tu n’aimes pas le manque de respect qu’elle peut faire preuve, mais tu imagines bien qu’elle ne te fait que renvoyer la balle parce que tu n’arrêtes pas de lui manquer de respect depuis le début à ne pas lui dire la vérité. Tu pourrais être désolé de lui mentir pour te protéger, mais tu n’en as pas trop envie.

Puis ça signifierait la fin de vos joutes verbales, que tu apprécies dans le fond. Sauf aujourd’hui évidemment parce que tu es très contrarié par tes retrouvailles avec ton frère et des effets secondaires de la mutation d’Aron qui t’ont presque été fatals. « Pourtant, c’est comme ça que cela va se passer. Vous m’avez déjà assez entrainé. » C’est vrai que dans le passé, il t’es arrivé de lâcher des informations sans faire exprès et elle en a profité. Maintenant tu es devenu extrêmement prudent et tu l’es encore. Même si des fois, tu peux perdre patience parce que ce n’est pas le bon moment de te faire enquiquiner par Romy. Surtout en plein déjeuner merde. Ton seul moment de solitude ou tu pouvais reposer ta tête et penser à autre chose.

« À vous entendre, les enquêtes que vous menez ne sont jamais terminées à vos yeux. C’est assez ironique quand même… » Tu tires ta joue vers le haut, tu grimaces un peu de la douleur à cause des effets secondaires de la mutation d’Aron. « … Vous ne semblez pas être capable de tourner la page. » Un comble pour un journaliste du Saturday Observer ! Faudrait quand même qu’ils changent de disque, car c’est quand même redondant. Oui, il t’arrive de lire leur torchon pour les apparences, mais aussi pour vérifier s’ils ne disent pas les saletés sur la police qui fait de son mieux pour défendre ses citoyens, toute race confondues. « Si vous regardez les statistiques des autres, c’est un peu près la même chose et pour une bonne raison: les porteurs de gène X sont plus difficiles à maitriser. Et vous le savez, tout comme vous savez que bon nombre de criminels ont des troubles psychologiques pas toujours facile à gérer quelque soit leurs races. Nous faisons de notre mieux pour être impartiaux et de les traiter comme tout le monde, avec les mêmes droits. » Tu la regarde, passablement agacé par sa haine anti-police, mais aussi par son obsession sur ta brigade qui fait vraiment de son mieux. Tu fais de ton mieux pour protéger le monde pour des personnes comme Romy. Des personnes ingrates. « Et il faut vous calmer sur vos termes Mme Davenport ou ça va finir en délit de diffamation. » Encore une fois n’est pas coutume. Tu rappelles toujours à l’ordre les journalistes et tu rappelles qu’ils doivent faire attention aux mots. Ce n’est pas la première fois avec elle et tu as déjà porté plainte envers elle dans le passé, donc tu peux être pris au sérieux. Et puis, avoir un délit de diffamation dans le casier, ce n’est pas toujours glorieux.

Alors le sourire peut disparaître pour toujours chez cette journaliste. Tu n’as pas souri et tu n’en as pas envie. Tu n’aimes pas tes répliques, ni sa compagnie étouffante qui t’a empêché de te détendre alors que tu en avais le plus besoin. Tu sais que tu es allé trop loin en parlant de son compagnon décédé dans les manifestations, que tu as posé une question pour lui donner une porte de sortie. Mais tu es comme ça Jacob, tu peux te montrer méchant quand personne ne s’y attend. Tu as toujours été méchant et ça te fait toujours du bien dans le fond, même si des fois, tu peux le regretter. « Oh si, il y a un lien avec notre conversation. La police durant cette manifestation aurait pu agir pour empêcher ce drame et depuis vous nous rejetez constamment tous les maux du monde entier. » Tu te défends immédiatement, avec une voix posée que tu arrives à garder. Tout ce que tu as fait, c’est d’essayer de lui faire comprendre qu’elle a besoin de recul et qu’elle arrête de chercher à venger son mari mort quand le responsable est déjà emprisonné. « Est-ce une menace Mme Davenport ? » Tu sais que ce n’en est pas une. Tu sais bien qu’elle rêve secrètement que tu chutes et que tu ne puisses plus vraiment te relever. Que tu aies mal, si mal que tu ne pourrais rien faire.

Mais ton heure n'est pas encore arrivé.



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Tw: haine envers les porteur de gêne X.

Jacob Walsh peut lui affirmer ce qu'il voulait, Romy sait qu'il y a une différence de traitement entre les mutants et les non-mutants au sein de la brigade du chef-adjoint. Il suffisait de regarder les chiffres, les statistiques et les rapports. Les mutants venaient à mourir plus souvent que les humains quand ils avaient à faire à cette brigade. En tout cas, elle est fière de sa tentative de déstabilisation, dont elle n'a pas raté une miette de la réaction du Walsh. Elle en sourit même. Sourire qui s'agrandit quand il lui demande de ne plus l'appeler par son prénom. Ainsi, elle a touché un point qu'elle peut qualifier de sensible, et dont elle saura se servir dans l'avenir. Oh ça oui !

- Très bien, chef-adjoint !

Prononce-t-elle, en insistant particulièrement sur le "chef-adjoint", légèrement ironique. Ne pas tenter le diable, se rappelle-t-elle soudainement, bien que ça l'amuse. C'est plus fort qu'elle. Au jeu du chat et de la souris, elle vient de marquer un point, et ça lui plaît. Sans compter qu'elle avance dans son enquête. Doucement, très doucement, mais quand même.

- Mais vous savez, Mr Walsh, les enquêtes ne se terminent vraiment jamais. Il y a toujours des points à éclaircir. C'est une fois tous les points éclaircis, que nous tournons la page, les journalistes, c'est ainsi. Et ici, il y a encore énormément de zones d'ombres.

Des zones d'ombres que le Saturday Observer va se faire un plaisir de mener à la lumière pour dénicher ce qu'il y a à dénicher. Opiniâtre Romy ? Oh oui.

- Rassurez-vous, quand ce sera fait, sur ce sujet, je tournerai la page.

Et peut-être la page du chef-adjoint Walsh aussi. Qui sait ? Quand il aura chuté. Parce qu'elle sait qu'il manigance avec les Persécuteurs et c'est ça qu'elle veut mettre au grand jour: un chef profondément anti-mutant, et prêt à tout pour les voir disparaître. Certes, des mutants sont mauvais, la Davenport le reconnaît, comme des hommes ordinaires à vrai dire. Méritent-ils donc plus de mourir en raison de leur gêne ? Non. Jamais. Ils restent des êtres humains, à qui on dénie des droits. Voilà ce qu'il se passe. Peu importe ce qu'il peut lui raconter pour se dédouaner. D'ailleurs, elle hausse simplement les épaules en l'entendant venir affirmer qu'ils sont impartiaux, et que les criminels mutants sont justes plus difficiles à appréhender. Alors qu'ils ont accès à des armes non létales pour les capturer. Mais ne s'en servent quasiment jamais. Non, c'est plus simple de se débarrasser d'un mutant pour eux. Elle le sait. Peu importe ce qu'il peut lui dire, ou quel argument il peut brandir. Comme celui du délit de diffamation, qui donne le sourire à la journaliste.

- Diffamation, carrément ?

Ironise-t-elle.

- J'ai hâte de voir ça, Chef-adjoint.

Elle le provoque. Consciemment. Parce que ça l'amuse, mais aussi parce qu'elle veut le pousser dans ses retranchements, enfin, si elle y arrive. En tout cas, elle pousse le bouchon certainement trop loin, vu la manière dont Jacob l'attaque soudainement, en mentionnant son défunt compagnon. Inattendu. Petit. Mesquin. Pourtant, la mesquinerie et la petitesse du chef-adjoint ne la surprend pas. Elle aurait dû s'y attendre. Par contre, l'attaque contre son compagnon lui coupe le souffle un instant. La volonté de faire mal intentionnellement est belle et bien là. Elle qui ne souhaiterait même pas cela à Jacob Walsh. Néanmoins, elle ne se laisse pas ddémonter, et lui répond, surtout qu'il n'y a aucun lien entre la mort de l'homme qu'elle aimait et son investigation. Bien que le policier pense le contraire. Ce qui fait rire un instant Romy.

- Je viens vous parler de votre enquête, de ce qu'il se passe dans votre brigade. Absolument rien à voir avec ce qu'il s'est passé pour mon compagnon. Rien n'aurait pu empêché ce drame, puisqu'il a eu lieu en dehors de la manifestation, après celle-ci, et que le tueur est un déséquilibré.

Bon un déséquilibré qui aurait pu être appréhendé avant le meurtre de son compagnon, mais ça, elle s'est fait une raison. Et elle ne reproche pas cela à la brigade du chef-adjoint. Encore plus quand elle travaille.

- D'ailleurs, je sais faire la part des choses entre travail et vie privée, et là je suis en mode travail. M'attaquez comme vous le faites cependant, n'est en rien professionnel Chef-Adjoint, et trahi le fait que vous vous sentez en insécurité.

Elle souffle ces derniers mots, à la même hauteur que les précédents. A la hauteur de sa déception et de la violence de l'attaque qu'elle a reçu. Puis, comme venu de nul part, elle se met à mettre en garde le Walsh. A lui dire qu'à trop jouer avec le feu, il allait se brûler. Parce que elle, elle est gentille et douce, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Une mise en garde qu'il interprète comme une menace, faisant rouler des yeux à la Davenport.

- Non, une mise en garde. Quand on en vient à attaquer sans raisons la vie privée de votre interlocuteur, c'est qu'on a quelque chose à cacher. Et si je le prends avec du recul, cette attaque, ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors méfiez-vous.

Un conseil, plus qu'autre chose. Alors qui ne le mérite absolument pas. Elle le sait.

- Je vous remercie pour vos informations en tout cas, Chef-Adjoint. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps ! Surtout que j'ai tout ce qu'il me faut !

Mensonge. Mais elle dit cela avec assurance, et de toute façon, ses soupçons sur la manière dont la brigade du Walsh traite les mutants ne s'est que renforcé. Elle continuerait d'enquêter discrètement, avec deux ou trois acolytes journalistes. Mais pour aujourd'hui, elle n'obtiendrait rien de plus. Et après l'attaque violente et personnelle qu'elle vient de vivre, elle ressent aussi le besoin de s'échapper. Parce qu'elle a un coeur, elle. Qui bat, et qui se brise quand on tape fort dessus.

- Passez une bonne journée, Chef-Adjoint. Et à bientôt !

Elle lui adresse un sourire malicieux en prononçant ces quelques mots, espérant lui trotter dans le crâne tout le reste de la journée. Ca ne serait que vengeance. Et sur ces paroles, elle le salue d'un hochement de tête, puis s'en va, retournant jusqu'à son bureau, pour consigner ce qu'elle a appris, ses soupçons, ses interrogations, continuer son enquête, et commencer une brève pour l'édition de demain. Jacob Walsh, elle n'allait pas le lâcher de sitôt, voilà qui est certain.


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