Gestion du personnage
** Recensement global **
Réclamer ses points
Dépenser ses points (boutique)
Demander un nouveau compte
Répertorier son personnage
Demande de changement
Demandes diverses
Gestion des rps
Recherche de RP
Archiver son RP
Répertoire des sujets libres
Lancer de dés
Boîte à suggestions
Gagner des points
Défis rps
Voter aux top-sites
Loterie des dollars
Poster sur PRD

Découvrir le sujet global

thème
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €


two different worlds (jacob)

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


hello brother.
@jacob walsh

Il enfile ses gants Jack, il attend l’ambulance qu’il entend déjà deux blocs plus loin. Cette fois, accompagnée de la sirène des voitures de police. Il a le regard fixé sur la gauche, l’ambulance arrive. Il est prêt. Les portes arrières s’ouvrent, l’ambulancier descend et sort le brancard. - Homme de trente-neuf ans, blessé par balles à l’abdomen. Pas d’impact de sortie. Ils rentrent dans l’hôpital. Jack fait signe à l’une de ses internes de venir les rejoindre tout en appuyant sur la plaie pour que le sang ne sorte pas, libérant l'ambulancier de cette charge. - Je veux le box 5. Il écoute les ambulanciers qui donnent le maximum d’informations. Et puis, il tourne la tête et voit des hommes d’un autre uniforme, il reconnaît le visage de son frère qu’il préfère ne pas regarder plus longtemps. Curieux, il se demande ce qu’il a bien pu se passer. - Attention, c’est un porteur du gène.. il peut être violent. Jack prend note. Information bonne à connaître. Car avec la douleur, la colère ou la peur, les mutants peuvent déclencher leur mutation sans le vouloir.  Il y a déjà eu, par le passé, quelques petits accidents. Jack, a eu affaire à un mutant totalement déstabilisé, n'arrivant pas à contrôler sa mutation, ce qui n'a pas permis au médecin de travailler dans les meilleures conditions. C’est important de prendre toutes les précautions nécessaires. En sachant que l'homme est un mutant, Jack se demande, un court instant, si ce n’est pas pour cette raison qu’on lui aurait collé cette balle. Connaissant celui-ci, ça ne l’étonnerait guère. Un soupir à peine audible qui lui échappe à cette pensée. Il se concentre sur cet homme, qui souffre, qui perd son sang, un peu trop. Ils vont devoir agir vite. Il donne des instructions à chaque membre de son équipe même s'ils savent déjà tous ce qu’ils ont à faire. L’homme gémi puis tousse du sang. L’équipe s’active, se coordonne pour traiter au mieux le patient, le stabiliser. - On l’emmène au bloc 2 et appelez Dr May.  Besoin de l’avis du médecin pneumo/gastro.  

Mains qu’il nettoie, mouvements qu’il répète, qu'il connaît à la perfection. Il se prépare avant de rentrer dans le bloc pour sauver cet homme. Il a connu pire, il en a déjà traité plus d’une blessure par balles mais pour lui ce n’est jamais gagné d’avance. Une complication et un drame peut subvenir. Blouse en plomb pour réaliser une radio pour voir où est logée la balle, pour savoir si celle-ci n’a pas touché des organes, s'il n'y a pas des fragments ou s'il n’y a pas trop de dégâts lésionnels. Il attend l’avis de son confrère pour finalement passer aux choses sérieuses. Jack est concentré, donne ses instructions, tout se déroule à la perfection, jusqu’à l’arrivée des premières complications. Les moniteurs s'emballent, la tension monte d'un cran. Des heures au bloc à tenter de sauver la vie de cet homme, à lui répéter de s’accrocher. Intervention terminée, il n’y a plus qu’à refermer. Des sourires sur les visages, visibles une fois les masques retirés. Satisfaction d’avoir sauvé une vie. Cela n’a pas été la même quelques heures plus tôt où Jack a perdu une jeune patiente dans ce même bloc. Patient pouvant rejoindre la salle de réveil, des infirmières s'occupe de lui.

Plusieurs policiers postés derrière la porte que Jack franchit. Jack les ignore, part en direction du bureau centrale pour s’occuper du dossier, savoir si des membres de la famille sont présents. Apparemment, personne n’est là pour lui, enfin, si, la police. On l’informe de la situation, il voit son frère, non loin. Il s’approche les bras se croisent. - Jacob... Qu’il lui lance d’un ton sec. Même pas un bonjour. Jack se rappelle très bien la dernière fois qu’il a vu son frère, c’était il y a un moment et ce n’est pas un souvenir agréable qu’il garde. Enormément de colère et de rancoeur. Poppie a beau vouloir arranger la situation, Jack n’est pas sur d’en avoir l'envie. - tu vas être heureux... encore un mutant que tu pourras balancer aux persécuteurs. Les deux frères sont opposés, aucune ressemblance. L'un tente de sauver ces êtres mis de côté par la société, l'autre se fait un plaisir à les arrêter. Plus aucune solution possible pour renouer du lien entre eux. Jacob est bien trop loin du monde de Jack. Il baisse les yeux avant de se ressaisir et avoir des paroles plus professionnelles. - Etat stable, le patient est en salle de réveil, une infirmière communiquera le numéro de chambre à tes collègues.  
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
Two differents worlds
TW: comportement ségrégation mutant, tension familiale, troubles psychologiques mentionnés, description de prise d'otage.  

Il a fallu que ce soit celui-ci. L’hôpital que tu n’aimerais pas aller, c’est le plus proche et l’unité des urgences est des plus actives avec un des meilleurs scores. Évidemment, tu le sais très bien, parce que c’est l’hôpital où ton père a travaillé pendant des années, où ton frère et sa soeur cadette travaillent en ce moment. L’idée de les croiser ne t’arrange pas, tu y penses que maintenant dans la voiture qui suit l’ambulance, dans une fanfare de sirènes. Un mutant à sauver en toute urgence, si le protocole te permettait de tirer sur la tête, tu l’aurais fait sans hésiter. Il a blessé certains de tes coéquipiers dans la course poursuite, il t’a blessé aussi mais c’est superficiel. Tout le monde va à peu près bien. Tu dois faire un rapport et tu n’es pas très enchanté pour une fois d’être le chef de l’équipe d’intervention parce que tu dois collaborer avec le médecin de garde qui s’occupera de ce mutant. Tu sais que tu croiseras Olivia ou Jack s’il ne sera pas le médecin de Aron, ou peut-être qu’ils t’éviteront comme la peste, passeront à côté de toi sans un regard. C’est mieux.

Mais les choses ne se passeront pas tu le désires. Tu le découvres et tu te retiens fort de lever les yeux quand tu suis le cortège et le remarque tout de suite cet air hautain du médecin, à analyser et savoir quoi faire. Ça ne t’a pas manqué. Tu ne regarderas pas plus que ça, que tu vas accompagner une collègue blessée par ce mutant, des points de suture à l’épaule. Un autre, une commotion à surveiller pendant 24h. Tu récoltes les informations que tu notes sur ton téléphone, tu prépares déjà ton rapport avec les souvenirs toujours frais. Plus tôt tu fais le rapport, plus fidèle il sera. C’est ton crédo. Tu laisses quelques policiers repartir au poste, d’autres restent comme toi pour avoir des nouvelles du mutants, même si c’est sur leur temps libre. Est-ce que cette chose va survivre ? Probablement oui, avec Jack il s’en tirera. Parce que Jack, même si tu ronchonnes dans la pensée, est un des meilleurs médecins, sans conteste. Si ça avait été un autre médecin, un autre hôpital, les chances de survie de ce mutant auraient été de 56% là, c’est 89%. Tu te laisses occuper par l’infirmière qui désinfecte et analyses ta plaie superficielle à la tempe. Puis tu t’installes sur la chaise, pas loin des portes de la salle d’opération, tu te mets à pianoter sur ton téléphone le début du rapport. Tu déboutonnes de deux, ta chemise de service pour respirer tant l’adrénaline retombe. Tu es sur ton temps libre, tu n’as pas sommeil tant que tu n’auras pas écrit les prémices de ton rapport: le travail prime, il faut rester factuel.

Friday 20 may, 2:12 a.m.
[…] Aron Slana mutation: inconnue, mais plusieurs témoins certifient qu’il peut faire repousser les ongles et s’en servir comme projectiles. Pas de substance intégrée à notre connaissance. […] Soupçonné être le tueur en série, auteur de quatre meurtres […] A pris la fuite après avoir vu l’équipe d’intervention dans le couloir, la course-poursuite a été entamée […] A assommé un officier en patrouille sur son passage, commotion […] Je l’ai empêché de tuer une civile qu’il a pris en otage. […]


Tu dois arrêter d’écrire pour fermer les yeux un instant, la lumière de l’hôpital est trop forte. Tu as toujours été sensible à ça et tu vois des tâches. Tu as un coup de barre aussi. Ça fait combien de temps que tu es là à écrire ton rapport ? Tu regardes l’heure sur ta montre: 3h. Il est 5 heures du matin. Tu mordilles intérieurement tes joues, Jack aime prendre son temps, méticuleux qu’il est… Tu relèves la tête quelques minutes plus tard quand tu entends les portes s’ouvrir. Jack passe, Aron passe dans son brancard: tiré d’affaire. Merde. Tu soupires et tu te lèves péniblement de ta chaise. Tu donnes l’ordre à un membre de ton équipe d’intervention de suivre Aron, pour suivre le protocole de sécurité anti-mutant.

Tu auras besoin d’un rapport détaillé de l’intervention, écrit par le médecin qui a pris en charge. Tu sens qu’il y aura un conflit d’intérêt, ça ne t’arrange pas. Tu gardes le regard sur ton téléphone, tu enregistres les dernières modifications quand il t’appelle par ton prénom. Tu ne le salues pas, tu ne l’appelles pas en retour pareillement. « Dr Walsh. » Tu lui rappelles sèchement qu’il n’y a pas de prénoms qui tienne entre vous deux. Il t’a frappé, tu l’as frappé et vous ne vous êtes jamais revus depuis. Tu ignores le commentaire qu’il te fait, tu relèves le regard et tu gardes ton téléphone sur la main, tu commences à enregistrer votre conversation pour écrire la suite du rapport plus tard. Tu verrouilles téléphone et tu le toises du regard. Vous avez la même taille, c’est facile d’entrer dans ses yeux et de lire tout ce qu’il ressent.


Froideur, dégoût, vide, agacement. Avec facilité tu mets tes sentiments personnel de côté. « Agent Connell suit de près votre infirmière pour commencer au plus tôt le protocole de sécurité. Ne vous attendez pas à voir de la famille pour ce patient, elle a été exterminée il y a des années à l’activation de son gêne. » Tu ne perds pas de temps avec lui, il a des patients à soigner et tu as un rapport à terminer. Te reposer un peu aussi, l’adrénaline t’es retombée dessus depuis tout à l’heure, tu le ressens. « J’aimerai avoir votre rapport d’intervention le plus rapidement possible, pour présenter le dossier au tribunal qui se chargera de la suite. Est-ce possible ? » Tu décroches son regard pour le téléphone, notification d’un message que tu ignores vite. Tu fronces les sourcils « Il ne faut… » Tu as perdu les mots que tu voulais dire. Tu as été déconcentré par ton téléphone. « … Désolé. Longue nuit de course-poursuite. Je disais: Il ne faut, en aucun ordre ne serait-ce médical, lui retirer le collier. Il est très agressif et a un profil de psychopathe explosif. » Tu es très sérieux dans tes propos, tu restes professionnel, comme tu l’as toujours été face à n’importe quel médecin.

Même si c’est ton petit frère.