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Push it to the limit | ft. Aurora Quinn
(#) Ven 13 Mai - 16:54
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Push it to the limit
Aurora & Liam
Plus d'une décennie entière de service. Presque la moitié de sa vie sacrifiée à la protection de son pays. Enfin sacrifiée, c'était un bien grand mot tant il avait préféré y vivre qu'être en permission. Au final, n'avait-il pas un certain attachement pour les pays dans lesquels il avait combattu ? Sans doute que s'il arrivait à économiser assez et si les relations internationales venaient à s'améliorer, il tenterait d'y faire un tour histoire de voir à quoi cela ressemblait une fois débarrassé de sa présence. Oh, il n'était pas complètement stupide, il savait bien qu'avant les nombreuses révolutions il s'agissait de démocraties, et pas des moindres, des pays développés d'après les photos de l'époque. Même qu'ils n'avaient pas à payer l'université là bas. Pas comme ici. Pour 16 ans dans les forces spéciales, le voilà qui se retrouvait avec une pension qui lui permettait à peine de quoi survivre. Alors Liam faisait son possible pour arrondir les fins de mois. Le soir il travaillait au Néon Rouge, assurant la sécurité, ça et d'autres affaires plus ou moins légales. Un job plutôt bien payé pour le peu qu'il faisait. Au fond ce qu'on lui demandait c'était une présence physique, une prestance.
Le reste du temps il vendait ses services, ses compétences. Vous n'imagineriez pas le nombre de riches personnes qui seraient prêtes à payer un cours particulier uniquement parce qu'il y a marqué SEALS sur le CV. Alors bien sûr il n'en voyait pas tous les jours, mais avec la montée en puissance de la peur des mutants, de plus en plus de New Yorkais fortunés se mettaient aux sports de combat. Quelle ironie, que de les entraîner à se protéger contre son propre genre. Si la clientèle à laquelle il faisait face vivait exclusivement à Manhattan, les profils étaient en revanche assez variés. Il y avait les traders, intarissables sur leurs exploits en finance, un jour il baisait la Grèce et le lendemain la stagiaire. Mais au moins ils avaient le mérite de faire la conversation tout seul, et de temps à autre quand Liam pouvait en placer une, il obtenait un petit tips gratuit pour placer son argent comme un filou. Non, ceux là n'étaient vraiment pas les plus compliqués, ils vivaient dans leur monde en somme. Il y avait les bourgeoises qui, il y a quelques années ne juraient que par le yoga, avant de passer à l'escalade pour enfin se mettre à la boxe et "libérer la pression du quotidien". L'ancien soldat avait un peu de mal à discerner si elles suivaient simplement un mouvement de mode ou si elle se croyait dans le scénario d'un mauvais film pornographique en sa présence. Combien de fois il s'était fait inviter au restaurant ou lui avait-on proposé quelques avances douteuses. Seulement c'est qu'il avait une éthique de travail le bougre, et puis du moment qu'elles n'avaient pas eu ce qu'elles voulaient elles reprenait un cours donc ça l'arrangeait bien lui aussi. Et puis il y avait les plus insupportables, les suprémacistes, prêt à tout pour recevoir un cours violent, typique de l'armée en présence d'un vrai soldat, d'un dur de dur. Des gars qui s'étaient découvert une vocation dans la haine d'autrui et qui plaçait cela sur la défense du bien commun.
Face à ces profils relativement différents, Liam était forcé d'afficher un sourire commercial, presque débile qui l'insupportait au plus haut point. Il s'en voulait terriblement de s'abaisser ainsi, de marcher sur sa propre dignité. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait sans doute fait avaler leurs dents à ses clients, une par une. Aucun d'entre eux n'en valait vraiment la peine, sans doute était-ce le propre des habitants de la grosse pomme. Enfin aucun pas tout à fait. Il y avait dans le lot, une jeune femme, environs son âge, mère célibataire. Au vu de son niveau elle pratiquait déjà la boxe depuis un certain temps. Liam ne se souvient plus trop pourquoi on avait transmis son contact à ladite Aurora. Mais il devient avouer qu'aujourd'hui il ne s'en plaignait pas.
Le rendez-vous avait toujours lieu dans une salle de Manhattan, sans doute que ça lui faisait gagner du temps. Liam lui se foutait royalement de l'emplacement, c'était une occasion de promener Laïka en somme, alors peu lui importait. Il n'aurait su véritablement expliqué ce qui lui faisait dire que les séances en sa compagnie étaient agréable. Elles n'étaient simplement pas moins chiantes que les autres, mais véritablement agréable. Il prenait du plaisir à venir l'entraîner et ce même si la dépense physique de son côté était tout de même bien moins importante. Bipant sa carte d'accès à l'entrée de la salle, le mutant se trouva assez étonné de découvrir cette dernière entièrement vide. Levant les sourcils dans une petite moue adressé à sa chienne, il lâcha le lourd sac d'équipements pour se diriger vers les fenêtres tâchant de faire rentrer un peu d'air. Si cela n'avait tenu qu'à lui, sans doute que l'entraînement se serait fait dans le Bronx, près de chez lui. Là bas les salles avaient une ambiance bien différente, elles sentaient la sueur, le sang et les larmes. Une atmosphère virile, pleine de testostérone qui lui rappelait le temps où il côtoyait ses frères d'armes. Mais bon, il ne pouvait pas non plus avoir le beurre et l'argent du beurre. Laissant l'akita s'installer dans un coin de la pièce, à l'abris du soleil, Liam commença à sortir ses gants lorsque la porte s'ouvrit. "Voyez vous ça, déjà une minute de retard. Fit-il le sourire aux lèvres. Sans attendre de réponses, il se tourna vers sa chienne. "C'est combien de pompes par minutes de retard Laïka ?' Continua-t-il réthoriquement. A la simple mention de son nom, cette dernière poussa un petit aboiement. Recentrant son attention sur la nouvelle arrivante, il reprit une nouvelle fois d'un air tout fier. "Ca veut dire 10."
Le reste du temps il vendait ses services, ses compétences. Vous n'imagineriez pas le nombre de riches personnes qui seraient prêtes à payer un cours particulier uniquement parce qu'il y a marqué SEALS sur le CV. Alors bien sûr il n'en voyait pas tous les jours, mais avec la montée en puissance de la peur des mutants, de plus en plus de New Yorkais fortunés se mettaient aux sports de combat. Quelle ironie, que de les entraîner à se protéger contre son propre genre. Si la clientèle à laquelle il faisait face vivait exclusivement à Manhattan, les profils étaient en revanche assez variés. Il y avait les traders, intarissables sur leurs exploits en finance, un jour il baisait la Grèce et le lendemain la stagiaire. Mais au moins ils avaient le mérite de faire la conversation tout seul, et de temps à autre quand Liam pouvait en placer une, il obtenait un petit tips gratuit pour placer son argent comme un filou. Non, ceux là n'étaient vraiment pas les plus compliqués, ils vivaient dans leur monde en somme. Il y avait les bourgeoises qui, il y a quelques années ne juraient que par le yoga, avant de passer à l'escalade pour enfin se mettre à la boxe et "libérer la pression du quotidien". L'ancien soldat avait un peu de mal à discerner si elles suivaient simplement un mouvement de mode ou si elle se croyait dans le scénario d'un mauvais film pornographique en sa présence. Combien de fois il s'était fait inviter au restaurant ou lui avait-on proposé quelques avances douteuses. Seulement c'est qu'il avait une éthique de travail le bougre, et puis du moment qu'elles n'avaient pas eu ce qu'elles voulaient elles reprenait un cours donc ça l'arrangeait bien lui aussi. Et puis il y avait les plus insupportables, les suprémacistes, prêt à tout pour recevoir un cours violent, typique de l'armée en présence d'un vrai soldat, d'un dur de dur. Des gars qui s'étaient découvert une vocation dans la haine d'autrui et qui plaçait cela sur la défense du bien commun.
Face à ces profils relativement différents, Liam était forcé d'afficher un sourire commercial, presque débile qui l'insupportait au plus haut point. Il s'en voulait terriblement de s'abaisser ainsi, de marcher sur sa propre dignité. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait sans doute fait avaler leurs dents à ses clients, une par une. Aucun d'entre eux n'en valait vraiment la peine, sans doute était-ce le propre des habitants de la grosse pomme. Enfin aucun pas tout à fait. Il y avait dans le lot, une jeune femme, environs son âge, mère célibataire. Au vu de son niveau elle pratiquait déjà la boxe depuis un certain temps. Liam ne se souvient plus trop pourquoi on avait transmis son contact à ladite Aurora. Mais il devient avouer qu'aujourd'hui il ne s'en plaignait pas.
Le rendez-vous avait toujours lieu dans une salle de Manhattan, sans doute que ça lui faisait gagner du temps. Liam lui se foutait royalement de l'emplacement, c'était une occasion de promener Laïka en somme, alors peu lui importait. Il n'aurait su véritablement expliqué ce qui lui faisait dire que les séances en sa compagnie étaient agréable. Elles n'étaient simplement pas moins chiantes que les autres, mais véritablement agréable. Il prenait du plaisir à venir l'entraîner et ce même si la dépense physique de son côté était tout de même bien moins importante. Bipant sa carte d'accès à l'entrée de la salle, le mutant se trouva assez étonné de découvrir cette dernière entièrement vide. Levant les sourcils dans une petite moue adressé à sa chienne, il lâcha le lourd sac d'équipements pour se diriger vers les fenêtres tâchant de faire rentrer un peu d'air. Si cela n'avait tenu qu'à lui, sans doute que l'entraînement se serait fait dans le Bronx, près de chez lui. Là bas les salles avaient une ambiance bien différente, elles sentaient la sueur, le sang et les larmes. Une atmosphère virile, pleine de testostérone qui lui rappelait le temps où il côtoyait ses frères d'armes. Mais bon, il ne pouvait pas non plus avoir le beurre et l'argent du beurre. Laissant l'akita s'installer dans un coin de la pièce, à l'abris du soleil, Liam commença à sortir ses gants lorsque la porte s'ouvrit. "Voyez vous ça, déjà une minute de retard. Fit-il le sourire aux lèvres. Sans attendre de réponses, il se tourna vers sa chienne. "C'est combien de pompes par minutes de retard Laïka ?' Continua-t-il réthoriquement. A la simple mention de son nom, cette dernière poussa un petit aboiement. Recentrant son attention sur la nouvelle arrivante, il reprit une nouvelle fois d'un air tout fier. "Ca veut dire 10."
(#) Ven 20 Mai - 17:25
Invité
IRP
HRP
Push it to the limit
Aurora & Liam
Un souci de dernière minute à l'hôtel, et voilà qu'Aurora quitte son lieu de travail en retard. Tout ce qu'elle déteste, mais elle n'a pu s'enfuir plus tôt en raison de ce petit pépin, plus important qu'elle ne le dirait à quiconque lui poserait des questions. Muette comme une carpe la brune, surtout quand ça concerne ses activités pro-mutant, pas toujours bien vu ou très légale, mais elle s'en fiche. De toute façon, que pourrait-il bien lui arriver de pire que la situation dans laquelle elle est actuellement ? Séparée de sa fille depuis plusieurs jours, car sa soeur aînée l'a retrouvé. A la recherche d'un nouveau domicile, d'une manière de changer de nom pour se recacher de sa famille... Et encore plein d'autres choses.
Mais là, maintenant, à l'heure qu'il est, la brune n'a pas envie de penser à ça. Elle souhaite juste évacuer sa rage, ce qu'elle ressent, ses émotions, ses pensées. Et il n'y a rien de mieux pour cela que la boxe. Sa salle n'est qu'à quelques rues de son boulot, et la jeune femme s'y rend en courant, car on l'attend. Elle s'offre des cours particuliers au minimum deux fois par mois. Pas parce qu'elle en a forcément besoin, la Quinn fait de la boxe depuis son enfance, mais par envie, par souhait de continuer à s'améliorer dans ce sport qu'elle aime, et qui peut lui être d'un grand secours. Il faut savoir se battre pour survivre dans ce monde. Une phrase qu'elle a entendu toutes son enfance, de a bouche de son père. Une sorte de règle, qu'elle met encore en action aujourd'hui.
Elle franchit les portes de la salle de sport en courant, souriant à la personne à l'accueil au passage, avant de s'engouffrer dans la salle où se trouve le ring, essouflée et les joues rougies par sa courses sous le soleil de cette fin de printemps. Liam est déjà là, ce qui fait grimacer la brune. Car si les cours sont géniaux avec lui, il n'aime pas le retard. Même de quelques minutes, peu importe la raison. Même une minute de retard, comme aujourd'hui. Enfin, ça elle le sait car Liam lui annonce à haute voix.
- Navrée...
S'excuse la jeune femme en allant poser son sac de sport sur le côté. Le temps de se changer, et elle serait prête et tout à son entraîneur, qui parle déjà de pompes. Un soupir franchit les lèvres de la Quinn qui tente de négocier quelques instants, ,alors que la chienne vient vers elle pour avoir une caresse.
- Même si mon retard est dû à une urgence au travail ?
Demande-t-elle en faisant une petite moue. Mais elle capitule bien vite. De toute façon, faire des pompes ne la dérange pas.
- Allez, je vais me changer en vitesse, et va pour dix pompes pour commencer.
Ses épaules se haussent un instant, un léger sourire sur les lèvres, avant qu'elle ne s'engouffre dans le vestiaire pour femme, où, en moins de deux minutes, par habitude, elle se change, enfilant sa tenue de sport. Ses cheveux attachés, elle rejoint la salle, prête à en découdre. Enfin, à suivre les consignes.
- On a donc dit dix pompes pour commencer ?
Elle dit cela en souriant, prête à s'y mettre. Dix, vingt ou plus, elle les ferait. Son père lui en faisait faire pendant son adolescence, ce n'est pas quelque chose qui la faisait paniquer. Enfin, sauf si on lui demandait cent.
Mais là, maintenant, à l'heure qu'il est, la brune n'a pas envie de penser à ça. Elle souhaite juste évacuer sa rage, ce qu'elle ressent, ses émotions, ses pensées. Et il n'y a rien de mieux pour cela que la boxe. Sa salle n'est qu'à quelques rues de son boulot, et la jeune femme s'y rend en courant, car on l'attend. Elle s'offre des cours particuliers au minimum deux fois par mois. Pas parce qu'elle en a forcément besoin, la Quinn fait de la boxe depuis son enfance, mais par envie, par souhait de continuer à s'améliorer dans ce sport qu'elle aime, et qui peut lui être d'un grand secours. Il faut savoir se battre pour survivre dans ce monde. Une phrase qu'elle a entendu toutes son enfance, de a bouche de son père. Une sorte de règle, qu'elle met encore en action aujourd'hui.
Elle franchit les portes de la salle de sport en courant, souriant à la personne à l'accueil au passage, avant de s'engouffrer dans la salle où se trouve le ring, essouflée et les joues rougies par sa courses sous le soleil de cette fin de printemps. Liam est déjà là, ce qui fait grimacer la brune. Car si les cours sont géniaux avec lui, il n'aime pas le retard. Même de quelques minutes, peu importe la raison. Même une minute de retard, comme aujourd'hui. Enfin, ça elle le sait car Liam lui annonce à haute voix.
- Navrée...
S'excuse la jeune femme en allant poser son sac de sport sur le côté. Le temps de se changer, et elle serait prête et tout à son entraîneur, qui parle déjà de pompes. Un soupir franchit les lèvres de la Quinn qui tente de négocier quelques instants, ,alors que la chienne vient vers elle pour avoir une caresse.
- Même si mon retard est dû à une urgence au travail ?
Demande-t-elle en faisant une petite moue. Mais elle capitule bien vite. De toute façon, faire des pompes ne la dérange pas.
- Allez, je vais me changer en vitesse, et va pour dix pompes pour commencer.
Ses épaules se haussent un instant, un léger sourire sur les lèvres, avant qu'elle ne s'engouffre dans le vestiaire pour femme, où, en moins de deux minutes, par habitude, elle se change, enfilant sa tenue de sport. Ses cheveux attachés, elle rejoint la salle, prête à en découdre. Enfin, à suivre les consignes.
- On a donc dit dix pompes pour commencer ?
Elle dit cela en souriant, prête à s'y mettre. Dix, vingt ou plus, elle les ferait. Son père lui en faisait faire pendant son adolescence, ce n'est pas quelque chose qui la faisait paniquer. Enfin, sauf si on lui demandait cent.
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