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blood on my name

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Petit arrêt à l’échoppe du coin, ingrédients achetés pour préparer varenikis. Plat délicieux dont la frangine raffole, vile tentation de séduction avant annonce de la mauvaise nouvelle. Tu viens peut-être ou peut-être pas de perdre ton nouvel emploi parce-que tu as peut-être ou peut-être pas frappé un nouveau client. Les mains baladeuses ont le don te faire grimper la température, dans le mauvais sens du terme évidemment. Sauf que tu trouves l’appartement vide en rentrant, aucune trace de la sestra hormis le tas de linge échoué au milieu du couloir.

Soupir s’échappe de tes lèvres, main attrape téléphone pour composer le numéro enregistré. La tonalité résonne quelques minutes, tentatives vaines s’épuisent. Instinct protecteur décuplé face à l’expansion des fréquentations douteuses. Tu décides de vérifier le traqueur intégré au portable, localisation du paquet réussi. Le bronx, sans surprise. Certainement une autre fête étudiante avec de la drogue, de l’alcool, des garçons. « Bon sang, donnez-moi la force de n'pas la tuer. » Il te faudra bien plus qu’une prière pour venir à bout de cette nuit mouvementée black swan.
En un battement d'ailes, tu te retrouves en bas de l’immeuble. Portier refuse de t’ouvrir, manque invitation mais rien ni personne ne t’empêchera d’atteindre ta cible. Alors, plan B entame l'ascension d’un balcon à un autre. Insultes slaves frappent l’air, colère monte. Tu finis par atteindre le 8ème étage à la force de tes bras. Rapide tour de la populace te donne envie de vomir, comme d’habitude ta sœur se retrouve avec ces podonki qui n’branlent rien de leur vie. Si seulement. Si seulement tu pouvais tous les balancer par la terrasse; saut de l'ange express.

Rage contenue, poings fermés, tu observes. Pas beaucoup de sécurité aux alentours, pourtant salon plein à craquer. Tu sais que l’hôte de la soirée détient quelques facultés et tu le repères en train d’hurler sur Illyria. Justement. Mâchoire se contracte, déplacements rapides. Tu t'approches sans éveiller les soupçons, dissimulée derrière les silhouettes ivres qui font peine à voir. Un désastre humain. Yeux de vautour ne quittent plus proie. Lui ou elle ? Bonne question. Mutante capable de se défendre mais état d’ébriété remarquable. Pour changer. Patience s’amenuise drastiquement alors que la tension atteint son summum.
Tu devines l’arme sous la veste du dealer avant même qu’il ne la braque sur ta poupée d’ivoire. Et ta réaction est sans appel. Fauve attrape bouteille de champagne sur table, la brise contre rebord et s’élance dans le carré VIP pour enfoncer le verre dans artère carotide primitive. Mort précipitée par veine sectionnée. Le temps semble se suspendre, regard confus, victime ne comprend pas ce qui lui arrive. Corps demeure debout, en état de choc. Question secondes avant qu’il ne s’effondre à tes pieds. Animal à frapper, trop fort, trop vite. Nouveau cadavre à dénombrer.

traduction:

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Shadow birds déployés. Tous peuvent prétendre à travail bien fait. Cible repérée, observée, calculée, prête à être neutralisée. Gros poisson flairé. Dealer poisseux mais surtout, mutant se jouant bien du CRA. Alors ils guettent. Piafs de la nuit se mettent en place pendant qu’équipe au sol s’apprêtent. Observent fête où s’échangent quelques poignées enrichies à travers viseurs et autres jumelles spécifiques. Quenottes grincent, mâchoires se crispent. Capitaine veut ce monstre. … N’attentez rien sans mon signal. Attendez de l’avoir bien en vue avant de le neutraliser. J’veux sa peau mais j’le veux suffisamment vivant que pour qu’il en chie à la hauteur des merdes qu’il a faites. Alors les oiseaux ricanent à l’ordre qui résonne à travers oreillettes. Connaissent tempérament du supérieur. Savent qu’une cible neutralisée est une cible qui va parler. Parce qu’ils y mettent les moyens et que putain de réseau doit être démantelé.

Faucon se fond avec collègues au sol, grimpant les étages après être passé gardien forcé de coopérer. Reçoit message de Condor signalant que quidam s’attaque à cible. Chasseur intrigué mais Mirador précise qu’à aucun moment présence remarquée. Faculté soulignée pour échapper à œil aussi attentif que le sien. Alors traqueurs forcent la porte. Mais trop tard… Information résonne dans l’oreillette du Capitaine, cible gisant au sol, carotide déchiquetée. … fait chier. que supérieur soupire. Armé, s’introduit dans petite fête au chemin déjà tracé par subalternes en action.

Faucheur s’arrête à hauteur de faucheuse debout admirant œuvre. Cote à cote. Constate hémoglobine sortant de jugulaire, victime agonisant aux pieds. Déchet à terre. Ordure crevée. Guère le temps de sauver vie qui déjà s’échappe dans dernier soupire au regard possédé par peur. Persécuteur blasé. Mission ratée à cause de blondasse qu’il daigne enfin regarder. … vous êtes en état d’arrestation évidemment. qu’il lâche, déçu. Néanmoins reconnaissant d’un coup efficace lorgnant sur bouteille cassée.


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Le corps sans vie s’effondre devant toi et les cris aux alentours se déploient les uns après les autres. Tu ne leur prêtes pas grande attention, désireuse d’attraper ta poupée d’ivoire pour la traîner loin de ce foutoir quand ton regard capte la sécurité supplémentaire débarquer à la fête. D’un geste brusque tu pousses Illyria en arrière, lui ordonnant de dégager dans votre dialectique natale. Voix autoritaire avorte toute forme de négociation. Et tu demeures devant la carcasse ensanglantée pour laisser le temps à ta sœur de quitter la pièce.

Immobile, tu donnes presque l’impression de ne pas t’ancrer à cette réalité mais au fond de ta poitrine, les battements de ton cœur se ruent avec rage. Ils se calent sur le tempo de la soirée et tu comptes en silence les respirations du vautour qui remuent ses lèvres près de toi, évoque l’évidence de ta diligence. Amusée, tu tournes légèrement la tête vers lui, sourire défie autorité. Les prunelles évaluent rapidement la cible, posture, arme avant d’établir plusieurs scénarios pour la neutraliser. Les dommages sont faits, les dégâts irréversibles. Certainement qu’une cellule de prison t’attend mais tu dois permettre à ta sestra de s’en sortir. Tu la repères à quelques mètres de là, au milieu de la foule éparse qui tente de fuir la scène de crime.

« Pour quel prétexte ? » Question à l’encontre du garde du corps. En tout cas, celui que tu considères ainsi, sans réaliser sa véritable identité, sa véritable mission. Tu n’attends pas une réponse de sa part que tu balances ton coude dans son abdomen. Tentative parée, réflexe immédiat mais mouvement de recul te permet de l’éloigner d’Illyria. Le ballet commence, corps se frôlent et se percutent, allure monte crescendo. Arme balancée dans la lutte, victoire minime car gorille aguerri te rend la tâche bien compliquée. Certainement un ancien militaire penses-tu. Dextérité et précision d'un niveau bien supérieur à la moyenne, te rappelle les entraînements avec la maternel. Ça cogne, ça résonne et ça fait mal mais encaisser est devenue une seconde nature.

Néanmoins, tu ne peux t'empêcher de te demander pourquoi il tient à t'arrêter maintenant que son patron est six pieds sous terre. Paie condamnée, boulot avorté. Quel est l'intérêt de cette valse ? Hormis le plaisir de frapper une proie encore vivante, déterminée à le rester.

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Faucheuse demande prétexte de son arrestation après enfin un regard échangé. Faciès amusé par situation, blonde qui donne l'impression d'une fierté personnelle acquise. Sourire presque provocateur. Et c'est le geste qui suit, répondant parfaitement à impression que chasseur conserve. Guère de temps laissé à la rétorque que l'offensive inspire coup de coude paré. Entrainement militaire salutaire. Persécuteur rend les coups aussi bien qu'il en encaisse. Danse presque millimétrée au milieu d'une foule choquée. Spectacle ravissant mirettes, faisant presque oublier cadavre gisant. Chiens de garde s'abstiennent d'un renfort non opportun, ayant déjà misé sur cheval gagnant. Néanmoins, traqueur doit admettre qualité adverse. Soupçonne entrainement rigoureux, exercices spartiates. Précision des mouvements appréciable. Elle n'est point quidam ordinaire. Singularité décelée surtout quand arme dégagée.

Profite de légère accalmie provoqué par repoussement pour déclarer : ... sérieusement ?! qu'il demande, étonné. Bougre qui s'étonne de pareille question se délestant de tout second degré. Vous venez de buter quelqu'un. Vous pensiez réellement vous en tirer sans conséquence ?! Persécuteur ayant fait son travail, voilà qu'il laisse place au chasseur vexé, haussant les épaules et pointant dépouille d'un index accusateur. ... je voulais cette merde vivante pour lui extirper des infos concernant son réseau de camés. Et grâce à votre intervention, on peut repartir à zéro... pointe de colère teintant ses propos. Néanmoins, sang froid maintenu. Obligation. En toute circonstance.

Bougre s'arme d'une paire de menotte et attrape vivement bras de trouble-fête. ... N'aggravez pas votre cas. Qu'il lui somme, s'attendant à nouveau mouvement contestataire qui allait certainement lui faire perdre du temps. Intention non dissimulée de passer bracelets métalliques afin d'entraver accusée.


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Les souffles se croisent et s’effleurent sans jamais se toucher parce que les corps s’opposent et se rapprochent dans une danse effrénée. Aucun répit n’est permis, aucune parenthèse ne s’inscrit durant cet intervalle. Néanmoins tu sens qu’il retient ses coups pour une raison qui t’échappe, estimant facilement la force de son poing à la manière dont il l’envoie toucher sa cible. Pourquoi ? Tu ignores ce qui peut le motiver à se réfréner mais ton esprit demeure aux aguets, anticipe la tendance pour ne pas être renversée. Les mots viennent tout de même t’interroger, surprise du contenu de ses lèvres même si tu n’en montres rien. « Arrêtez, vous allez me faire chialer. » La poitrine se baisse et se soulève, suit la cadence de l’échange. Cage thoracique en émoi, cœur pompe le sang à toute vitesse.

Tu le toises alors que la théorie du garde du corps s’élimine progressivement. Un flic ? Un privé ? Un militaire ? Il te faut reconsidérer la situation compte tenu des propos qu’il glisse à ton encontre. Cependant, tu n’as pas le temps de tergiverser, la simple vue des bracelets argentés t’incite à réagir en vitesse. Il est trop rapide pour que tu parviennes à te dégager avant que le cliquet ne se referme alors tu décides d’improviser parce que c’est définitivement ce que tu fais de mieux, ou de pire. Lorsqu’il serre le premier, tu attrapes la deuxième afin de lui enfiler autour du poignet, sourire narquois et regard perfide se glissent subitement sur ton visage. « Oh chéri, j’ai fait ça une bonne centaine de fois. » L'accent chante, roule sur les syllabes que ta contrée invente et réinvite de sa propre mélodie. Un coup d’œil aux alentours te permet de tracer une trajectoire.

Et sans réfléchir plus longtemps, tu plaques tes mains sur son torse bombé pour le repousser en arrière jusqu’à ce qu’il percute le comptoir du bar installé en plein milieu de la salle. A votre impact, les bouteilles disposées dessus tombent à la renverse, le verre s’éclate au sol mais le bruit est happé par la foule en émoi. Les menottes ne sont pas un problème, tu as malheureusement l’habitude de te disloquer le pouce pour t’en dégager, ton véritable soucis c’est lui. Cette espèce de machine surentraînée déterminé à te neutraliser. Tu n’as plus la possibilité de voir où se trouve ta sœur, dois t’en remettre à tes estimations approximatives de sa localisation. Certainement proche de la sortie, pas encore hors de danger donc il te faut tenir encore un peu et tu cherches un objet tranchant à attraper. A défaut d'en trouver un, tu tires sur la chaîne qui vous lie pour asséner un nouveau coup à l'ennemi.  

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Moquerie à la gargue. Provocatrice se fiche bien de qui elle a en face d’elle et le fait savoir par remarque totalement dénuée d’intérêt, sarcasme en figure de proue. Pointe d’agacement dans poitrail du brun qui ne perd guère concentration. Parce que combat reprend. Surtout après révélation de bracelets métalliques en intension légitime. Procédure dictant faits et gestes. Mais à nouveau, raillerie résonne aux oreilles du chasseur après s’être emparée du second bracelet pour le lui accrocher. Querelleuse à nouveau provoque douée d’un accent chantant aux effluves slaves. Liés, le pousse contre le bar renversant verres et bouteilles. Instant suivant, tire sur menottes pour rapprocher cible afin de lui porter nouveau coup. Degré d’agacement augmente. Pare à nouveau. Profite d’action et de lien pour glisser dans son dos, coinçant bras libre de la blonde sous bras contraint. Et il serre son emprise, le bougre, soufflant un : … ça suffit. Fini de danser. Et avant de se prendre un coup de tête ou un coup de genoux en prochaine potentielle représailles, n’attend pas plus pour menacer blonde d’un deuxième canon fraichement dégainé sur nuque. Quel sniper se contente que d’un calibre ?!

Talon vient accrocher tibia afin de faire ployer genoux, toujours en coinçant et maintenant fermement prise malgré bracelets.  Chien de garde venant en renfort pour arrimer rebelle en déclarant à supérieur : « … des invités ont réussi à s’barrer. Des jeunes probablement drogués d’après le Condor. Ils se sont dispersés une fois dehors. » Faucheur acquiesce à information et demande On a leur description ? « D’après le Condor, il s’agit d’un groupe de trois. Un garçon avec un capuchon, une fille aux cheveux courts verts et une plus jeune, blonde éméchée. » … très bien. qu’il conclut, revenant enfin à perturbatrice appréhendée.

Autant que vous le sachiez, vous venez de vous en prendre à un agent de la milice des Persécuteurs en pleine mission… Vous allez douiller. Duo de cerbères conduisent alors agitatrice à l’extérieur, combi préparé pour occasion manquée. Place qu'elle prendra à la place de cible gisant encore au sol, nettoyeurs prévenus.


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Un coup d’œil rapide à gauche et tu te retrouves à la merci de ton ennemi avant d’avoir pu reporter ton attention sur lui, le canon de son flingue caressant le creux de ta nuque comme une menace intemporelle. Tu passes ta langue sur tes lèvres, quelque peu agacée par la tournure de la situation mais une seule question demeure au creux de tes pensées : la sestra est-elle hors de danger ? Tu écoutes attentivement le rapport des chiens galeux alors que tes poignets sont liés l’un à l’autre dans un rythme mécanique, le froid du métal prenant d’assaut ta peau. Illyria n’est plus dans les parages, ne demeure d’elle qu’une pale description. Par chance, des blondes éméchées ce n’est pas ce qu’il manque à New-York et tu ne retiens pas un sourire narquois, très vite bafouée par la réplique de ton partenaire de danse.

Persécuteurs ? C’est quoi ça, un boys band à la con, une unité de police détachée qui s’en prend aux petites frappes ? Tu n’es pas sans ignorer les affiliations douteuses – et les particularités peu communes - de ta victime qui, de ton point de vue, se porte bien mieux six pieds sous terre. « Milice de mon cul, vous devriez me filer une médaille espèce de… » Les insultes pleuvent depuis ta langue natale mais ton écho se perd, vigoureusement empoignée par deux gorilles. Cette fois, tu prends l’ascenseur pour redescendre et ne te prives pas de rallier à leur encontre sur les huit étages. « J’ai des droits vous savez bande de... » Tu n’as en réalité aucun droit considérant ton entrée illégale sur le sol américain et les faux papiers que tu utilises à cet effet, néanmoins c’est reparti pour les sulfureuses caresses claquant sur ton palais à chaque mouvement de ta bouche. Ce qui semble être une déversée volcanique gratuite s’avère en réalité un laps de temps efficient. Tu en profites pour faire un rapide relevé de tes escortes.

Poids, masse, pied d’appui et main dominante, vitesse de réaction estimée, force de frappe supposée, tics faciaux puis après avoir passé en revue leur anatomie ton regard coule sur les gadgets et armes dont ils disposent. Celles que tu voies, celles que tu devines. Quel genre de milice peut financer un équipement pareil ? En vérité, tu t’en contrefous, parée à t’évader dès que les portes de la cage vont s’ouvrir mais la scène qui se déroule au rez-de-chaussée ne manque pas de te perturber. La police débarque, certainement appelée par un fêtard qui s’est pissé dessous mais cette dernière ne t’adresse pas un regard, trace sa route sans réagir. Quoi ???? « Une minute, qu’est-ce qu’il se passe ? » Les flics ne sont pas supposés t’embarquer là tout de suite ? De toute évidence, tu t’es foutue dans un sacré merdier black swan et plus aucun doute n’est possible quand tu es évacuée par les portes arrière de l’immeuble avant d’être balancée, cagoule sur la tête au fond d’une camionnette. De mieux en mieux !  

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Procédure suit son cours. Prisonnière s’étonne ne guère avoir affaire à police d’état. Non. Lorsque capitaine lui avait susurré derniers mots, palabres tintés d’une vérité qu’elle n’était visiblement pas prête d’encaisser. Parce qu’il ne s’agit pas d’un simple crime devant témoins. Il s’agit bel et bien de l’anéantissement d’une mission. Quand bien même la vie d’un être eut été dérobée, ça, il s’agit d’une autre autorité et certainement celle dont elle s’attendait à rencontrer.

Combi gagné, captive à l’arrière en compagnie d’une partie de l’escorte de terrain. Superviseur sur siège passager aux côté du chauffeur, s’adonne déjà à rapport détestable qu’il communique à supérieur. Lieutenant qui s’échauffe de pareille tournure, néanmoins, responsabilité point engagée puisqu’élément perturbateur indépendant de volonté… Sous le joug de l’irritation, somme interrogatoire de la dite perturbatrice dans plus brefs délais…


Pièces barricadée accueille menottée. Même pas de fenêtre ou de vitre tintée. Halogène dégueulasse offre lumière blafarde et faiblarde. La pièce est propre, dénuée d’odeur, de tâche ou d’indices. Subsistent seuls, quelques effluves de nettoyant désinfectant. Table métallique vissée au sol sépare deux modestes chaises plastique. Blonde se fait assoir sur l’une quand l’autre accueille séant du supérieur en uniforme. Faucon posé en observateur, adossé au mur, bras croisés, observe la scène dans le dos du supérieur. Faciès neutre, ne fait qu’écouter interrogatoire « Bon mademoiselle. Il est tard, j’aimerais rentrer chez moi, profiter de ma femme et de mes enfants et j’imagine que de votre côté vous avez plein de choses à faire alors, si vous pouviez nous la faire courte, ça nous arrangerait tous je pense. Pourquoi avez-vous tué ce mutant ? Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Que connaissiez-vous de lui ? » qu’il demande dans un premier temps. Même pas demande déclinaison d’identité. Parce que peu d’importance pour le moment.


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Dans le véhicule qui te transporte contre ta volonté, tu ne pipes mot, concentrée sur la route que vous empruntez. Tu tentes de deviner où ils vont mener l’interrogatoire parce que c’est bien de cela dont il est question, non ? Les mots du gringo te reviennent en mémoire, mentionnant le réseau du dealer. Ils ont clairement embarqué la mauvaise personne, tu ne te mêlais pas des affaires de cette pourriture. Bon tu l’as peut-être suivi à quelques reprises histoire de savoir avec qui traîner ta sœur mais de là à leur filer des éléments solides pour permettre de démanteler son trafic, faut pas exagérer non plus. Focus. Tu chasses tes pensées parasites pour te remettre à suivre les mouvements de la voiture, supposant que vous venez de quitter le Bronx. Cependant, tu ne parviens à extraire plus d'informations de la trajectoire, te déplacement principalement à pied ou à métro depuis que vous vivez à New-York.

Et puis soudain tu entends les pneus qui crispent sous le coup des freins sauf que tu ne vois toujours rien. La cagoule sur la tête tu avances à l’aveuglette, ne retrouves qu’un semblant de vision quand tu es installée dans une pièce aseptisée façon la dernière chance. Bonjour l’ambiance morbide, ils ont buté combien de gens là-dedans ? Un gars, costume cravate, se tient face à toi et se met à te balancer un putain de baratin à deux balles. Le discours du siècle quoi. « Oh parce que vous comptez me laisser filer après ce rendez-vous ? J’étais pas bien sûre avec la déco creepy, les menottes et puis votre laquais prêt à intervenir s’il me venait l’idée de tenter quoi que ce soit mais merci d’avoir éclairci ce léger détail, je me sens beaucoup mieux maintenant. » Le sarcasme bat son plein depuis les contours de ta bouche et tu te retiens de croiser les bras sur ta poitrine car non, vraiment tu ne peux pas avec ces jolis bracelets argentés autour des poignets.

« Ecoutez je vais vous faire gagner du temps comme vous avez l’air impatient de retourner à la maison sauter votre femme pendant que vos enfants pioncent, je le connaissais pas votre mec et j’en ai rien à battre de lui, de votre enquête ou de ce que vous foutez. » Du moment que ta poupée d’ivoire reste en dehors de cette histoire. « Pourquoi ce sont pas ses gardes du corps que vous interrogez ? Ou mieux encore cet enfoiré qui gère son trafic hein ? » Peut-être parce qu’ils n'ont pas pu mettre la main dessus. Peut-être parce que c’est une taupe qui bosse déjà pour eux. Peut-être parce qu’il s’est fait buter à force de raconter des conneries et de vendre de la merde. Raah t’en sais rien et tu n’veux pas savoir. Tu veux juste retourner à ta petite vie tranquille, ton (ancien) boulot merdique, retrouver Illyria et lui balancer des horreurs à la figure pour la soirée que t’es en train de vivre mais pour ça, va falloir y mettre un peu du tien Ivanova.

A défaut de répondre à leurs questions - car t'as pas envie d'expliquer le pourquoi du comment t'as fini par descendre le dude - tu décides de partager ta collecte de données. Ne pas en dire trop mais suffisamment, coopérer sans te montrer indispensable, surtout éviter de prendre part à leur opération d'une quelconque manière. « Ra.. Rafaël.. non c’était quoi déjà ? Rafaeyo… un nom claqué franchement, je sais plus je l’ai vu qu’une ou deux fois. »

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Insolence risible. Faucheur de vie amusé de rétorque cinglante, ricane intérieurement. Qualité volcanique qu’il aime et qu’il apprécie. Néanmoins, blondie représente trouble à leurs affaires. Obligation de répondre de ses actes à moins de casquer derrière. Interrogatoire peu fructueux. Prétend désintérêt totalement pour cible devenue victime qu’elle a tout de même assassinée. Détourne néanmoins sujet vers personnes davantage concernées qu’elle.

« Donc, vous êtes en train de me dire que vous venez de butter un mec don vous ne connaissez rien et don vous n'avez rien à carrer…. Très bien. » que soupire Lieutenant face à pareil illogisme. Absurdité qui s'accentue lorsqu'elle évoque patronyme du supposé gestionnaire de trafic. Alors, il se lève. Contrarié, épuisé, n'ayant pas plus de temps à perdre. « … Bonne chance mademoiselle. » Qu'il termine avant de recevoir paume d'Ángel sur l'épaule, murmurant quelques palabres discrets à l'oreille. Les regards se soutiennent une seconde avant que supérieur ne reprenne place sur chaise encore chaude et que capitaine retourne s'appuyer contre le mur arrière, les mains glissant dans poches.

« … Vous savez, là en l'état, si on vous relâche, c'est la police qui va vous tomber dessus. Et je ne donne pas cher de votre peau. Vous aurez probablement droit à un procès certes, mais vous allez en chier avec les procédures. Ils vont réellement fouiller toute votre vie et ce, avec un avocat commis d'office surement bas de gamme. Les homicides volontaires comme le vôtre… il n'y aura pas 36 conclusions possibles. J'espère très honnêtement que vous avez les épaules pour ça. » qu'il dit, dans un premier temps. Micro pause avant de reprendre d'un ton davantage sérieux : « Sinon, j'ai une proposition à vous faire. Roulez pour nous. Apparemment, vous en avez assez dans les tripes pour intégrer notre milice. Vous devrez faire respecter les lois régissant les mutants. Vous serez formée, fournie en arme et en matériel bien entendu. Si exécuter des ordres au même titre que des êtres vivants ne vous fait pas peur bien sur… » Qu'il nargue. Car en échange, ils tairont l'incident et prendront en charge conséquences. Autorités devront s'y plier. Brun observateur, lève légèrement menton, regard de défi apposé sur accusée. La voilà maîtresse de son destin… Combattante de qualité et tueuse de sang-froid. Qualités admirables chez Persécuteurs…

Parce qu’il y a des conséquences sous-jacentes à faire face à justice. Refuser offre, c’est faire lumière sur situation personnelle et potentiellement trouver la perle qu’elle s’évertue à protéger en taisant existence.


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C’est foutu, ton charabia achève l’uniforme qui se barre avant la moindre tentative de ta part pour le retenir. Quand le comparse l’arrête, lui lance un regard lourd de sens. Tu les observes échanger sans entendre ce qui se murmure, ce qui se trame dans l’ombre, retarde ton échéance. Puis à nouveau, la voix rauque froisse l’air à ton encontre comme du papier plissé, souligne des évidences qui crient le désarroi, l’effroi alors que tu n’as pas l’intention de te laisser enfermée. Cependant tu ne dis rien car à ce jeu-là, tu commences à connaître les règles, sachant pertinemment qu’il n’est pas revenu pour se délecter un peu plus de ton minois.

Il veut un truc. Tu passes tes mains sur tes poignets enchaînés pendant que la proposition suinte des lèvres retroussées. Voilà le piège est tendu, ne reste plus qu’à savoir si tu vas te ruer dessus ou l’éviter. Instinctivement, tu arques un sourcil, ne retenant guère le sourire amusé au creux de tes lippes qui dévoilent tes canines acérées. « Faire votre boulot de merde ? » La question n’attend pas de réponse, résonne juste par insolence. Tes rétines reptiliennes passent de l’un à l’autre, de l’ennemi à l’allié, de l’allié à l’ennemi sans savoir auxquels attribuer le mauvais rôle. Le gratte-papier n’est pas très affable, doit certainement s’en gratter les burnes de ton devenir, va te reléguer à un vulgaire numéro dès la porte franchie mais le chien galeux vaut-il mieux, dans le fond ?

C’est à cause de lui que tu te trouves présentement ici et pourtant c’est grâce à lui que tu récoltes ce deal endiablé qui t'évite la case prison. Mouais, ils sont objectivement tous deux bons à faire cramer. Néanmoins, tu tiens là une chance de renverser la balance, obtenir un peu de stabilité pour ta poupée d’ivoire, de sécurité dans votre existence particulièrement instable. Et s'ils traquent vraiment les mutants, tu pourrais avoir une longueur d'avance afin de protéger la tienne. « A une condition. » Tu devines la surprise sur leurs visages placides. « Vous légalisez mon statut ici et vous effacez tout ce qui précède mon arrivée, je veux la totale. » Bon en théorie ça fait deux conditions mais est-ce qu’ils vont vraiment chipoter maintenant que tu te montres intéressée ?

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Proposition reçoit rétorque spontanée. Jugeant " merdique " boulot qu’ils font. Encore faudra-t-il inculquer valeurs et autres règles à lionne en cage. Condition qui résonne. Marquant surprise sur faciès, celle-ci est déclarée. Demande de légalisation et purification de cas. Nouveau sourire en coin étire lippes du faucheur. Léger soupire du supérieur, constatant encore, procédures administratives peu conventionnelles qu’il va devoir torcher afin qu’elle puisse rouler pour eux. « C’est tout ? … J’m’attendais à pire. » qu’il crache surtout pour lui et jetant regard complice au chien de garde amusé. Parce qu’il en a déjà eu des cas à purger aux yeux de l’état. Mais soit. Se lève et déclare alors avec un sentiment de facilité quoi qu’un peu contraignant. « Très bien. Une de plus à blanchir ! C’est parti… » qu’il clame avant d’ouvrir porte et de disparaitre dans couloir.

Faucheur de vies qui s’approche alors de blondie rebelle. Bienvenue chez nous ~ qu’il complimente, le ton légèrement chantant. Tinte de sarcasme. S’applique à la libérer de menottes et lui glisse consciencieusement Il va nous falloir ton nom et un numéro sur lequel on peut te joindre en permanence. Un numéro de compte aussi sur lequel on versera ton salaire. Tu suivras une formation afin de te préparer aux missions. qu’il dicte, comme si la légalité n’était guère plus importante que ça. Rangeant les menottes et les clefs, il ajoute : … J’suis sur que ça va te plaire. ton légèrement moqueur, faisant écho à rencontre plutôt… sportive.

Attend sagement que comité d’accompagnateurs entraine future recrue hors de la pièce pour prendre la suite et regarder fruit de proposition s’éloigner avec eux. Parce qu’il ne sera guère responsable d’elle, plaint déjà futur formateur… Néanmoins, sait que proposition aura déjà sorti plusieurs personnes d’une merde considérable, lui en faisant partie.


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Les traits apathiques se dérident et l'amusement semble même fissurer les armures de glace quand tu n'as, toi, aucune envie de te marrer, regrettes déjà d'avoir accepté ce marché avec le diable. Tu vas rouler pour les américains, eurk quelle horreur, cette fois t'es tombée bien bas petite. Gratte papier finit par se tirer pour aller tirer son coup, demeure seulement à tes côtés le chien galeux au sourire narquois que tu rêves de lui effacer au cutter. Néanmoins, tu attends qu'il te retire les bracelets argentés avant de déverser ton acidité à tort et à travers. « Si tu voulais mon numéro suffisait de m'demander... je te l'aurais fait bouffer negodyay » A nouveau, ta douce voix frappe l'air avec brutalité, remue les particules et les agite dans un sens et dans l'autre. Tu le flingues de tes prunelles serpentines alors que tu remues tes poignets endoloris par les menottes, avant goût de ce qui t'attend. Putain dans quoi tu t'es embarquée ? C'est trop tard pour faire demi-tour, le comité débarque et cerbère te lance une ultime remarque à laquelle tu réponds en ricochet. « Je t'emmerde. » Oh tu finiras pas le faire mais pas tout de suite.

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