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[Tinkerpan] Colours of you

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Colours of you
You've changed my life into something I no longer recognize

T’aimes bien travailler au food truck même si tu ne prends pas ça trop au sérieux. T’aimerais bien voir la fierté dans le regard d’Abby quand tu dépasseras ton record du travail gardé le plus longtemps. Le contact avec les gens t’aime ça. Après tes heures de travail, tu prends ta guitare sur le dos et tu te diriges vers central parc ou les gens pourront t’écouter. Parce que t’aimes bien gratter les cordes. T’aimes te faire remarquer aussi, avec ton style coloré, tes mèches blondes et tes tresses africaines, les gens ne risquent pas de te louper. Quand tu ouvriras la bouche pour parler, l’envie de t’écouter les fera se retourner sur leurs passages. Sur le chemin, tu te dis que cette belle journée pourrait être encore mieux s’il y avait Sasha. Alors tu sors ton téléphone et tu lui envois un message pour lui proposer de te rejoindre. T’aimerais bien qu’elle dise oui et qu’elle ne soit pas trop occupée. En attendant sa réponse, tu te poses à l’une des entrées du parc et tu en profites pour gratter quelques cordes.

Ever look at all the people who seem to know exactly how to be?
You think, "They don't need piles of prescriptions to function naturally" Well, look again, and you might catch it
Just stay a minute more
There's this little moment after the sunny smile
As their eyes fall to the floor
Lorsque les premières notes commencent à sortir de ta bouche, les gens qui sont là s’amassent autour de toi. Ta voix est comme un aimant que tu ne contrôles pas. Tu continues de chanter jusqu’aux dernières lignes de la chanson. Quand tu ne fais plus de bruit, que la dernière note s’est évanouie, les gens se détournent de toi, de nouveau, tu n’es plus personne. Jusqu’à ce que tu ouvres la bouche à nouveau, tu n’es qu’une parmi tant d’autres. Ton regard se posait sur les enfants qui repartent jouer, sur les adultes qui discutent entre eux. Ils t’oublient totalement. Tu n’es rien qu’une étoile filante pour eux. Tu n’aimes pas ce sentiment, celui d’être laissé derrière. Tu ne veux pas qu’on t’oublie. Comme lui. Darius. Parfois, il t’arrive de penser à lui, parce qu’il a abandonné le refuge. Parce qu’il t’a abandonné. sans donner de nouvelles, sans en prendre. Pourtant Darius, tu le voyais souvent venir au refuge au début, et puis de moins en moins, jusqu’à ne plus venir du tout. Tu t’accroches quand même à l’espoir de le revoir.

Tu l’aperçois enfin. Sasha. Tu ne peux pas la louper. Elle ressemble à une fée. Elle est ton amie la plus proche. Tu lui offre un large sourire et lèves la main, au cas ou elle ne t’aurais pas vu. Tu ramasses ta guitare dans sa housse et la jettes sur ton dos avant de sautillé.e joyeusement vers Sasha. “ Bonjour, comment tu vas ? Tu as faim? Tu veux un truc à boire?”

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Colours of you
happy hurts sometimes

Eryn. Rien que ce prénom est en mesure de la faire rougir, de faire palpiter le petit organe qui lui sert de cœur. Et pourtant, la face est voilée depuis le premier jour, depuis cette rencontre au centre LGBTQIA+ qui lui a sauvé la vie. Iels n'ont pas tout à fait la même problématique, mais Sasha a pu voir un miroir en Eryn, une sorte de parcours partagé, de compréhension naturelle. Et puis, lorsque Sasha a eu le malheur de sentir poindre autre chose que de l'amitié, elle l'a refoulé, brutalement, profondément. Parce que ce n'est pas possible. Parce que c'est Eryn, qu'iel est inaccessible, qu'elle ne veut pas tout gâcher, qu'elle a peur de mal l'aimer ou de lae blesser. Ou peut-être est-ce simplement qu'elle ne veut pas se compliquer la vie, qu'elle accepte simplement de se contenter de ce qu'iels ont. Parce qu'Eryn non plus ne veut pas se prendre la tête, très probablement, parce qu'iel ne la voit probablement pas de cette façon, parce qu'elle-même ne voudrait pas lae voir comme autre chose qu'un.e ami.e.

Eryn. Quatre lettres qui se suffisent à elles-mêmes pour faire balbutier son cœur comme s'il s'agissait de celui d'une adolescente, sans que le balbutiement soit pourtant assez fort pour réussir à passer la barrière du déni. Et son téléphone qui vibre, indiquant une notification, qui vient lui apporter une bonne nouvelle. La nouvelle d'un instant à passer avec l'éternel.le enfant. La blonde s'empresse de répondre, d'acquiescer par quelques mots à cette idée délicieuse, de noter d'un point l'heure de rendez-vous. Sasha vous dira bien qu'elle ne s'est préparée que pour elle-même ; odieux mensonge, dont elle n'a même pas conscience. Le far à paupières pailleté, le trait d'eyeliner soulignant son regard clair, la petite touche de blush, le rouge à lèvre mauve qui se marie à merveille avec la robe de la même couleur qui virevolte au vent alors qu'elle s'approche d'Eryn ; rien n'est un réel hasard. Et, pourtant, elle n'en a pas conscience elle-même. Elle aime prendre soin d'elle, accorder maquillage et vêtements, chaussures et sac à main. Elle aime se sentir féminine, voir dans le miroir les courbes de sa féminité, faire tourner quelques têtes sur son passage parce que c'est la preuve pour elle qu'elle a simplement réussi à être elle-même.

Finalement, Sasha est incapable de masquer sa joie en apercevant son ami.e ; les deux ont un style qui sort de l'ordinaire, qui attire naturellement les regards ; elle ne peut pas louper lae jeune mutant.e qui semble avoir élu définitivement domicile dans ce Refuge que Sasha a bien failli rejoindre lorsqu'elle était à la rue. La fée regarde Pan sautiller vers elle, ouvrant grand les bras pour l'accueillir contre elle,  pour la serrer contre sa poitrine comme le plus important des cadeaux, tout en fermant brièvement les yeux pour mieux s'imprégner de son parfum. "Je vais bien, et toi ?" La blonde se recule un peu, une fois l'étreinte de salutation passée, lui adresse une mimique heureuse, avant de tourner la tête pour montrer à Eryn sa nouvelle coupe, ce carré court décidé pour se faciliter la vie, pour éviter de propulser sur des gens innocents toutes ses émotions décuplées. "J'ai croisé un vendeur de beignet qui m'a donné franchement envie, en venant, ça me plairait bien qu'on aille s'en prendre un !" répond-elle, avant de sourire plus largement encore.

"Tu ne remarques rien ?" Difficile de ne pas remarquer les centimètres manquant sur ses épaules, mais c'est surtout son excitation à montrer sa toute nouvelle coupe qui est drôle. Difficile de manquer la coupe courte, encore plus avec sa propriétaire qui l'agite sous le nez de qui veut. "C'est tout nouveau, j'ai presque peur de ne pas réussir à m'y faire !" ajoute-t-elle, avant d'attraper une mèche des cheveux d'Eryn beaucoup trop naturellement, pour la faire rouler entre ses doigts quelques secondes avant de la relâcher. "C'est joli, cette coiffure, ça te va vraiment bien." glisse-t-elle. Avant d'indiquer la direction du vendeur de beignet, presque avec précipitation, en s'éloignant encore d'un pas d'Eryn. "C'est par là. Pour les beignets. Tu vas voir, ils donnent tellement envie !"

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You've changed my life into something I no longer recognize


Sasha t’ouvre les bras et tu sens son corps contre le tien. Ses câlins te manquent à chaque fois qu’elle est loin. Ils sont réconfortants et tu te sens bien entre ses bras. T’as envie de l’avoir tout le temps avec toi. T’as envie qu’ils ne soient que pour toi. Ses câlins. Elle te les réservent assurément. Parce qu’elle est ta meilleure amie. Un sourire toujours aux lèvres illumine ton visage qui ne semble pas connaître les âges.
“ Je vais bien aussi, et puis tu es là, comment ça n’irait pas?”

Sasha secoue sa chevelure sous tes yeux, mais tu ne remarques que le maquillage sur son visage. Encore un chef d’œuvre dont elle a le secret. Elle est fascinante, cette patience qu’elle a pour faire de chaque coup de pinceau un rendu si beau.

"J'ai croisé un vendeur de beignet qui m'a donné franchement envie, en venant, ça me plairait bien qu'on aille s'en prendre un !"
“Allons-y.” Dit tu dans un Français à l’accent américain très prononcé. Parce que t’as entendu ça dans un film un jour et t’aimes bien la sonorité de ce mot. Tu sais le prononcer et ce qu’il veux dire en bonus.

“Je te l’offre.”

Tu aimes les beignets, tu aimes les partager avec Sasha.

"Tu ne remarques rien ?"

Tu plonges ton regard dans le sien. Son maquillage oui, tu l’as vu, sa tenue lui va bien. Après quelques secondes, tu réalises que ses cheveux sont plus courts. T’as pas compris qu’elle voulait parler de ça tout de suite. Tu te sens un peu nul.e de n’avoir rien dit plus tôt.

“ Tes cheveux. Ils sont plus courts?” a son regard, tu vois que tu as bon. “ Ça te va bien.” "C'est tout nouveau, j'ai presque peur de ne pas réussir à m'y faire !" “Les cheveux longs ça t’allait bien aussi. Tu n’aimais pas ?”

Elle attrape une mèche de tes cheveux. Tu glisses un petit merci accompagné d'un sourire. D’habitude, tu n’aimes pas ça, mais c’est elle alors tu acceptes, tu accepterais n’importe quoi d’ailleurs.  Même de voler la lune si elle te le demande. Parce qu’elle est ta meilleure amie, la personne que tu aimes le plus dans ce monde.

"C'est par là. Pour les beignets. Tu vas voir, ils donnent tellement envie !"
Tu ne doutes pas de sa parole, tu la suis vers le marchand de beignet.
“ Ton amie, vous l’avez retrouvée?”

Tu sais qu’elle se faisait beaucoup de soucis pour elle. Tu n’aimes pas la savoir inquiète, ça te retourne le cœur et t’aimerais pouvoir la rassurer. Là ou elle vit, tu ne sais pas où c’est, il y a d’autres gens. D’autres qui vivent avec elle tout le temps. Tu les jalouses presque. Eux peuvent la rassurer la nuit. Toi, tu ne sais pas trop si tu y parviendrais, tu n’as pas toujours les bons mots, mais au moins, tu serais avec elle. Pourtant, tu ne veux pas quitter le refuge, pas tout de suite.
“ Tu sais que tu peux m’envoyer des textos même toute la nuit. Je répondrais toujours.” Tu glisses une main dans la sienne. Comme le feraient des amies non?

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