Gestion du personnage
** Recensement global **
Réclamer ses points
Dépenser ses points (boutique)
Demander un nouveau compte
Répertorier son personnage
Demande de changement
Demandes diverses
Gestion des rps
Recherche de RP
Archiver son RP
Répertoire des sujets libres
Lancer de dés
Boîte à suggestions
Gagner des points
Défis rps
Voter aux top-sites
Loterie des dollars
Poster sur PRD

Découvrir le sujet global

thème
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €


Odeurs familières - ft Louis

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Odeurs familières

with @Louis De Lacroix


New York est l'endroit rêvé pour trouver tout un tas de boutiques et commerces divers et variés. Sydney apprécie cette ville pour cette raison. Elle a l'impression de voyager d'un quartier à un autre. Pourtant, elle a aussi ses petits endroits fétiches. Ces lieux qu'elle apprécie tout particulièrement et qui sont pour elle comme des repères. Le café dans lequel elle se trouve aujourd'hui est un lieu qu'elle aime plus que tout, notamment parce que c'est Louis qui lui a fait découvrir. C'est un endroit simple, mais où est toujours bien reçu. Sydney vient s'y installer régulièrement, souvent accompagné d'un livre.

Cela va bientôt faire deux ans qu'elle s'est séparée de Louis et il ne se produit pas un jour sans qu'elle ne le regrette. Sydney essaye de chasser cela dans un coin de son esprit parce qu'elle sait que ressasser ne lui servira pas à grand chose. Même si ce lieu, c'est Louis qui lui a fait découvrir, ils ne s'y sont jamais recroisé après tout ce temps. Sydney se demande parfois s'il évite ce lieu, justement parce que c'est un endroit où ils avaient l'habitude de se retrouver ou si c'est un pur hasard. Elle se demande parfois s'il pense encore à elle, à eux, ou s'il a simplement réussi à oublier et à passer à autre chose. D'un côté, elle lui souhaite, d'un autre, elle déteste l'idée de le savoir avec quelqu'un d'autre. Mais elle est la seule responsable de cette situation après tout.

Buvant tranquillement son café ce jour-là, elle a les yeux rivés sur son livre. Un thriller passionnant duquel elle a du mal à décrocher. Elle est complètement absorbé sur sa lecture jusqu'à ce qu'un chien se faufile entre ses jambes pour venir passer sa tête. Ses yeux se baissent sur lui par surprise et elle reconnaît immédiatement ce chient qui lui était si familier.

Basker ! s'écrie-t-elle en venant caresser le chien qui la salue avec des grands coups de langues sur les mains.

Un sourire se forme directement sur ses lèvres parce qu'elle adore les animaux, notamment ce chien-là. Puis, comme si elle percutait, elle relève doucement le visage vers le propriétaire de l'animal. En voyant le visage de Louis, elle se fige. Bordel, il est toujours aussi beau. Elle avait même oublié à quel point il l'était. Elle tente de se relever, mais maladroitement, elle se cogne violemment la cuisse contre la table face à laquelle elle était installée. Sydney lâche un juron avant de se tenir face à son ex petit-ami. Basker est toujours près d'elle, réclamant des câlins. Elle lui caresse le haut du crâne entre les oreilles, mais ses yeux sont désormais rivés sur Louis.

Salut... dit-elle timidement. C'est Syd... Sydney, se sent-elle obligée de préciser au cas où il n'est pas utilisé sa mutation pour la "voir".



(c) sthéno
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
Odeurs familières.


Le souvenir douloureux d’une famille heureuse hante le trentenaire depuis déjà plusieurs jours. S’il est heureux d’avoir retrouvé sa grande sœur, il ne peut s’empêcher de penser à leur enfance, à Maxence et à tout ce qu’il a perdu au fil du temps. Les plaisanteries et les soirées à jouer à des jeux de société avec son frère et sa sœur lui paraissent si loin maintenant qu’il peine presque à en retrouver les émotions. Nostalgique et un peu perdu, le trentenaire fixe son attention sur la fenêtre derrière son bureau. Il aurait voulu avancer sur cette lettre qu’il a reçu il y a déjà plusieurs jours mais les mots ne lui viennent pas. Syndrome de la page blanche, il se perd à essayer de retrouver des noms, des souvenirs et des sensations. Près de lui, Socrate saute sur ses genoux en ronronnant. Avide de caresses, le félin n’hésite pas à frotter sa tête contre la main de l’homme qui gratte délicatement le sommet de son crâne.

Les minutes défilent, et bientôt une heure s’est écoulée. Une heure pendant laquelle Louis n’a pas réussi à écrire la moindre ligne. Depuis la mort de Maxence, le journaliste se noyait sans arrêt dans le travail, allant chercher le moindre petit scoop pour son site internet et essayant de trouver le conseil parfait à chaque lettre qu’il reçoit. Il en oubliait souvent de prendre soin de lui-même, allant jusqu’à sauter plusieurs repas, et ne sortir que pour les promenades de Basker et son travail. Il n’avait plus subi le syndrome de la page blanche depuis déjà plusieurs mois. Le besoin de prendre l’air commença à se faire sentir aussi. Un soupir échappa au rédacteur, volant un miaulement désapprobateur à son chat quand il le chassa de ses genoux pour se lever. Délicatement, il attrapa sa veste, ses clés, et le harnais de Basker pour sortir.

Sans vraiment savoir où il allait, Louis se laisse guider par son chien. Parfois, son fidèle canidé le connaissait mieux qu’il ne peut véritablement se connaître lui-même. Il lui fallait faire une pause, même si ce n’était que le temps d’une promenade. L’air frais ne pouvait lui faire qu’un grand bien, et puis si l’inspiration ne revenait toujours pas, le journaliste pourrait toujours appeler Ted pour avancer sur les projets qu’ils ont avec leur site internet. Si à l’origine, c’était un projet que Louis avait mis en place seul, il s’était très vite trouvé un associé idéal en la personne de Ted. Doté de véritable compétence informatique, le pianiste avait très vite réussi à devenir un véritable atout pour le trentenaire et son petit site d’informations. Basker tourne plusieurs fois dans les rues new-yorkaises et bientôt, Louis reconnaît l’endroit où ils sont en train de se rendre. Un endroit qui, autrefois, lui était véritablement cher.

Prenant une grande inspiration, le journaliste continua d’avancer entre les petites rues. Bientôt, il serait devant un café qu’il n’a pas fréquenté depuis au moins deux, ou peut-être trois ans. La dernière fois qu’il était venu ici, c’était avec Sydney. A l’époque, ils travaiellent encore ensemble au journal, et Louis était éperdument amoureux de le jeune femme. Pour lui, elle était la femme idéale aussi gentille qu’intelligente et si bienveillante ! Basker l’adorait, et l’homme en était presque prêt à l’épouser quand les choses ont commencé à se dégrader entre eux. Sydney attendait de Louis d’être plus démonstratif, et de lui donner plus alors qu’il n’en était pas encore totalement capable. Il s’en est énormément voulu, alors il lui a proposé une petite pause, le temps de savoir ce qu’ils voulaient vraiment. C’est à ce moment que Louis a commencé à envisager d’épouser Sydney.

Seulement, quand il a retrouvé la femme qu’il aimait, elle n’était plus totalement la même et elle a fini par lui avouer qu’elle a eu une aventure avec une autre femme. Si ce n’est pas véritablement un acte de tromperie, Louis n’a pas réussi à s’enlever de la tête qu’elle n’aurait pas eu besoin d’aller dans les bras de quelqu’un d’autre s’il avait été suffisant à son bonheur alors il a préféré mettre un terme à cette relation. La rupture a été douloureuse, dévastatrice pour le journaliste. Il commençait à peine à s’en remettre quand son grand frère a eu son accident de voiture, le replongeant dans sa tristesse. Le deuil est difficile à faire, et sans Ted, Louis aurait certainement sombré dans la dépression. Il l’a énormément aidé à faire la part des choses, et à guérir à la fois de sa rupture et de la mort de son frère.

Basker s’approche doucement des tables et finit par s’arrêter pour réclamer des caresses à une femme dont il ne connaissait que trop bien la voix. Il n’a pas eu besoin qu’elle ne lui donne son nom pour reconnaître les ondes sonores quand elle s’est adressée à eux. Sydney. « Bonjour. » Dit-il doucement. Depuis la rupture, c’était la première fois que Louis croisait la jeune femme. S’il avait déjà commencé à passer à autre chose, il aurait menti s’il prétendait que cette rencontre le laissait de marbre. « Tu ne t’es pas trop fait mal ? Est-ce que ça va ? » Demanda-t-il, inquiet pour la jeune femme qui venait d’emettre un juron après s’être cognée à la table juste avant.  « Je suis désolé, Basker a dû te reconnaître. Tu sais comme il t’apprécie. » Poursuivit-il toujours aussi doucement.  Incertain de ce qu’il devait faire, Louis resta planté là quelques secondes avant de réussir à trouver les mots.
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Odeurs familières

with @Louis De Lacroix


Sydney n'a jamais su pour la mort du frère de Louis, si elle l'avait su, elle aurait certainement fait en sorte d'être présente pour lui. Même si la situation était tendue et que Sydney était la dernière personne que Louis voulait voir. Malheureusement, son départ du journal avait rompu le dernier lien qu'ils avaient l'un avec l'autre. Ils n'étaient plus collègues, plus en couple... Néanmoins pas moins amoureux. Pas sûre que la mutante est un jour cessé de l'aimer. Louis c'était... Louis. Personne n'était parvenu à faire ressentir à Sydney des émotions aussi fortes que ce qu'elle avait ressenti en étant avec Louis.

Lorsque ce dernier la salue, elle a envie de fondre sur place, et de disparaître en même temps. Elle a l'impression de revivre le coup de foudre qu'elle a vécu une première fois et d'un autre côté, elle ne peut pas s'empêcher à repenser à la raison de leur rupture. Tout est de sa faute... Sydney a complètement merdé et elle s'en voudra éternellement.

Non.. euh.. Ça va. Elle rit nerveusement. Je suis maladroite... tu sais bien...

C'était particulièrement bizarre parce qu'elle avait l'impression de parler de quelque chose de factuel alors qu'ils ne s'étaient pas vu depuis deux trop longues années. Se connaissaient-ils encore ? Ou bien étaient ils devenus trop différents ?

Oui ne t'en fait pas. Ça me fait plaisir de le voir. J'avais oublié à quel point il était adorable.

Basker agite la queue joyeusement comme pour lui répondre qu'il est vraiment heureux de la voir aussi. Sydney lui caresse la tête, entre les deux oreilles. Elle profite de la présence de l'animal pour s'occuper les mains, ce qui lui permet de canaliser un peu le stress qui l'a envahit depuis qu'elle s'est retrouvée face à Louis.

Ça me fait plaisir de te voir toi aussi, avoue-t-elle finalement. J'espère que tu vas bien. Que tout va bien pour toi. Que tu es heureux...

Sydney parle à toute vitesse, parce qu'elle a peur que Louis disparaisse de sous ses yeux. Elle a besoin de lui dire quelques trucs qui lui passent par la tête, même si elle ne peut pas tout avouer de but en blanc, mais elle a besoin de savoir s'il va bien. Ça, c'est une des choses les plus importantes. Une de choses qui lui importe le plus.



(c) sthéno
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
Odeurs familières.

Le choc de la cuisse de Sydney contre la table résonne dans les oreilles du trentenaire qui se montre légèrement inquiet. Il sait que la demoiselle peut être parfois vraiment maladroite et même si les choses ne sont plus les mêmes entre eux, il continue d’avoir de l’affection pour elle, alors il se risque à lui demander si ça, et n’est pas réellement rassuré en entendant sa réponse. Malheureusement, ce n’est plus son rôle de venir s'asseoir près d’elle pour lui passer doucement la main sur sa blessure en espérant la soulager un peu de la douleur qu’elle peut ressentir. La nostalgie d’une relation passée s’installe peu à peu dans le cœur de Louis qui sourit tristement à son ancienne compagne.  « Je t’avoue que j’aurai espérer que tu ne te blesses pas à cause de nous. » Basker remue un peu plus fort sa queue, signe qu’il est heureux de retrouver la jeune femme, et le trentenaire ne peut lui en vouloir. Quelque part, lui aussi est heureux de la croiser.

Le chien semble si heureux de voir la demoiselle que le temps d’un instant, on pourrait presque croire que rien ne s’était fini entre eux. Louis en aurait presque la sensation qu’ils étaient là volontairement, pour passer un moment ensemble et profiter l’un de l’autre entre deux articles à écrire et trois courriers à répondre. Seulement, la réalité le rattrape, et il ne peut s’empêcher de se sentir à nouveau triste au fond de lui. « Comment as- tu as pu oublier qu’il est adorable ? » Dit-il sur un ton faussement outré, dans le seul but de la faire sourire. S’il ne voit pas son visage, il n’en a pas besoin pour en deviner les sourires. C’est quelque chose qui a toujours été un peu inné au fond de lui.  « Je crois qu’il avait envie de te voir, c’est lui qui m’a fait venir jusqu’ici. Peut-être que tu lui as manqué, tu sais. » Bien évidemment, elle avait manqué à Louis aussi, mais ça, il ne pouvait se permettre de l’exprimer. Pas maintenant qu’il était enfin en train de passer à autre chose, et que la rupture lui faisait enfin un peu moins mal. Non, ça serait injuste pour eux deux.

« Je suis content d’entendre le son de ta voix. Les choses sont un peu compliquées en ce moment. J’ai perdu mon grand frère l’année dernière, et j’ai encore un peu de mal à m’en remettre, pour être honnête. » Il marque une petite pause. Parler à Sydney a toujours été si naturel qu’il en a presque l’impression de discuter avec une amie en qu’il a une confiance sans faille. C’est assez ironique quand on sait que leur relation s’est arrêté à cause d’un acte qui a trahi la confiance qu’il avait en la jeune femme. « Et toi ? Est-ce que tu vas bien ? Je crois que tu voulais partir à l’étranger, est-ce que tu as eu le temps de le faire ? » Il est sincère Louis, et il a vraiment envie de prendre des nouvelles de la jeune femme. Bien sûr, les choses ne seront plus jamais les mêmes qu’avant, mais pour l’instant, la douleur et l’amertume sont derrière lui.  « Est-ce que tu veux qu’on prenne un café ensemble pour discuter ? On peut marcher un peu, si tu préfères, aussi. » Beaucoup de choses n’ont pas eu le temps d’être dites entre eux. C’était peut-être le moment de parler des sujets difficiles, et de repartir à zéro.    

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Odeurs familières

with @Louis De Lacroix


La jeune femme a l’impression de marcher sur des oeufs. Elle est terrifiée à l’idée de dire quelque chose qui pourrait briser ce moment. Sydney ne veut pas que Louis parte. Elle a envie de passer un moment avec lui et de rattraper le temps perdu. Elle a malheureusement trop peur de se faire rembarrer pour dire quoi que ce soit. Elle se contente de le regarder avec une grande douceur, réalisant à quel point elle a fait une erreur un peu plus de deux ans plus tôt. Il lui manque, c’est indéniable.

Sydney continue de caresser vigoureusement Basker qui est celui qui exprime le plus librement à quel point elle lui a manqué. Louis doit certainement lire dans ses pensées puisqu’il le confirme par la parole. Sa phrase fait sourire la jeune femme, mais elle lui compresse un peu le coeur dans la poitrine en même temps.

Je suis heureuse qu’il t’ai entraîné par ici alors.

Ça me fait plaisir de te voir, pense-t-elle sans le dire à voix haute.

Puis la discussion dévie et Sydney perd complètement son sourire en apprenant que Louis a perdu son frère. Elle s’en veut de ne pas l’avoir su et donc de ne pas avoir pu être là pour le soutenir dans cette épreuve.

Je suis désolée de l’apprendre si tard, Louis… Si j’avais su, j’aurais été là pour toi. Je suis vraiment sincèrement désolée…

Elle sait que les mots ne sont jamais suffisants face à ce genre de douleur. Le deuil ne peut se guérir qu’avec le temps. Parfois, on ne peut jamais guérir cette blessure. Sydney n’y a jamais été confrontée directement par quelqu’un de proche, mais son empathie lui permet de se mettre à la place des personnes qui le vivent.

Louis commence ensuite à lui poser des questions et elle se sent un peu perturbée sur l’instant. Sydney a l’impression que c’est comme s’il ne s’était jamais quitté. Tout est naturel, à nouveau et c’est quelque chose d’assez déroutant pour la mutante. Elle ne sait pas trop quoi répondre d’un seul coup et le fait qu’il lui propose de boire un café ensemble lui permet de revenir à la réalité.

Oui, hm… vas-y, installe toi, dit-elle doucement en lui attrapant le bras pour déposer sa main sur le dossier de la chaise se trouvant en face de la sienne.

Dès que sa main touche la peau de Louis, elle sent un frisson la traverser. Ça aussi, ça a été naturel. Comme autrefois lorsqu’elle avait ce genre d’attention pour le guider lorsque c’était nécessaire. Sydney le laisse ensuite s’installer puis elle prend place là où elle était initialement. Basker vient s’installer entre les jambes de la jeune femme ce qui la fait doucement rire. La serveuse a observé l’arrivée d’une nouvelle personne à la table et vient prendre la commande de Louis. Sydney en profite pour reprendre une nouvelle boisson puisque la sienne est terminée. Elle commande un bubble tea tout en continuant de caresser Basker entre les deux oreilles. Elle replace ensuite son intention vers Louis, en essayant de ne pas le regarder trop fixement au risque d’être déstabilisée. Même s’il ne peut pas la voir, elle sait d’expérience qu’il n’a pas besoin d’être voyant pour savoir quand elle l’observe ou non.

Pour répondre à ta question, je ne suis pas repartie finalement. C’était prévu, mais la manif en 2020 a changé pas mal de choses. Je bosse dans un refuge qui recueille les jeunes mutants qui ont été virés de chez eux par leur famille. Je suis agent de sécurité là-bas. Elle marque une pause, puis sourit légèrement en pensant à son travail. Ça change pas mal de tout ce que j’ai déjà fait, mais c’est passionnant. Les jeunes sont… chouettes. Parfois épuisants, mais ils ont juste besoin des adultes pour se construire le plus normalement possible.



(c) sthéno
Contenu sponsorisé
IRP
HRP