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Newton's fault - Estrid

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Sorry for almost killing you.

Le casque bien attaché sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, la jeune femme slalome entre les passants, perchée sur ses rollers. Elle fait cela depuis des années maintenant, c'est une seconde nature, presque. Les genoux légèrement fléchis, elle évite les piétons avec grâce. Une véritable chorégraphie se met en place, comme chaque matin quand Eleanor se rend au travail. Le soleil brille, et lui fait lever le nez vers le ciel. Ah, si elle pouvait, elle ferait de la photosynthèse, Lenny. Le mois de mai lui semble encore si loin, elle de rêve que d’un petit renouveau, quelque chose qui pimenterait sa vie, une surprise, ou elle ne sait pas. Peut-être pas une surprise, en fait. Ce n’est pas son truc, les surprises, elle n’en a pas eu assez de bonnes pour avoir envie de cette incertitude. Mais cette envie de changement, elle la tient aux tripes malgré tout.

La jeune femme évite de justesse un homme en costume, et continue son trajet dans les rues élégantes de Manhattan. L’odeur des pâtisseries vient à ses narines, et elle ne peut s’empêcher de ralentir un peu sa course pour en profiter quelques secondes de plus. Peut-être qu’elle devrait repeindre son appartement ? Ou se couper les cheveux ? Peut-être qu’elle devrait simplement apprendre à se satisfaire de ce qu’elle a, aussi. Elle le sait, elle n’était pas comme ça, avant. Quand elle vivait encore chez ses parents, Eleanor était la discrétion incarnée. Tout pour éviter les remarques blessantes, les regards désapprobateurs. Tout pour éviter de causer une énième déception à ses proches si exigeants. Elle tourne au coin de la rue, salue un agent de police d’un geste de la main - un collègue qui travaille de nuit - et reprend un peu d’élan. La foule est moins dense, et Lenny se sent plus libre, sur ses rollers. La musique dans ses oreilles la transporte dans un autre monde, une autre ville. Elle se voit danseuse, ou écrivaine, elle se voit fleuriste, détective, super-héroïne. Un sourire rêveur étire ses lèvres un instant, juste avant de percuter un passant de plein fouet.
Elle s’écroule à terre, se réceptionne sur les coudes, mais sa seule inquiétude est pour sa victime.

« Je suis tellement désolée ! Est-ce que ça va aller ? »
Elle pousse sur ses mains pour se tenir à genoux et aider la pauvre personne renversée à ramasser ses affaires.

« Je peux vous accompagner chez un médecin, ou à l’hôpital, je peux même appeler un collègue pour une escorte s’il le faut, je suis désolée j’étais perdue dans mes pensées, je n’ai pas été assez vigilante. »


@Anyone who feels inspired.
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Newton's fault
Sorry for almost killing you.

Sortant du Refuge, après plusieurs heures de séances avec quelques jeunes, Estrid décide de profiter du temps qui est clair et ensoleillé pour rentrer à pied jusqu'à chez elle. Elle en profitera pour faire quelques courses au passage. Des petits besoins et des petits plaisirs. L'idée lui plaît, alors qu'elle accroche ses écouteurs à ses oreilles et se met en route, à travers les rues de New York, comme toujours pleines de monde. La Grande Pomme ne dormait décidément jamais, et ne connaissait jamais d'accalmie. Et au milieu de tout ça, la new-yorkaise d'adoption qu'était Estrid, déambule, faisant en sorte d'être le plus discrète possible. Le plus important pour une mutante non déclarée au gouvernement. Discrétion est son maître mot.

Avançant doucement, elle sourit, et chantonne par moment, selon les musiques qu'elle écoute, passant de chansons contemporaines, à d'autres plus anciennes. Elle profite, s'arrête au passage dans un Victoria Secret pour s'acheter un parfum qu'elle avait repéré, ainsi qu'une robe de chambre qui l'a fait craqué dès le moment où elle pose ses yeux dessus. Puis, elle s'arrête dans une seconde boutique pour s'acheter une robe d'été qui lui plaît énormément. Des achats qui enchantent la jeune femme, alors qu'elle se remet en route pour son appartement.

Elle réfléchit à s'arrêter dans une boulangerie pour se faire plaisir au dessert, quand soudainement, au coin d'une rue, quelqu'un lui rentre dedans, avec une certaine force inattendue. Estrid émet un souffle étouffé, sa respiration coupée sur le coup par le choc, avant de tomber sur ses fesses avec force sur le bitume, ses sacs de shopping tombant sur le côté. Se contrôlant, elle évite à sa tête de cogner sur le sol juste à temps, mais se retrouve néanmoins sur le sol, sur le dos.

- Skit !

Ne peut s'empêcher de s'écrier Estrid en suédois après avoir chuter au sol, portant sa main sur son torse, où la rencontre avait eu lieu, et où une légère douleur se fait doucement sentir. Elle était bonne pour un bleu, à tous les coups. Elle qui marque facilement depuis son enfance. Un soupir franchit ses lèvres, tandis que toujours au sol, es yeux grands ouverts observent le ciel bleu, sans nuage, tandis qu'elle reprend doucement sa respiration.
Elle ne relève les yeux que lorsqu'une voix féminine se fait entendre à ses côtés. La jeune femme qui l'a percuté, et qui se relève à ses côtés, amenant la brune à faire de même.

- Ce n'est rien, ne vous en faites pas.

Répond en souriant la psychologue, avant de lâcher un long soupir à nouveau, et de reprendre une profonde inspiration, levant la main en souriant doucement, pour arrêter la jeune fille qui s’inquiète.

- Ca va, ça va, ne vous en faites pas ! Pas besoin de médecin, ou de policiers !

Surtout pas de policiers d’ailleurs. Mais ça, elle garde ça pour elle, et continue de sourire, en commençant elle aussi à ramasser ses affaires qui s’était répandue en dehors de leurs sacs. Heureusement, rien n’était abîmé ou cassé. Elle en profite pour observer celle qui l’a bousculé, et voit alors ses rollers.

- Vous alliez une sacrée vitesse dites-moi !

Ne peut s’empêcher de dire la brune, tout en remettant sa robe récemment achetée dans son sac, et de se relever tout doucement, afin de ne pas prendre le risque de rechuter.



 @Eleanor Holt  coeur  
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Elle a appris à faire du roller par elle-même. Eleanor se souvient du jour où elle a trouvé cette vieille paire de patins à roulettes dans le garage, l’été de ses huit ans. Oh, évidemment, ils étaient trop grands pour elle, mais elle a toujours été très débrouillarde, et a comblé le vide avec des paires de chaussettes propres pour ne pas prendre le risque de perdre ses rollers. Il lui a fallu de nombreux essais pour parvenir à se déplacer sans risquer de tomber à chaque virage, ou ne pas avoir à foncer dans un mur quand elle avait besoin de freiner. Dash, l’un de ses aînés, venait à la fenêtre pour la regarder tomber et se relever, inlassablement, avec une pointe d’admiration et de jalousie dans le regard, mais c’est bien la seule implication de sa famille dans ce qui est vite devenu un véritable mode de vie pour la jeune fille.

Aussitôt qu’elle le pouvait, en fonction de la météo et de ses obligations, elle sortait sur ses patins pour se déplacer en ville. Plus rapide que les piétons, plus agile que les cyclistes, elle avait trouvé un moyen de transport idéal. La première fois qu’Anita l’a emmenée s’acheter sa propre paire de rollers, Eleanor ne l’oubliera sans doute jamais. Elle avait environ treize ans, et avait économisé plusieurs mois de babysitting pour pouvoir s’acheter des patins à sa taille. Choisis avec soin par Lenny et sa chère Anita, bien qu’ils soient trop petits aujourd’hui, et bien trop usés pour que quiconque ne puisse les utiliser, elle les a précieusement gardés, relique de ses débuts d’indépendance.
Elle a un petit pincement au coeur chaque fois qu’elle s’élance dans la foule, et un immense amour pour ce mode de déplacement. Les accidents sont rares, mais la jeune femme a toujours son casque sur la tête - elle l’a promis à Anita. Et aujourd’hui, elle ne pourrait remercier Anita d’avantage de l’avoir forcée à prendre cette fichue habitude.

Après un choc violent avec un piéton, Eleanor se réceptionne sur les coudes. La morsure du bitume sur sa peau est douloureuse, mais toute son attention est portée sur sa victime. Ce qui ressemble à un juron dans une langue inconnue échappe à la dame tombée sur le dos, et la jeune humaine pousse sur ses mains pour se mettre à genoux et se pencher vers son inconnue.
La femme tente de la rassurer, mais la panique monte chez Eleanor, qui rassemble les affaires de son interlocutrice, les mains légèrement tremblantes.
« Si c’est une histoire d’assurances, je prends tout à mes frais, mais le choc était violent, vous avez peut-être besoin d’une radio, ou d’un scanner, ou…»
Elle prend une grande inspiration pour tenter de calmer les battements de son coeur. Ce n’est pas elle qui doit aller à l’hôpital, c’est cette femme qui lui fait face.

« On dirait que je n’ai pas abîmé vos affaires, mais si jamais je peux vous donner mon numéro et vous pourrez me dire si je vous dois quoi que ce soit ! »
C’est alors qu’elle capte le regard de son interlocutrice, qui se pose sur ses rollers.
« Oh, oui, j’ai tendance à me perdre dans mes pensées quand je me déplace à rollers, pardon encore. »
Elle l’aide à se relever en douceur, se tenant elle-même en équilibre sur l’avant de ses patins afin de le pas rouler. Eleanor essuie les paumes de ses mains légèrement ensanglantées sur son pantalon - mince, les vêtements qu’elle vient de ramasser ! Elle espère ne rien avoir taché.
Elle tend sa main droite à sa victime, un sourire désolé aux lèvres.
« Je m’appelle Eleanor, désolée encore. Est-ce que je peux au moins vous offrir un café ? Ou le teinturier pour vos affaires ? »



@Estrid Ohlsson
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Elle était si heureuse de ses achats divers et variés Estrid, qu'elle avançait gaiement, dans ses pensées. Elle pense à cette jolie robe d'été, ainsi qu'à ce petit dessert qu'elle s'est pris pour se faire plaisir après une longue journée comme celle qu'elle vient de vivre. Et c'est le coeur léger qu'elle prend la direction de chez elle, à quelques blocs à peine de là. Jusqu'à ce qu'à un coin de rue, elle se fasse percuter.
Elle chute au sol, dans une chute qui semble longue, sans fin, avant qu'elle ne rencontre le bitume du trottoir, tapant son coude droit sur celui-ci avec plus de force qu'elle ne s'y était attendue. Elle serait bonne pour un bon bleu, si elle n'avait pas de plaie. Au moins, elle évite juste à temps que sa tape le sol. Mais tout cela ne l'empêche pas de jurer en suédois.

Merde. Oui merde. Ses sacs lui ont échappé des mains, et ont volé autour d'elle. Elle est au sol, renversée par une personne à roller. Et les gens autour d'eux regardent, continuant de marcher, lâchant presque des regards assassins, parce qu'elles bloquent la circulation des piétons, les deux femmes, au sol. Mais elle n'en a rien à faire d'eux en cet instant, Estrid, elle se concentre plus sur elle, puis sur sa renverseuse. Qu'elle rassure. Tout va bien, pas besoin de secours, peu importe leur fonction. Elle n'avait rien de casser et n'avait pas envie de passer plusieurs heures aux urgences pour rien. Et payer une belle somme en frais médicaux au passage.

- Non, non , ce n'est pas une histoire d'assurance, rassurez-vous !

S'exclame doucement la brune pour rassurer la jeune femme qui semble commencer à paniquer. Non, elle va bien. Preuve en est le fait qu'elle peut ramasser ses affaires sans problème.

- Le choc a été fort, mais pas suffisamment pour exiger autant d'examen. Je vous rassure que ça va, aucune douleur alarmante!

Elle sourit chaleureusement en récupérant sa robe de chambre Victoria Secret. Oh, elle a bien mal, mais uniquement en raison de la collision, et non en raison d'une quelconque casse. Elle jette un nouveau regard chaleureux à la jeune femme avant de récupérer le sac correspondant à son achat pour l'y remettre en place, avec le parfum. Au moins, le flocon n'est pas cassé.

- Non, mes affaires ont l'air en bon état, rassurez-vous !

Enfin, pour son dessert, elle n'en dirait pas autant pour le moment, puisqu'elle n'a pas vérifié encore. Et à vrai dire, elle préfère attendre d'être chez elle pour vérifier. En attendant, elle regarde le reste un instant avant de laisser ses yeux glisser sur son interlocutrice qui l'a renversé. Et qui est à rollers. Sacrée vitesse à laquelle elle allait. Ce que lui confirme la jeune femme, en ajoutant qu'elle était perdue dans ses pensées. Ce qui expliquait leur rencontre inopportune alors.

- Je vois... Il faudrait veiller à faire un peu plus attention à l'avenir. Au moins, il n'y pas de casse, c'est le plus important !

Elle dit cela doucement, en souriant à la jeune femme, pour la rassurer, avant de se relever pleinement grâce à de l'aide. Et une fois sur ses deux jambes, elle s'observe comme elle peut de la tête aux pieds, essuyant au passage ses mains sur son jean, avant de se baisser pour récupérer ses sacs bien posés au sol. Les laisser trop longtemps ainsi, c'était le risque de se les faire voler.

- Enchantée, Eleanor !

Répond-t-elle en se redressant, saisissant au passage la main de la jeune femme pour la serrer.

- Moi c'est Estrid. Et je suis partante pour un café. Ne vous en faites pour le teinturier, je saurai vaincre une tâche, si tâche il y a.

Elle sourit, avant de reprendre, après s'être rendue compte qu'on s'était souciée d'elle et non de la jeune femme, qui était aussi tombée au sol.

- Vous ne vous êtes pas fait mal, vous non plus ?

@Eleanor Holt coeur
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