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did you get enough love, my gideon? | Isaac

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did you get enough love my gideon
why do you cry?

Nulpi déteste les descendes, l'impression d'être la police, lui qui déteste les hommes en uniforme. Cette haine envers le quotidien de la police. Nulpi soupire, descente désagréable tandis qu'il vérifie les munitions dans le chargeur avant de faire glisser l'arme à sa ceinture. Il est horrible comme ça, déteste le poids des armes et la froideur de cette dernière contre son corps mais il n'a guère le choix, se doit d'être celui qu'on a besoin.

Apparemment quelque chose se trame dans ce cirque, un passeur, plus comme une de ces personnes qui troquent les mutants. Il déteste déjà cet endroit, déteste que les mutants soient mis en expositions comme on mettait précédemment les freaks. Mais il a la chance de pouvoir passer aussi simplement qu'un jour de printemps. Mutation dans son cerveau, qui ne s'affiche pas devant la présence des uns et des autres. Une chance qu'il ne peut avoir que devant les mutants comme ceux qui sont ici.

Il déplie les lunettes de soleil sur son visage avant de marcher vers l'entrée. Il lui faut simplement quelques phrases, quelques personnes pour lui indiquer son inconnu et tandis qu'il toque à la porte de la loge, Nulpi sait déjà que ça risque d'être sanglant. Il avale sa salive, une pensée pour sa femme et sa fille avant qu'on lui ouvre. La conversation n'a pas de sens, l'autre qui tente tant bien que de mal de se défendre d'actions qu'ils savent tout deux qu'il a commis. Mais quelque part, est-ce que ce sont la faute des photos qui résident sur le mur, d'une famille qui a l'air de s'aimer avec beaucoup d'amour, Nulpi doute. Nulpi doute à mettre une balle dans la tête de l'homme. Les larmes et les effusions de sentiments ne l'aide pas. Il n'a jamais été une machine, n'a jamais voulu être celui qui met les autres à terre. Il déteste ce job finalement, déteste devoir se débarrasser des gens comme s'ils n'étaient rien.

Il lui faut une courte minute pour y réfléchir et il pose ses mains sur les tempes de l'autre. Il voit tout, tout pendant un court instant, toute la vie de ce dégueulasse et il en retire toutes les parties. Monstre qu'il est, il ne tue pas mais rend infirme, lui retire jusqu'à son nom. Monstre qu'il est de s'approprier la personne et les détails pendant ces quelques instants où il le tient encore. Et lorsqu'il ne le tient plus, alors rien ne va plus.

Nulpi existe encore mais tout est flou, le mal de crâne lui prend comme un marteau qui s'abat sans relâche sur sa cible. Il n'existe plus que pour souffrir dans cette violence cérébrale. Et rien ne va. L'homme ne comprends pas pourquoi se tient-il devant une personne en larmes, ne comprend pas l'arme dans son dos et il trébuche vers la sortie. La mémoire s'est échappée et il ne peut pas faire grands pas avant d'entrer sous le chapiteau. Il s'assoit là, sur un banc, à essayer de se battre avec cette mémoire qui l'a fuit et ce mal de crâne qui l'envahit. La lumière est trop puissante et il se sent si seul. L'envie de pleurer le prend aux tripes et il ferme les yeux, espoir que quelque chose se passe.


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En général, tu es seul sur scène. Tu n'en est pas à ta première représentation. Tu n'es pas un vrai voltigeur, tu es un danseur hors pair et tu voles. Tu triches légèrement avec tes ailes.

Tu as une musique épic sur scène, lourde avec son rythme aux percussions, du violoncelle. Tu te sens classe à chaque fois, tellement badass.. Tes pas de danse sont toujours synchronisés et quand les notes arrivent à leur paroxysme, tu t'envoles. Tu créés la surprise. Tu n'as pas de filin transparent, tu t'envoles sans artifice. Tu voltiges, frôles les spectateurs, remontes, tourbillonnes. Des fois, tu te laisses chuter pour étendre à nouveau tes ailes à quelques centimètres du sol et repartir. Tu ne laisses jamais personne caresser tes plumes d'une infinie douceur. On t'admires et tu le sais, tu en joues. Ton corps est parfait, les jambes de ton pantalon sont si aériennes. Le spectacle que tu donnes est magnifique. Les applaudissements retentissent toujours. Tu te noies avec plaisir sous les compliments.

Et tu recommences. Tu n'as changer de chorégraphie que deux fois pour l'instant, en quelques années. C'est peu. Tu as envie de nouveauté. De changer de couleur de pantalon, qu'on te maquille un petit peu le coin des yeux aussi.

Ce soir, tu as fini ta présentation et tu as fait ton travail... Et finalement, tu es retourné sur scène, dans ce cercle qui caractérise si bien les cirques. Tu as esquissé quelques pas pour te mettre en jambe, tu t'échauffes aussi, les bras, tes grandes ailes que tu fais battre, impérieuse, elles balayent la poussière, font voler les fanions et tu as un large sourire aux lèvres. Heureux. Tu es bien, seul sur la piste.

Tu danses encore un peu, sans musique, sans un bruit. Juste le frottements de tes pieds nus sur la piste. Et finalement, tu t’élèves. Tu y mets toute ta force, tu pars en trombe comme on plonge à l'eau. Tu plonge en l'air, l'air se bloque dans tes poumons, tes cheveux sont balayés par la bourrasque et tu t'arrêtes, presque frustré, à quelques centimètres de la toile qui couvre votre toit.

Tu te perds dans tes pensées un instant, planant au plafond, faisant quelques cercles sans penser à rien.

Jusqu'à ce que cette silhouette entre. Tu fronces les sourcils. Elle titube. Encore un qui a forcé sur la bouteille à l'entracte ? Tu n'as pas envie de t'en occuper. Il faudrait que tu sortes pour trouver Gillian de la sécu. Mais quelque chose te retient. Tu t'attarde sur son corps. Il a l'air mal, il tremble et s'assoie finalement, les yeux fermé. Tu aurais eu un soupir en temps normal, mais là, rien ne te viens. En douceur, tu redescends, tu ne te laisse pas tomber pour ne pas lui faire peur. Délicatement, tu atterries à quelques pas de lui et, de ta démarche toujours légère, tu t'approches et t'assoies finalement en face de l'homme.

Il a vraiment pas l'air bien.

-Hey … ? Est ce que ça ?

Tu le fixes de tes yeux sombres. Tu cherches son regard
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did you get enough love my gideon
why do you cry?

La voix le fait sursauter et l’inconnu qu’il est saute presque sur son siège, le mal de crâne est-il si violent qu’il n’est pas capable d’entendre quelqu’un s’approcher? La question le prend de court et il ne peut qu’ouvrir la bouche comme un poisson hors de l’eau.

Est-ce que ça va? Question qui perd tout son sens, Nulpi n’a même pas l’impression de savoir ce qu’est d’être bien. Il se souvient d’une chose, gravé dans sa mémoire, celle qu’il doit dire à chaque fois qu’il se retrouve dans cette situation, sans souvenirs assez récent. ”On est en quelle année?“ Heureux que l’anglais soit resté, parfois le retour est si lointain qu’il en oublie la langue, perdu en espagnol à parler aux âmes qui ne prêtent que peu d’attention.

Celui devant lui ressemble à un ange, figure divine qui semble vouloir lui porter de l’aide, un mystère sur les attentions, qui lui porte d’habitude ce genre d’attention, personne qui désire quelque chose. C’est étrange, sensation qui est encore plus maussade que d’habitude, Peut-être que c’est la faute de l’ange. Mémoire qui fuit. ”Est-ce qu’on se connaît peut-être?“ Il ne pense pas, pas l’impression que l’autre ai une connaissance de lui mais peut-être, peut-être qu’ils sont quelque chose.

”Désolé je me sens un peu perdu...“ C’est une façon de dire les choses, quelle ironie, il est question de bien plus que ça mais l’habitude de ne pas dire beaucoup plus est bien présente dans sa tête. ”Alexis! Où est Alexis?“ Il se lève d’un bond, cherche autour de lui la présence de sa fille qui l’attend bien sagement dans son appartement, dans les bras d’une femme qu’il ne va pas tarder à perdre. Peur qui est concentrée, regarde les alentours et les pas se stoppent. ”Un cirque?“ Le mal de crâne frappe encore et encore et il se tourne vers la figure de l’ange, sans savoir que la comparaison se retrouve être assez proche de la réalité.

Cherche du réconfort, une sensation de confort grâce à l’autre, peut-être qu’il sait, peut-être qu’il peut l’aider à comprendre, à savoir. Cligne des yeux encore. L’image de l’ange qui se retrouve à être encore une image assez stable de la réalité. Yeux qui brûlent, l’homme qui relève les lunettes de soleil qui pointaient toujours sur son nez. ”Est-ce qu’on est mort?“ La mémoire qui joue plus que des tours, mémoire qui mange encore et encore un morceau de la stabilité cérébrale dans laquelle il vit.


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