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She had it coming | Victoria

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She had it coming
she only had herself to blame

Nulpi trace le chemin, proche des murs, refuse de croiser les enfants de peur de leur offrir cette vision d'horreur de l'homme qui a peu dormi la nuit précédente. Il n'a pas envie qu'ils dorment mal à leur tour, à se faire du soucis pour l'un ou pour l'autre. Gamins qui méritent plus que ça et Nulpi ne peut que reconnaître qu'ils sont bien meilleur que ce qu'il n'aurait jamais espéré. Espoir de s'arrêter devant la chambre d'Albia, il stagne devant la porte, entend la musique forte de la jeune fille, les rires de certaines et il réalise doucement que la jeune fille n'est pas toute seule. Une partie de l'homme est soulagé, savoir qu'elle est avec d'autres lui procure la paix intérieur dont il a besoin. Albia a cette petite vie à l'institut et il ne peut pas venir déranger son calme à tout bout de champs, pas vrai? Alors il ne toque pas, Nulpi qui continue sa route avec cet amer sentiment d'échec au sein de la gorge.

Le soleil brille à l'extérieur et les gamins dans le batiment sont moindre, non pas que ça en déplaise à l'homme qui fait sa route vers la cuisine ouverte aux enfants. Une gamine est là, à se battre avec de la farine et Nulpi hoche la tête à son attention. Son visage vire en rouge et elle semble abandonner son idée de gâteau aussi vite qu'elle est venue tandis qu'elle remballe le tout. Sensation de rejet que Nulpi cache mal dans sa poitrine, Livia, la jeune femme, détale en vitesse et peut-être est-ce du aux faits qu'à chaque fois qu'ils se croisent elle a l'air de développer cette attention toute particulière envers lui. Hm, étrange. Parfois il préfèrerait oublier ce genre de petites choses qui ne lui servent à rien. Nulpi ouvre le frigo pour en sortir une bouteille de jus de fruit, tomate? Hm, surprenant, personne ne boit ça, enfin, bien sûr que si, l'homme pourrait sortir la liste de toutes les personnes qui en boivent et quand est-ce qu'il les a vu boire pour la dernière fois mais ça lui prendrait trop la tête et- soupire.

Il sort un verre du placard avant de se servir et de venir s’asseoir au comptoir. Il entend le rire derrière, reconnaît les personnes à qui ils appartiennent et un mal de crâne lui prend de nouveau. L'homme grogne en sortant la boite de paracétamol de sa poche, plonge en un entre ses lèvres avant de boire une gorgée. Le bruit des pas qui entrent dans la pièce sont ceux d'une personne qu'il n'a pas vu depuis un moment et tandis qu'il pose les yeux sur la nouvelle venue, les souvenirs reflues. Sourire et amertume, ils traînent le long de son esprit, d'une situation dont il n'aurait pas à se souvenir, mémoire qui n'est pas la sienne et dont il est seul à conserver maintenant.

Nulpi ne dit rien pendant un moment mais son regard soutient de nombreux mots. C'est confus dans son esprit, partage de souvenirs qui sont amoureux presque sans en partager les sentiments, sensation désagréable de connaître la jeune femme comme personne d'autre ne la connaît. “Il faut que je retire les souvenirs d'un de tes nouveaux prétendants ou pas aujourd'hui?” Nulpi ne la connaît peut-être pas aussi bien qu'il devrait, pas comme un ami qui pourrait la tutoyer mais Caleb lui la connaît bien et Nulpi porte une partie de lui maintenant. Sourire malin, il porte le verre à ses lèvres pour une nouvelle gorgée, comme s'il ne venait pas d'être l'être le plus désagréable de cette pièce. Bien heureux qu'aucun enfant ne se trouve dans le coin.

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She had it coming
@Nulpi Atlas

Le moment a été repoussé au maximum. Encore et encore. Pourtant, ce ne sont pas les raisons de venir qui manquent. Mais elle évite, maintenant. Réduit ses déplacements à l’Institut au strict minimum. Traumatisée à l’idée qu’on puisse l’y suivre. Inquiète de remettre en danger l’établissement par mégarde. Il y a le corps qui trahit l’inquiétude. Il y a de l’angoisse dans l’estomac. Il y a le cerveau qui tourne en boucle. À la recherche du chemin le plus long, le plus tortueux, à faire pour perdre d’éventuels observateurs. Jusqu’à arriver à l’Institut. Cœur étreint par la culpabilité en le voyant. Tout ceci tient à pas grand chose. Il suffit d’une personne pour que l’Institut s’effondre. Elle a failli être cette personne. Soupir lâché afin d’expulser les inquiétudes, les angoisses, les remords. Sa mère lui dirait de ne pas vivre dans le passé, de seulement se racheter avec un comportement exemplaire. Mais sa mère n’est plus. Pas là pour offrir une oreille attentive, pour dispenser des paroles réconfortantes, pour encourager d’un sourire. Seulement Vicky et ses remords. Besoin d’une pause. Déjà. À peine arrivée. Chercher un endroit calme dans l’Institut afin de souffler, de reprendre ses esprits. La cuisine. C’est là qu’elle va chercher sa bulle d’air.

Bulle d'air qui éclate. Le corps s’arrête. Brusquement. Stoppé par la présence, le regard, le silence. Même pas eu le temps de faire un pas dans la cuisine. Profond regret soudain d’être venue. Et il faut faire face à la remarque. Acerbe. Piquante. Et il faut réfléchir au comportement à adopter. Solution numéro un, l’ignorer. Passer et ne surtout pas lui adresser un regard. Trop tard. Elle le dévisage déjà. Solution numéro deux, lui rentrer dedans. Non. Pas envie. Gamine trop sage, trop gentille. Trop douce. Quasiment un défaut, à ce moment précis. Solution numéro trois, être polie. Prendre sur soi. Solution adoptée. Sourire forcé. Sourire douloureux. Regain d’aplomb superficiel pour tenir jusqu’à ce qu’elle sorte de la pièce. Elle peut le faire, Victoria. Pas vrai ? “Bonjour Nulpi.” Elle avance jusqu’à un placard. Celui où se trouvent les verres. Le même depuis des années. Se tourne vers l’évier pour y remplir le verre. Geste répété des milliers de fois quand elle vivait ici. Comme le sentiment d’être à la maison et de n’avoir jamais perdu les réflexes. Et pourtant. Elle ne s’y sent plus la bienvenue. “Toujours aussi drôle, dis-moi. T'as raté ta carrière.” Il y a un truc dérangeant à être ici, en sa compagnie. En plus de sa remarque, de sa rancoeur. Il a les souvenirs. Leurs souvenirs. Ceux partagés par Caleb et elle. Nouveau membre catapulté dans leur intimité. Un observateur extérieur qui sait tout de leur relation. Même plus que Vicky. Et le voyeur malheureux le lui fait payer.

L’eau est coupée. Le verre est posé sur le plan de travail. Elle pivote vers Nulpi. Encore emplie d’un certain calme. Un calme qui cache une tempête. Une tempête qui attend seulement de surgir. Un jour. “C'est fou quand on y pense... on dirait que tout le monde pense que j'ai fait exprès.” Brianna. Darius. Nulpi. Tous à lui reprocher. Tous à lui infliger des sanctions silencieuses. Alors qu’elle connaît son erreur. Alors qu’elle doit déjà vivre avec ses regrets. Mal la connaître que d’imaginer qu’elle ait mis la vie de centaines de mutants en danger pour rien. Elle faisait confiance. Elle avait toutes les raisons de faire confiance. Et elle s’est trompée.
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She had it coming
she only had herself to blame

Le rire gras est comme un automatisme pour Nulpi et ce dernier ne peut que détourner la tête une nouvelle fois, ricane ricane, à l’attention de la jeune fille qui n’a rien fait à part amener problèmes sur problèmes pour l’Institut qui n’aurait certainement pas besoin de ça. Mais pas d’autres choix dans leurs situations, ils doivent accepter tous les mutants, accord du doyen qui donne et qui donne, sans pour autant penser au fait qu’un jour son coeur va être arraché, qu’une personne en trop va prendre, quand cette dernière prendra alors le monde des mutants risque de perdre bien plus que quelques têtes. Désagréable, figure qu’on sonne encore et encore comme désagréable, Nulpi aurait pu se taire, accepter simplement de voir la jeune femme mais il rajoute encore et encore. Un teint un peu plus pâle que la dernière fois, un visage plus assombri, il regarde une fois et deux et détourne les yeux, désagréable sensation d’avoir les souvenirs qui rôdent. Plus qu’une sensation, une évidence, les souvenirs qui ne sont les siens qui frottent comme du papier verre.

”J’aurais cartonné dans l’univers de l’humour, ne me traîne pas dans la boue simplement parce que tu-“ Acerbe il se mord les lèvres. Passion désagréable qui ne lui appartient pas d’un souvenir doucereux. Il est plus dur de se détacher des sensations collées aux souvenirs qu’aux souvenirs eux-mêmes. Désagréable émotion qui colle alors qu’elle n’est pas la sienne. Grince des dents. ”Je suis comique.“ Il entend au loin le rire gras de sa propre fille, non, non Nulpi n’a jamais été connu pour son humour mordant. Échec.

Zieute là, elle qui sait qu’il possède un morceau d’elle dont elle ne se souvient pas. Nulpi utilisait tout ça avant, à utiliser les souvenirs d’une manière des plus malsaines, à se servir de ces derniers et à se vanter. Et pourtant ici il ne veut pas, pas tant que ça, pas envie d’être la terrible personne qu’il avait toujours été auparavant. Porte le verre à sa bouche tandis qu’il fait descendre le liquide. Sourire amer qui perce les lèvres. Il aimerait la pourrir encore, l’enfoncer mais les souvenirs brûlent à la surface et la désagréable sensation d’avoir tort lui souffle dans le dos.

”Non. C’est vrai que non.“ Ravale son amertume. Nulpi aimerait mentir mais les sensations brûlent encore et il ne peut s’empêcher compatir, peut-être un peu. Elle l’a placée dans une situation des plus désagréables, horrible sensation que de n’être avalé par l’univers qui est le sien, ne plus se souvenir. Mais ne lui a-t-il pas rendu la pareille? ”Il avait les mots.“ Pince les lèvres et l’instant de faiblesse passe tandis qu’il reprend une gorgée. ”Tu n’as pas fait exprès mais tu aurais pu faire plus attention.“ Mais comment peut-elle savoir réellement ce qu’il lui reproche, lui qui a volé les souvenirs comme un traître.

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She had it coming
@Nulpi Atlas

C’est l’heure du jugement. Celui qui n’avait pas eu lieu jusqu’à maintenant et qu’elle redoutait. Et c’est Nulpi qui s’y donne à coeur joie. Fallait bien que cela arrive. Autant que ce soit celui qui a eu le pire rôle dans l’histoire, en appliquant la sentence. Légitimité dans sa colère. Il a les souvenirs. Il a les émotions. Il est celui qui a sauvé l’Institut quand Vicky a seulement été capable de le mettre en danger. Heureusement qu’il était là. Sinon, que se serait-il passé ? Victoria ne peut même pas y penser. Elle s’y refuse. Nulpi a toutes les raisons de lui en vouloir. Et pourtant. Pourtant, Vicky n’accepte pas. Encore trop frais, encore trop récent. Elle doit supporter le deuil de la relation. Supporter la trahison. Supporter la culpabilité. Mélange de sentiments dont elle n’arrive pas à se défaire. Tout tourne en boucle. Inlassablement liés. C’est qu’elle se noierait presque dedans, Vicky. Non, en fait, elle se noie dedans. Incapable de sortir la tête de l’eau. Quand elle y parvient, on l’immerge de nouveau. Brutalement. D’un regard. D’un geste. D’une parole. Parole de trop, venant de Nulpi. Pas d’humeur à l’entendre râler. Pas d’humeur à essuyer ses remarques. Elle ne vient pas là pour cela, Vicky. Si elle avait pu, elle se serait abstenue de venir. Mais elle est là. Alors, il faut faire avec. Montrer un peu des dents afin d’arrêter Nulpi, avant qu’il ne soit trop tard. Ironiser sur ses mots plutôt que de les pendre mal. Même si c’est trop tard. Les mots blessent. S’enfoncent dans une plaie encore ouverte.

Nulpi répond. Toujours aussi acerbe. Toujours aussi sec. Jusqu’à s’interrompre. Phrase qui ne se termine jamais. Fin abandonnée avant même que Victoria ne puisse la savourer. Elle aurait aimé entendre la fin. Juste pour connaître le fond de la pensée de Nulpi. Au lieu de cela, il n’y a que le silence. Ça échange un regard. Peut-être que c’est pour le mieux. Il faut savoir se préserver. Ne pas oublier aussi qu’ils sont dans le même camp. Ils veulent la même chose. Ils savent tous les deux que ce qu’il s’est passé est inacceptable, déplorable. Un soupir lui échappe. Nulpi a raison. Aussi détestable soit-il parfois, il a souvent raison. Ce qui le rend un peu plus détestable encore. “Je sais. J’ai été stupide.” Il n’y a que la sincérité qui peut permettre à Nulpi de comprendre. De savoir à quel point elle s’en veut. Pas une seule envie de mentir, de faire semblant. Elle ne s’en fiche pas, Victoria. C’est trop important. “Je sais. Je me le répète tous les jours.” C’est pour ça qu’elle vient moins. Et quand elle vient, son trajet dure le double de temps. Enchaînant les détours et les demi-tours. Tout ça dans l’espoir de ne pas être suivie. Plus jamais tranquille en se promenant, Vicky. Toujours un regard par-dessus son épaule, dans la crainte de voir une silhouette répétitive.

Elle darde son regard dans celui de Nulpi. Le seul qui, au final, lui dit les choses en face. Il ne se cache pas. Pas de faux-semblants. Juste une vérité crue, partagée par bon nombre. Il a au moins ce mérite. “Qu’est-ce que je dois faire pour me racheter ? Est-ce qu’il y a seulement un moyen de me racheter ?” Verre d’eau récupéré pour boire une gorgée. Pour chasser ce malaise qu’elle a de discuter avec Nulpi, de se montrer vulnérable devant lui. Ce truc qui lui colle à la peau. Truc dérangeant d’être ici. En plus de la culpabilité d’avoir été source d’ennuis pour l’Institut. En plus du jugement de Nulpi et de sa rancœur (à peine masquée) envers elle. Il connaît tout de leur lien. Celui partagé par Caleb et elle. Nouveau membre dans leur relation. Un observateur extérieur qui sait tout. Même plus que Vicky. Et il le lui fait payer.

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