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lullaby - Thomas & Sasha
(#) Mar 19 Avr - 7:22
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Lullaby
i need your hands on me
Il est tard, mais le sommeil ne parvient pas à t’envelopper. Pelotonnée dans tes draps, ton cerveau fonctionne à deux mille à l’heure alors qu’il devrait lâcher du lest pour te permettre de dormir. L’enlèvement de Brianna t’a fait comprendre une chose : aucun mutant n’est à l’abri, pas même la femme la plus solaire que tu puisses connaître. Une femme qui ne mérite que le bonheur, qui se fait un devoir de protéger l’Institut, qui est juste là, toujours. Son absence est pesante, anxiogène. Dans un coin de ta tête, tu ne peux t’empêcher de te demander qui sera le prochain. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que les mutants soient visés ? Vous ne faites rien de plus que d’exister, mais ce droit d’exister semble vous être enlevé à cause d’un simple gène.
Tu te retournes dans un soupire, couchée vers le mur, les mains sous ta joue. Tu essaies de fermer les yeux, de souffler pour évacuer les mauvaises pensées, mais ça reste un effort particulièrement vain. Les inquiétudes s’empilent ; et si Eryn disparaissait ? Le Refuge n’est pas aussi bien sécurisé que l’Institut ; il serait encore plus facile d’y enlever des mutants. Et si Thomas disparaissait, lui aussi ? Et si les personnes auxquelles tu t’es attachée venaient à se volatiliser, tout comme Brianna ? Tu sens ton rythme cardiaque s’accélérer. Même dans la pénombre, tes cheveux brillent d’une lueur argentée qui n’a rien de naturel, alors que de la poudre d’anxiété se crée au creux de ta chevelure. Tu fermes les yeux plus fort. Tu essaies de méditer. Mais, finalement, tu te lèves, attaches tes cheveux en une tresse serrée et quitte ton lit en short et en t-shirt à l’effigie de The Big Bang Theory.
Tu te faufiles dans les couloirs de l’Institut, avant d’entrer dans une chambre que tu connais bien. Porte poussée doucement pour ne réveiller personne, tu viens te glisser doucement dans le lit de Thomas, grimaçant lorsque ta présence dérange sa tranquillité. « Pardon, je ne voulais pas te réveiller. » murmures-tu, en te tournant vers lui. « Je peux dormir avec toi ? » Tu as aimé ce jeune homme à la seconde où vous vous êtes rencontrés. C’était simplement évident, comme si vos âmes étaient faites pour se connecter, comme si sa présence pouvait t'apaiser, comme si son aura pouvait t'aider à t'elever. « J’ai eu peur que tu ai disparu, toi aussi… » souffles-tu, comme pour justifier ta présence dans son lit. « Fais attention à mes cheveux, ils sont pleins de poussière d’inquiétude, je ne veux pas que tu ressentes ça. » Apaisée, tes paupières se font plus lourdes. Tu aimerais te blottir contre lui, mais les milliers de petits éclats argentés dans ta chevelure t’en empêche. Mais même à légère distance physique de lui, tu te sens déjà mieux.
Tu te retournes dans un soupire, couchée vers le mur, les mains sous ta joue. Tu essaies de fermer les yeux, de souffler pour évacuer les mauvaises pensées, mais ça reste un effort particulièrement vain. Les inquiétudes s’empilent ; et si Eryn disparaissait ? Le Refuge n’est pas aussi bien sécurisé que l’Institut ; il serait encore plus facile d’y enlever des mutants. Et si Thomas disparaissait, lui aussi ? Et si les personnes auxquelles tu t’es attachée venaient à se volatiliser, tout comme Brianna ? Tu sens ton rythme cardiaque s’accélérer. Même dans la pénombre, tes cheveux brillent d’une lueur argentée qui n’a rien de naturel, alors que de la poudre d’anxiété se crée au creux de ta chevelure. Tu fermes les yeux plus fort. Tu essaies de méditer. Mais, finalement, tu te lèves, attaches tes cheveux en une tresse serrée et quitte ton lit en short et en t-shirt à l’effigie de The Big Bang Theory.
Tu te faufiles dans les couloirs de l’Institut, avant d’entrer dans une chambre que tu connais bien. Porte poussée doucement pour ne réveiller personne, tu viens te glisser doucement dans le lit de Thomas, grimaçant lorsque ta présence dérange sa tranquillité. « Pardon, je ne voulais pas te réveiller. » murmures-tu, en te tournant vers lui. « Je peux dormir avec toi ? » Tu as aimé ce jeune homme à la seconde où vous vous êtes rencontrés. C’était simplement évident, comme si vos âmes étaient faites pour se connecter, comme si sa présence pouvait t'apaiser, comme si son aura pouvait t'aider à t'elever. « J’ai eu peur que tu ai disparu, toi aussi… » souffles-tu, comme pour justifier ta présence dans son lit. « Fais attention à mes cheveux, ils sont pleins de poussière d’inquiétude, je ne veux pas que tu ressentes ça. » Apaisée, tes paupières se font plus lourdes. Tu aimerais te blottir contre lui, mais les milliers de petits éclats argentés dans ta chevelure t’en empêche. Mais même à légère distance physique de lui, tu te sens déjà mieux.
(#) Jeu 21 Avr - 14:52
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Lullaby
Let me hold your hand
La nuit était tombée depuis déjà un moment quand tes paupières se ferment enfin. Les derniers jours ont été véritablement difficiles pour toi. Petit à petit, tu as sombré dans cette spirale d’inquiétude consentante. Tu ne peux t’empêcher de penser à Brianna, et à sa disparition, mais aussi à tous ceux que tu aimes et pour qui tu as peur. Il y a quelque chose de vraiment injuste dans ce qui se passe en ce moment, et tu as parfaitement conscience que peu importe ce que tu pourrais essayer de faire, tu resterais totalement inutile pour aider comme pour te protéger. Néanmoins, ton esprit fini par se calmer et le sommeil te gagne. Si les choses restent incertaines pour ton avenir et celui des autres mutants, pour ce soir, tu as fini par trouver la force de surmonter les peurs qui perturbent ton esprit.
Alors que tu es enfin endormi, tes rêves se transforment assez rapidement en cauchemars. Ils ne te quittent plus. Tu en viens à oublier ce qu’est une nuit de sommeil douce et calme, remplie de rêves plus beaux les uns que les autres. Alors que tu dors encore, la porte de ta chambre s’ouvre doucement, presque sans faire de bruit, et une présence entre. Doucement, tu la sens se glisser près de toi, et tes yeux finissent par s’ouvrir doucement. La chambre est encore sombre, et bien qu’encore légèrement somnolent, tu reconnais la voix de Sasha qui s’excuse. Ton cerveau prend quelques secondes à traiter les informations avant que tu finisses par répondre à sa question. « Bien sûr, tu peux rester. » Tu bouges légèrement, essayant de faire un peu de place à la jeune femme dans ton lit.
Sasha, tu l’apprécies vraiment, et l’inquiétude dans sa voix t’effraie. Elle se confie sur la crainte de te voir disparaître, et tu voudrais pouvoir la rassurer, lui dire que tu ne crains rien mais si on a réussi à enlever Brianna, il est certain que tu n’as aucune chance face à la personne qui est derrière tout ça. Doucement, tu passes ta main sur le dos de la demoiselle dans un geste qui se veut rassurant. Si tu ne peux l’étreindre pour la réconforter, tu espères que ça l’aidera à se sentir un petit peu mieux. « Je ne compte pas disparaître, t’en fais pas. » Finis-tu par articuler alors que tu partageais les mêmes craintes. Toi aussi, tu redoutais plus que tout de te réveiller un matin et de ne plus retrouver Sasha. Elle était ton plus grand repère, ton pilier ici, et tu ne sais pas ce que tu deviendrais si elle n’était plus là. « Est-ce que tu veux parler un peu ? » Tu te dis que peut-être si vous discutiez, vous finirez par trouver tous les deux un peu de repos et assez de calme pour passer une véritable nuit de sommeil.
Alors que tu es enfin endormi, tes rêves se transforment assez rapidement en cauchemars. Ils ne te quittent plus. Tu en viens à oublier ce qu’est une nuit de sommeil douce et calme, remplie de rêves plus beaux les uns que les autres. Alors que tu dors encore, la porte de ta chambre s’ouvre doucement, presque sans faire de bruit, et une présence entre. Doucement, tu la sens se glisser près de toi, et tes yeux finissent par s’ouvrir doucement. La chambre est encore sombre, et bien qu’encore légèrement somnolent, tu reconnais la voix de Sasha qui s’excuse. Ton cerveau prend quelques secondes à traiter les informations avant que tu finisses par répondre à sa question. « Bien sûr, tu peux rester. » Tu bouges légèrement, essayant de faire un peu de place à la jeune femme dans ton lit.
Sasha, tu l’apprécies vraiment, et l’inquiétude dans sa voix t’effraie. Elle se confie sur la crainte de te voir disparaître, et tu voudrais pouvoir la rassurer, lui dire que tu ne crains rien mais si on a réussi à enlever Brianna, il est certain que tu n’as aucune chance face à la personne qui est derrière tout ça. Doucement, tu passes ta main sur le dos de la demoiselle dans un geste qui se veut rassurant. Si tu ne peux l’étreindre pour la réconforter, tu espères que ça l’aidera à se sentir un petit peu mieux. « Je ne compte pas disparaître, t’en fais pas. » Finis-tu par articuler alors que tu partageais les mêmes craintes. Toi aussi, tu redoutais plus que tout de te réveiller un matin et de ne plus retrouver Sasha. Elle était ton plus grand repère, ton pilier ici, et tu ne sais pas ce que tu deviendrais si elle n’était plus là. « Est-ce que tu veux parler un peu ? » Tu te dis que peut-être si vous discutiez, vous finirez par trouver tous les deux un peu de repos et assez de calme pour passer une véritable nuit de sommeil.
@Sasha Cunningham
crédit : namitha
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(#) Mar 3 Mai - 0:03
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Lullaby
i need your hands on me
Elle se love dans les draps, essayant de se faire plus petite qu'elle ne l'est, ne voulant pas prendre trop de place, ni perturber encore davantage le sommeil de Thomas. Un réveil qu'elle aurait voulu éviter, les excuses se posant sur le fil de sa voix, la demande suivant l'éclat de la culpabilité légère qui la secoue. Dormir avec lui, vaincre ses démons en se blottissant contre sa peau. L'espace d'un instant, peut-être, oublier sa peur, sa crainte ; toutes ces émotions qui font briller d'un éclat argenté sa chevelure enchantée. Elle s'invite plus franchement dans le lit certainement trop étroit pour deux corps adultes, le met en garde quant au fait de ne pas entrer en contact avec les petits éclats de poussière qui brillent dans la blondeur de ses cheveux. Et puis, malgré tout, malgré ça, Sasha pose sa tête sur l'oreiller en venant coller le bout de son nez contre celui du cryokinésiste.
Il ne compte pas disparaître, mais ce n'est pas suffisant pour enlever complètement ce poids de sa poitrine, pour réussir à apaiser toute la crainte qui la grignote jusqu'à la rendre folle. "Tu n'as pas intérêt." glisse-t-elle, mi-sérieuse, mi-taquine, pour dissimuler la supplication derrière le tac-au-tac de ses mots. Ses paupières se ferment parce qu'elle se sent bien, sa crainte se dissipe à mesure que le contact physique la fait frissonner d'un froid auquel elle est habituée avec Thomas. Un froid qui la rassure, à cet instant, qui lui donne la sensation d'être au meilleur endroit possible, parce qu'elle est avec lui, parce qu'il n'est pas dans un endroit sombre dans lequel elle ne peut pas venir le sauver. Thomas, c'est tout un monde au yeux de Sasha, presque une partie de ce qu'elle est elle-même. C'est l'évidence même parce qu'entre eux, c'est doux, c'est tendre, c'est pur, sans la moindre ambiguïté. Relation fraternelle, presque gémellaire. De tout l'Institut, il est probablement celui qui peut le mieux prédire les réactions de la fée, celui qui peut le mieux la consoler, dissiper ses larmes, faire renaître ses sourires.
Elle ne sait pas si elle veut discuter ou dormir, la question la remet face à la réalité, l'entraîne ici et maintenant, bien loin de ses potentielles réflexions. Maintenant qu'elle est dans ce lit, qu'elle a glissé ses inquiétudes, qu'elle a joué à l'enfant venant rejoindre le lit parental après un cauchemar, elle a l'impression que tout va mieux. Dans le fond, elle veut surtout être avec Thomas, rien de plus, rien de moins. Elle veut surtout le sentir respirer sous ses mains et se laisser bercer par le son apaisé de sa respiration endormie. Elle acquiesce, pourtant ; c'est une proposition qu'elle ne se voit pas refuser. Peut-être a-t-elle besoin de mettre des mots sur ce qui la tourmente. Peut-être a-t-elle besoin de parler de tout autre chose.
"Tu me promets que tu ne disparaîtras pas ?" Elle sait, pourtant, que c'est une promesse impossible à tenir. Peu importe la ou les personnes impliquées dans les enlèvements, ils ont réussi à mettre la main sur deux Protecteurs ; les simples élèves ne peuvent pas promettre d'être à l'abri. Elle sait qu'elle n'a pas le droit d'exiger cette promesse, mais c'est pourtant la seule qu'elle voudrait arracher à Thomas. "Je ne supporterai pas que tu ne sois plus là." C'est sincère, parce que Sasha ne sait qu'être sincère, honnête, parfois trop. Parfois plus qu'il ne le faudrait. Franchise parfois trop présente, quitte à la rendre maladroite, quitte à lui faire prononcer des mots qui auraient mérité d'être tournés cent fois dans sa bouche. Aujourd'hui, ses mots ne sont que la preuve tangible de son inquiétude et de son amour profond pour le brun.
Elle rouvre les paupières, cherchant le regard de Thomas dans l'obscurité, ses iris bleus se perdant dans la contemplation de la forme de son visage. "Tu peux me raconter la suite de ta BD, dis ? Je crois que je n'arriverais pas à m'endormir, sinon." demande-t-elle doucement, presque à la manière d'une enfant réclamant une dernière histoire avant d'accepter le moment terrible du couché redouté.
Il ne compte pas disparaître, mais ce n'est pas suffisant pour enlever complètement ce poids de sa poitrine, pour réussir à apaiser toute la crainte qui la grignote jusqu'à la rendre folle. "Tu n'as pas intérêt." glisse-t-elle, mi-sérieuse, mi-taquine, pour dissimuler la supplication derrière le tac-au-tac de ses mots. Ses paupières se ferment parce qu'elle se sent bien, sa crainte se dissipe à mesure que le contact physique la fait frissonner d'un froid auquel elle est habituée avec Thomas. Un froid qui la rassure, à cet instant, qui lui donne la sensation d'être au meilleur endroit possible, parce qu'elle est avec lui, parce qu'il n'est pas dans un endroit sombre dans lequel elle ne peut pas venir le sauver. Thomas, c'est tout un monde au yeux de Sasha, presque une partie de ce qu'elle est elle-même. C'est l'évidence même parce qu'entre eux, c'est doux, c'est tendre, c'est pur, sans la moindre ambiguïté. Relation fraternelle, presque gémellaire. De tout l'Institut, il est probablement celui qui peut le mieux prédire les réactions de la fée, celui qui peut le mieux la consoler, dissiper ses larmes, faire renaître ses sourires.
Elle ne sait pas si elle veut discuter ou dormir, la question la remet face à la réalité, l'entraîne ici et maintenant, bien loin de ses potentielles réflexions. Maintenant qu'elle est dans ce lit, qu'elle a glissé ses inquiétudes, qu'elle a joué à l'enfant venant rejoindre le lit parental après un cauchemar, elle a l'impression que tout va mieux. Dans le fond, elle veut surtout être avec Thomas, rien de plus, rien de moins. Elle veut surtout le sentir respirer sous ses mains et se laisser bercer par le son apaisé de sa respiration endormie. Elle acquiesce, pourtant ; c'est une proposition qu'elle ne se voit pas refuser. Peut-être a-t-elle besoin de mettre des mots sur ce qui la tourmente. Peut-être a-t-elle besoin de parler de tout autre chose.
"Tu me promets que tu ne disparaîtras pas ?" Elle sait, pourtant, que c'est une promesse impossible à tenir. Peu importe la ou les personnes impliquées dans les enlèvements, ils ont réussi à mettre la main sur deux Protecteurs ; les simples élèves ne peuvent pas promettre d'être à l'abri. Elle sait qu'elle n'a pas le droit d'exiger cette promesse, mais c'est pourtant la seule qu'elle voudrait arracher à Thomas. "Je ne supporterai pas que tu ne sois plus là." C'est sincère, parce que Sasha ne sait qu'être sincère, honnête, parfois trop. Parfois plus qu'il ne le faudrait. Franchise parfois trop présente, quitte à la rendre maladroite, quitte à lui faire prononcer des mots qui auraient mérité d'être tournés cent fois dans sa bouche. Aujourd'hui, ses mots ne sont que la preuve tangible de son inquiétude et de son amour profond pour le brun.
Elle rouvre les paupières, cherchant le regard de Thomas dans l'obscurité, ses iris bleus se perdant dans la contemplation de la forme de son visage. "Tu peux me raconter la suite de ta BD, dis ? Je crois que je n'arriverais pas à m'endormir, sinon." demande-t-elle doucement, presque à la manière d'une enfant réclamant une dernière histoire avant d'accepter le moment terrible du couché redouté.
(#) Mer 4 Mai - 23:07
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Let me hold your hand
La peur et l’angoisse faisaient maintenant partie intégrante du quotidien du jeune homme. Allongé dans le noir, ne pouvant offrir plus de réconfort à la seule personne pour qu’il aurait vraiment voulu être présent à ce moment là, il se perd à penser que ça aurait été tellement plus facile si c’était lui qui avait disparu à la place de Brianna. La protectrice aurait su comment réconforter Sasha et lui apporter le soutien qu’elle mérite vraiment. Elle aurait pu l’aider à faire taire la petite voix dans sa tête qui ne cessait de lui crier qu’elle finirait par perdre tous ses proches, et surtout, elle aurait su trouver les mots pour qu’elle puisse s’endormir sans verser la moindre larme en pensant à lui. Peut-être même qu’avec un peu de temps, Sasha aurait pu finir par l’oublier et être à nouveau heureuse, comme avant que tout ça ne commence. Lui n’était pas si important, elle aurait pu se passer de lui.
Seulement, c’est Brianna qu’on leur avait arraché, et même si Thomas aurait échangé sa place avec elle sans hésiter une seule seconde pour ramener le sourire de son amie, il ne pouvait rien faire de plus. Il ne pouvait que rester dans l’incertitude et l’angoisse la plus grande concernant la jeune femme. Au fond de lui, il espérait sincèrement que la protectrice reviendrait sans avoir trop souffert, mais il était très loin d’être bête Thomas et il avait parfaitement conscience que ça ne serait probablement pas le cas. « Je te le promets. ». Seulement ça ne dépend pas de lui, et ce ne sont là que des mots pour la réconforter. Pour autant, le cryokinésiste essaye de croire en ses mots. S’il arrive à s’en persuader, il pourra peut-être convaincre Sasha qu’elle ne perdra plus jamais personne. Il aurait tellement voulu que ça soit le cas. Il voudrait pouvoir la protéger du monde extérieur et de ce qui s’y passe mais ce n’est pas son rôle, après tout.
« Je n’ai pas encore vraiment décidé de la suite, mais j’ai un projet d’un chapitre hors série sur le personnage de Tolkien, la tortue. » Finley ne lui pardonnerait sûrement jamais ce petit hors série, mais il fallait qu’il profite de cette situation si ridicule entre lui et son Shakespeare pour ajouter un peu de légèreté à sa bande dessinée. C’était aussi une façon de penser à autre chose qu’à l’angoisse et la panique qui ne le quittaient plus. « Tolkien aime nager dans les courants marins, et passer du temps avec les autres créatures aquatiques. Un jour, il a rencontré une magnifique méduse à la fois intelligente et drôle. Il est tout suite tombé amoureux, ça a été un véritable coup de foudre. Seulement les méduses se méfient des tortues, alors pour l’approcher, il s’est fait passé pour un autre. Il s’est caché derrière un coquillage, faisant croire qu’il était un Tridacne géant. ». Tout comme son cousin a préféré mentir sur sa véritable identité et caché qu’il était ce garçon qui plaisait tant à son Shakespeare.
Doucement, il prend une inspiration avant de reprendre. S’il sait déjà ce qu’il compte faire de ce chapitre spécial, il n’en avait pas encore écrit la trame principale alors il inventa petit à petit, à mesure qu’il racontait l’histoire à Sasha. « Un jour, Tolkien finit par demander son nom à sa tendre méduse, découvrant qu’il s’appelait Molière. Pour lui, aucune créature n’avait de nom aussi doux que lui. Complètement amoureux de son Molière, il a fini par croire en cette histoire d’amour étrange entre une méduse et une tortue. Molière finit par tomber amoureux aussi, malheureusement, il était persuadé que Tolkien était un coquillage, et quand il découvrit la vérité, ce fut un véritable choc. Tolkien n’a plus revu sa douce méduse après ça. » C’était à peu près les informations qu’il avait pour l’instant. Il marque une petite pause. « Je réfléchis encore à comment Molière peut faire pour revenir vers Tolkien. Je ne suis pas certain, mais j’aimerai que le chapitre finisse bien. » Finley lui en voudrait peut-être si ce n’était pas le cas. Ça serait un peu comme si Thomas ne croyait pas en lui et son histoire d’amour.
Seulement, c’est Brianna qu’on leur avait arraché, et même si Thomas aurait échangé sa place avec elle sans hésiter une seule seconde pour ramener le sourire de son amie, il ne pouvait rien faire de plus. Il ne pouvait que rester dans l’incertitude et l’angoisse la plus grande concernant la jeune femme. Au fond de lui, il espérait sincèrement que la protectrice reviendrait sans avoir trop souffert, mais il était très loin d’être bête Thomas et il avait parfaitement conscience que ça ne serait probablement pas le cas. « Je te le promets. ». Seulement ça ne dépend pas de lui, et ce ne sont là que des mots pour la réconforter. Pour autant, le cryokinésiste essaye de croire en ses mots. S’il arrive à s’en persuader, il pourra peut-être convaincre Sasha qu’elle ne perdra plus jamais personne. Il aurait tellement voulu que ça soit le cas. Il voudrait pouvoir la protéger du monde extérieur et de ce qui s’y passe mais ce n’est pas son rôle, après tout.
« Je n’ai pas encore vraiment décidé de la suite, mais j’ai un projet d’un chapitre hors série sur le personnage de Tolkien, la tortue. » Finley ne lui pardonnerait sûrement jamais ce petit hors série, mais il fallait qu’il profite de cette situation si ridicule entre lui et son Shakespeare pour ajouter un peu de légèreté à sa bande dessinée. C’était aussi une façon de penser à autre chose qu’à l’angoisse et la panique qui ne le quittaient plus. « Tolkien aime nager dans les courants marins, et passer du temps avec les autres créatures aquatiques. Un jour, il a rencontré une magnifique méduse à la fois intelligente et drôle. Il est tout suite tombé amoureux, ça a été un véritable coup de foudre. Seulement les méduses se méfient des tortues, alors pour l’approcher, il s’est fait passé pour un autre. Il s’est caché derrière un coquillage, faisant croire qu’il était un Tridacne géant. ». Tout comme son cousin a préféré mentir sur sa véritable identité et caché qu’il était ce garçon qui plaisait tant à son Shakespeare.
Doucement, il prend une inspiration avant de reprendre. S’il sait déjà ce qu’il compte faire de ce chapitre spécial, il n’en avait pas encore écrit la trame principale alors il inventa petit à petit, à mesure qu’il racontait l’histoire à Sasha. « Un jour, Tolkien finit par demander son nom à sa tendre méduse, découvrant qu’il s’appelait Molière. Pour lui, aucune créature n’avait de nom aussi doux que lui. Complètement amoureux de son Molière, il a fini par croire en cette histoire d’amour étrange entre une méduse et une tortue. Molière finit par tomber amoureux aussi, malheureusement, il était persuadé que Tolkien était un coquillage, et quand il découvrit la vérité, ce fut un véritable choc. Tolkien n’a plus revu sa douce méduse après ça. » C’était à peu près les informations qu’il avait pour l’instant. Il marque une petite pause. « Je réfléchis encore à comment Molière peut faire pour revenir vers Tolkien. Je ne suis pas certain, mais j’aimerai que le chapitre finisse bien. » Finley lui en voudrait peut-être si ce n’était pas le cas. Ça serait un peu comme si Thomas ne croyait pas en lui et son histoire d’amour.
@Sasha Cunningham
crédit : namitha
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(#) Dim 8 Mai - 16:50
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Lullaby
i need your hands on me
S'il avait disparu, elle en aurait été effondrée, mise au sol, probablement incapable de se relever. Elle n'est pas heureuse que ce soit Brianna qui ait disparue, bien sûr que non. Mais elle est soulagée que ça ne soit pas Thomas. Elle est soulagée de pouvoir toujours se blottir près de lui, coller ses pieds froids contre ses jambes en sachant que ça ne le gênera pas, poser sa tête sur son oreiller. Elle est soulagée de sentir son souffle contre sa peau, d'entendre sa respiration, de pouvoir se laisser bercer par sa voix. Si on lui avait demandé de faire un choix, de choisir entre Thomas et Brianna... Non, elle ne veut pas penser à ça. Elle ne veut pas se mettre dans cette position là. Personne ne lui demande de choisir, et elle ne veut pas y songer. Mais elle est reconnaissante à l'univers de ne pas lui avoir arraché Thomas. Depuis qu'elle a été chassée de chez elle, sans repère, sans soutien, il est le premier à lui donner – ne serait-ce qu'un peu – le sentiment d'être enfin chez elle. Sasha n'arrive pas à se figurer un monde dans lequel il n'est plus. Un monde dans lequel elle serait seule, sans cette possibilité d'aller le rejoindre dans son lit sans la moindre arrière-pensée et avec l'assurance qu'aucune arrière-pensée ne lui traverse non plus la cervelle.
Il lui promets qu'il ne disparaitra pas. C'est une promesse vaine, ils le savent tous les deux. Tout est trop fragile, l'équilibre retrouvé ici n'est probablement qu'une illusion, une maigre consolation face à des parcours de vie qui se sont brisés à un moment ou un autre, qui se sont heurtés à la haine ou à la peur. L'Institut n'est pas l'endroit sûr qu'il promettait d'être, Sasha l'a réalisé. C'est ce qui lui fait peur. Parce qu'elle s'attache aux gens de cet Institut. Parce qu'elle a l'impression, ici, qu'on l'autorise à reprendre son souffle et à se poser. Savoir que tout ça peut voler en éclat du jour en lendemain est profondément anxiogène. Presque insupportable. Mais les mots de Thomas apaisent un peu, comme un pansement sur une égratignure, posé avec un bisou et un sourire. Elle parvient même à lui sourire un peu, dans la pénombre, à se détendre. Ses cheveux cessent de produire la poussière d’inquiétude alors que sa presque crise d'angoisse s'estompe au contact de son ami. Son ami qui lui raconte la suite de sa BD, ce numéro hors série, qui la fait sourire un peu plus. Lorsqu'elle est bien certaine que ses cheveux ne risquent plus de provoquer une vague de panique à Thomas, elle se blottit contre lui. Là où elle a l'impression de pouvoir de nouveau respirer correctement. Un câlin qui ne dure pas, la petite blonde faisant une moue et se redressant en se heurtant à la fin du chapitre, sans assurance qu'il puisse bien se terminer. « On va trouver une fin heureuse. » dit-elle, convaincue, l'air presque têtue. « Il est hors de question que Tolkien ait le cœur brisé. »
Elle se mordille la lèvre, prenant très à cœur le fait de donner à cette tortue une fin heureuse. « Si Molière était amoureux de Tolkien malgré son déguisement, c'est qu'il a aimé la personne derrière le coquillage. Le vrai Tolkien, la tortue. Je comprends qu'il ait été choqué en apprenant que Tolkien lui avait menti... » Elle remonte ses jambes contre sa poitrine, pour poser sa joue sur son genou en tournant son regard vers Thomas. « Mais, peut-être que Tolkien pourrait essayer de se rattraper ? Tout le monde fait des erreurs, je suis sûre que Molière le sait. Et peut-être qu'en voyant Tolkien tout faire pour le reconquérir, alors Molière se rendra compte qu'il n'a jamais été amoureux que Tolkien, qu'importe qu'il soit un coquillage ou une tortue. » Sasha y croit, à tout ça. À la capacité humaine de passer outre les différences et de pouvoir pardonner. Elle vit peut-être dans un monde de bisounours, un monde qui ne reflète pas forcément la réalité... mais ce monde là lui plait mieux que le vrai, celui qui fait mal, celui qui blesse, celui qui fait briller d'anxiété ses cheveux argentés.
Il lui promets qu'il ne disparaitra pas. C'est une promesse vaine, ils le savent tous les deux. Tout est trop fragile, l'équilibre retrouvé ici n'est probablement qu'une illusion, une maigre consolation face à des parcours de vie qui se sont brisés à un moment ou un autre, qui se sont heurtés à la haine ou à la peur. L'Institut n'est pas l'endroit sûr qu'il promettait d'être, Sasha l'a réalisé. C'est ce qui lui fait peur. Parce qu'elle s'attache aux gens de cet Institut. Parce qu'elle a l'impression, ici, qu'on l'autorise à reprendre son souffle et à se poser. Savoir que tout ça peut voler en éclat du jour en lendemain est profondément anxiogène. Presque insupportable. Mais les mots de Thomas apaisent un peu, comme un pansement sur une égratignure, posé avec un bisou et un sourire. Elle parvient même à lui sourire un peu, dans la pénombre, à se détendre. Ses cheveux cessent de produire la poussière d’inquiétude alors que sa presque crise d'angoisse s'estompe au contact de son ami. Son ami qui lui raconte la suite de sa BD, ce numéro hors série, qui la fait sourire un peu plus. Lorsqu'elle est bien certaine que ses cheveux ne risquent plus de provoquer une vague de panique à Thomas, elle se blottit contre lui. Là où elle a l'impression de pouvoir de nouveau respirer correctement. Un câlin qui ne dure pas, la petite blonde faisant une moue et se redressant en se heurtant à la fin du chapitre, sans assurance qu'il puisse bien se terminer. « On va trouver une fin heureuse. » dit-elle, convaincue, l'air presque têtue. « Il est hors de question que Tolkien ait le cœur brisé. »
Elle se mordille la lèvre, prenant très à cœur le fait de donner à cette tortue une fin heureuse. « Si Molière était amoureux de Tolkien malgré son déguisement, c'est qu'il a aimé la personne derrière le coquillage. Le vrai Tolkien, la tortue. Je comprends qu'il ait été choqué en apprenant que Tolkien lui avait menti... » Elle remonte ses jambes contre sa poitrine, pour poser sa joue sur son genou en tournant son regard vers Thomas. « Mais, peut-être que Tolkien pourrait essayer de se rattraper ? Tout le monde fait des erreurs, je suis sûre que Molière le sait. Et peut-être qu'en voyant Tolkien tout faire pour le reconquérir, alors Molière se rendra compte qu'il n'a jamais été amoureux que Tolkien, qu'importe qu'il soit un coquillage ou une tortue. » Sasha y croit, à tout ça. À la capacité humaine de passer outre les différences et de pouvoir pardonner. Elle vit peut-être dans un monde de bisounours, un monde qui ne reflète pas forcément la réalité... mais ce monde là lui plait mieux que le vrai, celui qui fait mal, celui qui blesse, celui qui fait briller d'anxiété ses cheveux argentés.
(#) Mar 17 Mai - 13:21
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Lullaby
Let me hold your hand
S’il n’est pas certain de la pertinence de ce qu’il est en train de raconter à Sasha, Thomas est heureux que ça puisse lui changer les idées même si ça ne dure que quelques instants seulement. Il aime profondément la jeune femme qui est venue le rejoindre dans son lit, même si cet amour n’est en rien romantique, il n’en reste pas moins fort. Un amour presque fraternel, si Thomas pouvait prétendre encore savoir ce qu’est l’amour qu’on porte à ses frères et sœurs. Le cryokinesiste sait à quel point il est difficile pour la jeune femme de retrouver le calme, avec tous les événements qui se produisent et les disparitions de personnes si importantes dans leurs vies, aussi, il continue de raconter son histoire jusqu’à la fin du chapitre qu’il a prévu d’écrire. Il manque certainement beaucoup de choses, et il faudra qu’il peaufine les détails avant de ne pas le publier, mais au moins, c’était une histoire à penser avant de dormir plutôt que de se laisser dévorer par les craintes et les inquiétudes.
Sasha se redresse doucement, et Thomas l’imite comme pour chercher son regard dans la pénombre. Doucement, le jeune homme sourit. L’enthousiasme de la fée le touche. Si elle ignore à quel point la fin de cette histoire à de l’importance pour son ami, Sasha paraît si impliquée, qu’il ne peut qu’être heureux d’avoir partagé un peu de ces bêtises avec elle. « Non, ça serait dommage. Il ne me pardonnerait pas, je pense. » Dit-il en réponse à l’affirmation de la demoiselle qui évoque déjà des idées pour l’histoire d’amour entre la tortue et la méduse. Seulement, Thomas ne connaît pas vraiment le Shakespeare de son cousin, et il n’est pas certain de ce qu’il pourrait faire et penser après cette histoire de parapluie que Finley lui avait raconté. Pour être exact, il faudrait qu’il trouve le courage d’appeler son cousin et de lui demander ce qui a bien pu se passer entre lui et son copain depuis, mais cette relation était chaotique et il n’était pas certain d’avoir envie de remuer le couteau dans la plaie.
Il observe les mouvements de la jeune femme dans l’obscurité, l’écoutant avec beaucoup d’attention. « Je pense que Molière sait qu’il n’a toujours aimé que Tolkien mais qu’il se sent trahi parce qu’il a l’impression que Tolkien n’a pas été sincère avec lui. Peut-être que Molière pense que si Tolkien lui a caché sa véritable nature, c’est parce qu’il a un secret à cacher, et qu’il y a quelque chose qu’il aurait dû savoir avant. Peut-être que Molière n’est plus certain que Tolkien l’aime vraiment, aussi. » Il prend le temps de réfléchir un instant, cherchant à savoir si ses idées étaient vraies assez intéressantes pour les proposer à la jeune femme. « Est-ce que tu lui aurais pardonné, toi ? » Demande-t-il après quelques instants de silence. « Je veux dire, si la personne que tu aimes te mens sur son identité, et que tu le découvres par accident, est-ce que tu penses que tu pourrais lui pardonner s’iel te prouvait qu’iel t’aime sincèrement ? »
Pendant l’espace d’un instant, il se pose la question à lui-même. Serait-il prêt à pardonner Everest s’il lui avait menti ? La réponse lui paraît si évidente qu’il en serait presque triste. En vérité, si Everest lui avait menti, Thomas ne lui en voudrait même pas. Il en est tellement amoureux qu’il serait prêt à tout lui passer pour qu’il reste dans sa vie. « Je crois que Molière finira par trouver ça touchant, de toute façon. Tolkien est un peu maladroit, et il n’aurait pas dû mentir, mais il est sincèrement amoureux de son Molière, il finira par lui prouver, et après des preuves d’amour évidentes, il finira par le reconquérir. Ça me parait plutôt bien, tu ne penses pas ? Peut-être que Tolkien pourrait lui chanter la sérénade, ou lui offrir un cadeau inestimable ? Je ne suis pas encore certain de cette partie. » Si on était dans le monde réel, Tolkien aurait probablement finit par offrir des chocolats à Molière, et il aurait été pardonné, mais qu’est-ce qu’une tortue peut bien offrir à une méduse pour gagner son pardon ?
« Est-ce que tu te sens un peu mieux ? » La question échappe à Thomas, mais il est sincèrement inquiet pour son amie. Elle est vraiment importante à ses yeux, et il voudrait sincèrement pouvoir l’aider un peu plus que juste en lui parlant d’histoire d’amour bidon entre deux créatures marines qui ne sont même pas véritablement compatibles. « On n’est vraiment pas obligé d’en parler, tu sais, on peut parler de ce que tu veux, mais je m’inquiète un peu pour toi. » Finit-il par admettre après quelques secondes de silence. Il faut dire que Sasha était la seule personne qu’il avait vraiment l’impression de vraiment pouvoir compter dans sa vie, et qui ne le laisserait probablement jamais sombrer dans la dépression qui le menace.
Sasha se redresse doucement, et Thomas l’imite comme pour chercher son regard dans la pénombre. Doucement, le jeune homme sourit. L’enthousiasme de la fée le touche. Si elle ignore à quel point la fin de cette histoire à de l’importance pour son ami, Sasha paraît si impliquée, qu’il ne peut qu’être heureux d’avoir partagé un peu de ces bêtises avec elle. « Non, ça serait dommage. Il ne me pardonnerait pas, je pense. » Dit-il en réponse à l’affirmation de la demoiselle qui évoque déjà des idées pour l’histoire d’amour entre la tortue et la méduse. Seulement, Thomas ne connaît pas vraiment le Shakespeare de son cousin, et il n’est pas certain de ce qu’il pourrait faire et penser après cette histoire de parapluie que Finley lui avait raconté. Pour être exact, il faudrait qu’il trouve le courage d’appeler son cousin et de lui demander ce qui a bien pu se passer entre lui et son copain depuis, mais cette relation était chaotique et il n’était pas certain d’avoir envie de remuer le couteau dans la plaie.
Il observe les mouvements de la jeune femme dans l’obscurité, l’écoutant avec beaucoup d’attention. « Je pense que Molière sait qu’il n’a toujours aimé que Tolkien mais qu’il se sent trahi parce qu’il a l’impression que Tolkien n’a pas été sincère avec lui. Peut-être que Molière pense que si Tolkien lui a caché sa véritable nature, c’est parce qu’il a un secret à cacher, et qu’il y a quelque chose qu’il aurait dû savoir avant. Peut-être que Molière n’est plus certain que Tolkien l’aime vraiment, aussi. » Il prend le temps de réfléchir un instant, cherchant à savoir si ses idées étaient vraies assez intéressantes pour les proposer à la jeune femme. « Est-ce que tu lui aurais pardonné, toi ? » Demande-t-il après quelques instants de silence. « Je veux dire, si la personne que tu aimes te mens sur son identité, et que tu le découvres par accident, est-ce que tu penses que tu pourrais lui pardonner s’iel te prouvait qu’iel t’aime sincèrement ? »
Pendant l’espace d’un instant, il se pose la question à lui-même. Serait-il prêt à pardonner Everest s’il lui avait menti ? La réponse lui paraît si évidente qu’il en serait presque triste. En vérité, si Everest lui avait menti, Thomas ne lui en voudrait même pas. Il en est tellement amoureux qu’il serait prêt à tout lui passer pour qu’il reste dans sa vie. « Je crois que Molière finira par trouver ça touchant, de toute façon. Tolkien est un peu maladroit, et il n’aurait pas dû mentir, mais il est sincèrement amoureux de son Molière, il finira par lui prouver, et après des preuves d’amour évidentes, il finira par le reconquérir. Ça me parait plutôt bien, tu ne penses pas ? Peut-être que Tolkien pourrait lui chanter la sérénade, ou lui offrir un cadeau inestimable ? Je ne suis pas encore certain de cette partie. » Si on était dans le monde réel, Tolkien aurait probablement finit par offrir des chocolats à Molière, et il aurait été pardonné, mais qu’est-ce qu’une tortue peut bien offrir à une méduse pour gagner son pardon ?
« Est-ce que tu te sens un peu mieux ? » La question échappe à Thomas, mais il est sincèrement inquiet pour son amie. Elle est vraiment importante à ses yeux, et il voudrait sincèrement pouvoir l’aider un peu plus que juste en lui parlant d’histoire d’amour bidon entre deux créatures marines qui ne sont même pas véritablement compatibles. « On n’est vraiment pas obligé d’en parler, tu sais, on peut parler de ce que tu veux, mais je m’inquiète un peu pour toi. » Finit-il par admettre après quelques secondes de silence. Il faut dire que Sasha était la seule personne qu’il avait vraiment l’impression de vraiment pouvoir compter dans sa vie, et qui ne le laisserait probablement jamais sombrer dans la dépression qui le menace.
@Sasha Cunningham
crédit : namitha
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