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so, uh, no funny business ((archie&everest))

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c’est le message de nulpi qui finalement a su l’alarmer. avoir une page un peu bizarre est une chose, poster inlassablement son fétichisme en est une autre, mais à force de s’y intéresser, il l’a fini par l’avoir, son putain de nom. le fameux refuge mentionné existait, mais les publications associées à son nom sur des sites spécialisés et ses petits sourires béats sur les photos ne devaient pas tant que ça se rater. premier passage devant le refuge mentionné, rien de bien grave qui a l’air de s’y passer, et personne à l’Institut qui ne lui en a jamais parlé les méfaits. mais peut être que la directrice l’ignorait, qu’il utilisait un pseudonyme, ou encore utilisait le nom juste pour harponner des jeunes en rupture familiale complète et leur promettre une chance pour après confisquer leurs dons et les emprisonner. comme cette collègue de travail avec qui il a collaboré et dont le nom est taché des crimes à peine voilés.

et il ne va pas dire qu’il enrage - il est assez calme d’habitude et à ne saurait complètement le changer, mais ça le fait quand même chier. que des scientifiques se pensent secouristes, qu’on mélange tout avec tout le monde, et qu’il se permette en plus de toquer continuellement à la rote d’un véritable havre de paix, et qu’il mente autant sur les réseaux sociaux, en contact avec une association de mineurs ou mentant sur le sujet pour les approcher. il va plutôt dire que ça lui donne envie de se renseigner. si possible d’avoir les félicitations de nulpi et un sourire de darius, mais il le fait pour quelque chose de plus grand, et il veut se dire que ça, ça vient après.

onze heures dans le queens après de longues recherches sur son adresse, jésus bénisse les sites répertoires américains de consigner tout ce qui existe quitte à probablement avoir du sang sur les mains, il a trouvé. immeuble bien habité, un petit nom discret sur une boîte aux lettres, et quand il lève les yeux, une caméra pour bien le regarder. everest qui tente de ne pas renfoncer sa capuche encore plus contre lui, mais qui estime que faire usage de ses talents cachés est mort quand même, et qu’il n’a plus qu’à marcher. l’étage concerné lui n’est pas armé des memes outils, et rentrer à l’intérieur est d’une facilité déconcertante, juste à faire un pas et y penser. il y a toujours une petite détonation qui s’entend des deux côtés, mais rien qui ne saurait alarmer des personnes non averties, et certainement pas à l’heure où tous les gentils travailleurs sont en train de trimer pour pouvoir aller manger. il n’y a quasi personne, quand il rentre sur l’ordinateur, tente quelques mots de passe, mUtantl0v€r ne marchant pas vraiment comme il l’avait escompté, et gr0sEspion&ment3ur ne faisant pas plus d’effet - peut-être un problème de syntaxe à corriger. soupir, avant de se réfugier sur une tablette qui traîne par là, et de la voir toute seule se débloquer à cause d’une mise à jour proposée. crétins d’appareils et bien traîtres, mais le cloud y est.

avec les recherches historiques, une idée du mot de passe, parce que son cerveau n’a pas pu en décrocher. il y a des choses bien trop importantes à télécharger. sur son calendrier numérique une invitation à un gala pour le lendemain dont les noms réussissent à lui coller des frissons, tout en reconnaissant jamais n’avoir été vraiment concerné. son médecin a mis tous ses efforts dans ses reins et son pancréas, a déjà parlé de faire le test en prévention, et si sa mère avait pris l’ordonnance, aucune idée de ce qu’elle en avait fait. il a des tremblements quand il se pose à nouveau devant le pc pour tester la nouvelle combinaison, bien plus sobre, et accéder aux données. à la place de tout son matériel d’espionnage, juste un envoi de documents en tous genres sur un disque dur acheté exprès qui se met à durer et durer, bien que bien caché derrière l’ordinateur, si l’idiot ne se mettait pas à fouiller. fenêtre fermée, apparemment pas de raison de suspecter quelque chose, et avec la soirée qu’il avait, il ne rentrerait surement pas avant un moment - avant d’entendre la porte s’ouvrir et des chaussures s’enlever.

le coup de sang est phénoménal, et lui annonce directement qu’il n’est pas fait pour ça, tellement il a l’impression qu’il pourrait tomber raide mort d’angoisse à tout moments. pas d’espionnage de la part d’une personne qui ne sait pas mentir sur un devoir non fait ou ne sait pas offrir un café à son crush normalement. tous les papiers importants, articles scientifiques absolument sûrement compromettants sont dans une autre pièce, et il n’a en aucun cas le temps. quand il disparaît dans un clac sourd, yeux froncés pour arriver le plus loin possible, il n’a pas eu le temps de prendre bien des choses, mais le futur aller ne sera pas bien compliqué. une fois qu’il connaît l’endroit, pas besoin de s’embêter à faire abus de ses capacités devant une porte, il faut juste y penser. sa chambre retrouvée dans l’instant, et dans sa tête c’est comme si le trajet entre les deux habitations était la salle d’à côté, alors qu’il soigne son stress et sa nausée par une boisson sucrée.

il faut qu’une journée passe pour qu’il se soigne émotionnellement. se dise qu’il a surreagi, que ce n’est quand même pas si difficile de venir récupérer des choses importantes, qu’il l’a fait une fois parce que ça en valait la peine, et que le plus gros est réalisé. il n’a qu’à popper d’un côté, chercher correctement, posément, dans ses livres et très nombreux cahiers, récupérer les choses qu’il avait laissé. rien de plus grave que la dernière fois, au contraire, tout était presque scrupuleusement préparé. il s’en sortirait. il était capable de faire quelque chose, et à peine plus réfléchi, comme on glisse d’un plongeoir alors qu’on n’a pas terminé d’angoisser, il était arrivé. il fait nuit dans l’appartement, et la présence reste la même - absolument inquiétante -  comme partout dans New York, il ne pouvait que s’y habituer. pas légers vers le bureau alors que la porte de la chambre est entrouverte mais ce qu’il y trouverait dépassait trop dans la curiosité et ne pourrait que le traumatiser. disque dur débranché rapidement sans allumer le pc, il vérifierait après, et une envie de faire quelques pas vers tous les papiers, après.

il n’a pas bien vu la silhouette dans la pénombre qui le regarde sans allumer la lumière correctement, et le cri de peur qu’il fait est jusque là toute l’explication qu’il a su trouver.
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ou la plâtrée de yaourts dans le frigo

Il se bat quelques instants avec le cactus sur la commode, proche de la porte.  Archie lui voue une haine sans nom, obligatoire. Quelle idée ridicule de mettre un cactus ici, il risque de le faire manger à Shepard la prochaine fois qu'il le voit. meh, l'homme repose comme il peut la petite boule piquante qui a fait tomber la moitié de sa terre sur le sol. D'accord, okay il ment, il pourrait pas consciemment se débarrasser de quelque chose offert par son gamin de substitution. Oh, hm hm, l'homme refuse à penser à ça tandis qu'il claque la porte de l'appartement. C'est non, pas de pensées intrusives au moment même, claque l’élastique qu'il porte au niveau de son poignet, moyen de repousser doucement les pensées qui frottent son esprit.

Archie déteste l’ascenseur, refuse d'y mettre les pieds tandis qu'il dévale les marches de l'escalier. Plus tout jeune mais tout de même capable de les sauter quatre à quatre, salut madame Fernand? Fernando? Frrr quelque chose, du second étage. Vieille dame qui pue le renfermer mais il peut pas vraiment lui dire, même avec tout cet argent qu'il possède, Archie suppose qu'elle possède plus, son mari est quelqu'un de connu, une donnée qu'il n'a pas retenu, dont il ne porte pas vraiment attention ceci dit. Tant qu'il ne lui donne pas du sang, Archie y porte peu d'attention de toute façon.
Un pas dans la rue, il a claqué la porte en sortant, tape les poches, le sac qui l'accompagne tout le temps. Archie est presque sûr qu'il a tout, il pense avoir tout ce qu'il faut tandis qu'il prend la direction qu'il veut. Coin de la ville qui semble mourir depuis les disparitions récentes et les gens refusent de croiser le regard des autres dans la rue. Ambiance de peur qu'il déteste, peut-être dû au fait qu'il soit privilégié, il se sent encore à l'aise, peur qui n'a pas encore eu lieu de grandir dans son corps. Peut-être dans peu de temps, peut-être qu'il aura la peur au ventre, sait que quelque part Trask n'est vraiment pas loin de foutre la main sur ses papiers. Peur des humains que des mutants, quelle ironie.

Il lui faut dix longues minutes pour qu'Archie réalise. L’inhalateur modifié qu'il a préparé pour un des gamins est resté sur le comptoir de son labo et Archie grogne. Il imagine la tête du gamin, déçu et peut-être qu'il romance la situation puisque le médecin sera certainement le plus déçu des deux. D'accord, d'accord il accepte de faire demi-tour mais c'est seulement motivé par la peur que le gamin soit totalement déçu, d'accord? Mensonge envers ses propres motivations tandis que le blond se maudit sur des générations en marchant vers l'appartement qu'il a abandonné peu de temps auparavant. Un pas et un pas, lourd, monter les escaliers est bien plus dur que de les descendre. Oh et puis non il a nettoyé l'appart quelques jours auparavant, le sol est encore tout propre et il refuse que ça soit sale. Quel enfer.

Il tourne les clefs dans la serrure en grognant, maudissant encore sa tête qui refuse de conserver les informations un peu plus longtemps que nécessaire. Grogne tandis qu'il pousse la porte et se bat contre ses chaussures et il faut un instant, un court instant où quelque chose est bizarre pour qu'Archie relève la tête. Non. Il vit dans cet appartement depuis plus de quinze années. Il connaît l'endroit, connaît chaque recoin et en possède chaque pièces. Partageait l'espace autrefois avec d'autres, souvenirs des gens qui se pavanent, souvenir heureux d'une famille qui fonctionnait bien. Souvenir d'avoir laissé partir le gamin avant qu'il soit assez grand pour faire tous ces choix, obligation de laisser partir l'autre, l'adulte qu'il aurait voulu garder dans ses bras pour toujours.

Soupire en laissant tomber ses chaussures, il aimerait chasser le mauvais souvenir, enfin, mauvais- souvenir aussi bon que les moments passés bien évidemment. Mais quelque chose est étrange dans l'appartement et tandis qu'il fait un pas, la peur attrape un peu le corps de l'homme. Est-ce qu'on aurait tenté de lui voler quelque chose? Est-ce que Trask a finalement décidé de mettre la main sur lui? Peur éparse. Mais peut-être qu'il devient tout simplement parano. Archie marche l'endroit, file entre toutes les pièces de son appartement et pendant un instant, un court instant où il peut croire que le fait est simplement dû au manque, à son cerveau qui veut lui jouer un tour des plus désagréables... Pendant un court instant il sent, parfum de souvenirs, parfum d'Arch qui lui remplie la gorge comme à l'époque. Mais l'instant se meurt déjà et tandis qu'il se pose derrière son écran, Archie réalise que ce dernier est bien ouvert. Quelqu'un est passé dans son appartement.

Arch? Il supprime l'idée aussi vite qu'elle est venue. Le quelqu'un a fui bien trop rapidement pour qu'Archie apprécie. Mutant? Certainement? L'idée ne devrait pas l'exciter mais quelque part, Archie trépigne comme un gamin.


***


Il ne ressort pas après ça. Terrible envie d'attraper celui qui a posé le pied dans son appartement mais l'inconnu.e ne vient pas et Archie est comme... déçu? Devrait-être terrifié à l'idée que quelqu'un a passé les portes de son havre de paix mais tellement d'inconnus défilent en permanence dans l'appartement, noms sur le papier, poche d'argent données avec un silence angoissant, alors les inconnus sont un facteur habituel pour l'homme. Mais il attend, avec patience, se décide à passer outre l'évènement où il devait être ce soir, de toute façon Archie n'aime pas ce genre d'endroit. Trop de gens, trop de bruits, trop de personnes qui déclarent tout connaître à la vie alors qu'ils portent leurs racisme,  fascisme ou autre phobie envers des êtres vivants, à bout de bras.

Non Archie a décidé de rester là, les yeux dans le noir et a scroller le long de son téléphone, espère trouver la perle rare qui le maintiendra éveillé toute la nuit. Média libre sur les mutants qui poste un nouvel article ridicule qu'il prendra quelques minutes à démonter plus tard certainement. Il soupire un nouvel instant, peut-être qu'il devrait aller se coucher. Mais quelque part l'espace est calme et il pourrait se laisser aller un court instant.

Le pop est à peine audible mais il le fait sursauter et Archie s'accroche à son téléphone comme si sa vie en dépendait. Il aurait pu ne pas réagir violemment, ne pas faire quelque chose à regretter mais le cri le terrifie plus qu'autre chose et le blond laisse échapper un cri en retour avant d'envoyer son téléphone dans le visage de la personne qui vient, tout simplement, d'apparaître dans son bureau. Il faut un instant que le cri se meurt pour que l'homme se rend compte de ce qui vient de se passer. Sa main vient se mettre sur sa bouche et il saute presque de son siège. “Oh non- oh non-” Il l'a pas tué pas vrai???? Mais la figure est toujours debout et- “Je suis désolé! Je voulais pas lancer mon téléphone mais c'est-enfin-” Il cligne des yeux un instant. “J'ai eu Beaucoup de mutants dans cet appartement mais aucun qui a décidé de venir me rendre visite à cette heure-ci de la nuit et puis-” Tire l’élastique. Ahhh, respire. Archie coupe sa respiration, tire sur l'élastique à son poignet une fois, puis deux. “Oh- oh mais.. il faut changer de parfum.” Met une main sur son nez, oh non le nez. “Ton nez! J'ai rien cassé hein? Mais- mais attend pourquoi-” Train des pensées qui se coince dans son crâne et il se taperait presque, horrible sensation de ne pas maîtriser sa bouche. Le stress lui bloque la poitrine et il lui faut faire un pas en arrière pour ne pas craquer sous la violence qui pèse dans son corps. Il veut parler mais aucun autre son ne sort de sa bouche. Et cette odeur, terrible odeur et les souvenirs et-. La fenêtre, Archie ouvre la fenêtre pour prendre une grande bouffée d'air, refuse de tourner le dos à l'envahisseur, il le garde dans le viseur de ses lunettes.

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le téléphone arrive vachement, vachement vite. pour un jeune qui s’est toujours destressé en se disant qu’un saut spatial le sauverait forcément d’une tentative de balle tirée par quelques forces de police, il doit avouer que l’expérience rend humble et qu’il saura s’en servir à l’avenir. sa surprise de proie systématique dès l’élémentaire le rappellerait toujours à sa place et même avec ses dons il ne pouvait visiblement pas l’oublier. pas envie de faire un geste de téléportation non plus si l’homme se rend à un bureau de police et commence à donner son signalement. pas très grand, mince, cheveux roses et orangés et- il reste de la teinture noire chez lui mais ça ne sera jamais très joli, le rouge utilisé ne partira pas comme ça et tout le monde se demandera ce qui lui a pris. son patron le mettrait peut-être enfin à la réception, cela dit.


la douleur du téléphone arrive après la surprise, mais ne tarde pas à se faire ressentir à pleine intensité. bouche entrouverte par la surprise et un peu le souffle coupé, son nez incapable d’être utile quelques secondes, alors qu’il se penche sur le côté pour regagner un peu de confiance, pense aux larmes qui montent un peu après. doigts posées sur l’arrête de ce pauvre nez et une substance rouge qui ne tarde pas à arriver, finalement il était possible de faire pire que la dernière fois, il aurait pu y penser. corps qui se redresse mais toujours assis pour jauger l’adversaire, savoir ses intentions et décider des siennes, assez difficilement.

le risque serait qu’il aille tout rapporter à la police, ou encas d’échec de sa mission de reconnaissance improvisée, que les scientifiques autant que le camp des mutants soit mis au courant. pourtant c’est assez bizarre, parce qu’il s’excuse très rapidement, alors que lui mesurait le pour et le contre de se téléporter d’urgence et laisser toute dignité derrière lui avec quelques gouttes de sang - putain, l’enfer. « bah va falloir penser à prévenir apple si leurs téléphones se transforment en projectiles contre votre volonté » la voix est nasillarde, faute au nez qu’il ne fait que pincer. il a l’air de se sentir mal en tous cas, et everest se sent mal d’en remettre une couche, mais c’est peut être la seule option qui lui reste, alors que le pauvre homme semble penser que c’est normal que des mutants squattent avant le couvre-feu son logement.

« alors déjà c’est un échantillon, et j’en ai probablement une centaine de celui-ci parce qu’il sent très bon. si t’as un problème avec, je peux toujours te lancer le téléphone dessus et tu ne sentiras plus rien du tout. moi aussi j’aurais des choses à dire sur l’odeur si je pouvais encore. » pas du tout, en vrai, mais autant jouer un peu sur son anxiété alors qu’il se confond en excuse, le gaslight jusqu’à lui faire croire que ce qu’il se passe est tout à fait prévu et naturel, juste l’état des choses. contrôles de routine du service de maintenance de l’ordinateur en face, le courrier a été envoyé et il n’avait qu’à s’en souvenir plutôt que d’agresser.

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ou la plâtrée de yaourts dans le frigo

L'homme sourit doucement, doucement, un bien grand mot, essaie de cacher la peine qu'il ressent à l'idée d'avoir fait mal à un autre être vivant. Archie est doué dans ce qu'il fait, peut faire mal aux uns et aux autres en tant que scientifique dont les résultats sont mal interprétés mais là, ça il ne s'y attendait pas. Surprise de voir que quelque part il est toujours un peu en capacité de se défendre. Enfin, si envoyer un cellulaire sur quelqu'un peut être considéré comme se défendre. Si c'est le cas il excelle dans la matière.
Et pourtant le rire qui s'échappe de ses lèvres est plus fort que lui. Est-ce que c'est à cause de la voix aiguë du jeune homme ou bien sa phrase si bien amenée qu'elle laisse à reconsidérer Archie que l'inconnu n'est pas vraiment l'ancien propriétaire du logement sous une autre facette. Il faut un instant pour que le blond reprenne ses esprits, se bat contre la crise qui menace de percer sous le cocon de sûreté et il attrape un de ses tee-shirt sur une pile qu'il devrait certainement ranger. Il ne lui lance pas, sait que cette fois-ci, s'il lance quelque chose au gamin ça va mal finir. Il l’apporte, s'approche d'un pas presque lent, de peur de faire fuir l'animal. “La prochaine fois réfléchis à deux fois avant de rentrer dans les appartements des gens comme ça! C'est normal de se recevoir des trucs dans le visage si c'est pour donner des frayeurs pareilles! Tiens colle toi ça sur le nez pour arrêter le saignement.”

Il grogne un court instant, reprend son calme et claque les élastiques au poignet. Tout va bien, la situation est sous contrôle. L'odeur du sang est devenue presque plus forte que l'odeur du parfum et Archie retrouve un semblant d'équilibre mental. Equilibre qui a lieu de se fissurer en quelques instants, les mains qui montent vers son crâne, passe dans les cheveux si précieusement soignés. “Oh non vraiment? Tu penses pas que c'est cassé hein?” Mais pourquoi il panique? Médecin, Archie est un ancien médecin tout ce qu'il y a de plus médicinal. Attrape le bras du gamin tandis qu'il le tire dans l'autre salle. “T'as pas intérêt à disparaître avant qu'on ai discuté!” Il pointe d'un doigt le sofa de son salon, beaucoup trop confortable, où beaucoup se sont endormis. Puis Archie disparaît rapidement dans son autre salle, endroit où il récupère sa trousse de soin, matériel dont il aura besoin pour soigner la figure blessée dans son salon.

La peur grandit dans son esprit pendant un instant. Un piège? Et si le gamin n'était plus là quand il aurait le plaisir de revenir? Archie se presse, saute presque les quelques marches pour revenir trouver le gamin encore assit là. Il lui lance un regard presque désapprobateur et secoue la tête, soupir d'un homme fatigué. Mais en même temps il ressent ce petit frisson qu'il avait au début, des souvenirs des nuits où les mutants blessés débarquaient par poignée. Souvenir d'autrefois, Archie repousse les lunettes sur son visage. “T'as de la chance que je sois médecin... Enfin, tu devais le savoir si t'as décidé de débarquer ici. Qu'est-ce que tu fais là d'ailleurs?” Il plisse les yeux, regarde l'autre homme. “Puis il va falloir que tu me laisses le droit de regarder ça si tu veux que ça arrête de saigner.” Sonne comme une mère un peu trop sur les nerfs.

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il sait qu’il a du toupet, mais dans ce cas précis il ne lui reste plus que ça, à peine la capacité de se volatiliser puisque le crétin aurait sûrement tendance à le chercher, qu’il doit s’assurer que rien ne remonterait à des oreilles peu contentes d’apprendre ses initiatives, pour une fois qu’elles étaient audacieuses et presque intelligentes et qu’ils ne sont pas trop habitués. il faudra le silencier par les arguments de son disque dur une fois qu’il l’aura récupérer, ou lui faire suffisamment pitié. la deuxième solution paraît moins ardue, t-shirt bleu au logo qu’il ne connaît pas qui commence à bien se tâcher, parce que ça ne s’arrête pas, parce qu’il a toujours les plaquettes dramatiques, qu’elles mettent un moment à se manifester. aucun argument pour l’intrusion, effectivement, il réfléchira à de nombreuses choses avant. à arrêter ce soir sa carrière dans le crime, notamment. la bonne cause est réservée aux gens qui prévoient plus loin qu’une maison un peu sombre, les comics parlent toujours au moins d’un acolyte.

il est trop sonné et anxieux pour faire quoi que ce soit une fois installé sur le sofa, attend quelques secondes stupéfait de son traitement, convaincu plus tôt de terminer dans un frigo et d’en finir avec ses bêtises une fois pour toutes. tête relevée et doigts qui tâtent hasardeusement, une fente sur le côté droit mais la narine du même côté décide d’en faire de même plus bas. douleur qui commence à monter, aussi, et il commence tout juste à se lever pour décamper quand il entend les pas dans les escaliers et qu’il craint à nouveau ce qu’il avait précédemment redouté. « honnêtement ça va, je peux mettre un truc chez moi et ça va s’arrêter tout seul d’ici une minute ou deux » qu’il narre avec un faux sourire anxieux, parce qu’il ramène tous ses petits ustensiles, cotons, fils et aseptisants, et comment on soigne correctement des mutants, depuis quand. « j’ai mon ami qui va s’inquiéter si je reviens pas ». peut-être que ça saurait le convaincre de le laisser tranquille, le libérer plus vite une fois qu’il en aura fini avec ses cotons aseptisés, stresser d’une mutation d’un ami imaginaire qui pourrait très bien tuer l’humain naïf ou menteur qu’il est.

c’est la mention de son métier qui le ramène à ses raisons, à un sourire narquois et méfiant, sort de la torpeur du t-shirt remplacé par le dos de la main ou sa manche à lui, instantanément dégoûté. de la chance qu’il soit médecin. il a de la chance d’être stupide mais pas à ce point. il réfléchit peu avant d’agir mais quand il le fait il s’en souvient. les hypo risquées, les urgences à ne jamais appeler, le dexcom connecté à nulpi ou sa mère alors que Brooklyn est à plus d’une heure de chez lui, que ça ne servirait à rien s’il dormait trop profondément, que ça devrait forcément arriver. la crainte qu’un jour on trouve une preuve de la mutation si rapide que chaque passage aux urgences soit empêché, alors en ignorance des méthodes, autant se faire discret et ne jamais y aller. « voisin du dessus, mon chat est passé par l’escalier de secours, il est pas là je crois.  » le ton est plus froid, mais le fait qu’il sache naturellement son statut génétique le fait chier. il pourrait être un cambrioleur exceptionnel, lui, et sa victime, un idiot pas capable de fermer il ne sait pas quelle fenêtre correctement. «  les autres dont vous parlez viennent pour seulement être soignés ou vous les blessez avant?  » le ton devient plus nasillard, alors que l’arête de son museau gonfle un peu, grande déception de se savoir désormais défiguré. Everest qui ne sait plus quelle partie de sa main rougie utiliser, reprend le t-shirt dans une moue résignée. «  c’est juste bizarre de ne pas être en train de hurler, appeler la police ou courir dans tous les sens dans votre situation, vous savez?  »
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ou la plâtrée de yaourts dans le frigo

Archie cligne des yeux, sans savoir si la situation est en sa faveur, il ne regrette aucune action qui l’a mis là où est maintenant, des actions qui sont celles d’un homme de raison, raison qui dérape et il n’est pas vraiment sûr que chacune d’entre elles s’en va vers une logique qui tient la route mais finalement ce quelque part est là. Sourire amoindri quand il regarde la tête de l’autre, peur d’avoir blessé un autre comme il a pu en faire auprès de tant d’autres. Déteste l’idée de faire du mal et pourtant homme qui en fait de plus en plus sans savoir pourquoi ou comment. Peut-être qu’un jour sa tâche trouvera un sens.

Comme une impression que l’autre se fout ouvertement de sa gueule, Archie cligne des yeux lentement. ”Parce que tu crois vraiment que je vais te laisser partir comme ça?“ Bon, l’autre n’a pas l’air d’avoir besoin de son accord pour disparaître en un battement de paupières. Il ne faut pas être un génie pour le comprendre. ”Tu me prends vraiment pour le dernier des abrutis. T’es sûr d’être rentré dans le bon appartement au moins? Parce que même moi je commence à douter.“ Il soupire, secoue la tête. ”Le prochain mensonge totalement con qui passe tes lèvres, je t’enfonce un peu plus  ce qui te reste de nez dans ta cavité nasale.“ Il ne fera jamais ça, aucune envie que le gamin se mette à saigner et à mourir sur ce tapis. Aucune idée d’où vient ce foutu tapis en plus.

Cligne des yeux tandis que le gant claque contre l’élastique qu’il porte à sa poitrine. La question, aussi critique résonne t-elle lui fait passer une sensation amère dans le sang et il sourit tristement. ”Et bien... ça dépend desquels et pourquoi ils viennent.“ Il pourrait faire des quantités encore et encore, à essayer d’expliquer pourquoi il fait ça mais parfois les questions se posent pour lui aussi. ”J’essaie de ne blesser personne... Et pourquoi est-ce que j’essaie de m’expliquer, tu ne me crois pas de toute façon, pas vrai?“ Il sourit en relevant la tête vers le gamin, pourquoi essayer d’expliquer ce qu’il pense à une petite tête creuse qui n’a pas besoin de chercher des solutions à sa vie.

Il hoche les épaules, fait signe au gamin de s’approcher et attend patiemment. Archie essaie d’être le moins possible le monstre que les gens s’imagine. Il peut attendre que la proie s’approche, qu’il considère simplement comme un gamin à l’âme en peine. ”J’ai vu des quantités de personnes avec des pouvoirs aussi différents les uns que les autres ici. J’ai eu de nombreuses personnes qui ont tenté de piquer des trucs ici. Crois moi si tu voulais des choses de valeur, les résultats de toutes mes recherches il te faudrait accéder au pc et ça...“ Il zieute un court instant. ”T’as réussi à rentrer dans mon pc? Mais! C’est pas possible ça..“ Archie se frotte nerveusement le front à l’aide de sa main non gantée. ”Ecoute je sais pas ce que tu veux, ce que tu penses que je suis mais t’y es pas, c’est tout. Je sais même pas ce que je fais vraiment. Tu veux défendre la cause mutante, grand bien te fasse, les recherches et les tests sont volontaires. Je paye et assez gracieusement pour des échantillons qui n’ont rien de dangereux. J’ai juste... J’ai juste envie de comprendre quoi.“ Il hausse les épaules de nouveau avec un petit soupir. ”Maintenant si tu veux éviter d’être défigurer à vie, pour l’amour du ciel rapproche toi, je vais pas te voler ton nez, voldy.“

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il parle méchamment. il parle bien plus méchamment que tout à l'heure et depuis qu'il a du coton et du produit antiseptique, et ça dérange everest parce qu'il en a tous les droits, parce que c'est lui qui n'est pas à sa place, même s'il ne peut que lui en vouloir de s'être putain de réveillé ou de ne pas être allé à sa putain de soirée. tout aurait été tellement plus simple, parce qu'il avait si incroyablement discret la première fois. il parle méchamment, enfin le ton est assez plat, et l'ironie est tangible et il pourrait la couper devant lui, mais ça lui gonfle trop les poumons, parce qu'il est en tort, désepérément. avec everest, tout est toujours désespéré, tout est toujours mal fait, mal calculé. il se serait trompé sur la semaine de la soirée que ça ne l'aurait même pas étonné. "je pars si je veux, quand je veux. t'as cinquante mille ans, tu penses que tu vas faire quoi. me retenir physiquement?" et il se rend compte qu'il est trop tendu, mais ça ne baisse pas. il y a des détails qui ne vont pas, qui ne passent pas. son empathie, la tristesse de sa vie si visible, sa gentillesse alors que lui est en train de squatter son canapé et de le voler, sa volonté de l'aider, de le comprendre, alors qu'il n'aurait juste qu'eu à faire "pshit" un peu fort et il aurait décampé.

et il comprend pourquoi il est si proche de l'école et du refuge, dans ce cas, et combien sa prise d'initiative ne sera pas bienvenue, pour changer. se battre pour les choses les plus inutiles pour éviter de penser à ce qui pourrait aider mais lui coûter. se donner une valeur à partir de ce qui ne coûte rien, se créer une importance sans jamais approcher du moindre danger. même pas un mutant assumé, adoré de ses parents, nourri, logé, employé, ancien étudiant qui a déserté. rien à voir avec les vraies gueules cassées, les gens qui peuvent se vanter de passer de vraies soirées pendant ce temps, pendant qu'il se convainc d'aider juste pour soulager sa confiance, et que rien n'est changé. "putain sur ma vie, la prochaine fois que tu fais claquer ce truc je vais péter un câble et je vais faire une bêtise ok.", semblant d'air menaçant, des yeux méchants fixés sur le pauvre homme qu'il imagine très bien comme une bonne personne, que lui angoisse parce qu'il s'est rendu coupable et s'est fait choper, que le médecin a comme seul tort un téléphone beaucoup trop lourd et un appartement un peu désordonné.

il n'a pas l'air le moins du monde étonné, et everest comprend maintenant. il avait été un peu aventureux de penser qu'il aurait été le seul à penser à un truc semi-intelligent, ou encore plus naïf de penser qu'il serait le premier. regard directement braqué sur le bureau, alors qu'il comprend tout de suite qu'il s'agit de l'ordinateur. il y a toujours le disque dur à aller chercher. ça ne sert plus à rien maintenant, il se rend compte de la stupidité de l'idée, mais ça paraît toujours bien de le reprendre et qu'il ne puisse pas baisser encore plus dans son estime, ou même se foutre de lui, parce qu'à sa place, ça n'aurait pas raté. "est-ce que les médecins savent diagnostiquer les mutants aussi facilement que toi, et comment? qu'est-ce que tu prends comme échantillon. parce que si toi tu peux, pourquoi pas n'importe quel dermato." à part des renouvellements de renouvellements et des coups de fil à l'assurance, il n'a plus grand chose comme papiers médicaux, à force de psychoter. ça pourrait aider niveau remboursements, pourtant. avant de perdre un rein ou complètement la raison, celle qui commence à bien dérailler.

ça devient stupide de rester à remuer sur le bout du canapé alors qu'il a son coton, alors il avance doucement, comme un chat errant devant un plat trop appétant, et il se déteste de stresser autant, mais il ne peut pas s'en empêcher. de toute façon, il ne dira sûrement rien s'il le recroise ailleurs, alors il ne sait pas ce qui le retient de décamper. je suis sous insuline, alors le sang est beaucoup plus fluide et ça met une plombe à cicatriser. c'est déjà arrivé qu'il faille des points, sur l'arcade, mais vraiment pas envie de lui proposer et de subir il ne sait quelle méthode du vietnam il proposerait. "ça fait mal quand je renifle, mais je peux le bouger" tout en joignant l'action à la parole, avec une faible intensité.
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so, uh, no funny business
ou la plâtrée de yaourts dans le frigo

A vrai dire, Archie a plus que l’habitude des réflexions sur son âge. Peut-être parce qu’il connaît beaucoup trop de jeunes têtes qui ont tendance à lui répéter encore et encore qu’il est vieux. Il pourrait complexer, il devrait, certainement, puisque tout le monde passe son temps à lui faire des réflexions. Il devrait se sentir croulant et fatigué mais quelque part l’habitude lui a forgé cette carapace ridicule et il soupire dramatiquement. ”T’en as d’autres des comme ça? Tu veux un autre coup de téléphone sur le visage pour qu’on mette à épreuve les réflexes de papy?“ Il ne prend même pas le temps dé relever la menace, celle de la fuite qu’il n’a pas l’air de vouloir mettre à exécution. Il pourrait déjà être loin lui, en un battement de paupières se retrouver dans un endroit et ça fait sautiller plus ou moins l’homme sur son siège. Jalousie qu’il tabasse dans son esprit, remplace par l’excitation d’un pouvoir qu’il imaginait sans jamais l’avoir vu chez quelqu’un.

Archie a vraiment l’air plus désabusé par la vie qu’il l’est vraiment, comme si tous les jours quelque chose comme ça se produit. Peut-être pas tous les jours, les gens ne se décident pas à apparaître dans son appartement tous les jours mais sincèrement ils sont là beaucoup plus souvent qu’ils ne le devraient. Il cligne des yeux simplement en regardant l’autre dans les yeux. Deux peuvent jouer ce jeu là et l’homme claque de nouveau l’élastique à son poignet, les yeux grand ouvert et le regard implacable. ”On est dans mon appartement non? Tu veux casser un truc? Fait toi plaisir, j’ai ton sang sur mon tapis.“ Pas comme s’il comptait réellement en faire quelque chose mais il peut se permettre de faire ce qu’il veut chez lui encore, non?

Fatigue qui s’étend le long de sa tempe, dans cette conversation qui ne semble aller qu’à sens unique. ”C’est pas un diagnostique que je fais. Il y a des mutants qui sont plus évidents que d’autres, c’est sûr.“ Il hausse les épaules. ”Lis le journal, regarde sur Indeed, suis Tumblr, va à la fac de médecine, j’ai mis des papiers un peu partout avec un numéro et le montant que je peux mettre pour les échantillons.“ Il sourit malicieusement. ”Le sang sur le tapis c’est gratuit, désolé.“ Il secoue la tête. ”Pour ce qui est des échantillons je demande ce que les gens veulent bien me donner, cheveux, sang, urine, peau... Tout ce qu’ils acceptent de me donner je prend et j’étudie. Certains acceptent de faire du don de moelle mais on commence à chiffrer sur les dons...“ Il hausse les épaules. ”Tout pour faire avancer la science?“ Il plante ses yeux dans les yeux de l’autre, un regard sérieux. ”Dans le respect des uns et des autres.“ C’est là où Archie trace la ligne de ce qui peut se faire ou pas, là où il ne rejoint pas ceux qui manipulent les mutants. Archie peut-être vu comme une mauvaise personne, mais là il n’accepte plus.

L’homme regarde l’autre approcher, hoche la tête en l’écoutant parler et sourit nerveusement. ”Pas besoin de renifler alors, je vais te débarrasser et de désinfecter et regarder l’ampleur des dégâts.“ Il repousse les lunettes sur son nez avec sa phalange et attrape le coton au préalablement alcoolisé. Il s’approche du visage du garçon sans le toucher, essayant de le laisser dans son safe place. ”Désolé ça va piquer.“ Il pose le coton un court instant, que l’autre s’habitue et le repose aussitôt, tapotant la zone en espérant être le moins douloureux possible. Il ne dit rien pendant le temps des soins, dans l’espoir de ne pas le mettre mal à l’aise.

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