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Double Trouble | William
(#) Mer 13 Avr - 21:24
Invité
IRP
HRP
Double Trouble
Tomorrow is another day
And you won't have to hide away
But for now it's time to run, it's time to run!
And you won't have to hide away
But for now it's time to run, it's time to run!
Film au scénario passable et prévisible, comme bien d'autres avant lui. Véritable aficionado du cinéma, Jude en a vu des centaines, de ces films sans saveur dont la seule qualité semble être le casting élitiste. En dehors de ça, rien de bien nouveau, rien de bien particulier. Rien de très stimulant, en soit. L'un dans l'autre, un film divertissant, mais qui laisse sur sa fin. Jude prend une nouvelle de poignée de pop-corn, sans même prendre la peine de regarder le générique défiler sur l'écran. S'il apprécie les bandes-annonces, il n'a jamais été de ceux à rester jusqu'à la fin d'un film. Quitte à louper des scènes importantes. Bon nombre sont ceux à l'avoir suivi dans son départ, les conversations post-film se faisant entendre çà et là ; Jude est ravi d'apprendre que beaucoup semblent partager son avis sur la platitude du film.
Dehors, la nuit est déjà tombée depuis bien longtemps, et Jude jette un coup d'oeil rapide à son téléphone, histoire de vérifier l'heure par pur réflexe. Et manque de s'étouffer sur le restant de ses pop-corns en voyant l'heure inscrite, les chiffres indiqués comme une gifle en plein visage.
22.17.
Et merde !
Le couvre-feu est passé depuis maintenant dix bonnes minutes, et l'accès aux souterrains le plus proche est à une bonne vingtaine de minutes de plus. Mauvais calcul de sa part, lui qui pensait le film se terminer bien plus tôt, le voilà dans de beaux draps. Pestant entre ses dents, Jude quitte les lieux comme si de rien n'était, ce même visage impassible si particulier, se frayant un chemin parmi la foule grandissante. Des humains évoluant sans le moindre souci du monde, la plupart sans doute satisfaits de savoir qu'aucun mutant ne se mélange à eux. Jude étouffe un grondement. Si seulement ils savaient.
Il y a deux côtés quand l'on décide de faire abstraction de la loi, et de ne pas se recenser. Le premier est que personne ne vous remarque, vous considérant comme un individu normal, ce qui vous permet de vous mêler aux autres et de vous occuper de vos affaires. Et de prévoir un plan de repli en cas d'urgence. Le second, en revanche, fait qu'il est vraiment dangereux de se promener seul après le couvre-feu, dans le cas où un policier ou, pire, un persécuteur particulièrement remonté, déciderait de faire un contrôle surprise et aléatoire. Dans ce cas, en tant que mutant non enregistré, il y a de fortes chances pour que la soirée vire au drame et au cauchemar très rapidement.
Et en l'occurrence, Jude maudit sa mauvaise étoile lorsque, cinq mètres plus loi, il aperçoit un persécuteur (aucune chance de le confondre avec un policier ou un citoyen lambda au vu de sa tenue particulier) scanner chaque piéton. Et aucune chance pour Jude d'y faire abstraction, sans signaler à toute la population qu'il est coupable. Coupable de quoi, au juste, hormis exister ? Sans doute celui de respirer le même oxygène qu'un être humain. Goddammit ! Et déjà l'appareil scande à tout rompre, signalant sa présence de manière bien trop bruyante.
Un seul choix s'offre à lui, désormais. Un choix qu'il exècre plus que tout au monde. Jude laisse tomber son paquet de pop-corn - désormais quasiment vide - au sol, avant de faire demi-tour et de taper son meilleur sprint. Dans la précipitation, il renverse une femme, mais ce n'est pas comme s'il avait le temps de s'excuser. Il le sait, il l'entend, l'autre est déjà à sa poursuite.
Tout ça à cause d'un stupide film !
Dehors, la nuit est déjà tombée depuis bien longtemps, et Jude jette un coup d'oeil rapide à son téléphone, histoire de vérifier l'heure par pur réflexe. Et manque de s'étouffer sur le restant de ses pop-corns en voyant l'heure inscrite, les chiffres indiqués comme une gifle en plein visage.
22.17.
Et merde !
Le couvre-feu est passé depuis maintenant dix bonnes minutes, et l'accès aux souterrains le plus proche est à une bonne vingtaine de minutes de plus. Mauvais calcul de sa part, lui qui pensait le film se terminer bien plus tôt, le voilà dans de beaux draps. Pestant entre ses dents, Jude quitte les lieux comme si de rien n'était, ce même visage impassible si particulier, se frayant un chemin parmi la foule grandissante. Des humains évoluant sans le moindre souci du monde, la plupart sans doute satisfaits de savoir qu'aucun mutant ne se mélange à eux. Jude étouffe un grondement. Si seulement ils savaient.
Il y a deux côtés quand l'on décide de faire abstraction de la loi, et de ne pas se recenser. Le premier est que personne ne vous remarque, vous considérant comme un individu normal, ce qui vous permet de vous mêler aux autres et de vous occuper de vos affaires. Et de prévoir un plan de repli en cas d'urgence. Le second, en revanche, fait qu'il est vraiment dangereux de se promener seul après le couvre-feu, dans le cas où un policier ou, pire, un persécuteur particulièrement remonté, déciderait de faire un contrôle surprise et aléatoire. Dans ce cas, en tant que mutant non enregistré, il y a de fortes chances pour que la soirée vire au drame et au cauchemar très rapidement.
Et en l'occurrence, Jude maudit sa mauvaise étoile lorsque, cinq mètres plus loi, il aperçoit un persécuteur (aucune chance de le confondre avec un policier ou un citoyen lambda au vu de sa tenue particulier) scanner chaque piéton. Et aucune chance pour Jude d'y faire abstraction, sans signaler à toute la population qu'il est coupable. Coupable de quoi, au juste, hormis exister ? Sans doute celui de respirer le même oxygène qu'un être humain. Goddammit ! Et déjà l'appareil scande à tout rompre, signalant sa présence de manière bien trop bruyante.
Un seul choix s'offre à lui, désormais. Un choix qu'il exècre plus que tout au monde. Jude laisse tomber son paquet de pop-corn - désormais quasiment vide - au sol, avant de faire demi-tour et de taper son meilleur sprint. Dans la précipitation, il renverse une femme, mais ce n'est pas comme s'il avait le temps de s'excuser. Il le sait, il l'entend, l'autre est déjà à sa poursuite.
Tout ça à cause d'un stupide film !
@William Swiftmoon
crédit : wellthatisbloodyfantastic
crédit : wellthatisbloodyfantastic
(#) Mer 20 Avr - 21:29
Invité
IRP
HRP
Double Trouble
You've got no place to hide
And I'm feeling like a villain, got a hunger inside
One look in my eyes
And you're running 'cause I'm coming
Gonna eat you alive
Your heart hits like a drum
The chase has just begun
And I'm feeling like a villain, got a hunger inside
One look in my eyes
And you're running 'cause I'm coming
Gonna eat you alive
Your heart hits like a drum
The chase has just begun
Les prunelles émeraude scrutent les passants. Pour le moment, son équipe n’a arrêté aucun mutant. Après tout, cela ne fait qu’une vingtaine de minutes qu’ils surveillent les entrées de métro et les sorties de salles de cinéma et autres lieux de divertissement. Les premières heures de patrouille se déroulent dans la rue, puis lorsqu’ils auront quadrillé la zone, ils se sépareront en petits groupes pour venir coincer ceux qui pensent pouvoir se cacher dans les clubs.
William soupire presque d’ennui. Son fouet le démange tandis que son détecteur fait des bips réguliers mais peu audibles, signe qu’il fonctionne sans détecter d’activité suspecte.Si seulement il pouvait y avoir des mutants pas très sages...Ses bottes s’agitent, tapotent le bitume d’un tempo agacé. Il est plutôt patient, mais ça fait plusieurs nuits qu’ils font chou blanc. Il est persuadé que les mutants ont des taupes humaines pour leur indiquer où ils se trouvent. Si seulement ils n’étaient pas obligé de porter leur tenue spéciale.
D’un autre côté, il reconnaît que ça en jette. Il apprécie de voir les regards admiratifs ou même craintifs des passants. Ceux qui baissent un peu trop les yeux à son approche l’amusent au plus au point. Il prend alors un malin plaisir à appuyer son regard pour qu’ils se sentent mal à l’aise. Et puis alors qu’il lève la tête pour tenter d’apercevoir le ciel au-delà des building, il sait. Son détecteur se met à biper bruyamment et déjà les muscles de William se détendent dans la direction de la silhouette qui a commencé à courir dans le sens opposé.
Il a de la chance, il est grand, il est athlétique, rapidement la distance entre sa proie et lui-même se réduit. Malgré les passants qui bloquent le passage, bon nombre s’écartent sur son passage dès qu’ils le remarquent. William a un sourire carnassier sous son masque de concentration. Son regard est fixé sur le dos de l’homme qui court. Ou plutôt, du monstre. La course poursuite les entraîne dans des ruelles moins fréquentées. Le chasseur est amusé de voir sa proie se tirer une balle dans le pied aussi facilement. Il pourrait très bien se rendre, ça lui éviterait toute cette panique. William est moqueur. Il savoure cette chasse. Il est à peine essoufflé. Il a travaillé dur pour obtenir une telle endurance.
Finalement, le moment opportun se présente. Il détend son fouet. Il le fait claquer, une fois, pour attirer l’attention, puis, une seconde fois pour venir l’enrouler autour de la cheville droite du mutant qui court encore. Il voit le corps buter, tomber. Tel un prédateur, l’instant d’après, il est au-dessus de lui, le plaquant au sol d’un genoux dans le dos. Il lui murmure dans l’oreille.
« Alors on a oublié de regarder l’heure ? »
William le jauge. Il est jeune, il a l’air innocent. Mais il ne se laissera pas berner par son joli minois. Celui-là va parler, de lui-même ou sous la contrainte. Ses mains viennent chercher ses poignets pour les lui mettre dans le dos et le bloquer définitivement. Il ne sait pas ce qu’il a comme pouvoir, il doit rester méfiant. En tout cas, il peut définitivement rayer la super vitesse et le vol de la liste.
William soupire presque d’ennui. Son fouet le démange tandis que son détecteur fait des bips réguliers mais peu audibles, signe qu’il fonctionne sans détecter d’activité suspecte.Si seulement il pouvait y avoir des mutants pas très sages...Ses bottes s’agitent, tapotent le bitume d’un tempo agacé. Il est plutôt patient, mais ça fait plusieurs nuits qu’ils font chou blanc. Il est persuadé que les mutants ont des taupes humaines pour leur indiquer où ils se trouvent. Si seulement ils n’étaient pas obligé de porter leur tenue spéciale.
D’un autre côté, il reconnaît que ça en jette. Il apprécie de voir les regards admiratifs ou même craintifs des passants. Ceux qui baissent un peu trop les yeux à son approche l’amusent au plus au point. Il prend alors un malin plaisir à appuyer son regard pour qu’ils se sentent mal à l’aise. Et puis alors qu’il lève la tête pour tenter d’apercevoir le ciel au-delà des building, il sait. Son détecteur se met à biper bruyamment et déjà les muscles de William se détendent dans la direction de la silhouette qui a commencé à courir dans le sens opposé.
Il a de la chance, il est grand, il est athlétique, rapidement la distance entre sa proie et lui-même se réduit. Malgré les passants qui bloquent le passage, bon nombre s’écartent sur son passage dès qu’ils le remarquent. William a un sourire carnassier sous son masque de concentration. Son regard est fixé sur le dos de l’homme qui court. Ou plutôt, du monstre. La course poursuite les entraîne dans des ruelles moins fréquentées. Le chasseur est amusé de voir sa proie se tirer une balle dans le pied aussi facilement. Il pourrait très bien se rendre, ça lui éviterait toute cette panique. William est moqueur. Il savoure cette chasse. Il est à peine essoufflé. Il a travaillé dur pour obtenir une telle endurance.
Finalement, le moment opportun se présente. Il détend son fouet. Il le fait claquer, une fois, pour attirer l’attention, puis, une seconde fois pour venir l’enrouler autour de la cheville droite du mutant qui court encore. Il voit le corps buter, tomber. Tel un prédateur, l’instant d’après, il est au-dessus de lui, le plaquant au sol d’un genoux dans le dos. Il lui murmure dans l’oreille.
« Alors on a oublié de regarder l’heure ? »
William le jauge. Il est jeune, il a l’air innocent. Mais il ne se laissera pas berner par son joli minois. Celui-là va parler, de lui-même ou sous la contrainte. Ses mains viennent chercher ses poignets pour les lui mettre dans le dos et le bloquer définitivement. Il ne sait pas ce qu’il a comme pouvoir, il doit rester méfiant. En tout cas, il peut définitivement rayer la super vitesse et le vol de la liste.
@Jude Hayworth
crédit : wellthatisbloodyfantastic
crédit : wellthatisbloodyfantastic
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