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no bad vibes | Anita
(#) Mar 12 Avr - 17:27
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Seize heures et quart, la machine à café ronronne dans la salle de repos, le murmure des conversations lui faisant écho en une mélodie familière qui menace d’endormir Adrian. Lui ne bronche pas, assis sur une chaise à l’écart, le nez plongé dans une revue scientifique qui traînait sur une table basse. Les mots défilent devant ses yeux mais c’est à peine s’il les comprend, plus préoccupé par l’aiguille de l’horloge qui avance que par les dernières innovations en matière de colliers inhibiteurs. C’est bientôt la fin de sa pause mais l’ennui guette à la lisière de sa conscience, et il peine à trouver la motivation de se lever et de retourner travailler. La seule raison pour laquelle il a fait l’effort de se traîner jusqu’à cet étage n’est pas venue et il se sent étrangement contrarié. Certes, ce n’est pas comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous, mais au fil des semaines, Adrian a appris à calquer son rythme sur celui d’Anita, de sorte à la croiser dans les couloirs dès que la nécessité d’un break se fait ressentir.
La jeune femme est l’une de ces rares collègues dont il tolère la présence pendant plus de cinq minutes, sorte de petit miracle auquel il ne s’attendait pas mais qu’il apprécie toutefois avec une gratitude silencieuse. Même si certains jours, ils ne font qu’échanger des banalités un café à la main, ce sont toujours dix minutes de grâce volées à des journées souvent interminables. Adrian n’est pas idiot, il a déjà entendu les rumeurs qui semblent suivre la jeune femme à la trace, les regards inquisiteurs que lui lancent certaines personnes sur son passage, mais il ne pose pas de questions et se contente d’offrir sa compagnie comme bouclier. Il ne veut pas savoir.
Ne veut pas mener une croisade qui n’est pas la sienne non plus.
Seize heures vingt-cinq, le temps des excuses a sonné, son devoir l’appelle. Avec un soupir, Adrian jette négligemment la revue qu’il était en train de lire au milieu d’une pile de magazines et se relève, traversant la pièce d’un pas traînant jusqu’à la sortie. Il n’est qu’à deux mètres de celle-ci lorsqu’elle pousse la porte, silhouette vive qui se faufile dans son champ de vision au moment où il ne s’y attendait plus. “Ah, dit-il, un peu pris au dépourvu. J’allais partir.” Mais il n’en a plus vraiment envie tout à coup. Anita est là. Son travail peut encore patienter quinze minutes. “Café ? propose-t-il avec la voix de celui qui devrait se trouver autre part mais a décidé de s’en moquer. J’espère que ta journée a été plus productive que la mienne.” Pas de bonjour, pas de ça va, les politesses ne servent qu’à gaspiller le peu de minutes qu’il leur reste avant que Trask ne les rappelle à l’ordre.
La jeune femme est l’une de ces rares collègues dont il tolère la présence pendant plus de cinq minutes, sorte de petit miracle auquel il ne s’attendait pas mais qu’il apprécie toutefois avec une gratitude silencieuse. Même si certains jours, ils ne font qu’échanger des banalités un café à la main, ce sont toujours dix minutes de grâce volées à des journées souvent interminables. Adrian n’est pas idiot, il a déjà entendu les rumeurs qui semblent suivre la jeune femme à la trace, les regards inquisiteurs que lui lancent certaines personnes sur son passage, mais il ne pose pas de questions et se contente d’offrir sa compagnie comme bouclier. Il ne veut pas savoir.
Ne veut pas mener une croisade qui n’est pas la sienne non plus.
Seize heures vingt-cinq, le temps des excuses a sonné, son devoir l’appelle. Avec un soupir, Adrian jette négligemment la revue qu’il était en train de lire au milieu d’une pile de magazines et se relève, traversant la pièce d’un pas traînant jusqu’à la sortie. Il n’est qu’à deux mètres de celle-ci lorsqu’elle pousse la porte, silhouette vive qui se faufile dans son champ de vision au moment où il ne s’y attendait plus. “Ah, dit-il, un peu pris au dépourvu. J’allais partir.” Mais il n’en a plus vraiment envie tout à coup. Anita est là. Son travail peut encore patienter quinze minutes. “Café ? propose-t-il avec la voix de celui qui devrait se trouver autre part mais a décidé de s’en moquer. J’espère que ta journée a été plus productive que la mienne.” Pas de bonjour, pas de ça va, les politesses ne servent qu’à gaspiller le peu de minutes qu’il leur reste avant que Trask ne les rappelle à l’ordre.
(#) Jeu 14 Avr - 0:56
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Les minutes défilent sur l’horloge, arrachant un soupir à la jeune femme. Les journées défilent et se ressemblent toutes depuis quelques semaines. Élaborant un nouveau produit pharmaceutique qui devrait être commercialisé rapidement, Anita s’était lancée dans plusieurs séries de test qui ne donnaient aucun résultat satisfaisant, et devoir recommencer sans arrêt causait un profond désespoir à la laborantine. Elle devrait déjà avoir pris sa pause depuis plusieurs minutes mais son collègue ne revient toujours pas. C’est souvent comme ça, la demoiselle semble n’être considérée comme l’égal de personne. Toujours la première arrivée, la dernière à partir, et encore obligée d’attendre que tous les autres aient enfin décidé d’aller en pause et d’en revenir pour prendre la sienne.
Pourtant, elle en a vraiment besoin, de sa petite pause et de son petit café. Plus encore, Anita espère sincèrement croiser Adrian. Si elle ne sait rien des fonctions de l’homme dans l’entreprise, la brune a trouvé ce qui semble être la seule personne chez Trask a ne pas la mépriser sans prendre le temps de lui demander son prénom. Leurs conversations près de la machine à café, même si elles ne sont pas toujours très poussées, ont fini par devenir un véritable moment de soulagement dans la journée de la scientifique. Malheureusement les minutes continuent de défiler et son collègue ne revient toujours pas. Intérieurement, elle le maudit pour ce manque de respect et d’attention en sa personne bien qu’elle n’en soit guère surprise. Ce n’est pas la première fois.
Parmi ses collègues du laboratoire, Sylvain était définitivement le pire. Il se donnait pour objectif de pousser Anita à la démission seulement la jeune femme est décidée à tenir, et à ne pas se laisser impressionner. Si elle ne peut se plaindre à la direction, la brune persiste à garder son sourire et sa bonne humeur à chaque fois qu’elle travaille avec lui. Comment pouvait-elle mieux se venger qu’en continuer d’être passionnée par ses recherches et décidée à les mener à leurs termes ? Quand enfin Sylvain arrive, il est déjà si tard que la laborantine doute qu’elle aura le temps de croiser son camarade de papotage. Du bout des doigts, elle attrape son téléphone portable avant de déposer sa blouse blanche.
Les minutes continuent à s’écouler, et elle en court presque jusqu’à la salle de pause. Délicatement, la jeune femme pose sa main sur la poignée qu’elle ouvre rapidement. D’un pas pressé, la brune entre dans la pièce. Son regard se pose instantanément sur l’homme qui vient l’aborder et un sourire se pose sur son visage. « Je suis désolée. » dit-elle en reprenant son souffle. S’ils n’avaient jamais convenu d’horaire ni même de se retrouver pour la pause, elle avait l’impression de l’avoir abandonné. « Je pense que je prendrai bien un café, oui. » dit-elle en s’approchant doucement de la machine. « Je doute qu’on puisse dire qu’elle est véritablement productive. » Un soupir lui échappa. « J’avance pas énormément sur mon dernier projet, j’ai la sensation de tourner en rond depuis des semaines. » D’un geste de la main, elle semble chasser les mots qu’elle venait de prononcer. « Est-ce que tu t’en sors de ton côté ? » Demande-t-elle doucement.
Pourtant, elle en a vraiment besoin, de sa petite pause et de son petit café. Plus encore, Anita espère sincèrement croiser Adrian. Si elle ne sait rien des fonctions de l’homme dans l’entreprise, la brune a trouvé ce qui semble être la seule personne chez Trask a ne pas la mépriser sans prendre le temps de lui demander son prénom. Leurs conversations près de la machine à café, même si elles ne sont pas toujours très poussées, ont fini par devenir un véritable moment de soulagement dans la journée de la scientifique. Malheureusement les minutes continuent de défiler et son collègue ne revient toujours pas. Intérieurement, elle le maudit pour ce manque de respect et d’attention en sa personne bien qu’elle n’en soit guère surprise. Ce n’est pas la première fois.
Parmi ses collègues du laboratoire, Sylvain était définitivement le pire. Il se donnait pour objectif de pousser Anita à la démission seulement la jeune femme est décidée à tenir, et à ne pas se laisser impressionner. Si elle ne peut se plaindre à la direction, la brune persiste à garder son sourire et sa bonne humeur à chaque fois qu’elle travaille avec lui. Comment pouvait-elle mieux se venger qu’en continuer d’être passionnée par ses recherches et décidée à les mener à leurs termes ? Quand enfin Sylvain arrive, il est déjà si tard que la laborantine doute qu’elle aura le temps de croiser son camarade de papotage. Du bout des doigts, elle attrape son téléphone portable avant de déposer sa blouse blanche.
Les minutes continuent à s’écouler, et elle en court presque jusqu’à la salle de pause. Délicatement, la jeune femme pose sa main sur la poignée qu’elle ouvre rapidement. D’un pas pressé, la brune entre dans la pièce. Son regard se pose instantanément sur l’homme qui vient l’aborder et un sourire se pose sur son visage. « Je suis désolée. » dit-elle en reprenant son souffle. S’ils n’avaient jamais convenu d’horaire ni même de se retrouver pour la pause, elle avait l’impression de l’avoir abandonné. « Je pense que je prendrai bien un café, oui. » dit-elle en s’approchant doucement de la machine. « Je doute qu’on puisse dire qu’elle est véritablement productive. » Un soupir lui échappa. « J’avance pas énormément sur mon dernier projet, j’ai la sensation de tourner en rond depuis des semaines. » D’un geste de la main, elle semble chasser les mots qu’elle venait de prononcer. « Est-ce que tu t’en sors de ton côté ? » Demande-t-elle doucement.
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