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brutal (brianna)

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@Brianna J. McTravish

Du bruit, du bruit, du bruit et encore du bruit. Cleo, elle s’était déjà retournée 50 fois au moins dans son lit, peut-être même 51, et rien n’y faisait : elle n’arrivait pas à dormir. Peut-être que c’était à cause de sa chambre, dont les aérations étaient directement reliées à celles de la cuisine. Elle avait l’impression d’entendre chaque coup de fourchette, chaque fois où on ouvrait le frigo, et si elle se concentrait un peu, elle serait même capable de savoir si les gens buvaient au goulot ou s’ils avaient le respect d’utiliser un verre. C’en était trop. Elle n’en pouvait plus. Ce n’était pas la première nuit où elle essayait de dormir sans succès, à cause de ce foutu bruit, de ces rires qui allaient trop bon trains, de ces claquements de placards et ces voix lointaines qu’elle ne savait jamais reconnaître.
« Ok, c’est bon, j’vais les défoncer. » Qu’elle râla toute seule, avant de se lever de son lit.
Y’avait pas besoin de la connaître pour savoir qu’elle était énervée : ça se voyait. Chacun de ses gestes était hâtif, et brutal, et ses sourcils n’arrivaient pas à se défroncer. Et même si elle n’avait aucune idée de qui pouvait bien faire autant de boucan, elle était déterminée à les faire dégager de là. Son sommeil, il était précieux.

Elle enfila juste un short de sport pour descendre, ayant l’habitude de ne dormir qu’en culotte et t-shirt pour se sentir réellement à l’aise, histoire de se montrer pudique, une paire de chaussettes, et voilà qu’elle partait en furie vers les cuisines. On aurait dit un de ces personnages de dessins-animés, avec leurs pas lourds, le buste en avant et les poings serrés.
Mais il était déjà 3 heures du matin, pouvait-on réellement la blâmer ? Cleo, elle avait cours le lendemain, tôt, et elle n’avait pas envie de le sécher juste sous prétexte que ses paupières étaient trop lourdes pour le suivre.

« Non mais ça va, je vous dérange pas ?! » Qu’elle haussa directement la voix, sans même regarder à qui elle parlait. Et heureusement que ce n’était qu’une bande de gamins, parce qu’elle n’aurait pas eu l’air bien fine devant des professeurs, Cleo. Finalement, elle n’aurait pas honte de faire sa loi. « Vous croyez vraiment que c’est l’heure pour faire des gnocchis, là ? » Y’avait pas d’heure pour manger des gnocchis, mais Cleo était trop fatiguée pour l’avouer. Puis bon, c’était aussi surtout que leurs assiettes étaient vides, et qu’elles devaient l’être depuis un bon bout de temps, maintenant. Seuls demeuraient leurs déchets et leur vaisselle sale. « Non mais j’hallucine, on laisse pas une poêle sur une plaque pendant des heures, on la nettoie ! » Là, elle était prête à trouver n’importe quel prétexte pour pouvoir leur gueuler dessus, parce qu’elle même était souvent trop flemmarde pour faire sa vaisselle.
Elle attrapa la poignée de leur poêle et l’envoya balader dans l’évier dans un fracas encore plus infernal que celui qu’ils faisaient de base. « Sérieux, démerdez-vous, rangez tout et allez vous coucher avant que quelqu’un vienne vous punir ! Et là, là vous ferez moins les malins ! »
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Brianna ne pouvait pas fermer l’oeil. Elle avait essayé pourtant. Elle avait peut-être un peu trop forcé sur son pouvoir lors de son dernier entraînement. Allongée dans son lit, elle avait essayé de lire, mais cela ne l’avait pas aidée. Elle avait sorti une nintendo ds et jouait à présent à Professeur layton - pas certaine que ça l’endorme - si elle était éveillée, autant se creuser la tête et faire avancer l’intrigue du jeu, et passer les casse-tête. Armée de son stylet, elle le faisait glisser sur l’écran tactile. Son coeur battait à chaque fois que la petite animation arrivait et l’informait qu’elle n’avait pas la réponse. La musique la rends encore plus tendue alors elle coupe le son et finalement, laisse de côté l’énigme. Elle referme le clapet de la console avant de remarquer des bruits venant de l’étage du dessous. Dans le silence, le moindre bruit parait plus fort qu’il ne l’est en réalité et Brianna tends l’oreille. Elle soupire, ce n’est pas une heure raisonnable pour faire du bruit alors que d’autres dorment. Elle sort de son lit, enfile un jogging et une robe de chambre avant de sortir de sa chambre et de se laisser guider par le bruit. La cuisine. Elle soupire alors que des voix s’élèvent.

Elle s’approche de la cuisine et le fracas d’un poids dans l’évier la fait soupirer. Alors qu’elle passe la porte, les bras croisés, les yeux cernés et noirs, elle remarque l’objet dans l’évier.
“ Vous devriez faire encore plus de bruit et réveiller tout l’institut.” Brianna la nuit, elle est un peu de mauvaise humeur, surtout après avoir raté une énigme de son jeu. “ Vous me nettoyez tout et vous filez dans vos chambres.” Elle regarde les assiettes et pousse un nouveau soupir. “ Vous devriez mieux manger le soir si vous avez tant faim que ça à trois heures du matin.” Elle regarde la fille aux cheveux ondulés. Visiblement, elle devait venir de sa chambre, vu la façon dont elle était habillée. Les autres par contre, ils avaient l’air de ne pas s’être couché. “ Vous j’veux savoir ou vous étiez…j’espère pour vous que vous n’étiez pas hors de l’institut.” Brianna plonge son regard dans celui des jeunes gens. “ Le couvre-feu est a 22 heures, vous vous souvenez non ? Vous faites ce que vous voulez avant ? J’men fiche, tant que vous ne vous attirez pas des ennuis. Rangez-moi ça, demain, j’veux vous voir à 14 h dans le gymnase, je connais vos visages, vos noms, je ne veux pas de retard. Vous savez très bien que je sais exactement quand vous l’êtes.” Brianna ne plaisante pas avec les règles. Elle ne le montre pas, mais elle serait très peinée qu’il arrive quelque chose à l’un d’eux.“ Et toi, Cléo, qu’est-ce que tu fais dans la cuisine à cette heure-là ?”
Elle connait les noms Brianna. Pour pouvoir protéger l'institut, il est important à ses yeux de connaitre tous ceux qui s'y trouvent.
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@Brianna J. McTravish

Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas les enfants, Cleo, mais elle perdait juste trop vite patience pour pouvoir rester avec. Elle avait toujours préféré se mêler aux plus vieux, pensant même dans ses dernières années de collégienne que ça la rendait meilleure que les autres, plus mature, alors qu’il n’en était pourtant rien en réalité. Et si elle avait grandit depuis, ça n’empêchait que les gosses ne pouvaient que trop facilement l’excéder. Encore plus quand ils se montraient aussi irrespectueux que pouvaient l’être ceux-là. Avoir une fringale de nuit, c’était carrément ok, même elle se permettait une ou deux douceurs quand elle n’arrivait pas à dormir, s’ennuyait ou n’avait pas pu manger assez le soir, mais de là à faire du boucan… Certaines personnes avaient bien besoin de se faire remonter les bretelles. Et si ça devait être elle ce soir, alors soit.

Sauf qu’elle ne fut pas seule à lever la voix contre eux. Alors qu’elle venait de les envoyer chier avec l’espoir qu’ils s’en aillent directement, Cleo entendit une voix la soutenir. Avec un sourire en coin, fier, elle se retourna pour remercier la personne, prête à en rajouter une couche encore. Mais elle se ravisa, quand elle la vit, et déglutit à la place. Brianna. Merde, une protectrice. Alors les choses semblaient devenir d’autant plus graves. Ces enfoirés de gosses venaient de réveiller cette héroïne (et donc dieu savait qui d’autre), et voilà qu’elle venait en plus d’entendre Cleo leur gueuler dessus. Ou l’avait-elle entendue ? Merde, elle était à côté de l’évier, comme si elle venait de cuisiner, comme si elle comptait laver la poêle qu’elle venait d’y jeter. Brianna penserait-elle qu’elle faisait parti de ces mioches qui ne respectaient pas les règles? Non, elle ne voulait pas. Parce que Cleo, elle voulait toujours se faire bien voir par les protecteurs. Elle les aimait, les admirait, et rien que l’idée de les imaginer mal la considérer lui brisait le coeur. Parce qu’elle était finalement, avec eux, ouais, comme une gamine, qui espérait sans vraiment y croire un jour faire parti de la bande. Pourtant, niveau âge, pas grand-chose ne les séparait. Mais Cleo ne voyait pas les choses de cette manière là.

Elle était figée, Cleo, cachait même légèrement son visage pour éviter que Brianna ne la voit, comme si le fait qu’elle ne bougeait pas pouvait la rendre carrément invisible, tiens. Elle laissait la protectrice faire son travail, attendant que tout le monde s’en aille pour elle aussi finir par retourner dans sa chambre, mais fallait croire que les choses n’étaient pas faîtes pour se passer ainsi.
« On peut vraiment rien faire, ici. », « Olala, on n’a même pas le droit de manger sérieux. », « Non mais les gars, on y va, je veux pas d’ennuis, moi. », « Oui madame... » Geignaient et se plaignaient les pauvres, pris sur le fait. Et ils s’en allèrent, plus ou moins vite, alors que Cleo, qui se pensait déjà figée de base, se glaça en un instant quand Brianna l’appela. Merde. Merde, merde, merde.
Un instant de silence, où elle n’osa pas bouger, encore cachée derrière sa tignasse, et elle daigna enfin se retourner vers elle. « Je… euh… je… enfin... » Balbutia-t-elle un instant, avant de laisser un nouveau silence s’installer. Ils avaient ce contrôle sur elle, les protecteurs, comme s’ils étaient ses patrons toujours prêts à la virer. Mais elle avait été prise de cour, de la voir, de l’entendre l’appeler alors qu’elle ne pensait même pas que Brianna connaissait son nom… Ca lui aurait fait plaisir, en d’autres circonstances. « J’arrivais pas à dormir à cause d’eux, je suis venue… les gronder. » Elle plissa son nez, carrément honteuse. Ce n’était pas sa place de gronder des élèves, et elle ne voulait pas qu’on la pense hautaine au point de faire sa loi.
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