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The (not romantic) picnic under the stars - Thomas

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Picnic under the stars
Let's enjoy a cold spring night.

Tout semble parfait. Finley fait l’inventaire mental de tout ce qu’il a préparé pour ce soir. Sandwichs, des petits, de plusieurs sortes, comme ceux qu’on sert à l’heure du thé en Angleterre, c’est bon. Des petites bouteilles de jus de fruit, et un thermos de thé, c’est bon. Des chips, au cas où ils aient encore faim, c’est bon, et les préférées de Thomas ! Et enfin, les cupcakes, c’est bon.
Finley aurait voulu que ces fameux cupcakes soient plus jolis. Il avait tout prévu, acheté tous les ingrédients à l’avance, pour les faire lui-même avec amour, pour ce qui serait sans doute le dernier pique-nique de son cousin avant l’automne prochain, mais Alex avait, par il ne sait quel tour de passe-passe, fait disparaître les trois poches à douille de leur minuscule cuisine, et l’étudiant avait dû se résoudre à étaler le glaçage à la spatule. Il avait bien essayé d’ajouter des vermicelles en chocolat pour rendre le tout moins triste, mais à la mauvaise mine de leur dessert de ce soir, Finley comprend que sa tentative est un échec.
Il enfonce une couverture épaisse dans le fond de son sac, enroule une longue écharpe autour de son cou, et enfile son manteau. Il a sans doute oublié quelque chose. Il a la sensation d’avoir oublié quelque chose.
L’étudiant tâte ses poches, et fronce les sourcils. Ses clés, le repas, la couverture pour qu’ils s’installent dans l’herbe confortablement, il a même des gants quelque part dans ses affaires, il en est quasiment certain. À boire, un jeu de cartes, parce qu’on ne sait jamais, son téléphone, un paquet de mouchoirs parce qu’on ne sait jamais non-plus. Finley tente de se concentrer. Il a une sainte horreur d’être en retard, et le chemin jusqu’à l’institut est long, mais ce sentiment d’oubli persiste, et lui fait faire un tour supplémentaire de son appartement. Alex lui jette un regard un peu surpris et un peu contrarié quand son colocataire passe la tête par l’embrasure de sa porte. C’était habituel, chez Finley, cette angoisse montante avant un rendez-vous. Tout changement dans son emploi du temps était une raison de stresser pour l’étudiant. Mais là, Alex ne semblait vraiment pas d’humeur. Depuis l’incident du parapluie, Alex n’était plus d’humeur pour rien, et la simple présence de Finley semblait l’irriter. Autrefois, pourtant, ils s’entendaient vraiment bien. Ils ont tout de suite sympathisé, et leur mutation ne demandait pas d’aménagement spécifique à l’appartement, c’était un soulagement. Ils ont repeint avec soin la minuscule cuisine, que Finley trouvait affreuse, et l’étudiant en droit avait posé ses valises. L’ambiance était toujours bonne, jusqu’à l’arrivée de Cameron dans l’équation, et le jeune homme craignait que le coeur brisé d’Alex - qui les avait effectivement surveillés par la fenêtre pendant leur conversation sous la pluie -  ne crée des rancoeurs permanentes dans leur amitié.
Tant pis. Il attrape son sac, vérifie l’heure, et dévale les escaliers jusqu’à arriver dans la rue. Le soleil brille, et l’étudiant s’inquiète de la température printanière. Il faut croiser les doigts pour que le soleil soit clément. Finley compte sur les basses températures de cette fin d’hiver et les couchers de soleil précoces pour profiter d’une des dernières sorties avec son cousin préféré.
Le métro, le bus, et quelques dizaines de minutes de marche pour arriver devant la grille de l’institut. Le fer forgé si familier, sur lequel il passe ses doigts avant de pousser le portail pour entrer.
Le vent se lève et le ciel est dégagé, c’est un temps idéal, Finley est ravi. Le sourire aux lèvres, il sort son téléphone de sa poche pour joindre son cousin favori.
Finley
Hey mon petit abominable homme des neiges, je suis en bas, toujours d’attaque pour notre sortie ? (Pitié, ne me pose pas de lapin, j’ai des sandwichs et des cupcakes, je n’hésiterais pas à m’en servir.)


Finley lève les yeux vers le manoir, qui surplombe l’étudiant de toute sa hauteur, projetant son ombre sur lui. Cette vue pourrait sembler un peu lugubre, pourtant la bâtisse dégage quelque chose de réconfortant, de protecteur. Finley préfère ne pas entrer. Le dédale de couloirs et de chambres, le grand nombre de résidents, il n’a pas envie d’un bain de foule en cette fin d’après-midi.
Le soleil finissait lentement sa course, mais le couvre-feu semblait encore loin, c’était parfait. Le jeune mutant avait un peu peur de ne pas avoir le temps de rentrer chez lui avant l’heure fatidique, même s’il savait qu’il pouvait toujours dormir sur place, cela ne l’enchantait pas de déranger qui que ce soit pour une mauvaise gestion d’horaires. Sous le perron, la porte du manoir s’ouvre, et un sourire étire les lèvres du télékinésiste.

@Thomas E. O'Leary
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Picnic under the stars
Let's enjoy a cold spring night.

L’hiver est déjà fini, et le mois de Mars s’en va avec lui. Le printemps commence à pointer le bout de son nez, et les températures remontent. Elles ne sont pas encore assez hautes pour réellement être un problème, mais tu sais que bientôt, tu seras de nouveau prisonnier de l’intérieur du bâtiment, à fuir le moindre petit rayon de soleil pour ton propre bien. La douleur et l’inconfort que la chaleur provoque chez toi sont si intenses que tu ne pourrais plus envisager une autre occasion aussi parfaite pour sortir, et pour profiter d’un pique-nique avec ton cousin. Et puis, tu n’allais pas le laisser s’en sortir comme ça, maintenant que vous viviez tous les deux à New York, tu comptais bien l’embêter jusqu’à la dernière journée de température basse. Si tu t'abstiens, il risque d’oublier ton visage, ce pauvre Finley !

Assis sur ton lit, tu fixes l’horizon à travers ta fenêtre dont les rideaux resteraient bientôt fermés. Attendre que le soleil commence à se coucher pour sortir, c’était devenu un peu un rituel. Il était rare que tu ne te risques pas dehors en pleine journée sans que la météo n’annonce pas des températures négatives. Machinalement, tu vérifies que tu as bien tout ce qu’il te faut, comptant totalement sur Finley pour le ravitaillement, tu te n’avais pas beaucoup de choses à emmener, de toute façon. Tu t’étais simplement contenté d’essayer de cuisiner quelques cookies, mais la chaleur et toi, c’était si compliqué, qu’ils n’avaient pas une très jolie tête. Tant pis, le plus important ça reste le goût, et puis tu étais surtout heureux de profiter de ton cousin. Il ne s’attendait certainement pas à ce que tu te sois autant approché d’un four, d’ailleurs.

Sur ton bureau, ton téléphone vibre, une petite notification s’affiche. Un message de ton cousin, auquel tu décides de ne pas répondre volontairement, tu te contentes de l’ouvrir pour que la petite notification indiquant que tu l’as lu s’affiche sur son téléphone. Si ce n’était pas très fair play de ta part, l’idée qu’il puisse penser que tu puisses lui poser un lapin t’amuse. Tu attrapes d’un geste de la main ton sac à dos avec tes pauvres cookies à la tête vraiment pas très belles, et ton téléphone portable et tu sors d’un pas confiant de ta petite chambre. Il ne te faut que quelques instants pour rejoindre l’entrée et apercevoir le visage de Finley qui te sourit aussitôt qu’il te voit.

Tu t’avances doucement, tirant sur tes manches pour cacher le moindre petit morceau de peau que le soleil pourrait toucher. Si ce n’est pas vraiment nécessaire, tu ne peux empêcher ce petit réflexe.  « Salut, Finley ! Encore merci d’être venu jusqu’ici. » Dis-tu d’un ton enjoué.  Quand ton cousin t’as proposé de le rejoindre pour pique-nique, tu as d’abord refusé, de peur de pouvoir le rejoindre à cause de la chaleur, du soleil, et du couvre-feu. C’est lui qui a proposé de venir te rejoindre à l’institut, réglant tes préoccupations. « Est-ce que ça va toi ? » Demandes-tu, loin d’imaginer le drame amoureux que ton cousin vivait actuellement.  

@Finley G. Hepburn
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Let's enjoy a cold spring night.


Il éternue encore, et si sa gorge le pique toujours un peu, Finley se sent bien mieux. Cette conversation sous la pluie, en chaussettes dans une flaque, bien caché sous le parapluie de celui à qui il ose à peine penser mais qu’il a l’impression de voir partout lui aura apporté deux choses, entre autres : Un coeur brisé, et un coup de froid.
Tomber sur son répondeur, puis que son numéro ne soit plus attribué a fini d’enfoncer Finley plus bas que terre, et il a du mal à estimer si la fièvre et son nez qui coule l’ont vraiment cloué au lit, ou si c’est la tristesse. Mais il ne devait pas se laisser aller. Il avait merdé, et merdé sévère, mais il ne pouvait pas s’arrêter de vivre. Il avait des jours de travail supplémentaire pour remplacer une collègue, il avait des révisions à faire et des essais à écrire pour la reprise des cours, il avait un cousin adorable qui pouvait profiter de la fin de l’hiver avec lui. Thomas et Finley se sont toujours bien entendus, malgré leur différence d’âge, mais c’est leur mutation qui a contribué à les rapprocher. Ils ont découvert en même temps qu’ils avaient le gène X, et ils ont vécu l’évolution de leurs capacités ensemble, éloignés de seulement quelques kilomètres. Quand tout s’est compliqué pour Thomas, Finley lui téléphonait, et lui apportait des pots de glace, ils ont refait le monde des centaines de fois, ils ont imaginé être frères, ou être voisins, être normaux ou que tout le monde soit comme eux. Ils ont imaginé des créatures surnaturelles pour les accompagner dans des aventures farfelues desquelles ils auraient voulu ne jamais sortir.
Surtout, Thomas était là quand Finley s’est retrouvé seul. Tout lui est tombé dessus d’un coup. La mort de ses parents, la dépendance de sa grand-mère, le notaire, Oncle Chris qui voulait sa part d’héritage, il ne sait pas ce qu’il aurait fait sans Thomas. Il est même venu aux obsèques, en plein mois de juillet, pour soutenir son cousin. Finley ne pourrait rêver un meilleur soutien, un cousin plus fidèle, un ami plus sincère.
Alors oui. Il est un peu malade, il est très triste, mais il a fait des petits sandwichs et des cupcakes, et il a traversé la ville pour pouvoir pique-niquer avec son abominable homme des neiges préféré. Et quand la porte de l’institut s’ouvre sur le jeune homme, Finley ne peut que sourire de toutes ses dents. Il le salue d’un geste de la main, et part à sa rencontre.
« Salut toi ! Je t’en prie, merci d’avoir cédé à mon caprice, surtout. »
Parce que oui, c’était un peu un caprice de Finley, au final, ce pique-nique. Il l’a proposé à Thomas, qui a refusé - et l’étudiant savait parfaitement pourquoi. Son ennemi mortel régnait sur les cieux, éclairait leur visage dans sa courbe descendante en ce moment-même. C’est pour cette raison que Finley s’était proposé de venir à l’Institut. D’ici, Thomas pourrait rentrer dès que nécessaire, pour retrouver sa chambre, et la météo froide de ces derniers jours laissait présager une nuit glacée, un temps parfait pour qu’ils observent les étoiles avant que l’étudiant ne doive rentrer chez lui, forcé par le couvre-feu.
Oh, si ça va. Il y a la réponse cordiale, la réponse courte, et la réponse longue. La réponse cordiale, il ne sait pas si elle vaut le coup d’être dite. Après tout, Thomas était présent aux heures les plus sombres de la vie de Finley. Il sait quand ça ne va pas. Même s’il est possible que l’adolescent ait posé la question sans vraiment s’intéresser à la réponse, comme la plupart des gens, Finley n’est pas sûr d’avoir le cœur de lui mentir ce soir. Alors pour toute réponse, il hausse les épaules. C’est un peu lâche, c’est vrai, mais c’est plus simple que de prendre le risque de se mettre à pleurer. Parce qu’il s’en veut tellement Finley, il en a perdu le sommeil. Il a l’impression que Shakespeare ne le pardonnera jamais, en tout cas lui, à sa place, il ne se pardonnerait pas. Mais le pire dans cette histoire, c’était la souffrance dans le regard de son correspondant. C’était bien la dernière chose qu’il aurait voulu, cette douleur qu’il a décelé chez lui. Et d’en être la cause, ça le rongeait. Finley enfonce ses mains dans ses poches pour se donner une contenance.
« Et toi alors ? »
À part ce pique-nique, le télékinésiste n’avait pas prévu grand chose. C’était à Thomas de décider où il voudrait passer ce qui serait l’une de ses dernières soirées en extérieur avant l’automne.
Et où qu’ils aillent, ça lui conviendra ! Il a hâte de l’entendre parler de ses dessins, de sa bande dessinée, de ce qu’il a lu, ou vu, des potins de l’Institut, des idées de Thomas sur les actualités ou la politique actuelle. Il adore parler avec Thomas, de toute façon. Ils pourraient être assis sur le Mont-Blanc en maillot de bain qu’il aimerait leur conversation, il le sait. Thomas est un brin timide, mais il fourmille d’idées géniales, il est brillant et créatif, et Finley adore ça chez lui.
« Alors, tu voudrais aller où ? J’ai amené des vivres pour huit personnes, je crois, donc si on se perd on pourra compter dessus. »
Il prend une grande inspiration, et lève les yeux le temps de réfléchir à leurs options.
« On peut s’installer dans le parc de l’Institut, si tu as envie. D’ici, on verra plein d’étoiles, je pense, il y a peu de pollution lumineuse. Sinon, on peut chercher un spot ailleurs, ou se cacher dans l’Institut, mais je me suis dit que tu préfèrerais sans doute rester dans le coin, au cas où. »
Le parc est grand, ici, de toute façon. Finley s’y est promené plus d’une fois, mais il ne le connaît pas vraiment sur le bout des doigts, et il espère pouvoir, en si bonne compagnie, découvrir des endroits inexplorés, si cela tente son rendez-vous du jour.
Un nouveau sourire à destination de son cousin, et ils s’avancent tous les deux dans les jardins sous le soleil couchant.
« Oh, attend. » il dit, interrompant leur marche. Il pousse délicatement Thomas à l’ombre des arbres qui longent le chemin de gravier. « C’est mieux comme ça. Je sais que tu ne diras rien si tu marches au soleil, mais il faut que j’entretienne mon bronzage. »


@Thomas E. O'Leary
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Let's enjoy a cold spring night.

Un grand sourire aux lèvres, ton cousin te salue en te remerciant d’avoir cédé à son caprice. Doucement, tu secoues là tête. « Oh non, je suis vraiment content de pouvoir te voir. » Tu ne peux t’empêcher de penser que c’est peut-être la dernière fois avant le prochain hiver. Ton cousin, tu l’apprécies sincèrement et tu voudrais vraiment passer plus de temps avec lui. Malheureusement, chaque fois que tu essayes, ta malédiction se rappelle gentiment à toi, et tu es contraint de retourner te cacher loin du soleil. Parfois, tu te demandes comment Finley arrive à faire pour te supporter depuis tant d'années alors même que tes frères et sœurs n’en sont pas capables. Sincèrement soucieux du bien être de ton cousin, tu fronces légèrement les sourcils quand il hausse les épaules pour répondre à ta question. Cette réponse est loin de te satisfaire, au contraire, elle ne fait que nourrir l’inquiétude au fond de toi. Peut-être que Finley avait demandé à te voir parce que quelque chose n’allait pas bien et qu’il n’osait pas t’en parler. Peut-être, au contraire, qu’il ne te faisait plus assez confiance pour te parler librement ? Et si lui aussi avait fini par se lasser ?

Tu chasses de la main cette pensée, en servant un magnifique sourire à ton cousin. « Tu sais, moi, ça va toujours ! » Enfin, ça va toujours si on oublie le mal-être qui n’a jamais totalement disparu au fond de toi, et surtout, les pensées noires que tu as tendance qui te viennent par moment. S’il avait connaissance ne serait-ce que d’une infime partie de celles-ci, il serait certainement inquiet pour toi jusqu’à la fin de tes jours. Ton sourire reste sur tes lèvres, imperturbable. Ce soir, peu importe le reste du monde et ce qui ne va pas, ce qui était important, c’était ton cousin en face de toi. « J’ai beaucoup de choses à te raconter, et je suis certain que toi aussi, tu dois en avoir des choses à me dire ! » Ajoutes-tu avec le même ton toujours aussi joyeux. Par réflexe, tu tires à nouveau sur la manche de tes vêtements, te protégeant ainsi du soleil qui disparaissait déjà.

Ton cousin te demande où tu veux aller, et tu ne peux t’empêcher de faire une petite grimace. Tu n’as jamais vraiment beaucoup aimé cette question. À tes oreilles, elle sonne un peu comme une question piège : peu importe ce que tu réponds, soit tu te mets en danger, soit tu déçois ton interlocuteur. Aussi, tu es heureux que Finley prenne l’initiative et te propose de vous installer dans le parc. Tu aurais vraiment eu peur qu’il ne finisse par penser que tu ne veux pas le voir si tu avais dû lui dire que tu ne peux rien. « Le parc, c’est parfait ! On va pouvoir profiter d’un moment de calme, en plus, la plupart des autres élèves sont déjà rentrés depuis un moment. » Réponds-tu joyeusement avant de te mettre en route avec ton cousin. Encore une fois, tu ne peux t’empêcher de te sentir vraiment reconnaissant de l’avoir. Ton cousin est vraiment la personne la plus gentille et bienveillante que tu connaisses et tu es heureux de pouvoir partager une dernière soirée avec lui avant l’arrivée du beau temps.

Vous marchez tous les deux ensemble sur le petit chemin de gravier, et même s’il faiblit, tu sens la désagréable sensation du soleil sur ton visage. Il n’est pas assez brillant pour te causer une brûlure, mais il n’en reste pas moins désagréable pour toi. Ton cousin l’a sans doute remarqué parce qu’il te pousse doucement à l’ombre, prenant ta place au soleil, en prétextant de vouloir entretenir son bronzage. « C’est vrai que tu es un peu pâle, tu as l’air malade. » Plaisantes-tu qu’à moitié. Ton cousin te paraît réellement malade. Tu es presque sûr de l’avoir entendu éternuer un peu plutôt. Pourtant, Finley, il n'est pas du genre à sortir sans se couvrir et à prendre des risques. C’est rare que tu le vois malade. « D’ailleurs… Est-ce que ça va aller ? » Finis-tu par demander. Ton regard se pose sur ton cousin, et tu cherches à trouver une réponse dans son regard. S’il n’a pas répondu à tes questions tout à l’heure, tu as peur qu’il évite à nouveau d’y répondre.

Après quelques minutes de marche, vous arrivez à un petit endroit du parc que tu aimes particulièrement. Quand tu as besoin d’inspiration pour écrire, c’est ici que tu viens t’asseoir, près d’un arbre. C’est d’ailleurs ici que tu as croisé ton professeur de littérature quelques jours plutôt. « Si ça te convient, on peut s’installer ici ? On a une belle vue sur l’ensemble du parc, et quand le soleil sera couché, on pourra même peut-être voir les étoiles. Enfin, s’il n’est pas trop tard pour toi. » Il ne t’a pas encore répondu, mais tu te doutes qu’il sera d’accord alors tu poses ton sac à dos au sol, et tu en sors une petite boîte que tu agites fièrement sous le nez de ton cousin, même si son contenu n’est pas très beau. « J’ai préparé des cookies ! Faut que tu goûtes ça et que tu me dises ce que tu en penses. » Ajoutes-tu joyeusement. « J’ai envisagé de les faire goûter à Sasha, mais j’ai peur qu’elle n’ait plus envie d’être mon amie si je l’intoxique alors que toi, tu as pas le choix, tu resteras mon cousin ! » Bien sûr, ce n’est qu’une plaisanterie, mais tu aimes embêter ton cousin.

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