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A game you can't control | Anson
(#) Mar 29 Mar - 23:37
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A game you can't control
from bad to worse
Anson Reyes était un homme insaisissable.
Adrian avait renoncé à le comprendre des années plus tôt, lorsque son père était encore vivant et l’étincelle au fond de son regard intacte. Et quand le GLM avait attaqué Trask Industries, le peu qu’il pensait savoir sur lui avait volé en éclats. Il ignorait ce que son arrogance lui inspirait précisément, mais c’était quelque chose entre un amusement perplexe et un agacement qu’il faisait à peine l’effort de dissimuler. La plupart du temps, il se contentait d’écouter docilement ce qu’il avait à dire puis passait à autre chose, heureux d’être débarrassé d’une distraction qui le détournait de son travail. Anson avait un sourire qui pourrait persuader un saint de vendre son âme au diable et Adrian ne savait pas ce que cela voulait dire pour lui, puisque le jeune chercheur était celui qui était venu lui proposer de reprendre son poste.
Une part de lui aurait dû se sentir rassurée à l’idée qu’il était difficile de refuser quoi que ce soit à Anson Reyes quand il était déterminé. Il était étrangement cathartique de blâmer un autre que lui-même pour ses erreurs.
La journée d’Adrian était terminée depuis deux heures déjà mais il avait retardé le moment de rentrer chez lui, redoutant le silence de son appartement plus que les fantômes qui rôdaient dans les couloirs de Trask Industries. Marchant à grandes enjambées à travers le parking, il slaloma entre les rares voitures qui étaient encore garées là, direction l’arrêt de bus puisqu’il ne se faisait plus confiance derrière un volant depuis son hospitalisation. Trop absorbé par ses pensées, il ne remarqua pas tout de suite la silhouette familière cachée parmi les ombres de ce début de soirée. Mais lorsqu’il la reconnut, la surprise lui fit ralentir le pas.
“Anson, dit-il en guise de bonsoir.” Un autre que lui, plus aimable, plus prompt à faire semblant aussi, lui aurait sans doute demandé s’il pouvait faire quelque chose pour lui mais honnêtement, vu l’heure, Adrian avait juste envie de se mettre au chaud. Le nez sur l’écran de son portable, il se mit en quête de l’horaire de son prochain bus. “Je ne savais pas que vous étiez encore là. Il commence à être tard.”
Adrian avait renoncé à le comprendre des années plus tôt, lorsque son père était encore vivant et l’étincelle au fond de son regard intacte. Et quand le GLM avait attaqué Trask Industries, le peu qu’il pensait savoir sur lui avait volé en éclats. Il ignorait ce que son arrogance lui inspirait précisément, mais c’était quelque chose entre un amusement perplexe et un agacement qu’il faisait à peine l’effort de dissimuler. La plupart du temps, il se contentait d’écouter docilement ce qu’il avait à dire puis passait à autre chose, heureux d’être débarrassé d’une distraction qui le détournait de son travail. Anson avait un sourire qui pourrait persuader un saint de vendre son âme au diable et Adrian ne savait pas ce que cela voulait dire pour lui, puisque le jeune chercheur était celui qui était venu lui proposer de reprendre son poste.
Une part de lui aurait dû se sentir rassurée à l’idée qu’il était difficile de refuser quoi que ce soit à Anson Reyes quand il était déterminé. Il était étrangement cathartique de blâmer un autre que lui-même pour ses erreurs.
La journée d’Adrian était terminée depuis deux heures déjà mais il avait retardé le moment de rentrer chez lui, redoutant le silence de son appartement plus que les fantômes qui rôdaient dans les couloirs de Trask Industries. Marchant à grandes enjambées à travers le parking, il slaloma entre les rares voitures qui étaient encore garées là, direction l’arrêt de bus puisqu’il ne se faisait plus confiance derrière un volant depuis son hospitalisation. Trop absorbé par ses pensées, il ne remarqua pas tout de suite la silhouette familière cachée parmi les ombres de ce début de soirée. Mais lorsqu’il la reconnut, la surprise lui fit ralentir le pas.
“Anson, dit-il en guise de bonsoir.” Un autre que lui, plus aimable, plus prompt à faire semblant aussi, lui aurait sans doute demandé s’il pouvait faire quelque chose pour lui mais honnêtement, vu l’heure, Adrian avait juste envie de se mettre au chaud. Le nez sur l’écran de son portable, il se mit en quête de l’horaire de son prochain bus. “Je ne savais pas que vous étiez encore là. Il commence à être tard.”
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