Gestion du personnage
** Recensement global **
Réclamer ses points
Dépenser ses points (boutique)
Demander un nouveau compte
Répertorier son personnage
Demande de changement
Demandes diverses
Gestion des rps
Recherche de RP
Archiver son RP
Répertoire des sujets libres
Lancer de dés
Boîte à suggestions
Gagner des points
Défis rps
Voter aux top-sites
Loterie des dollars
Poster sur PRD

Découvrir le sujet global

thème
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal


like a flower made of iron

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


C'est l'heure du goûter et comme tous les enfants au monde, tu apprécies particulièrement ce moment. En plus, cette fois tu as le droit de prendre la collation de ton choix. Un privilège remportée, une couronne méritée, étincelante depuis les boucles ta crinière dorée. Et tu te pavanes à travers la prison des mutants, le regard allant et venant d'une cellule à une autre alors que ta voix fluette vient brutalement broyer le silence mortuaire qui règne dans le couloir délétère. « Promenons-nous dans les bois. » Les gardiens ont l'habitude de te voir rôder dans les parages, prédateur notoire, capture accréditée. La plupart d'entre eux ne t'apprécient guère et c'est réciproque mais n'empêche que vous vous fréquentez régulièrement.

« Pendant que le loup n'y est pas » Quand tu ne t'alimentes pas directement au laboratoire, tu viens te repaître des gènes X au fond de ce trou, à l'abri de la lumière naturelle. Là où les cris des uns étouffent les hurlements des autres. Là où l'espoir devient une personnification de la torture. « Si le loup y était. » Tu aimes sentir cette ambiance crispante s'amplifier à ton arrivée, remarquer les poils s'hérisser, deviner les souffles se couper. Ils savent tous pourquoi tu es là. Ils ignorent simplement lequel tu vas choisir. « Il nous mangerait. » D'habitude, tu n'as pas le luxe de décider de quelle capture tu vas te nourrir, tes missions dictent tes repas, exigent une capacité particulière mais il arrive comme c'est le cas maintenant que tu bénéfices d'une récompense. Pour service bien fait.

Tu finis par t'arrêter devant la cellule 33, celle de ce bon vieux Tom qui se met à brailler quand il comprend qu'il est le petit chaperon rouge de ton histoire. Oups. « J'te connais pas toi. » L'attention portée à l'étrange étranger qui te regarde la tête aux pieds. Tu en fais de même, interpellée par ce nouveau visage, presque trop amical pour garder les proies dans les cages. Il paraît contrarié par ta venue improvisée. « Bon tu m'ouvres ? Je meurs de faim ! » Tu n'aimes pas attendre surtout quand tu as le ventre vide néanmoins tu peux comprendre qu'il soit chamboulé. Non seulement son job est pourri - tout ce qui touche de près ou de loin à Trask est une abomination - mais en plus il se retrouve en ta compagnie. Et ce, avant même d'avoir compris à quel point il est dans la merde.

« Oh je t'en prie, il est comme ça tout le temps. » Référence au télékinésiste qui continue de chouiner comme un pathétique et puéril gamin. Mélodie trop familière pour t'arracher la moindre fibre d'empathie. Cette dernière s'est petit à petit consumée au fil de tes années en captivité. Jusqu'à rafler tout ce qui te reste de ton humanité. Combien de temps le nouveau gardien pense tenir ?


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Ce job, tu l'as détesté avant même de te retrouver sur le terrain. L'impression de vendre ton âme à ce putain de Diable déguisé en un truc censé aider les gens. Tu détestes être là, tu détestes voir le désespoir sur le visage de ces gens dont le seul tord est d'avoir un mauvais gène, selon des critères complètement subjectifs. Tu lui chies à la gueule, à ce taf. À ta présence entre les murs étroits d'une prison qui n'a aucun sens, où l'espoir est parti se faire foutre à mesure des semaines passés dans les cellules froides. Tu détestes l'ambiance, alors t'essaies d'apporter un peu d'humanité à l'horreur. T'es pas là depuis bien longtemps, mais t'es déjà repéré parmi les prisonniers. Repéré comme le mec qui les considère, qui leur parle, qui est sincère quand il prend de leurs nouvelles. Quand c'est ton tour de garde, l'ambiance s'apaise, tu le ressens. Les prisonniers restent tendus, mais les pleurs s'arrêtent. Parce que t'es humain. Parce que les collègues qui se foutent de la gueule des mutants détenus ici te font gerber, et que tu l'exprimes. Perdre ce taf parce que tu l'auras trop ouvert t'indiffère complètement. T'as rien à perdre, au final, alors tu ouvres grand ta gueule quand tu le juges nécessaire.

Tu sens l'ambiance devenir plus pesante presque trop spontanément. Et tu ne comprends pas, au début. Tu n'as pas eu la malchance, encore, de croiser le chemin d'Amalia dans les sous-terrains de cette prison. Sa voix t'hérisse le poil. Toi aussi tu te sens tendu, comme si un prédateur particulièrement dangereux venait de s'inviter dans les couloirs, te laissant à sa merci. Ta mâchoire se contracte, parce qu'il ne te faut pas longtemps pour comprendre que la blonde qui virevolte d'une cellule à une autre a complètement perdu de sa propre humanité. Tom s'agite derrière toi, tu te retournes pour lui sourire, pour essayer de le rassurer sans un mot, avant de reprendre ton observation de la tarée aux traits pourtant si doux. Tarée qui arrive vite à ta hauteur. Tes sourcils se froncent plus fort alors qu'elle s'adresse à toi. Tu lui dirais bien d'aller se faire foutre, mais tu n'arrives même pas à savoir de quoi elle parle. « Mais t'es qui, au juste ? » Machinalement, tu te mets entre elle et Tom. « Fais demi-tour. » Le ton employé n'appelle pas à la moindre négociation. Et pourtant, t'as le sentiment qu'elle ne fera pas docilement demi-tour comme tu le lui demandes. « J'sais pas pour qui tu me prends, mais cette cellule restera fermée. J'sais rien de ce que tu veux lui faire, et je veux pas savoir, mais bouge de là. »

Tes sourcils sont de plus en plus froncés. Elle a parié sur le mauvais gardien, aujourd'hui. Tu peux être une vraie tête de con... bien tu doutes sincèrement qu'elle soit un doux agneau docile prêt à t'écouter.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Une belle gueule, un ton provocateur, une attitude autoritaire et un coeur amouraché du malheureux captif des griffes du grand méchant loup... tu as misé sur le prince charmant Amalia. Malheureusement pour lui, dans cette version de l'histoire, la seule victoire louable est de garder la princesse prisonnière. Y'a aucun plan d'évasion prévu, aucune fin heureuse au bout du compte, seulement la réalité placardée partout dans ce foutu couloir. Celle que tout le monde connaît par coeur mais que personne n'ose prononcer. La fatalité. L'horrible et sinistre fatalité qui vous tient tous en laisse, érigée par la toute puissance de Trask Industrie: vous lui appartenez et tôt ou tard, vous allez crever de sa main.

Compte tenu de cette évidence plutôt morbide, tu dois reconnaître que la réaction du nouveau gardien est rafraîchissante. Un preux chevalier tentant de protéger l'inexorable condamné. Pourquoi ? Parce qu'il se sent merdique à l'idée de participer à ce complot. Et pourtant cela ne l'empêche pas de venir tous les jours travailler si tant est que l'on puisse appeler ce sentiment de culpabilité qu'il ressent, un travail. « Comme c'est choquant, t'as pas eu le mémo. » Tu es profondément lassée d'expliquer aux dernières recrues le fonctionnement de la terrible machine dans laquelle ils ont pourtant accepté de jouer un rôle crucial. Alors tu décides, pour cette fois, de t'amuser un peu. « Tu veux jouer aux devinettes ? » Question oratoire à laquelle tu n'attends aucune réponse, enchaînant sans le moindre répit.

« Si tu gagnes, je n'irai pas me nourrir sur Tom mais si tu perds... » Nul besoin d'ajouter la moindre explication, le rictus carnassier qui s'insinue sur le bord de tes lippes en dit long quant à l'avenir ombragé du détenu. Cependant tu juges pertinent d'en préciser le sens caché et tu t'approches de l'humain désabusé pour murmurer à son oreille. « Je le viderai tellement de son énergie que tu devras le ramasser à la petite cuillère.  » Ça semble presque alléchant quand tu le murmures entre tes lèvres rosées tel un secret à ne pas divulguer mais beaucoup moins tentant en considérant que tu penses chaque mot prononcé. Néanmoins tu donnes à ton interlocuteur, une véritable chance d'aider le malheureux pour lequel il semble éprouver de l'empathie.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


T'es pas un type violent de base. Mais ce que cette femme dégage te fait serrer la mâchoire à t'en fêler les dents. Tu détestes tout ce qu'elle peut te faire ressentir, cette aura dégueulasse qui semble l'entourer. Elle est miellieuse, doucereuse ; tout ce qui te hérisse le poil. T'as clairement la sensation de te retrouver en face d'un chat sauvage, du genre à jouer avec les souris pendant des heures avant de leur offrir leur délivrance. Elle te fout la gerbe. Son attitude, sa voix, ses expressions ; tout en elle te donne la nausée. Elle aurait pu te plaire, dans un autre contexte. Ses traits auraient pu éveiller chez toi un vrai intérêt. Mais elle te rebute entièrement. « Comme c'est choquant, t'as pas eu le mémo. » T'as envie de l'envoyer se faire foutre directement en Enfer. C'est rare quand tu ressens une aversion aussi marquée envers quelqu'un. T'es plutôt du genre pas mal conciliant, à ne pas te formaliser des bourdes des uns et des autres. Mais elle...

Elle pourrait te faire sortir de tes gonds en trente secondes maximum. Et ça se sent dans l'énergie qui se dégage de votre échange. Elle s'amuse quand toi tu en baves, quand tu voudrais que ce moment s'arrête, qu'elle prenne ses distances, qu'elle fasse demi-tour. C'est une vraie menace. Et tu ne sais pas encore jusqu'à quel point elle peut être menaçante. « Tu veux jouer aux devinettes ? » Elle se fout de ta gueule. Et, de toute ta hauteur, tu la toises, mâchoire crispée à t'en faire mal. Elle s'est cru dans un putain de show télévisé. Une devinette pour une vie ; ça pourrait être un concept. Et tu n'as pas envie de jouer avec elle. Tu n'as pas envie de parier la vie de Tom au cours d'un jeu sadique et déplacé. « Si tu gagnes, je n'irai pas me nourrir sur Tom mais si tu perds... » Elle est cinglée. C'est la seule explication plausible. Elle est cinglée, et elle se complait dans sa folie. Tu ne la lâches pas des yeux, tu en es incapable. On peut au moins dire qu'elle dégage quelque chose. Mais quelque chose de presque putride, comme une âme en putréfaction.

Elle s'approche de toi, et ça te colle des frissons désagréables. Tu ne dis jamais non à une jolie fille collée à toi, mais elle... Elle est l'incarnation même du malaisant, du glauque. Aussi belle soit-elle, elle est terriblement dangereuse, et elle s'amuse de le savoir ; tu en es absolument convaincu. « Je le viderai tellement de son énergie que tu devras le ramasser à la petite cuillère. » Un frisson désagréable te parcourt l'échine. Ton poing se serre avant que, impulsivement, tes doigts viennent entourer la gorge de ce qui semble être une mutante qui s'est perdue dans ses délires. C'est à ton tour de coller tes lèvres contre son oreille, te penchant un peu pour atteindre son tympan. « Je ne jouerai pas avec toi. » lâches-tu, avant de lâcher sa gorge et de la repousser. « Tom n'est pas trophée. » Ton regard, tu le plantes sur la blonde, impassible, borné. « T'es une mutante, nan ? C'est quoi, ton truc ? Voler l'essence vitale des autres ? » Tu la regardes comme si elle était une chose répugnante. Elle l'est, au moins à tes yeux. « Jusqu'à quel point as-tu été blessée pour te satisfaire du malheur de tes semblables, hm ? » Vraie question, balancée surtout pour lui faire mal, pour faire disparaître sa supposée toute puissance.

Elle a définitivement parié sur le mauvais gardien.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Chaque fois que ta langue claque contre ton palais, tu perçois une vague d'animosité s'abattre de plein fouet sur ton interlocuteur. A croire qu'il ne supporte pas le son de ta voix mais c'est bien plus que ça. Y'a une tension palpable qui se manifeste entre vous en l'espace de quelques minutes seulement, rendant l'atmosphère électrique, l'air presque irrespirable, sec. Le nouveau gardien semble désespérément s'accrocher aux fragments d'humanité qui le constituent, faisant volte face de la réalité affligeante qui vous lie, de la vérité effrayante qui vous unit. Et tu te demandes combien de temps il va tenir avant de craquer, de voir ses principes se fracasser à ses idéaux. Travailler dans la division M n'est pas une partie de plaisir, bien au contraire, elle parvient à réveiller ce qu'il y a de pire en chacun.

La dernière recrue ne fait pas exception à la règle et finit par succomber à la tentation. C'est un véritable déferlement de violence qui prend le geôlier aux tripes quand il t'attrape brutalement le cou pour te plaquer au mur. Ouch. Et maintenant quoi, il va t'étrangler ? Non, simplement cracher un peu de venin à l'orée de ta peau, te rappeler que tu ne vaux pas mieux que toutes les captures qui moisissent ici et dans le fond, il a certainement raison mais le reconnaître reviendrait à te tirer une balle en pleine tête. Alors tu bats les nouvelles cartes dans ta manche, retourne la situation à ton avantage pour mieux te morfondre au coeur du déni. « Tu n'as pas totalement tort. » Tu peux encore sentir l'empreinte de sa main caresser férocement ta gorge même si ce n'est plus le cas. « Un trophée est exposé à la vue de tous alors que Tom croupit dans le fond d'une cellule lugubre. » Et personne ne viendra le sauver, personne n'ouvrira cette porte pour lui permettre de s'échapper car personne ne s'échappe de cet endroit, plus personne ne le fait depuis 2018.

Et pourtant, tu nourris l'espoir d'être la première, la prochaine à relever le défi. De préférence avant que Trask ne te réduise complètement à néant, il est déjà parvenu à te prendre tellement. « Oh chéri, tu n'imagines même pas ce qu'ils m'ont fait ici. » Quand bien même tu tenterais de mettre des mots sur les maux que tu as développé entre ces murs au fil des années, tu échouerais lamentablement à la tâche. Le traumatisme est si profond, si ancré, que tu ne te rappelles pas de celle que tu étais avant de tomber dans les filets de l'organisation. C'est toute ton identité que la captivité a fait voler en éclats comme si tu n'avais jamais existé. Et sans que tu ne t'en rendes compte, le gardien appuie sur une corde sensible, peut-être la dernière qu'il te reste à ton actif. Parvenant à calmer ton ardeur, refréner ton appétit de prédateur mais tic tac, le temps est compté jusqu'à ce que le monstre ne revienne grogner. « Comment est-ce que tu t'appelles ? » Tu as volontairement balayé d'un revers de la main la question sur ta mutation, bien déterminée à lui montrer d'une façon ou d'une autre, la prouesse dont tu es capable.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Expérimenter le dégoût de l'autre te déplait. Ce n'est pas toi. Toi, tu ne détestes pas. Au pire, tu t'en fous, tu fais ta vie sans vraiment te soucier de ceux qui ne t'inspirent qu'une confiance relative. Mais face à ce qui se pavane devant tes yeux, cette terreur aux traits pourtant si doux, tu ne peux que ressentir du dégoût. À peine une haine camouflée ; c'est pire que ça. Si tu ne faisais que la haïr, les choses seraient sûrement moins brutales pour toi. Si elle ne t'inspirait que cette colère sourde, tu pourrais tourner les talons et la laisser moisir devant la cellule fermée de Tom, la laisser maudire les barreaux qui – pour cette fois au moins – seraient salvatrices pour le mutant enfermé. Mais tu n'y arrives pas. Il y a un instinct primaire, bestial, qui te pousse à vouloir avoir le dessus, qui te pousse à vouloir la faire taire, la faire courber l'échine, la faire céder pour qu'elle ne recommence plus jamais. Tu n'es pas stupide, pourtant. Tu as ce pressentiment ; elle n'arrêtera pas pour tes beaux yeux.

Même lorsque la menace, pour elle, devient physique, elle continue de fanfaronner. Elle pourrait te faire perdre tes moyens ; sa gorge, tu as envie de la serrer jusqu'à entendre son œsophage craquer, se fissurer, céder et la laisser dans l'impossibilité de reprendre son souffle. Tu penses à la mutation de ta fille, à sa capacité de priver d'oxygène les êtres vivants qui se trouvent à proximité. L'espace d'une seconde, tu souhaites être le porteur du gène X de ta fille, juste pour faire taire la blonde diabolique. « Va te faire foutre. » craches-tu, éreinté par cette rencontre qui met tes nerfs à vif. Alors tu veux la toucher, la faire vaciller. Tu veux voir son visage afficher autre chose que cet air qui te fout la gerbe. Qu'est-ce qu'ils lui ont fait pour qu'elle devienne le monstre qu'elle est ? Qu'est-ce qu'elle a subit ? Ton humanité revient toquer contre les parois de ta caboche fumante. On ne devient pas ce qu'elle est en un claquement de doigts. C'est rare. Les Hommes ne naissent que rarement monstrueux, et tu ne veux pas te résoudre à penser que c'est son cas, qu'elle a simplement toujours été comme ça.

Elle occulte pourtant ce que tu viens toucher chez elle, mais tu n'es pas dupe. « Ariel. » Tu ne sais pas pourquoi tu lui livres cette information. Sûrement parce que malgré tout ce qu'elle dégage, elle aussi a le droit au respect que tu accordes aux autres. « Et toi ? » Peut-être que mettre un prénom sur sa monstruosité parviendra à la rendre plus humaine à tes yeux. « Si j'ouvrais cette cellule - ce qui n'est pas dans mes plans, ne te fais pas d'illusions - qu'est ce que tu lui ferais ? » demandes-tu ensuite. « Ce n'est pas parce que je me suis présenté que je suis prêt à te faire une fleur, sache-le. » Tu t'adoucis, pourtant. Tu le ressens, et tu sais qu'elle le ressentira aussi. Parce que c'est davantage toi d'être doux, malgré une apparence que tu sais parfois dissuasive, bien qu'elle ne parvienne pas à dissuader la mutante qui se trouve juste devant ton nez.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Tu ne t'attends pas à ce qu'il cède et t'es presque déçu de la tournure des évènements parce que tu gères bien mieux les conflits que les confidences; habituée à être malmenée depuis que les remparts de Trask délimitent ta vie, dictent ta conduite, te forcent à marcher droit. Tu le trouves bien présomptueux le nouveau gardien, à croire qu'il vaut mieux que toi. Sous quel prétexte ? Il vient de débarquer dans cette abîme sans avoir la moindre idée de ce qu'elle va lui faire. Pathétique naïveté. Toujours la même rengaine. Du sang neuf et pur jusqu'à ce qu'il ne soit entièrement contaminé. C'est une question de temps, c'est toujours une question de temps.

Alors tu avales ta salive avant de revenir à la charge, réduisant drastiquement la distance entre vous. « Tu crois que tu fais quoi ici Ariel ? » Mise en bouche, ta question annonce d'ores et déjà la pente glissante vers laquelle tu t'apprêtes à l'entraîner de force ou de gré. « Tu gardes le bétail pour que les chercheurs viennent le chercher et le charcuter. » Ce n'est un secret pour personne, les captures perdent tous leurs droits une fois prisonnières de l'effroi. « Encore et encore et encore. » Tes doigts viennent grimper le long de son torse, chaque fois que tu te répètes, chaque fois que tu enfonces un peu plus le poids de la réalité dans son crâne. « Jusqu'au jour où ils ne ramèneront plus ce cher Tom. » Tu exagères volontairement une mine affligée avant d'attraper son menton entre tes doigts manucurés, geste que tu sais particulièrement agaçant.

Et tu te demandes combien de temps il va tenir. Tic tac. « Alors dis-moi, pourquoi tu n'voudrais pas m'ouvrir ? » Peut-être parce que tu lui sors par les yeux Amalia, que tu ne réponds à aucune de ses questions et que tu te permets de venir le faire chier durant son service. Eventuellement mais n'empêche que ton raisonnement tient la route. En quoi es-tu si différente des bouchers qui s'en prennent aux mutants détenus dans ces cages ? Tu ne les tortures pas contrairement à eux, tu te contentes de leur voler un peu d'énergie, d'usurper un peu de leur identité. Rien qui ne mérite un traitement pareil. Lui expliquer ta mutation aurait certainement été plus simple, mais où serait le plaisir là-dedans ? Quand on se retrouve face à une bombe à retardement, on est forcément tenté de la déclencher. Surtout quand elle est aussi attrayante que le geôlier.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Il y croit, à la rédemption soudaine de la blonde, au moins pendant quelques secondes. Il y croit, à la situation s'inversant, à l'humanité qui pourrait se cacher sous les traits du monstre. Mais il y croit pour rien, le retour à la réalité est brutal. Parce qu'à nouveau, le bourreau revêt son habit de folie, lui crache à la figure toute sa toxicité. Qu'est-ce qu'il fout ici ? Elle touche un point sensible, un point à vif. Ariel n'a pas encore trouvé de sens à tout ça, trouver de sens à ce qu'il fait. Ariel a juste accepté la peste pour ne pas subir le choléra. Mais était-ce le bon choix ? Est-ce vraiment ce qu'il a envie de faire de sa vie ? Pourra-t-il continuer à regarder sa propre fille en face en sachant ce qui se trame dans les locaux dégueulasses de la Trask ?

« Ferme-la. » crache-t-il à la blonde, la mâchoire crispée. C'est fou comme elle pourrait réussir à lui faire péter les plombs, à le rendre sauvage, violent. Il y a des personnes, comme elle, qui savent faire ressortir le pire chez les autres. Ariel ne se rendait même pas compte de ce potentiel, jusqu'à avoir envie de l'étouffer, de l'étrangler, de la faire taire d'une main plaquée sur sa bouche et son nez. Pulsions sauvages, meurtrières, qu'il réprime difficilement, qui le font frémir. Il se fait peur tout seul à avoir envie de briser sa nuque, de la renvoyer dans l'Enfer qu'elle semble avoir quitté momentanément pour venir empoisonner le monde des vivants. Il n'est pas une bête assoiffée de sang, pourtant. Il est doux, il est compréhensif, il est le type le plus patient du monde. Alors pourquoi et comment peut-elle réussir à faire ressortir tout ça ? Il ne peut pas prôner le bien-être des mutants et vouloir buter la première qui sort du lot, qui montre un visage bestial sous le son doucereux de sa voix claire. Elle attrape son menton, et la mâchoire du gardien se serre plus fort. Le geste est violent lorsqu'il attrape le poignet fin, lorsqu'il le serre volontairement trop fort, pour lui faire mal, avant de dégager son bras. « Me touche pas. » qu'il crache, le regard brûlant de haine. Parce qu'avec Amalia, c'est viscéral.

Pourquoi ne pas lui ouvrir ; la question a du sens, et c'est ce qui le rend le plus dingue. Pourquoi se terrer dans cette hypocrisie, vouloir protéger des détenus qu'il regarde partir, emmenés par des scientifiques, pour être probablement utilisés et usés jusqu'à l'os ? « Parce qu'il me reste encore mon humanité. » répond-il, malgré tout, en s'avançant vers la blonde, la jaugeant de haut, presque collé à elle, faisant de nouveau rempart de son corps. Il la dépasse, grand comme il est, la silhouette imposante alors qu'il cherche clairement à la dominer de toute sa hauteur. « Tu as perdu la tienne, mais ce n'est pas le cas de tout le monde ici. Dégage. » Chaque syllabe de ce dernier mot est pesée, balancée avec froideur. « Tu me fais de la peine. Tu te crois impressionnante, mais tu viens juste quémander ton goûter sans pouvoir l'avoir, comme une gamine qui en aurait été privé. Tu n'impressionnes que les murs, ma grande. » Et pourtant... pourtant, elle a le pouvoir de le faire basculer à tout moment, et ça le rend dingue de savoir qu'elle le sait.


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Tu sens la tension se matérialiser entre vous comme si tu pouvais la faire craquer entre tes paumes saillantes, une allumette prête à s’embraser. Tu t’en amuses tu dois bien l’admettre. Les nouveaux sont plein d’entrain, d’espoir, ils ont la fougue et la rage qui manquent aux anciens. Les mois passés entre les murs de Trask, pour certains les années, dévorent chaque parcelle de vie et d’humanité. Jusqu’à ce qu’ils ne ressentent plus ou moins rien. Beaucoup ressemblent à des fantômes quand ils ne le deviennent pas véritablement, proies condamnées par le prédateur dans toute sa puissance. A côté de lui, tu ne rivalises pas, bourreau de pacotille qui tente à sa manière de survivre, d’exister, de s’échapper. C'est pourquoi l’humeur massacrante d’Ariel est rafraîchissante. Chaque fois qu’il remue ses lèvres c’est pour mieux exploser, imploser et ça te plaît.

Tu ne veux pas qu’il garde le contrôle.
Tu veux qu’il le perde ou te le cède.

Dans un cas comme dans l’autre, tu y trouveras ton plaisir. « Il y a un truc assez amusant avec ces murs. » T’as pas bougé d’un centimètre, proximité dérangeante, nuisible sonore, son malaise est un régal pour tes babines carnassières. « Tous les mutants qui sont ici ne peuvent pas les franchir. » Ce n’est pas faute de tenter de relever l’exploit, hélas la sécurité de la division M vient à bout de toutes les tentatives d’évasion depuis le fiasco de 2018. Le géant de la technologie a conçu une prison dont personne ne s’évade et cette fois aucune unité du GLM ne viendra forcer la porte d’entrée. Y’a pas de sauveur en route, seul l’ange de la mort qui patiente, attend de récupérer les morceaux écoulés des captures. « Mais tu veux connaître un secret ? » Et tu t’approches à nouveau, sentant déjà ses poils s’hérisser à ton contact.

Puis ta langue se met à frapper contre ton palais pour chuchoter près de son oreille. « Moi je peux aller et venir alors j’espère pour toi que t’as pas quelqu’un dehors auquel tu tiens… » Tu pourrais aisément faire signe aux caméras de t’ouvrir la porte de la cellule afin de gagner du temps et t’éviter ce désagrément mais tu préfères largement retirer la goupille qui retient Ariel, le voir prendre feu sous tes yeux. Tu jubiles à cette idée et affiches un sourire qui aurait certainement l’air d’une innocence affligeante si ton esprit n’était pas aussi tordu. Tu n’es pas réputée pour ton sadisme, au contraire, tu estimes déployer beaucoup de bienveillance envers les détenu.es; dans la mesure où Trask te tient également laisse. Alors pourquoi te livrer à ce petit jeu avec le nouveau ? Parce que t'as peut-être envie, comme lui, de déborder de rage et de vie, de retrouver l'espoir qui se fait chaque soir la malle.  


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Elle ne vacille même pas. Être étrange, presque fascinant, mais qui vient lui exploser les viscères, provoquer la vague de haine acide qui tend tous les muscles de son corps. Parce qu'elle se tient là, bien droite, alors que lui s'affaisse. Le contrôle lui échappe, il le sent. Jamais il n'avait ressenti une sensation pareille. Jamais il n'avait eu ces pulsions, cette sauvagerie. Cet endroit rend fou ; il le sait, maintenant. Il le voit de ses yeux, il le ressent de toute son âme. Cet endroit grignote les gens, petit à petit, les mâchonne, les avale, les digère et les recrache sous une forme abjecte. Elle est abjecte. La blonde, en face de lui, est la créature la plus abjecte qu'il lui été donné de rencontrer. Elle est le mélange de tous les maux de l'humanité, la boîte de Pandore que quelqu'un d'autre s'est amusé à ouvrir.

Bien sûr, elle ne recule pas, lui imposant cette proximité qui lui donne la gerbe. C'est presque comme s'il sentait la folie de la femme s'enrouler autour de lui, resserrer sa prise autour de sa gorge, serrer jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable d'émettre le moindre son. Il ne veut pas la laisser gagner. Il ne veut pas lui donner ce plaisir. Mais qu'elle est réellement la bataille ? Il ne s'agit plus de Tom, mais il est trop aveuglé par la haine pour s'en rendre compte. Non, il s'agit de lui, désormais. Ariel est devenu malgré lui ce jouet avec lequel elle s'amuse. Ce jouet qu'elle tord entre ses doigts fins, jusqu'à lui faire rendre son couinement final.

Elle dit les mots de trop.
Les mots qui fâchent.

Ariel ne peut s'empêcher de penser à sa propre fille, à la petite mutante de onze ans à laquelle cette cinglée pourrait faire du mal. Elle a touché un point sensible. Elle l'a gratté, jusqu'à le mettre à vif, d'une simple petite phrase. La main gauche du gardien attrape la gorge de la blonde, la fait basculer pour la plaquer au mur, brutalement, pour serrer en plantant son regard dans le sien. Et pour serrer, encore. Et encore. Doigts tatoués qui blanchissent sous l'effort, mâchoire crispée à l'extrême. Il serre. Encore. Il ne se pensait pas capable de pulsions meurtrières. Mais elle est douée.

Elle a gagné. Et ce n'est que lorsqu'il s'en rend compte qu'il la lâche, essoufflé lui-même, reculant de plusieurs pas. Elle vient de lui dévorer une part d'humanité. Et il la regarde, choqué de lui-même. Choqué d'avoir souhaité entendre un craquement, d'avoir souhaité la voir se débattre sous la pression. Choqué d'avoir laissé une marque visible sur la peau blanche de sa terrible interlocutrice. Il en a oublié les caméras, mais les caméras ne l'ont pas oublié, en revanche. Et, comme une punition, la cellule de Tom se déverrouille. Pile à côté de la blonde. Parce que les autres gardiens savent parfaitement ce qu'il vient de se passer. Parce que les autres gardiens lui donnent une première leçon qu'il n'est pas prêt d'oublier. Et lui, pauvre con, reste là, tétanisé. Comme figé.

Elle a gagné.  


Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Réaction brutale et implacable, tu sens les doigts d'Ariel s'enrouler autour de ton cou. Férocité s'invite au détour de son regard qui s'est fait engloutir par les rouages de la rage. Les mots ont percuté sa forteresse et depuis son acte barbare tu devines la réponse qu'il ne formule pas de ses lèvres. La peur cramponnée à son ventre alors que ta respiration se coupe. Souffle manque et sourire s'effrite. Il continue de serrer et tu continues de le provoquer. Tu ne peux pas dire que ta posture soit confortable mais son excès te colère se veut enivrant. La vie bat son plein dans les prunelles farouches. L'échine te surplombe et tu frémis. Jusqu'à ce que sa propre violence ne lui revienne comme un boomerang et qu'il te dévisage comme si tu venais de te livrer à un acte de la plus grande cruauté à son encontre.

Tu n'as fait qu'attiser le feu qu'il tente de contenir à l'intérieur. Phénix vient de s'embraser et porte de s'ouvrir mais pour l'heure, tu tentes de pas t'étouffer avec la toux qui te lacère la trachée. Certainement que tu gardes l'empreinte de ses phalanges sur ta peau nacrée. Vision d'horreur qui remue les tréfonds de son humanité. Tu lui lances ce regard, celui qui rit à la face du monde, celui qui sort des décombres, celui qui vibre parmi les atrocités et sans un mot, tu entres dans la cellule de Tom avant de refermer la porte derrière toi. Mutant recroquevillé cache son visage, vaine tentative de t'empêcher de l'atteindre. Bête s'extirpe de ta carcasse, vient se nourrir à la source, carburant inonde les veines, coule à flot.
Quelques minutes d'euphorie pour copier sa télékinésie. Il finit par te repousser et tu le juges en silence, décides de l'abandonner à sa solitude pour cogner contre la paroi métallique qui te laisse retrouver le couloir infâme. « Fais pas cette tête, il y a aucun vainqueur au jeu de Trask, on est tous des marionnettes enfermées dans sa boîte. » Ne changent entre vous que les fils érigés, la couleur, la texture, la longueur. Tout un monde. Tu toises Ariel, tousses encore un peu. Cordes vocales douloureuses au moindre mot pourtant tu poursuis sur ta lancée. « Alors tu devrais te tirer avant que ca devienne de plus en plus hideux. » Fuir, fuir le plus loin possible. Si seulement tu pouvais.

Visage retrouve subitement un semblant de normalité, moue presque enfantine se dessine sur tes traits. « Tu voulais savoir ? » Ce que tu es capable de faire, de lui faire. Rire fauche tes lèvres, par la volonté de ta pensée  tu tires vers toi la chaise qui niche au bout du couloir, raye le sol froid. Le gene X usurpé te galvanise pendant que dans un fracas tonitruant tu frappes l'objet en lévitation contre les portes fermées qui gardent les hurlements des uns, les cauchemars des autres. Silence tu chasses. Silence tu extrais mais les caméras s'en offusquent déjà.

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP


Incapable de faire un geste, de souffler un mot alors qu'elle s'engouffre dans la cellule, condamne l'être qui y est enfermé. Ariel ne peut qu'être témoin, silencieux, le cœur cognant contre ses tempes. Il ne comprend pas exactement tout ce qu'elle fait, mais il détourne le regard. Impuissant, il a tenu aussi longtemps qu'il a pu. La blonde ressort, victorieuse. Elle lui parle, mais il ne l'écoute pas vraiment. Jeu, marionnettes, boîte... combien de temps pense-t-il tenir ici ? Elle tousse, il sait qu'il lui a abimé la trachée. Il s'en veut de n'en éprouver aucun regret, aucune once de remord. Elle l'a mérité, songe-t-il même, s’écœurant de penser quelque chose comme ça. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas la personne qu'il cherche à être, qu'il a toujours voulu être. Le véritable talent du démon qui se trouve face à lui est certainement de provoquer ça.

« Qu'est-ce que t'en as foutre de ce que me fera cet endroit ? » arrive-t-il à claquer entre ses lèvres, relevant le regard sur elle. Il ne deviendra jamais comme elle. Il ne deviendra jamais comme eux. Et pourtant... Pourtant les minutes précédentes ont prouvé l'inverse. Elles ont prouvé qu'il avait quelque chose de brutal en lui. Une impulsivité qu'il n'avait jamais pensé dangereuse avant aujourd'hui. Regard qui suit la course de la chaise, il sursaute lorsqu'elle se fracasse, plante son regard vers la responsable. Confirmation de son identité mutante, il comprend également qu'elle n'est pas télékinésiste, mais simple copieuse. Mais il s'en moque, il est épuisé. Il n'a jamais eu peur des mutants, il se sent juste acculé de ne pas avoir su protéger Tom. « J'espère que tu t'es bien amusée. » crache-t-il, avant de se mettre en mouvement. Il ne veut pas rester une seconde de plus en sa compagnie. Il ne veut pas perdre de nouveau les pédales, finir par commettre l'irréparable. « Ne t'approche plus de moi. » lance-t-il, comme une énième menace, pourtant vide.

Puis il part, sans se retourner. Son service n'est pas terminé, mais il s'en moque. Il est incapable de rester une seconde de plus ici, avec elle. Quelqu'un prendra sa relève, il se prendra une remontrance ; ça vaut mieux que de briser la nuque de la petite Princesse de la Trask Industrie. Tout vaut mieux que de devenir un meurtrier. Il ne veut pas en arriver à cette extrémité là.


Contenu sponsorisé
IRP
HRP