:: Rps archivés :: Rps abandonnés
mensonges & coeurs brisés (matthiew)
(#) Jeu 24 Mar - 13:45
Invité
IRP
HRP
mensonges & coeurs brisés
Regard qui traîne le long de cette lueur bleutée. Le soleil commence à se cacher laissant envisager une nuit sombre, peut-être pétillante d’étoiles. Et pourtant, le chien ne bouge pas, observe la vaste étendue d’eau. Le silence ne règne pas, laissant la population au loin continuer à exister, perturbant son moment de solitude. Et l’animal semble tellement banale, si normal. Nombreux sont les personnes qui passent sans le regarder, ou encore, s’arrêtant quelques secondes pour l’admirer. Pelage d’un blanc magistral, grandeur d’un berger, gueule qui cache une puissance dévorante. Animal qui n’en est pas véritablement un. Trois jours qu’il prend la même forme. Trois jours qu’il affronte la douleur, les effets secondaires, espérant ne pas avoir rêver, espérant ne pas se laisser bouffer par la colère qui le ronge. Il l’a vu. Lui. Gosse lumineux dont le cœur a réussi à faire battre le sien, avant de le ruiner en masse informe et sanguinolente. C’est bien Hélio qui se trouve là, attendant celui qui l’a abandonné, se faisant passer pour le chien qu’il n’est pas. Et cette idée le bousille. Il ne devrait pas être là...ne devrait même pas espérer le croiser. C’est la dernière fois. Pensée qui revient au galop sans vraiment de réalité. Parce qu’il se ment à lui-même. Mais aujourd’hui, les choses seront différents...
Les minutes s’écoulent, peut-être une heure ou deux ? Qui sait. Pourtant, c’est son odeur qu’il finit par percevoir. Myocarde qui s’emballe, la queue se met à bouger de gauche à droite...saloperie d’automatisme. Au fond, il aurait dû se transformer en chat ou en lapin, ça aurait été moins difficile. Quoi que, le chat aurait probablement ronronner...gênant. Tête qui se redresse, le voilà debout, se plaçant au milieu du chemin où le vélo approche. Comme un clebs attendant son maître, attendant celui qui était censé rentré à la maison des mois auparavant...
Cependant, la colère prend le dessus, une fois de plus, une fois de trop. A quoi joue-t-il ? Pathétique. Babines qui se retrousse, et l’animal fuit à la dernière minute vers des buissons où ses vêtements sont cachés, enveloppés dans un sac. Il refuse de griller sa couverture, mais refuse de jouer les chiens un jour de plus. Pathétique créature en manque d’affection, réclamant quelques caresses, quelques mots, son attention. Alors oui, il serre les dents, ses os se brisent et rapidement, le chien n’est plus, l’homme prend sa place, un vestige animalier dans le comportement. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, car déjà, il enfile des vêtements et coup à travers le parc pour attendre son ex au détour d’un chemin qu’il sait qu’il empruntera. Prédateur qui attend sa proie, vêtu d’un simple jeans et d’un t-shirt sombre, le regard sombre étiré par d’amers regrets d’un vécu qu’il aurait aimé tant oublier. Matthiew. Le seul être dont il était tombé amoureux, un de plus à l’avoir lâché, abandonné. Mais Hélio n’est plus ce gosse d’autrefois, acceptant la défaite, la douleur sans réagir. Pas après une telle trahison...et c’est pour cette raison qu’une fois qu’il le voit enfin arriver sur son vélo, il sort de l’ombre, l’air décontracté, froid. Cheveux en batailles, regard vidé de toutes émotions, faisant face à celui qu’il n’a jamais réussi à oublier.
Les minutes s’écoulent, peut-être une heure ou deux ? Qui sait. Pourtant, c’est son odeur qu’il finit par percevoir. Myocarde qui s’emballe, la queue se met à bouger de gauche à droite...saloperie d’automatisme. Au fond, il aurait dû se transformer en chat ou en lapin, ça aurait été moins difficile. Quoi que, le chat aurait probablement ronronner...gênant. Tête qui se redresse, le voilà debout, se plaçant au milieu du chemin où le vélo approche. Comme un clebs attendant son maître, attendant celui qui était censé rentré à la maison des mois auparavant...
Cependant, la colère prend le dessus, une fois de plus, une fois de trop. A quoi joue-t-il ? Pathétique. Babines qui se retrousse, et l’animal fuit à la dernière minute vers des buissons où ses vêtements sont cachés, enveloppés dans un sac. Il refuse de griller sa couverture, mais refuse de jouer les chiens un jour de plus. Pathétique créature en manque d’affection, réclamant quelques caresses, quelques mots, son attention. Alors oui, il serre les dents, ses os se brisent et rapidement, le chien n’est plus, l’homme prend sa place, un vestige animalier dans le comportement. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, car déjà, il enfile des vêtements et coup à travers le parc pour attendre son ex au détour d’un chemin qu’il sait qu’il empruntera. Prédateur qui attend sa proie, vêtu d’un simple jeans et d’un t-shirt sombre, le regard sombre étiré par d’amers regrets d’un vécu qu’il aurait aimé tant oublier. Matthiew. Le seul être dont il était tombé amoureux, un de plus à l’avoir lâché, abandonné. Mais Hélio n’est plus ce gosse d’autrefois, acceptant la défaite, la douleur sans réagir. Pas après une telle trahison...et c’est pour cette raison qu’une fois qu’il le voit enfin arriver sur son vélo, il sort de l’ombre, l’air décontracté, froid. Cheveux en batailles, regard vidé de toutes émotions, faisant face à celui qu’il n’a jamais réussi à oublier.
@pseudo
(#) Mar 29 Mar - 2:06
Invité
IRP
HRP
Je n'ai pas fait de cauchemars cette nuit. Je n'ai pas forcement bien dormi pour autant, je me suis réveillé souvent pour fixer la veilleuse sur la table de nuit jusqu'à ce que je me rendorme à nouveau. Mais il n'y a pas eu de mauvais rêve et c'est déjà un immense progrès. J'aimerai que ça dure.
Je me suis levé et ai immédiatement tiré sur mes manches pour cacher les cicatrices. Je ne veux pas raviver les souvenirs, la nuit a été calme, il faut que ça continue comme ça.
J'ai envie de me balader aujourd'hui, de voir ce que mon objectif peut immortaliser et m'offrir. Je passerait bien au refuge aussi. Dans tout les cas, je veux faire un tour en vélo. Je n'ai aucune obligation aujourd'hui.
Il y a un chien que je croise souvent en ce moment, peut-être que je pourrais l'aider aujourd'hui ? J'espère le croiser, il est vraiment beau. Tout blanc comme ca.
J'ai un sourire aux lèvres en sentant le vent dans mes cheveux, ca me fait un peu accélérer, pousser sur les pédales. Je devrais pas, je suis un peu maladroit. C'est un comble pour quelqu'un qui pratique le parkour assidûment mais bon, je ne vais pas me changer.
Les assiettes me glissent des mains, mes appareils rencontrent le sol, je me prend les trottoirs d'une mauvaise façon. Je les enchaîne et on me les pardonne, elles ne sont jamais grave et ne concerne que moi. On me dit souvent que c'est « mignon » et ça m'arrache à chaque fois un sourire cassé, totalement gêné... Mais ça les fait encore plus sourire en général. Et on passe à autre chose, comme si tout était normal. Tout l'est finalement.
Aujourd'hui aussi. J'ai envie que ce soit une journée normale. Et je ferais en sorte que ça en soit une. Je vais peut-être m'acheter des churros ? Quelque chose de gras et sucré. J'ai envie de me faire vraiment plaisir aujourd'hui. Tout laisser dans un coin. Juste pour vingt-quatre heures, le passé, les angoisses, les peurs et la douleur.
J'aurai trente trois ans et j'aurai une vie et un passé classique.
Je roule tranquille jusqu'à ce que je le vois au loin, comme s'il m'attendais. Je me fais des idées, évidemment, surtout qu'il disparaît juste après. J'accélère encore pour le rattraper quand une autre forme me le fait totalement oublier.
Une forme qui est un corps, une âme du passé.
Je dérape finalement. Rien de méchant. Mon vélo glisse et je me retrouve assis sur le béton, aux pieds de cet Homme. De Lui.
Je me rappelle comme si c'était hier. Ses lèvres sur les miennes, sur ma peau, son odeur. Cette aura rassurante qui m'enveloppait le soir. Il m'offrait ce que je cherchais : ma place.
J'ai ressentis les papillons, j'ai vécu les émois. J'ai aimé ce moment où nous nous cherchions, où la chaleur prenait sa place à l'endroit où il posait ses doigts sur moi. Il m'a tellement offert.
Hélio.
J'ai tellement aimé le dire, ce nom.
Mais aujourd'hui...
-Hé...Lio.
Aujourd'hui j'ai peur. J'ai disparu, je l'ai abandonné et je n'ai jamais eu le courage de lui donner des nouvelle, d'en prendre non plus. Je me suis convaincu qu'il est passé à autre chose, un caractère comme le sien, ça survit à tout. Je n'ai pas du lui faire mal longtemps.
Je lui ai peut-être rien fait du tout.
Il a l'air si détaché. Si froid.
Il a l'air en forme, ça me fait plaisir.
Je souris alors, sincèrement.
-Bonjour Hélio
Je n'ai pas la présence d'esprit de me relever tout de suite. Mai je lui souris un petit peu plus, sincèrement ravi.
:: Rps archivés :: Rps abandonnés