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family portrait ▬ cameron & ariel

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Cigarette coincée au bord des lèvres, la main libre serrée autour d'une tasse à café en carton, tu observes les alentours, curieux des interactions entre ces êtres qui vont et viennent à Central Park. Tu as donné rendez-vous à ton cousin, ici, à dix sept heures ; il est presque l'heure maintenant, et tu guettes l'arrivée de la tête brune de Cameron, un gobelet lui étant destiné. Fumée qui s'extirpe de tes lèvres, s'envole dans le froid de Mars, rejoingnant la stratosphère déjà bien assez polluée.

Tu t'en fous un peu ; fumer, ça fait partie de toi, et tu t'en iras les pieds devant avec les poumons noircis jusqu'à l'âme sans regret. Tu fumes depuis trop longtemps pour t'arrêter, maintenant. Depuis bien trop d'années pour te soucier de diminuer. La vérité, de toute façon, c'est que tu n'as pas envie d'arrêter, malgré les remarques d'Alix, malgré l'odeur de tabac froid que tu transportes parfois sur toi. Tu divagues un peu, pris dans tes pensées, les gorgées de café se succédant au tirage de taffes cancérigènes. Tu es un peu en avance, tu as eu la chance de pouvoir quitter le boulot tôt aujourd'hui, d'être relevé par tes collègues un peu en avance. T'as pu quitter plus tôt l'isolement étouffant de la division M.

Tu le vois arriver, ce petit cousin bien plus jeune que toi, mais dont t'es assez proche pour pouvoir en être fier. Ton mégot est balancé sans ménagement sur le bitume, et ton corps s'élance en direction de celui de Cameron, les gobelets starbuck à la main. « J'ai presque attendu. » lances-tu, salutation ingrate, pour le taquiner plus qu'autre chose, avant de lui tendre sa boisson favorite coincé entre les bords et le couvercle en carton. « Tu préfères marcher un peu, ou te poser ? » demandes-tu, avant d'ajouter ; « Et me sors pas comme tu veux, parce que je m'en tape un peu. » Tu décroches un petit sourire en coin. Tu aimes bien le bousculer un peu, gentiment, le taquiner. Ça fait partie de ton tempérament, t'es chiant aussi avec Alix, toujours à la taquiner, elle aussi. Heureusement que ta gamine a le sens de l'humour. « Plus sérieusement, tu vas bien ? » Une question sincère, à laquelle tu attends une réponse sincère. Cameron doit certainement te connaître bien assez pour le savoir.

Tu sors une seconde cigarette, que tu viens coincer à nouveau entre tes lèvres pour l'allumer en fronçant un peu les sourcils. Tu fumes trop ; Alix te le répète assez souvent pour que ce soit une évidence. D'ailleurs, n'importe qui pourrait l'affirmer en passant simplement trente minutes dehors avec toi.

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Un petit moment en famille.

Les graffitis sur les murs des souterrains de New York défilaient à grande vitesse sous les yeux de Cameron, perdu dans ses pensées. Assis dans près d’une porte de son wagon, il n’écoutait ni les conversations autour de lui, ni la voix qui annonçait les stations à travers les haut-parleurs du métro. L’étudiant avait si peu dormi depuis quelques jours que les cernes sous ses yeux criaient à sa place son état de fatigue. Des préoccupations, il commençait à en avoir tellement en ce moment que l’insomnie était devenue sa meilleure amie. Les portes du métro s'ouvrent et le jeune homme descend rapidement en apercevant le nom de sa station.

Remontant les marches menant au métro, Cameron attrapa son téléphone dans sa poche pour regarder l’heure, et s’assurer qu’il n’avait pas raté un message. A la fois impatient et enthousiaste de pouvoir passer un peu de temps avec son cousin, le jeune homme ne voulait vraiment pas arriver en retard, aussi, il pressa le pas. L’étudiant avait véritablement beaucoup d’affection et de respect pour son aîné. Il lui était vraiment reconnaissant pour le soutien qui lui avait apporté, et qu’il continuait de lui donner. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Ariel était là, au loin, avançant déjà vers lui.

D’un geste de la main, il salua son cousin qui le taquinait déjà. « Hum… Non, je suis pile à l’heure ! » Dit-il fièrement en montrant son téléphone qui affichait dix-sept heures. Cameron attrape le gobelet que lui tend Ariel en le remerciant. Son aîné le connaissait si bien qu’il avait visé juste, comme toujours. L’étudiant ouvrit la bouche pour répondre à la question qui suivit, mais se ravisa aussitôt, réalisant qu’il allait précisément dire comme tu veux. « On peut marcher un peu, je viens de passer un long moment dans le métro. » glissa-t-il malgré tout, après quelques secondes de réflexion.

Son regard se posa doucement sur son cousin alors qu’il lui demandait comment il allait. Cameron aurait eu beaucoup de choses à dire. Entre ses recherches infructueuses avec Violet et ses mésaventures avec Hemingway, il était sur des montagnes russes émotionnelles qui n’en finissaient plus. « Et bien… C’est un peu la panique, pour être honnête. Tu sais, j’ai mes examens dans deux mois, et si je les réussis, je suis avocat. C’est beaucoup de pression. Enfin, c’est pas très intéressant. Ça va toi ? Est-ce qu’Alix va bien ? » Un petit sourire sur ses lèvres, Cameron avait été sincère. Il stressait vraiment pour ses examens et craignait de rater son année maintenant qu’il était si proche du but.

@Ariel Evans
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« J'ai dis presque. » t'amuses-tu devant le portable agité sous ton nez, juste pour l'emmerder un peu. Rien de bien méchant, juste une preuve de ton amour pour lui. Tu ne taquines que les gens qui comptent pour toi, ceux qui ne se vexeront pas de ta manie à chercher la petite bête. Il faut dire aussi que ce n'est vraiment pas méchant, juste une taquinerie innocente. Vous passez de toute façon déjà à autre chose, les pas se mettent en route, tu écoutes ton cadet et son envie de se dégourdir les jambes. « Ça t'a fait beaucoup de route pour venir jusqu'ici ? Fallait me dire, on aurait trouvé un autre endroit. » Tu ne veux pas que Cameron ait à traverser toute la ville pour grappiller quelques heures avec toi. Tu ferais volontiers l'inverse, si ça pouvait l'arranger. New York est loin d'être une petite ville de campagne, les trajets en métro peuvent se compter en heures. Mais t'aimes bien Central Park, quand même. T'es plutôt content que ce soit l'endroit décidé pour vous rejoindre, profiter un peu de l'écrin de verdure offert au milieu du tumulte des automobilistes, de l'agitation pressée des travailleurs et des cris moqueurs de quelques lycéens ayant sécher les cours.

Tu te doutes que ton cousin est stressé. Il a une sacrée ambition professionnelle, et t'essaies de le soutenir comme tu peux dans les pièges tendus par les études, dans la fondation de ce futur avocat qu'il deviendra sans l'ombre d'un doute. Alors que tu tires une nouvelle bouffée, tu l'écoutes attentivement, captant sa nervosité aussi sûrement que s'il s'agissait de la tienne. Nouveau rictus pour étirer légèrement tes lèvres. « C'est intéressant, ne minimise pas. » affirmes-tu, sans l'ombre d'une hésitation, en laissant ton regard se poser sur le visage de Cameron. « Alix va bien. Elle est fière d'elle, en ce moment, elle arrive à grappiller tous les bons points, elle est trop contente de pouvoir me les montrer. Mais elle est un peu lente pour ses devoirs, j'crois qu'son instit' lui en donne un peu trop, ça la stresse. Et elle est qu'en primaire, j'crains un peu la suite. » Alix est scolarisée pile à équidistance de ton domicile et de celui de ton ex-femme. Une décision prise pour le bien-être de votre gamine, avant tout. « Et j'vais bien aussi. » ajoutes-tu, sans t'étendre sur la question. Tu ne sais pas si c'est tout à fait vrai, mais tu as au moins arrêté de passer tes journées en jogging sur ton canapé, comme lorsque tu as perdu ton job. Alors tu supposes que c'est la vérité.

Toujours touché par l'anxiété de ton cousin, tu finis par jeter ton mégot et utiliser ta main libre pour venir enserrer tendrement sa nuque. « Te mets pas la pression, t'as bossé comme un dingue pendant toutes tes études, y'a aucune chance que ça foire à deux mois de l'obtention de ton diplôme. » T'en es absolument sûr, et t'essaie de lui transmettre cette confiance. « Et même si tu foires là, on s'en tape. Tu repasseras l'année prochaine, et tu réussiras, ce ne sera que partie remise, un micro contre-temps qui n'aura plus aucune important dans 3 ou 4 ans. » Les gens se mettent trop la pression parce qu'ils pensent souvent qu'un premier résultat et immuable. Mais c'est loin d'être le cas, et c'est ce que tu essaies de faire comprendre à Cameron. « Mais j'suis assez sûr que tu connais ton sujet sur le bout des doigts. T'es loin d'être con, ça va le faire. Relâche un peu la pression, justement, sors, amuses-toi... j'sais qu'avec tout ce qui se passe en ce moment, c'est pas le plus évident, mais j'te jure que ça te fera du bien. » Tu serres un peu sa nuque, dans un signe de soutien, avant de le lâcher pour terminer ton café et jeter le gobelet dans la première poubelle venue. « J'avais un rituel, à l'armée. J'arrêtais d'bûcher au moins un mois avant les examens pour être sûr que mon cerveau fasse pas un break down le moment venu, et j'enchainais les fêtes. J'me calmais juste la semaine avant les examens, je relisais deux ou trois notes, et j'ai réussi. Ça doit pas être une si mauvaise technique, du coup. »

Qu'elle ait marché pour toi ne veut pas dire qu'elle pourrait marcher pour Cameron, mais si ça peut lui donner une piste pour évacuer un peu de son stress, tu en serai déjà content.  

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Un petit moment en famille.

Portant doucement le gobelet que son cousin venait de lui donner, Cameron en avala un peu. La chaleur de sa boisson réchauffa un peu le jeune homme, qui secoua la tête pour répondre à Ariel. « Ne t’en fais pas, ça me fait du bien de prendre un peu l'air. J’ai tendance à rester enfermé dans ma chambre ou à la bibliothèque, ça change un peu. » Entre les cours particuliers et les révisions, le jeune homme n’avait plus beaucoup d'occasions de sortir, en vérité. Avant, il avait ses jeux de pistes avec Hemingway, mais maintenant que les choses s’étaient compliquées entre eux, il avait arrêté de sortir. Il ne manquait plus que les chansons d’Adele et il pourrait se vanter d’être le cliché du chagrin d’amour.

En entendant que la petite d’Ariel se portait bien, Cameron sourit doucement. Il savait combien son cousin aimait sa fille, et combien il pourrait lui donner la terre entière juste pour la faire sourire. « Si elle a besoin d’un peu d’aide, hésite pas à m’appeler. Je donne des cours particuliers aux étudiants de mon école de droit. » Proposa-t-il sans vraiment réfléchir. S’il savait qu’Ariel n’y verrait rien d’insultant, Cameron regretta d’avoir parlé aussi vite. Peut-être que c’était un peu présomptueux de sa part.

Parler de son stress et de la peur d’échouer à ses examens soulagea un peu le jeune homme qui redoutait vraiment de refaire son année. Les mots d’Ariel pour le rassurer firent leur effet, et de nouveau un petit sourire s’afficha sur les lèvres de Cameron. Dans le fond, il avait raison. S’il se ratait, il pourrait toujours essayer à nouveau l’an d’après, et il n’y avait que très peu de chance pour qu’il manque son examen. Néanmoins, Ariel n’avait pas tord sur un point, il fallait vraiment que Cameron fasse redescendre un peu toute la pression qu’il avait accumulé ces derniers temps. « Tu as raison, j’ai trop travaillé pour échouer. »

Ariel lui raconta ensuite sa propre expérience et Cameron l’écouta attentivement. Il prenait chacun des conseils de son cousin très à cœur, et essayait de l’écouter autant qu’il le pouvait. Après tout, il était la seule personne envers qu’il avait un respect si profond et autant d’admiration. Néanmoins, Cameron n’était pas vraiment le genre garçon à aller en soirée. « A vrai dire, je n’aime pas vraiment sortir pour faire la fête mais si ça peut te rassurer, je sors quand même. J’ai rencontré quelqu’un, et je profite un peu des vacances pour sortir avec. » Avait-il finit par confesser, même si ce n’était qu’en partie la vérité, et que les choses étaient bien plus compliquées que ça. Il aurait aimé lui parler de Finley, du garçon du couloir et de toutes ces choses, mais en vérité, ça ne l’aiderait certainement pas à tourner la page alors il s’abstient d’en dire plus.

Et puis il n’avait pas envie de s’étendre plus sur sa vie amoureuse. Ce n’était pas vraiment un sujet qu’il abordait facilement, alors c’était déjà bien assez d’aveux pour le moment. Décidé à changer de conversation, Cameron posa son regard sur son cousin. « Et toi alors ? Tu as fini par trouver un nouveau poste ? » Demanda-t-il de manière innocente. Si la question était banale, le jeune homme espérait sincèrement que son cousin se plairait au moins un peu dans ce qu’il fait. Aller travailler sans conviction, c’était usant, et c’est la dernière chose qu’il pouvait lui souhaiter. A son tour, Cameron finit le contenu de son gobelet, et le jeta dans la poubelle la plus proche.


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Léger sourire t'étire les lèvres, s'arrache à ton visage tatoué. Tant que les choses conviennent à Cameron, elles te conviennent à toi. Et puis, sortir, ça fait toujours du bien, t'en es assez convaincu. Prendre l'air, oublier un peu du reste pendant une heure ou deux, ça ne peut qu'être bénéfique. T'es content des paroles que t'entends, cette positivité te fait du bien. Tu passes la majorité de ton temps avec des personnes qui sombrent tous les jours un peu plus dans le négatif - et ils ont de quoi - alors tu t'accroches aux bonnes choses pour ne pas sombrer à ton tour. Tu ne rebondis pas forcément sur ce qu'il dit, la conversation n'appelle pas forcément de réponse et tu es rassuré sur le fait qu'il ne prend pas votre petite sortie en famille comme la pire des corvées. Ça t'aurait fait un peu chier, il faut bien avouer ; mais tout va bien, et ce moment promet d'être simple et agréable. À moins que certains sujets ne soient abordés.

Un vrai rire t'échappe. « Tu sais qu'elle entrée au collège cette année, hm ? On est loin d'tes étudiants en droit. » rétorques-tu, sincèrement amusé par la proposition. « J'en parlerai avec elle. Mais j'veux pas qu'elle commence à se mettre la pression pour ses résultats, c'est trop tôt/ » La proposition est gentille, désintéressée, tu le sais. Ça te fait marrer, parce que tu imagines facilement Cameron préparer un cours particulier avec un soin ridicule pour se retrouver bête devant trois divisions et quatre pauvres règles d'orthographe. Tu te dis qu'il surestime peut-être un peu les capacités d'Alix. Elle n'est pas scolarisée dans un établissement réputé qui coûte trois reins et un cœur à chaque trimestre ; elle est seulement entrée cette année dans un collège public, dans lequel elle fait partie des têtes de classe. « J'garde la proposition sous le coude, ça pourra peut-être servir si elle stresse trop, pour la rassurer. » ajoutes-tu tout de même, petite concession née d'une rapide réflexion. Et loin de trouver ton cousin présomptueux, tu lui trouves plutôt des vertus indiscutables d'avoir songé directement à trouver une solution à ton discours.

Sûrement pour cette raison que tu cherches une solution au sien. Il s'embourbe dans une mélasse d'anxiété et de pression, et ça ne te plait pas vraiment de le voir dans cet état. Vous êtes d'accord sur un point ; les risques que Cameron échoue se rapprochent davantage du néant que du domaine du possible. T'as une confiance aveugle en ses capacités, et s'il est assez bon pour pouvoir donner des cours de droit à des étudiants, tu doutes sincèrement qu'il puisse se foirer sur un truc pour lequel il bosse depuis des années. Tu l'éclaires de ton expérience, sans prétendre avoir la science infuse. C'est juste une piste, une réflexion que ton cousin pourra mener de lui-même pour trouver ce qui l'apaise, ce qui l'aide à débrancher un cerveau en surchauffe. Tu t'amuses de votre différence ; vous n'avez pas le même profil, c'est vrai. Malgré tes trente-cinq ans, ton divorce et la gamine qui a ton regard, tu continues de sortir, de faire la fête, de te lier aux autres de la façon la plus éphémère qui soit. Tu imagines assez mal Cameron en faire de même. Mais tu tiques à ce qu'il raconte, occultant le reste. « T'as rencontré quelqu'un ? » Tu rebondis sur ce qu'il a dit, rictus amusé faisant danser l'araignée encrée sur ta joue. Tu l'aurais bien noyé de questions s'il n'avait pas pris les devants, s'il ne t'avait pas coupé si violemment l'herbe sous le pieds.

De la nervosité se confond dans tes gestes alors que tu sors de nouveau une cigarette, flirtant avec le dégoût de toi-même et la honte qui s'engouffre dans chaque petite parcelle de ta personne. « J'ai trouvé un truc, ouais. Depuis un an. » Tu en as tellement fait un non-événement que tu n'as pas jugé bon de tenir ton cousin au courant. Vous avez pourtant ce lien qui fait que tu sens particulièrement en confiance avec lui. Mais ton boulot est loin d'être ta plus grande fierté, bien au contraire. « Enfin, c'est plus le job qui m'a trouvé que l'inverse... J'bosse depuis un an pour la Trask Industries. J'assure la sécurité des locaux. » En quelque sorte. Tu peux pas vraiment avouer ce que tu fais, ta clause de confidentialité est blindée dans ce contrat qu'ils t'ont fait signer presque avec ton âme. « Ça paie bien, et avec l'divorce, je pouvais pas vraiment cracher dessus, j'avais besoin d'un truc pour pouvoir me prendre un appartement décent pour Alix. » Tu te justifies. Avec le scandale de 2018, travailler pour la Trask n'est vraiment pas quelque chose qu'on peut mettre en avant, surtout pas face à quelqu'un qui soutient les mutants. Alors t'as besoin de te justifier. T'as besoin d'expliquer les raisons qui t'ont poussé à passer un pacte avec le Diable en personne. « Et donc... T'as rencontré quelqu'un ? J'peux en savoir plus ou je vais m'faire foutre ? » lances-tu dans la foulée, retrouvant un petit air amusé, et évitant de trop t'attarder sur le sujet de la Trask Industries devant ton cousin qui a perdu son frère à cause d'une haine des mutants. 

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Un petit moment en famille.

Un petit sourire aux lèvres, Cameron sait très bien qu’Alix est encore jeune, mais il n’empêche que s’il peut l’aider, il en serait heureux. Ariel est vraiment quelqu’un d’important aux yeux de Cameron qui a un profond respect pour lui et Alix étant sa fille, elle est également très importante pour l’étudiant. S’il a coupé les ponts avec ses parents, le jeune homme tient énormément à ce petit morceau de famille qui lui reste. Aussi, il hoche doucement la tête en écoutant sagement les propos de son cousin. « N’hésite pas à me faire signe si jamais. » Ajouta-t-il simplement. S’il ne comptait pas insister sur ce point, Cameron voulait seulement que son cousin sache que l’offre tiendrait aussi longtemps qu’il pourrait l’aider.

La conversation changea, et une fois le sujet des examens abordés, Cameron avait fini par parler d’Hemingway, ou plutôt de Finley. S’il avait très vite changé de sujet, le jeune homme savait très bien qu’il ne s’en sortirait pas aussi facilement et qu’il lui faudrait en dire plus, mais pour l’heure, c’est son cousin qui l’intéresse vraiment. Ariel était passé une période si compliquée après son divorce que Cameron ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter un peu à son sujet. Bien sûr, son cousin était capable de s’en sortir tout seul, mais sans lui, Cameron aurait sombré dans la dépression après la disparition de son frère, alors il était normal qu’à son tour il essaye d’être un soutien comme il le peut. S’il avait pu faire plus, Cameron n’aurait pas hésité une seule seconde.

Et pourtant, il n’aurait jamais imaginé son cousin travaillant pour Trask. Bien qu’il essaye vraiment, Cameron ne put contenir la surprise sur son visage. Peut-être était-ce pour ça qu’Ariel se justifia. S’occupant d’Alix et de son divorce, son cousin n’avait pas vraiment eu le choix. Pour autant, le jeune homme n’en perdait pas de son estime pour Ariel. Cameron savait à quel il était prêt à tout pour sa fille, et à quel point il l’aimait. S’il avait pu décrocher la lune et lui offrir en pendentif juste pour la faire sourire, Ariel n’aurait pas hésité et le jeune homme le savait. C’était pour elle. « Je comprends. ». Finit-il par dire. « J’espère juste qu’ils ne t’épuisent pas trop là bas, faudrait pas te ruiner la santé. »

Il n’ajoutera rien de plus, parce qu’il a compris que c’était une question qui fâche. Seulement, c’est autour d’Ariel de changer de conversation, et cette fois, il n’y échappera pas. Cameron avait espéré grappiller un peu plus de temps, pour sortir tout ça de la tête de son cousin. Tant pis, après tout, c’était lui qui avait abordé la question le premier. « Ouais, j’ai rencontré quelqu’un. » Repondit-il, cherchant ses mots. C’était un peu compliqué à décrire comme situation quand même. « C’est rien de très sérieux, tu sais. On s’est rencontré à la bibliothèque de mon école de droit. Tu dois t’en douter un peu, mais on fait du droit tous les deux et on a un peu les mêmes objectifs : être avocat pour défendre les droits des mutants. »

Jusque là, c’était facile. Cameron avait simplement énoncé des faits. « Je l’apprécie beaucoup, je t’avoue. C’est vraiment quelqu’un d’intelligent et de… Surprenant. Sauf que j’ai un an de plus, et j’ai bientôt fini mes études alors je ne suis pas vraiment sûr que ça nous mènera quelque part, et puis c’est tellement compliqué parfois… Je ne suis pas certain que de se lancer à corps perdu dans une relation, ça soit une bonne idée. » En vérité, il était complètement amoureux de ce garçon, et si les choses n’avaient pas été aussi compliquées, il serait probablement déjà en couple, mais ça, c’était aussi admettre ses sentiments pour Finley et peut-être que c’était plus facile de juste dire qu’il l’apprécie beaucoup.

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Tu as peur du jugement de ton cousin. Trask n'est pas spécialement connu pour être mutant friendly, tout le monde le sait, et t'es le dernier qu'on aurait pu imaginer bosser pour eux. Et pourtant, c'est le cas. Pas trop le choix pour payer les factures, pour offrir à Alix un vrai cadre de vie. Mais ça te fait chier, et tu parles jamais de ton taf. Tu en as honte, et c'est compliqué pour toi d'avouer à Cameron que tu bosses pour la Trask Industries. Il s'est bouffé le retour de bâton de la haine des mutants en perdant son frère – ce cousin que toi aussi tu aimais profondément – à cause de la peur et du rejet, que prône la Trask. Tu lâches un rire sans joie aux espérances de Cameron. « Ils me cassent les couilles, surtout.Mais ça va. » rétorques-tu, avec toute la finesse de l'univers. « Ils sont juste tous barges là-dedans. » Tu espères pouvoir échapper à cette folie, de ton côté. Tu espères que travailler pour la Trask ne te fera pas sauter un neurone de trop, ne te transformera pas en Amalia ou en Adrian. Tu ne veux pas finir complètement flingué, tu as déjà donné avec ton divorce.

Tu es reconnaissant à Cameron qu'il ne s'attarde pas trop sur le sujet. Ce n'est pas quelque chose dont tu as spécifiquement envie de parler. Et puis, il y a plus intéressant. Ton cousin, qui a rencontré quelqu'un ; t'es curieux, bien sûr. Tu as envie d'en savoir plus, de ne manquer aucun détail. Et même si Cameron avait noyé le poisson, tu serai revenu à la charge. Par curiosité, c'est vrai, mais surtout par instinct de protection, histoire de pouvoir rattraper ton cousin s'il en venait à se casser la gueule à cause d'une relation. Tu ne dis rien, tu le laisses mettre de l'ordre dans ses pensées, parler à son rythme, te dévoiler ce qu'il veut bien te dévoiler. T'es positivement impressionné ; les deux partagent les mêmes valeurs, ce qui n'est pas rien. Tu n'imagines pas Cameron s'amouracher de quelqu'un incapable de se positionner en faveur des mutants, pas avec le parcours qu'il a, pas avec l'énergie qu'il dépense pour défendre les droits des porteurs du gène X. Il te sort le violon du type qui « apprécie beaucoup » cette nouvelle connaissance, et tu réprimes un sourire. Une nouvelle cigarette trouve sa place entre tes lèvres, tu laisses un petit silence s'installer pour être sûr que ton cousin t'a dit tout ce qu'il voulait bien te dévoiler. « T'sais, il y a un juste milieu entre se lancer à corps perdu et se refuser tout vrai rapprochement. » lâches-tu finalement.

« J'pense que tu te cherches des excuses, tu sais ? » La franchise est certainement trop brusque, mais tu ne sais pas faire autrement qu'être entier. « Le truc d'un an de plus, de fin d'études, tout ça, entre nous, c'est de la connerie, on est d'accord ? » Le bousculer, ce n'est pas ton but, mais tu n'aimes pas lorsque les gens ne sont pas honnêtes avec eux-mêmes. Alors tu le bouscules un peu quand même. « T'as raison de ne pas te précipiter, de rester en retrait et tout, mais te ferme peut-être pas toutes les portes tout de suite. Après, ça me regarde pas, mais t'as l'air d'être quand même bien attaché à cette personne. Ce serait con de passer à côté d'un truc cool pour des excuses bancales. » Tu lui adresses un clin d’œil, avant de tirer sur ta cigarette. Tu n'en diras pas plus, Cameron est un grand garçon. Tu aimerais seulement le voir être heureux ; il le mérite plus que n'importe qui sur cette planète.  

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Un petit moment en famille.

Cameron grimaça légèrement en entendant la réponse de son cousin au sujet de Trask, sans pour autant relancer le sujet. Il était inquiet pour Ariel, et surtout pour Alix. Les gens de Trask n’étaient pas vraiment le genre de personnes en qui Cameron a pleinement confiance. Si tout le monde a le droit à une seconde chance, il doutait malgré tout du changement de cap que l’entreprise prétendait avoir pris. Enfin, cette pensée fut très rapidement chassée de son esprit à l’évocation d’Hemingway et de ses sentiments pour lui. S’il essayait du mieux qu’il peut de minimiser la chose, c’était aussi parce que c’était la toute première fois qu’il tombait véritablement amoureux. S’il a déjà eu des coups de coeur avant, jamais il ne s’était épris autant de quelqu’un.

Seulement, Ariel le connaissait trop bien et il n’eut aucun problème à comprendre que Cameron cherchait surtout à se trouver un prétexte pour dire que ça ne marcherait pas. Si les choses étaient maintenant bien compliquées, le jeune homme avait parfaitement conscience qu’il finirait par revenir sur sa décision et courir dans les bras de son beau brun à la seconde où leurs regards se croiseront à nouveau. Il était complètement mordu, Cameron. Les yeux de l’étudiant se posèrent sur son cousin alors qu’il trouve les bons mots, comme à son habitude. Le jeune homme sourit doucement, et puis Ariel poursuivi, et Cameron perdit son petit sourire.

Il avait raison, Ariel. Ce n’était que des excuses. Des excuses pour ne pas dire qu’il a peur de se lancer dans cette relation. Peur d’être blessé, peur d’être trahi. « Je sais que tu as raison. »  Le regard du jeune homme se perdit quelque part au loin. « Et je suis vraiment tombé amoureux, et je sais que c’est réciproque. C’est juste…  C’est juste tellement compliqué et j’ai mes examens, ce n'est pas vraiment le bon moment pour avoir des problèmes de couple. Et puis c’est lui qui a merdé, pas moi.  » Cameron se mordit doucement l’intérieur de la joue. Il s’était laissé aller à une confidence qu’il n’était peut-être pas prêt à assumer.

Cameron prend une grande inspiration et soudainement, il a une idée qui lui vient en tête. Tout est bon pour ne plus en parler. « Est-ce que tu viendras fêter mon diplôme avec moi ? » Cameron finit-il par dire. Un peu hésitant, le jeune homme tourna la tête vers son cousin. C’était un peu difficile à dire. « J’espérais que Shepard serait là, mais faut se rendre à l’évidence, il manquera à l’appel, et j’aurai aimé que tu puisses être là, toi. » confessa-t-il.  L’idée de se retrouver seul, alors que c’était certainement l’un des moments les plus importants de sa vie, l’effrayait totalement. C’était sans doute idiot, mais être adulte, c’était aussi se résoudre à être seul, et quelque part, Cameron n’était pas encore prêt pour ça.

@Ariel Evans
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Tu sais que tu manques parfois de tac. C'est inscrit profondément dans ton adn. T'es pas méchant, loin de là, mais t'as cette manie de bousculer un peu les gens, de vouloir leur faire sortir ce qu'ils ont vraiment dans les trippes, de vouloir faire s'évaporer toutes les conneries avec lesquelles les autres peuvent envelopper leur vie. C'est évident que ton cousin se cherche des excuses. Et t'es pas forcément là pour le pousser dans les bras de son promis ; par contre, tu n'arrives pas à accepter les excuses bancales qu'il se donne. Il doit te connaître assez pour savoir que ça n'allait pas passer, et tu supposes que c'est pour cette raison qu'il a tenté si vite de changer de sujet. Parce que t'es un peu comme un buldozer, à foncer et à tout péter autour de toi pour reconstruire un truc plus sain. Bien sûr qu'il sait que t'as raison ; l'inverse n'aurait été qu'une jolie petite hypocrisie derrière laquelle l'humanité aime bien se cacher. Ça te plait pas de lui avoir fait perdre son sourire, mais en même temps, tu ne peux pas le laisser s'engouffrer dans un mensonge ; tu l'aimes trop pour ça.

« Et je suis vraiment tombé amoureux, et je sais que c’est réciproque. C’est juste…  C’est juste tellement compliqué et j’ai mes examens, ce n'est pas vraiment le bon moment pour avoir des problèmes de couple. Et puis c’est lui qui a merdé, pas moi.  »  Tu arques légèrement un sourcil, conscient que vous touchez quelque chose. Mais il ne veut pas en parler. Tu le sais, tu le vois, tu le ressens. C'est peut-être encore trop tôt, et t'as pas envie de le bousculer à ce point non plus. T'es pas là pour lui faire remuer des trucs douloureux, non plus. Tu sais respecter certaines limites, quand elles se présentent à toi. Et là, Cameron t'indique clairement une de ses limites à lui. Peut-être qu'il t'en parlera quand ça sera moins le bordel pour lui, quand il aura réussi à passer outre les blocages qui semble l'assaillir. « Est-ce que tu viendras fêter mon diplôme avec moi ? » Tu lui lances un petit regard, alors qu'un très léger sourire vient s'installer sur tes lèvres. « J’espérais que Shepard serait là, mais faut se rendre à l’évidence, il manquera à l’appel, et j’aurai aimé que tu puisses être là, toi. » Toi aussi, t'aurais espéré que Shepard soit là, qu'il puisse être fier de l'homme que devient son petit frère. Tu le perds pas vraiment, l'espoir, mais t'as pas non plus envie d'en donner de faux à ton cousin. C'est assez difficile comme ça pour Cameron.

« J'vais t'organiser la fête la plus folle de l'année, même. » Tu sais que ton cousin n'est pas un fêtard, d'autant qu'il t'en a fait la réflexion un peu plus tôt, mais il mérite une soirée de relâche, une soirée pour réellement fêter ça. « Sauf si tu préfères un truc plus calme. Dans tous les cas, non seulement j'serai là, mais j'te prête aussi mon appart pour organiser ce qu't'as envie d'organiser pour fêter ça. Et j'serai présent à ta remise de diplôme, même si j'dois poser une journée pour ça. » T'es plus que sincère. Tu lui donnerais n'importe quoi, à ton cousin, alors ton appartement pour quelques heures et un jour de congé ne sont clairement pas un gros sacrifice. « En parlant d'appart, t'as commencé à regarder pour ton futur chez toi ? » Mai arrive à grand pas, après tout. « Si t'as b'soin d'aide, ou b'soin d'un garant, tu me dis, hein ? » Depuis que Shepard a disparu, tu mets un point d'honneur à ne pas laisser Cameron seul, à ne pas le laisser dans la merde, non plus. Vos histoires de famille sont compliquées, tu sais qu'il ne peut pas compter sur ses parents, et tu sais comme le monde peut être terrible pour ceux qui se retrouvent sans attache. Alors toi, tu veux être son harnais de sécurité pour qu'il puisse s'épanouir sans avoir peur du danger.   

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Depuis la disparition de son grand frère, il n’y avait personne en ce monde en qui Cameron avait plus confiance qu’Ariel. Il était son seul point de repère, la seule chose qui lui restait vraiment de sa vie perdue. S’il avait grandi, et s’était construit peu à peu en l’absence de son frère, le jeune étudiant était vraiment heureux d’avoir gardé son cousin dans sa vie pour l’aider et le guider. Il lui était d’une reconnaissance infinie, et même si ce n’était pas toujours facile à dire, il l’aimait profondément. Seulement, il y a des choses que Cameron n’était pas prêt à avouer, et parler de son histoire d’amour chaotique était l’une de ses choses. S’il ne craignait le jugement de son cousin, il ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était que la première fois, et qu’il ne pouvait donner autant d’importance à Finley sans être sûr qu’il mérite qu’Ariel ne le connaisse.  

Aussi, malgré la confiance sans faille, Cameron fut soulagé de changer de conversation, et de laisser ça derrière lui. Il paraissait évident au jeune homme qu’il finirait par présenter son amant à son cousin si les choses devenaient sérieuses mais pour l’heure, il préférait parler de sa remise de diplôme. Un sourire sincère et heureux se posa sur les lèvres du futur avocat quand Ariel lui parla de lui organiser une fête. Si ce n’était pas son genre, il était véritablement heureux de pouvoir partager ce moment avec son cousin. « Merci beaucoup, mais tu sais, j’ai juste envie de profiter d’être enfin diplômé avec ceux qui sont importants pour moi, j’ai pas envie de faire une énorme fête. Ça me ferait vraiment plaisir que tu puisses être là pour ma remise de diplôme, mais si tu bosses, ce n'est pas très grave, on se retrouvera après ton travail. » Dit-il en gardant son sourire toujours aussi sincère et rempli de bonheur.

Ariel évoqua la recherche d’appartement de Cameron, et celui-ci détourna le regard. Profondément dans le déni, le jeune étudiant avait fait semblant d’ignorer la fin de l’année qui s’approchait à grand pas, et avait préféré fuir ses responsabilités. « Je n’ai pas vraiment commencé à chercher d’appartement. » Finit-il par avouer.  « J’ai peut-être un peu trop repoussé le moment où il faudrait que je me comporte comme un adulte, c’est vrai, mais j’ai commencé à chercher un travail ! » Après tout, ça serait déjà plus facile d’avoir un appartement avec une promesse d’embauche qu’avec seulement la déclaration d’un prêt étudiant à rembourser. Bien qu’il soit conscient que plus il attendrait, plus ça serait difficile pour lui d’avoir quelque chose et de ne pas se retrouver à la porte quand il aura à rendre son appartement, Cameron ne cessait d’être optimiste.

« Pour être honnête, je me disais que ça serait plus simple de commencer par avoir une promesse d’embauche, et même si j’ai déjà plusieurs pistes, j’aurai voulu trouver quelque chose qui me correspond avant de signer quelque chose. » Continua-t’il, en tournant de nouveau la tête vers son cousin. « Et une fois que j’aurai un job, je pourrai trouver un appartement pas trop loin ? En tout cas, je te remercie beaucoup, je pense que je vais avoir besoin d’un garant, et si tu veux bien être le mien, ça m’aiderait beaucoup. ». Finalement, même s’il s’y prenait très tard, Cameron avait réfléchi à un plan qui tenait plutôt la route.

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Manquer la remise de diplôme de ton cousin, c'est clairement pas dans tes plans. Surtout pas pour privilégier ce boulot que tu hais, qui te colle des nausées depuis le premier jour où tu as foutu les pieds dans cette prison. Un sentiment qui s'est renforcé avec la rencontre de cette barge, Amalia, qui rôde comme une âme en peine dans les sous-terrains d'une prison miteuse. « J'préfère carrément être là pour te voir recevoir ton diplôme qu'être au boulot. T'es plus important. » dis-tu, plus que largement sincère. Parce que ton cousin est bien plus important qu'un boulot qui ne te ressemble même pas. Tu t'es fourré dans un truc merdique, c'est certain. Mais un truc merdique qui paie assez bien pour pouvoir mettre Alix à l'abri du besoin. Il y a que ça qui te fait t'accrocher à ce putain de poste, même si l'envie de chercher ailleurs commence à se faire plus pressante. T'es sûr qu'au delà de la Trask, il y a un poste fait pour toi, un truc qui te ressemble, un boulot dans lequel ton passif de militaire pourrait être utile. Seulement, voilà, il n'y a que la Trask qui a réussi à te tendre la main. Et toi, opportuniste sur ce coup, tu as simplement saisi l'opportunité. « Alors juste un repas, tranquille, avec ceux que tu aimes. J'organise ça, okay ? »

Penser à Cameron, c'est le meilleur moyen pour faire taire tes pensées et te recentrer ; il ne s'agit pas de toi, là. Il s'agit de l'avenir de ton cousin, de ses premiers pas dans le monde un peu cruel des adultes. Tu te souviens, quand t'avais son âge – et te voilà à penser comme un vieux – parce que tu t'es pris une claque venue tout droit du karma, parce qu'à l'âge de Cameron, t'es devenu papa, t'as dû faire le grand saut dans l'inconnu, devenir adulte précipitamment. Alors, au fond, tu veux juste accompagner ton cousin dans cet âge de bouleversement, l'épauler pour qu'il puisse s'épanouir. Toi, t'as eu l'impression d'avoir sauté quelques étapes. Tu regrettes pas l'arrivée d'Alix dans ta vie, mais t'aurais voulu qu'elle se fasse plus tard pour te laisser le temps de grandir encore un peu. Alors, ouais, du coup, t'as envie de baliser le terrain pour Cameron. T'as pas envie qu'il se retrouver à gérer des trucs trop chiants. Un premier vrai logement, c'est déjà quelque chose. Un premier vrai boulot aussi ; t'as envie qu'il puisse se délecter de chaque étape. Tu réprimes un sourire amusé quand tu l'entends t'exposer ses galères et son raisonnement. Certes, son plan tient la route, mais... « Fais gaffe quand même à pas t'retrouver le bec dans l'eau. Les meilleurs logements et les meilleurs postes vont partir vite, tu vas pas être l'seul futur avocat sur le coup. » Tu ne peux pas t'empêcher de venir ramener un peu de réalisme.

« J'suis d'accord, il te faut une promesse d'embauche. Mais faut t'y prendre maintenant, Cam. » C'est peut-être ton instinct paternel qui se réveille et tu te fais un peu l'effet d'être un gros con trop vieux en lâchant ces mots. « T'as des pistes, déjà, niveau professionnel ? » T'es aussi là pour le ramener un peu sur terre. Tu joues ce rôle de grand frère, un peu, dans l'attente que Shepard reprenne sa place. T'y crois, toi, au fait que ton cousin reviendra vers son petit frère, au fait qu'il ne peut pas juste avoir disparu de la surface de la planète. « Enfin... si t'as rien d'ici de devoir quitter ton logement étudiant, tu peux te poser chez moi le temps de trouver un truc. Mais il est grand temps de commencer à t'y mettre. » C'est parce que tu tiens à lui que tu as envie de le pousser un peu à faire face aux responsabilités qui vont de toute façon lui tomber sur le coin du nez.

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Après le départ de Shepard, quelque chose s’est brisé en Cameron. Quelque chose d’irremplaçable, que même le temps n’arriverait pas à guérir. Il a grandi avec cette sensation de mal être au fond de lui, cette impression de ne pas être important. Son monde entier se résumait à son grand frère, et quand il est parti, il a tout emporté avec lui, laissant le petit Cameron seul et sans aucun repère. S’il n’avait pas retrouvé son cousin, sans le soutien d’Ariel, le jeune homme aurait certainement fini par se laisser détruire par les pensées sombres qui hantent parfois son esprit. « Merci. » Répondit-il à son cousin. Merci pour tout ce que tu fais, pour tout ce que tu représentes, sous-entendait-il sans le formuler à voix haute.

« Un repas, ça serait parfait, merci pour ça aussi. » Ajouta-t-il après quelques secondes. Reconnaissant envers la vie de lui avoir donné un cousin aussi aimant, Cameron avait conscience de la chance qu’il avait, même si parfait Ariel le bouscule un peu, il ne fait que de le pousser à être un homme meilleur. Parfois, l’étudiant se perd à penser que s’il ne remplacera jamais Shepard, Ariel n’en reste pas moins plus qu’un cousin, un peu comme un grand frère parfois même si paternel qu’il aurait pu être un père de substitution. Cette bienveillance chez l’homme pousse Cameron à croire qu’il vaut bien plus que tout ce que la vie lui a donné jusqu’à présent, et intérieurement, le jeune homme espère de tout son être que les choses finiront par aller mieux.

La conversation passe à sa recherche de logement et Cameron n’en mène pas large. Il sait très bien qu’Ariel a raison - c’est plus ou moins toujours le cas - il aurait dû s'y prendre plutôt mais comment avouer à la personne qu’il l’estime le plus de son entourage qu’il était encore trop occupé à courir derrière le fantôme de son grand frère pour se plonger sérieusement dans la recherche d’emplois et d’appartement ? Si son cousin le soutenait dans sa quête pour retrouver Shepard, il n’était pas certain qu’il serait fier d’apprendre que Cameron risque tout son avenir sur des rumeurs qui n’ont, pour l’instant, jamais abouties. Bien trop proche de la fin de l’année et si loin encore d’être un vrai adulte, il avait peur de décevoir Ariel en lui avouant tout ça.

« J’ai postulé dans un refuge. » Le regard du jeune homme traîne quelque part à l’horizon. « Je ne sais pas si j’ai vraiment une chance là bas, et le salaire n’est pas très élevé mais ils protègent les jeunes mutants la bas, et tu sais… C’est le genre d’endroit que j’aurai aimé que Shepard trouve, alors j’ai tenté ma chance. » C’était le seul endroit où il avait postulé et il ne comptait pas vraiment déposer sa candidature ailleurs. « Si on ne me recontacte pas, je pense que j’accepterai juste une des offres qui traînent sur mon bureau. J’en ai reçu quelques-unes. J’ai un haut potentiel, à ce qui paraît. » Dit-il sans grande conviction. Le jeune homme ne se voyait vraiment pas être un de ses avocats qui ne jurent que par le profit, et il n’était pas vraiment certain de son potentiel.

« Je te promets de commencer à chercher un appartement dès que je rentre ce soir. » Si ça peut sonner un peu comme une promesse en l’air, le jeune homme est sincère. « Je te suis vraiment reconnaissant pour tout, Ariel, mais je ne veux surtout pas être un poids pour toi, alors je vais m’y mettre sérieusement. J’aurai quelque chose, même si c’est juste un placard à balais. » Bien qu’il puisse être dans le déni, le futur avocat n’a jamais manqué de motivation et de détermination quand il se fixe un but. Si les choses ne dépendaient pas uniquement de lui, il était certain qu’il finirait par trouver un appartement avant le mois de Mai.

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Il arrive souvent à Ariel de voir en son cousin ce gamin qui a souffert du départ de Shepard, ce gamin brisé qu'il n'a pas pu se résoudre à laisser seul. Il n'oublie pas la blessure profonde que porte Cameron et il l'aime autant que son propre frère, que son propre fils presque ; Ariel ne veut que le meilleur pour Cameron. Le voir s'épanouir, devenir un homme avec des valeurs, un homme capable d'accomplir tout ce qu'il désire dans la vie. Ariel ne veut pas que Cameron ait à remettre ses choix en question, comme lui-même le fait depuis plus d'un an. Il ne veut pas que son cousin passe par les phases de regret, ces putains de phases qui peuvent rendre fou, qui peuvent faire perdre le sommeil. Alors il s'inquiète pour l'avenir, Ariel. Il s'inquiète pour le premier appart de Cameron, pour son premier job. Le diplôme, c'est la partie facile, qu'il se dit. Le diplôme, Cameron l'obtiendra haut la main. Il n'y a pas de craintes à avoir à ce sujet.

Mais le premier appart, le premier job, ce sont des trucs qui se prévoient à l'avance. Ce sont des trucs qui propulsent dans l'âge adulte. Alors il sera là, lui. Là pour soutenir son cousin, pour lui tendre la main, pour lui prêter toute la thune de l'univers si nécessaire. Il sera là, simplement parce que c'est important pour lui. Et puis, entendre Cameron parler de cet endroit dans lequel il a postulé le fait sourire légèrement. « Ils s'raient un peu cons de pas te recontacter, si tu veux mon avis. » Il le pense, chaque mot. Parce que Cameron est taillé pour ce genre d'endroit ; un endroit qui offre une chance à ceux que tout le monde laisse tomber. Un endroit qui a l'air plein d'humanité. « Ils cherchent pas des surveillants, là-bas, par hasard ? » La question sort un peu avant qu'Ariel ne puisse la retenir, trahissant le fait qu'il ne se sente pas bien dans son boulot actuel. Trop éloigné de ses valeurs. Trop éloigné de sa propre humanité. Il essaie bien d'se dire qu'il est là pour les détenus, qu'il est là pour leur offrir un peu de normalité, mais il ne peut pas continuer à se voiler la face comme ça encore longtemps. Il n'a aucun pouvoir au sein de cette foutue division M.

Il lâche un rire désincarné, finalement, Ariel. « Refuse les postes qui ne vont pas avec tes valeurs, c'est mon meilleur conseil. Ça te bouffera, sinon. Crois-moi. » Une cigarette retrouve le chemin de ses lèvres, parce que c'est lui qu'il bouscule plus que son cousin en lâchant cette bombe. Parce que c'est bien évidemment la confidence de son propre mal-être au travail, même s'il essaie de le minimiser, de ne pas le laisser apparaître. Mais putain ce qu'il peut détester bosser pour la Trask Industries. Putain qu'il s'en veut d'avoir vendu son âme au diable pour quelques billets et un niveau de vie confortable. « T'sais que tu peux venir crècher chez moi aussi longtemps que t'auras besoin. Mais trouve un poste qui te fasse vibrer, qui te donne envie de te battre tous les jours, de te lever tous les matins. Tu les emmerdes, tous ces maquereaux qui vont vouloir ton talent pour défendre des trucs auxquels tu croiras pas. Et j'veux pas que tu choisisses la facilité. Ça te va pas au teint. » Ariel ponctue sa phrase d'un petit clin d'oeil avant de rire légèrement. « Tu s'ras jamais un poids pour moi, Cam. » ajouote-t-il, amusé par la promesse de son cousin. « Toi et moi, on a dépassé ce stade depuis longtemps. Ma porte t'est ouverte, à tout moment, pour n'importe quoi. »

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Du plus profond de son cœur, Cameron espérait sincèrement qu’il arriverait à convaincre la propriétaire du refuge qu’il était celui qu’il lui fallait pour le poste. Il n’avait ni expérience, ni diplôme pour l’instant, mais il avait deux fois le cœur de toutes les personnes qui pouvaient essayer de postuler là bas. Personne ne voudrait autant que lui faire le bien et aider les mutants. Personne n’était autant doté d’un esprit foncièrement désintéressé que lui. Néanmoins, le jeune homme comprenait que le manque d’expérience puisse être effrayant, et il n’en voudrait pas à la propriétaire du refuge de choisir quelqu’un qui a déjà fait ses preuves, et qui est capable de justifier d’un véritable talent pour défendre les jeunes.

Un sourire se dépose sur le visage du futur avocat en entendant Ariel.  « Tu dis ça parce que je suis ton cousin, mais toi aussi tu choisirais quelqu’un qui a de l’expérience plutôt qu’un débutant si des vies en dépendaient, non ? »  Pour autant, il est quand même reconnaissant envers son cousin d’essayer de le rassurer. Il ne pourrait jamais dire à quel point le soutien d’Ariel pouvait lui être précieux et à quel point il avait aidé le jeune homme durant les septs dernières années.  « Et bien je sais qu’ils ont des agents de sécurité, mais ce n’est pas vraiment des surveillants. Si je suis pris, je demanderai pour toi. » Dit-il d’un ton songeur. Il avait parfaitement conscience que Trask n’était pas l’endroit où Ariel rêvait de finir ses jours, mais au moins, là-bas, il avait un salaire décent qui lui permettait d’élever Alix.

Le regard de Cameron se pose sur le visage de son cousin, alors qu’il rit d’une façon étrange. Au fond de lui, le futur avocat sent que ce n’est pas juste un conseil, c’est bien plus. Un peu comme si Ariel voulait éviter à l’étudiant de suivre le même chemin que lui.  « Je sais bien, mais il va falloir que je me trouve un poste. J’ai mon prêt étudiant à rembourser, et si ça ne fonctionne pas là-bas, en allant dans un cabinet d’avocat, j’aurai plus aucune dette d’ici cinq ans. Je pourrai peut-être ouvrir mon propre cabinet, et… Ouais, même moi je n’arrive pas à croire ce que je suis en train de dire. J’ai pas choisi mon travail pour l’argent. ». Cameron sait très bien que son cousin ne remettrait jamais en question ses motivations, mais il a besoin de se justifier comme pour se convaincre lui-même qu’il était hors de question de choisir la facilité.

Les mots d’Ariel le touchent au plus profond de son être. Il sait combien il peut être important aux yeux de son cousin, et depuis le début de cette conversation, il ne peut qu’être reconnaissant envers son aîné mais cette fois, ça le frappe d’un coup.  « Je ne sais pas où j’irai sans toi, Ariel. Merci pour ça, merci pour tes conseils, et pour tout le reste. ». Si rien n’y personne ne remplacera jamais Shepard, Cameron était reconnaissant envers la vie de lui avoir donné Ariel.  « Je vais vraiment me mettre à fond dans tout ça, je te promets que la prochaine fois qu’on se voit, j’aurai un poste dans un endroit où je me sentirai vraiment bien, et un appartement avec une belle vue sur Central Park. Tu verras, même toi tu vas être jaloux. » Il plaisante un peu, mais dans le fond, il est sincère. Il n’a vraiment pas envie d’être un poids pour son cousin, ou même de juste être une source d'inquiétude.  


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Ariel aimerait avoir une baguette magique capable de donner à son cousin une véritable confiance en lui. Mais il n'a pas ça en réserve. Il n'a que ses mots pour tenter de lui faire prendre conscience de sa valeur. « Franchement ? » répond-t-il à la question soulevée par Cameron, avant d'ajouter ; « Je prendrais le candidat qui partage le plus mes valeurs, pas forcément le plus expérimenté. L'expérience, ça vaut pas grand chose en comparaison d'une réelle motivation. » Il ne reste qu'à savoir si la directrice du Refuge pensera de la même façon. « On peut être le type le plus expérimenté du monde, et être une merde monumentale. Tout comme l'inverse. Question d'envie de s'investir. Crois pas que les recruteurs regardent juste ton CV. »

Il sourit, Ariel, en entendant son cousin parler. Agent de sécurité, ça lui irait pas mal, aussi. Tant que c'est dans un établissement qui peut redonner du sens à son travail, qui peut lui redonner envie de se lever le matin et qui lui permette de réussir à se regarder de nouveau en face dans le miroir. Il se contente d'acquiescer, ne s'éternise pas sur le sujet. Il sait que Cameron fera ce qu'il dit, il n'a pas besoin d'en rajouter. Mais est-ce que la Trask ne sera pas une tâche sur son CV, surtout pour un lieu comme celui que lui a décrit son cousin ? Personne n'a oublié le scandale qui a secoué ce géant et surtout pas les pro-mutants, probablement. « Tu feras les bons choix, le moment venu, j'en suis sûr. » dit-elle devant la justification du plus jeune. Il ne voulait pas le mettre dans l'embarras, loin de là. Et il a confiance en Cameron et en ses capacités à choisir le chemin qui lui ressemble au détriment du chemin de la facilité.

L'élan de motivation soudain du jeune homme fait rire Ariel, qui le regarde avec amusement. « C'est moi qui viendra squatter chez moi, après. Comme ça, pas b'soin d'être jaloux, je me ferai entretenir. » plaisante-t-il à son tour. « T'as pas besoin de me remercier. » ajoute-t-il avec un peu plus de sérieux, mais sans perdre son sourire. « J'espère juste qu'il te restera un peu de temps pour ton vieux cousin quand t'auras ton super poste au Refuge. » Il le taquine un peu, mais dans le fond, c'est une vraie crainte. La vie active, ce n'est pas la même chose que la vie étudiante – même si celle de Cameron est bien remplie. Et Ariel a un peu peur que ce passage à l'âge adulte ne soit le signal qui mettrait fin à leur relation telle qu'elle est aujourd'hui. Il repousse cette idée aussi fort qu'il le peut, mais elle reste tout de même là, dans un petit coin ; après tout, on ne sait jamais ce que la vie peut bien réserver.

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Un faible sourire sur son visage, Cameron écoute attentivement les paroles de son cousin qui trouvent immédiatement sens dans son esprit. Ariel a raison, et il le sait très bien. On ne peut seulement se fier à des lignes sur un CV. Une personne peut avoir les meilleures références du monde et ne pas être une bonne personne pour autant. Cameron, lui, peut au moins se vanter de croire en ses convictions et de ne se laisser guider que par elle et par le désir de pouvoir aider les autres.  « Sans doute, tu as raison. J’ai l’avantage d’être dévoué à la cause que je veux défendre. »

Un léger sentiment de fierté traverse l’étudiant qui sourit un peu plus. Les conseils d’Ariel suffisent à le convaincre qu’il est capable de réussir. L’aîné ne réalise sans doute pas à quel point ses mots apaisent, soulagent et influencent son cousin.  Comme toujours, Cameron se sent heureux et chanceux d’avoir Ariel. Il en oublierait presque l’absence de son frère et ce sentiment de tristesse grandissant à l’approche de ses examens qui le stressent et l’angoissent beaucoup. Si Shepard ne faisait plus partie de sa vie, Cameron était à la fois véritablement fier et heureux de pouvoir devenir un adulte sous les yeux de son cousin. Il avait au moins une personne qui pourrait un jour lui dire qu’il est devenu quelqu’un de bien, et pour ça, il prêtait toujours beaucoup d’attention à chacun des mots prononcés par Ariel.

« Tu peux venir quand tu veux, je suis certain qu’on trouvera bien quelque chose à faire. Puis si tu veux passer m’aider à monter des meubles, je ne suis pas contre non plus. » Répondit-il en prenant un air faussement innocent et en souriant à pleines dents. Si Cameron se doutait que son cousin n’aurait pas refusé de l’aider, il aimait pouvoir le taquiner légèrement. Retrouvant son naturel, Cameron plonge son regard dans celui d’Ariel. « J’y compte bien. » Dit-il sans aucune hésitation.  « J’aurai toujours un peu de temps libre pour toi, tu sais. Même si c’est juste pour qu’on reste assis en silence à regarder les gens passer. Peu importe, tu n’as qu’à m’envoyer un message, et je trouverai le temps de venir te voir. »

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T'es fier de ce que devient celui qui n'était encore qu'un gamin hier encore. Bien sûr que t'es fier de lui.

T'es fier de l'avoir vu se relever quand tout autour de lui s'écroulait, t'es fier de l'avoir vu s'accrocher à ses principes, à ses valeurs. Fier de l'avoir vu se remonter les manches, se donner les moyens de tout accomplir. T'es fier, et admiratif. Cameron n'est plus un gamin, il va falloir t'y faire. Ça te fait sourire, un peu. T'as déjà du mal à t'y faire pour ton petit cousin, qu'est-ce que ce sera lorsque ta fille aura le même âge ? Dans le fond, tout le monde est un peu pareil ; c'est difficile de voir grandir les personnes qui nous sont chères, parce qu'on voudrait pouvoir continuer à les protéger de tout. Accepter de voir ses proches devenir adultes, c'est accepter l'idée qu'ils se mangeront des baffes en plein visage, mais qu'ils parviendront à se relever, à rendre les coups ou à tendre l'autre joue pour ne pas s'abaisser à un certain niveau de connerie. T'es certain que Cameron s'en sortira. Tu le sens, tu le sais, t'as assez confiance en lui pour pouvoir lui prédire une vie bien remplie. Une vie que tu espères le voir tracer à l'encre de ses convictions et de ses valeurs.

Un rire t'échappe, Cameron ne perd pas le Nord. « C'était subtil, ça. » que tu lui balances, amusé, à propos des meubles. Bien sûr que tu seras là. Bien sûr que tu l'aideras à monter le moindre meuble, à déménager le moindre carton. Tu sais qu'il le sait, c'est pour ça que c'est drôle. « Fais gaffe, j'aurais peut-être subitement le spectacle de fin d'année d'Alix avant l'heure, au moment où t'auras b'soin de mes services. On sait jamais. » lui rétorques-tu, te faisant taquin toi aussi. Ce qu'il dit ensuite, ça te touche. Tu fuis un peu son regard, mais ton sourire ne trompe personne. Tu ne supporterais pas de le perdre, t'en es convaincu. Il fait partie de ta vie depuis trop longtemps, maintenant, il a pris trop d'importance. Tu veux juste le voir s'épanouir. « J'suis fier de l'adulte que tu deviens, Cam. » que tu lui glisses, en remontant légèrement ton regard vers son visage. Et, d'une main ferme, tu viens lui presser l'épaule dans un signe d'encouragement. « Allez, j'vais pas te retenir plus longtemps, ça commence à devenir un peu trop émotif pour moi. » Tu ris très légèrement, presque avec amusement, avant de te lever. « J'ai été content d'te voir. Et tiens moi au courant pour le Refuge ! »

Vous n'avez pas besoin de passer la journée ensemble pour apprécier la compagnie l'un de l'autre. T'es heureux de ce moment passé avec ton cousin. T'as déjà hâte du prochain. Hâte de pouvoir fêter avec lui son diplôme et ce foutu job dans ce lieu qui semble taillé sur-mesure pour lui.

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