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incomplete mess (jaimie)
(#) Dim 20 Mar - 10:57
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Incomplete mess
Sept heures trente du matin, au fin fond du Bronx. Assis au fond du petit café qui avait vécu de meilleurs jours, Grayson fit rouler sa nuque, craquant ses os encore endormis après une nuit bien trop courte. Il était pourtant celui qui avait choisi l’heure et le lieu du rendez-vous : un endroit perdu où l’on ne viendrait pas le chercher, à une heure à laquelle il était censé dormir dans les dortoirs de l’Institut. On n’était jamais trop prudent, par les temps qui couraient, et Grayson avait appris que la paranoïa avait parfois du bon après avoir rejoint le GLM. Et puis, faire le mur discrètement pour traverser la mégapole aux aurores ne représentait pas franchement un défi pour le mutant surnommé Nomad. Personne n’avait battu un cil lorsqu’il était sorti des toilettes du café sans jamais y être entré.
Le grand brun jeta un regard distrait à son écran de téléphone – Jaimie ne devrait plus tarder à arriver. Sous la table, ses genoux s’agitaient comme à leur habitude, incapable qu’il était de se tenir immobile. Quelque chose dans l’entrevue de ce matin le rendait nerveux. Sa relation amicale avec la jeune journaliste s’était déjà avérée utile à bien des égards, mais il attendait beaucoup de leur discussion. Une vague d’enlèvements de mutants défrayait la chronique et les autorités n’avaient pas l’air décidées à bouger le petit doigt pour y faire quelque chose. Salopards de sapiens. Si personne ne s’occupait de ce problème d’envergure pour la sécurité de la race mutante, c’était le GLM qui serait forcé d’intervenir – avec perte et fracas pour les coupables.
Grayson était membre du GLM depuis plusieurs mois maintenant mais avait jusqu’ici toujours réussi à garder les mains propres. Certes, il livrait des armes, facilitait des évasions, déposait des bombes. Aussi dégueulasse que ça puisse paraitre, Gray avait réussi à se persuader que tout ce sang n’était pas vraiment sur ses mains – de la même manière qu’on ne blâme pas la voiture quand un chauffard fauche un passant. Entre les mains du GLM, il était un instrument qui se laissait docilement pointer dans la bonne direction, sans poser de question.
Mais plus cette fois. Les disparus, il les connaissait – certains étaient des membres de l’Institut, après tout. De simples mutants qui avaient trouvé refuge au sein de cet établissement, comme lui, et s’y étaient cru en sécurité loin de sapiens. La cruauté des hommes n’avait pourtant aucune limite, et Gray le savait mieux que quiconque. L’affaire était devenue personnelle, et ceux qui s’en prenaient avec une telle impunité à ses frères et sœurs mutant.es ne manqueraient pas de faire face aux conséquences de leurs actions quand il les larguerait à quelques kilomètres dans le ciel ou au fin fond de l’océan.
Le grand brun jeta un regard distrait à son écran de téléphone – Jaimie ne devrait plus tarder à arriver. Sous la table, ses genoux s’agitaient comme à leur habitude, incapable qu’il était de se tenir immobile. Quelque chose dans l’entrevue de ce matin le rendait nerveux. Sa relation amicale avec la jeune journaliste s’était déjà avérée utile à bien des égards, mais il attendait beaucoup de leur discussion. Une vague d’enlèvements de mutants défrayait la chronique et les autorités n’avaient pas l’air décidées à bouger le petit doigt pour y faire quelque chose. Salopards de sapiens. Si personne ne s’occupait de ce problème d’envergure pour la sécurité de la race mutante, c’était le GLM qui serait forcé d’intervenir – avec perte et fracas pour les coupables.
Grayson était membre du GLM depuis plusieurs mois maintenant mais avait jusqu’ici toujours réussi à garder les mains propres. Certes, il livrait des armes, facilitait des évasions, déposait des bombes. Aussi dégueulasse que ça puisse paraitre, Gray avait réussi à se persuader que tout ce sang n’était pas vraiment sur ses mains – de la même manière qu’on ne blâme pas la voiture quand un chauffard fauche un passant. Entre les mains du GLM, il était un instrument qui se laissait docilement pointer dans la bonne direction, sans poser de question.
Mais plus cette fois. Les disparus, il les connaissait – certains étaient des membres de l’Institut, après tout. De simples mutants qui avaient trouvé refuge au sein de cet établissement, comme lui, et s’y étaient cru en sécurité loin de sapiens. La cruauté des hommes n’avait pourtant aucune limite, et Gray le savait mieux que quiconque. L’affaire était devenue personnelle, et ceux qui s’en prenaient avec une telle impunité à ses frères et sœurs mutant.es ne manqueraient pas de faire face aux conséquences de leurs actions quand il les larguerait à quelques kilomètres dans le ciel ou au fin fond de l’océan.
(#) Dim 20 Mar - 20:56
Invité
IRP
HRP
Tu es bien plus habituée aux rendez-vous nocturnes dans des bars fréquentés qu'à des entrevues matinales autour d'un café vide. Et pour cause, habituée à veiller tard - et retrouver tes informateurs noctambules - les réveils qui hurlent à 6 heures du matin ont le don de t'agacer mais c'est pour la bonne cause JJ alors tu finis par t'extirper de ton lit. Tu enfiles le premier truc qui te vient parce que les minutes défilent à toute allure et tu es déjà en retard quand tu claques la porte de ton appartement. Heureusement, tu n'habitues pas très loin de chez Rousseau et c'est bien pour cette raison que tu as proposé à ton date du jour de le retrouver là-bas.
« J'espère que ton information vaut de l'or Miller. » Tu prends place face à lui sans plus t'attarder sur les formalités ou mieux encore, t'excuser d'être à la bourre. De toute façon, impossible de le devancer compte tenu de sa mutation hors du commun. Souvent, tu te demandes ce que tu ferais si tu détenais tel ou tel gène X mais tu dois admettre que tu es bien heureuse de n'en avoir aucun. Ta vie est suffisamment compliquée à gérer sans devoir, en plus, te soucier de ce détail supplémentaire. Tu préfères largement rêver ou cauchemarder quand tu penses aux capacités des uns et des autres. « T'as rien commandé ? Tu veux que je meurs de faim ? » Et tu t'empresses de rectifier le tir pour te remplir l'estomac à défaut de pouvoir lui soutirer son précieux scoop dans la seconde.
D'habitude, les gens t'évitent comme la peste. A croire que tu es un brin pénible mais il arrive, dans de rares situations, qu'ils se mettent à apprécier ta compagnie. En tout cas, à le prétendre quand ils réalisent combien tu peux leur être utile pour parvenir à leurs fins. Avec Grayson c'est un peu différent, disons que vous vous rendez mutuellement service sans chercher à vous tromper et vous mentir. Ce qui te change drastiquement de tes autres relations professionnelles. « Bon mets-toi à ta table j'ai une journée ultra chargée. » Ouais d'accord tu exagères peut-être un peu vu que t'as prévu de rentrer t'écrouler dans ton plumard douillet et ne te lever qu'à 10 heures mais il est pas supposé l'apprendre. La vérité c'est que tu meurs d'impatience qu'il te partage ce qu'il semble savoir.
Et si t'as autant de mal à tenir en place c'est parce qu'en ce moment, tu galères tellement à dégoter des trucs utiles. Ton investigation sur les disparus te prend du temps, de l'énergie et personne n'est au courant de quoi que ce soit. L'enfer quoi.
« J'espère que ton information vaut de l'or Miller. » Tu prends place face à lui sans plus t'attarder sur les formalités ou mieux encore, t'excuser d'être à la bourre. De toute façon, impossible de le devancer compte tenu de sa mutation hors du commun. Souvent, tu te demandes ce que tu ferais si tu détenais tel ou tel gène X mais tu dois admettre que tu es bien heureuse de n'en avoir aucun. Ta vie est suffisamment compliquée à gérer sans devoir, en plus, te soucier de ce détail supplémentaire. Tu préfères largement rêver ou cauchemarder quand tu penses aux capacités des uns et des autres. « T'as rien commandé ? Tu veux que je meurs de faim ? » Et tu t'empresses de rectifier le tir pour te remplir l'estomac à défaut de pouvoir lui soutirer son précieux scoop dans la seconde.
D'habitude, les gens t'évitent comme la peste. A croire que tu es un brin pénible mais il arrive, dans de rares situations, qu'ils se mettent à apprécier ta compagnie. En tout cas, à le prétendre quand ils réalisent combien tu peux leur être utile pour parvenir à leurs fins. Avec Grayson c'est un peu différent, disons que vous vous rendez mutuellement service sans chercher à vous tromper et vous mentir. Ce qui te change drastiquement de tes autres relations professionnelles. « Bon mets-toi à ta table j'ai une journée ultra chargée. » Ouais d'accord tu exagères peut-être un peu vu que t'as prévu de rentrer t'écrouler dans ton plumard douillet et ne te lever qu'à 10 heures mais il est pas supposé l'apprendre. La vérité c'est que tu meurs d'impatience qu'il te partage ce qu'il semble savoir.
Et si t'as autant de mal à tenir en place c'est parce qu'en ce moment, tu galères tellement à dégoter des trucs utiles. Ton investigation sur les disparus te prend du temps, de l'énergie et personne n'est au courant de quoi que ce soit. L'enfer quoi.
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