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Hello again (ft. Amalia + Ángel)

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Cela faisait plusieurs jours qu’il travaillait d’arrache-pied pour tenter de déchiffrer ce qui se trouvait sur le bout de papier. Il avait rendu visite à ses contacts du GLM, abusé des ressources de l’Institut et questionné des persécuteurs en échange d’une monstrueuse somme d’argent ; il était même allé jusqu’à embusquer des employés de Trask Industries afin de goûter à leur sang et fouiller leurs pensées. Tout ce qu’il avait pu confirmer avec ses efforts était que le numéro de série qu’Amalia lui avait laissé correspondait à la puce implantée à l’arrière de son cou. Les rumeurs au sujet de cette technologie terrifiante étaient donc vraies, mais cela n’indiquait pas pour autant comment la désactiver ou la retirer sans la faire détonner.

Malgré tout, une promesse était une promesse ; et même s’il n’avait pas encore de solution, Darius se devait d’organiser cet événement caritatif afin de rentrer en contact avec Amalia. Pour qu’elle sache qu’il ne l’avait ni oubliée ni abandonnée, qu’il s’y archarnerait jusqu’à ce qu’il puisse la libérer. Il l’avait vue dans son regard la dernière fois — cette faible lueur d’espoir au creux de ses yeux, presque éteinte mais ravivée l’espace d’un instant. Le fait d’être prisonnière de Trask n’excusait pas ce qu’elle avait fait subir au vampire, surtout qu’elle ne semblait pas en ressentir de remords, mais Darius ne pouvait tout de même pas tolérer les idées qu’il se faisait du quotidien de la mutante dans les laboratoires. Surtout lorsqu’il s’imaginait la même torture physique qu’il avait subite par le passé.

L’événement avait lieu au même hôtel qui marquait leur première rencontre. La soirée était déjà bien avancée et il n’y avait toujours aucun signe d’Amalia dans les parages. Plus le temps passait, plus Darius se lassait de faire la conversation aux invités et plus les politesses superflues commençaient à s’effriter. Il finit par s’isoler sur le côté, un bourbon à la main, une pensée lui tourmentant l’esprit. Et si, l’autre jour, il avait finalement échangé la vie du jeune mutant contre celle d’Amalia ? Il était conscient du choix qu'il avait fait, et du risque qu'il avait pris. Mais il priait pour ne pas devoir faire face à cette conclusion.

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La division M ne tolère aucun échec et ta tentative avortée fait grincer des dents. Marquée une nouvelle fois au fer rouge, Trask te rappelle que ta vie leur appartient. Tous les agents de cette mission étant morts, tu écopes seule de la punition à endurer mais c’est bien car tu demeures l'unique survivante que tu es encore capable de respirer. Le potentiel de ton gène mis en valeur face à celui qu’ils ont renommé le monstre. Un comble n’est-ce pas ? Forcée de leur révéler l’existence du comte Dracula sans divulguer son identité, il devient rapidement une cible de prédilection et les déboires dont il fait preuve ne font que renforcer la détermination de l'entreprise à le capturer. Tu en entends des bribes depuis les murs de ta cellule, captive durant ce qui te semble être des semaines interminables mais le temps est une notion qui perd vite de son sens une fois privée de tous repères.

Alors quand tu es finalement relâchée, tu te démènes pour ne foirer aucune tâchée donnée. Non seulement tu ne tiens pas à éveiller les soupçons mais surtout, à retourner moisir dans cette cage minable. Et tu attends, un signe, un geste de la part du vampire. Une promesse qu’il ne tiendra peut-être pas. Le goût de la trahison incrusté sur tes lèvres. Tu apprends la bonne nouvelle de retour à ton appartement, les informations faisant la une d’un évènement caritatif organisé par James Couture. Ton cœur fait un bond, gonflé d’espoir mais il est très vite déchiqueté en morceaux. Ton superviseur décide d’affecter un autre agent à la soirée, provoquant en toi un élan de frustration difficile à cacher et pourtant, il te faudra l’avaler. Jusqu’à l’étreindre. Tu ne peux malheureusement pas t’éclipser sans que ta puce ne révèle le subterfuge. Et tu rumines en silence, prise au piège dans les filets de Trask quand ton téléphone sonne pour que tu rappliques en vitesse. Grâce à la liste ultra sélective mise en place par - tu le penses - Darius lui-même, ta présence devient nécessaire.

Tu optes pour une robe couvrante, ne tenant pas vraiment à faire étalage des nombreuses ecchymoses qui ornent ta peau et te rends au rendez-vous. Cette fois, tu vas devoir te débrouiller pour revenir avec ta cible, un mutant que l’entreprise souhaite exploiter pour son gène X. Elle est parvenue, par un nouveau coup de force, à récupérer des noms supplémentaires de la liste gouvernementale secrète. La traque continue et s’intensifie au nom de la science et de la recherche. Cependant, avant de te mettre à localiser ta proie, tu cherches du regard le comte Dracula. C’est au bar que tu l’aperçois, accompagné d’un verre pour tromper l’ennui. Tu t’avances vers vers lui et murmures à son oreille. « Vous noyez votre inquiétude dans un verre de bourbon Monsieur Sinclair ? » Un léger rictus étire tes lippes carnassières et tu passes à ton tour commande auprès du barman. « J’espère que vous avez des éléments réjouissants à me partager. » Pas de formalités entre vous. Compte tenu des risques encourus pour l'aider, tu estimes être en droit de t’en passer.


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Nerf ulnaire tendu. Ça bouillonne entre synapses. Contrariété d’une bouille retrouvée et d’un passé fatalement flouté. Marque du temps invisible après plus d’une vingtaine d’années, les doutes polluent esprit statique. Mâchoire crispée. Molaires grinçantes et tempes sortantes. Ça cogne dans caboche. Réponses doivent être trouvées et vont être extirpées s’il le faut. Force en option, menace en argument. Affaire personnelle. Très personnelle. Môme ressurgit des abysses mais laisse place au vengeur, persécuteur aux moyens davantage convaincants.

Stratégie s’applique. Occasion inespérée. Mutant cible organise évènement huppé. Réseau personnel riche, contactes obtiennent liste d’invités. Invitation arrachée à quidam, subtilisant identité le temps d’une soirée. Manœuvre en marche. Bleu loue costume bas de gamme. Conscience qu’il fera certainement tache dans l’assemblée opulente et qu’il ne dérogera guère aux yeux experts des connaisseurs voire même du Couturier. Ce n’est guère sa priorité. Semi-automatiques se dissimulent sous tissus. Couple de M1911 par pur nostalgie. Invisibles.

Le plan s’exécute. Bougre ramène échine bien soignée. Pingouin médiocre parmi l’échouerie. Quelques regards s’accrochent au veston, mais point d’écueil. Pas de vague. Mirettes scrutent sagement. Prudemment. Assassin esquive quelques accostages en toute politesse. Électron libre se fond finalement dans la masse. Il cherche. Il chasse. Il trouve. Sourire léger en coin étire lippes. À l’autre bout, à travers horde des rupins en mouvement, identifie silhouette et faciès avec cristal à la main. Alors qu’un pas s’entame vers cible, autre prédatrice attaque et monopolise objectif. Tatoué fait volt face. Insultes mentales jusqu’à se trouver coin plus discret pour observer scène. Vengeur devra attendre un peu avant de cracher venin…


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La voix douce mais confiante de celle qu’il attendait le sortit de ses pensées. “Vous êtes en retard,” lâcha-t-il avant même de se tourner vers une Amalia avide de réponses. Malgré l’attitude nonchalante du vampire, on pouvait remarquer les quelques traits de soulagement qui se dessinaient autour de son regard abyssal. Ceux-ci furent toutefois rapidement dissipés par l’ombre de mauvais présage qui prit leur place. Darius avala d’une traite le reste de son bourbon pour se donner un peu de courage. Pas qu’il craignait la réaction de la mutante, mais si le manque de résultats était déjà frustrant pour lui, l’idée de détruire ne serait-ce que l’infime espoir qu’elle s’était fait était autant désagréable. “C’est difficile,” admit-il enfin. “Ce code, 0APzv93, ne semble exister nulle part ailleurs… Et croyez-moi, j’ai cherché.

Si seulement elle savait jusqu’où il était allé pour tenter d’obtenir des informations. Même Samara, qui pouvait littéralement se projeter dans le World Wide Web, avait seulement pu déduire que le code était relié à Trask Industries. Les employés de la compagnie eux-mêmes semblaient n’avoir aucune idée des détails concernant cette puce. Mais avant qu’Amalia ne prenne cela comme un signe d’abandon, Darius posa doucement sa main sur le bras couvert par l’élégante robe qu’elle portait et plongea son regard dans le sien. “Je vous ai donné ma parole. Sachez que je ne compte pas la briser.” Il avait seulement besoin de plus de temps. S’il avait pu lui envoyer un message comme à n’importe qui d’autre, il n’aurait pas eu besoin d’organiser tout cet événement dans l’unique but de ne rien apporter de nouveau, mais aux grands maux les grands remèdes.

Un mouvement dans sa vision périphérique capta tout à coup son attention, et il fut momentanément distrait par un homme qui semblait avoir fait brusquement demi-tour pour aller s’isoler dans un autre coin de la salle. Darius le dévisagea de loin, ne reconnaissant pas le visage alors qu’il s’était assuré de n’accueillir que des noms familiers pour cet événement exclusif. “Pardonnez-moi,” s'excusa-t-il en revenant sur son interlocutrice. Mais il ne pouvait s’empêcher de garder un œil discret sur l'invité inconnu.

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En une seconde, il pulvérise tous tes espoirs. Jusqu'à ce que tu te demandes ce qui a bien pu les façonner dans un premier temps. A quel moment est-ce que tu as baissé ta garde ? Tu t'en veux. Tu t'en veux d'avoir cru qu'il pourrait t'aider. Tu t'en veux de lui avoir accordé autant d'importance. Tu t'en veux de ne pouvoir dilapider la déception qui carbonise les bordures de ton myocarde. Tu la connais pourtant, la vérité. Tu es seule Amalia. Tu es seule depuis le début, depuis le tout premier jour et ça ne changera pas. Les promesses sont simplement des trahisons à venir. « Pas assez de toute évidence. » Certes, tu lui as donné peu de temps pour te fournir des informations mais tu sens l'étau se resserrer autour de ton cou et surtout, tu te rends compte qu'un homme comme Darius, certainement affilié à l'institut et possédant de nombreux contacts, ne peut pas non de sortir te ce pétrin, aussi puissant soit-il. Tu vas donc devoir trouver une autre manière.

« Votre parole ? » Tu manques d'éclater de rire alors qu'il tente d'amoindrir la frustration qui déferle actuellement dans tes circuits veineux. Et quand il pose une main sur toi avec une douceur perceptible, tu la retires immédiatement avant d'avaler d'une traite la commande que le barman finit par t'amener. Tu sens à peine la chaleur de l'alcool frôler les parois de ta gorge. « Vous m'avez mise dans la merde et en retour, je n'ai rien, absolument rien alors... » Tu te coupes net en remarquant que l'attention du comte Dracula est porté ailleurs. Décidément, tu perds ton temps et tu t'apprêtes à te tirer, l'égo froissé comme une fleur fanée, quand tu découvres ce qui perturbe autant le mutant. « Sérieusement, vous l'avez invité lui ? » En fait, tu t'en fiches pas mal mais ta question semble désarçonnée le vampire, à croire qu'il ne connaît pas du tout ce convive.

« C'est un persécuteur. » De mieux en mieux cette soirée ! « Et il est bien plus distrayant que vous. » Sur ces mots, tu te détournes sans regret de ton informateur inutile pour te rapprocher de l'autre prédateur dans la salle. Même si tu ne comptes pas t'éterniser à ses côtés car tu as malgré les apparences du travail à faire, tu es curieuse de savoir qui amène le loup dans la bergerie. A vrai dire, tu espères qu'il te fasse oublier la déception qui te lacère à cet instant précis les entrailles. « Laissez-moi deviner, vous ne saviez pas quoi faire de votre samedi soir ? » Tu ne l'imagines pas du tout arpenter les évènements caritatifs pour évaluer le bétail et pourtant, il se tient bel et bien devant toi, vêtu d'un costume qui change drastiquement de ses tenues habituelles. Tu ne l'aurais certainement pas remarqué si Darius n'avait pas jeté son dévolu dessus.

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Quidam observe scène de loin. Se laisse accoster brièvement pour maintenir illusion. Œillade toujours prompte. Ça prend un petit moment avant que prédatrice ne libère proie. Invitée qu’il reconnait alors… Mutante alliée par défaut, cible commune qui trouvera bientôt salut, soit entre paluches féminines soit entre dextres vengeresses. Complice qui s’avance vers lui. Pas déterminé. Assassin s’interroge constant approche féroce. Prend délicatement congé de compagnie improvisée pour répondre à question impertinente. Ton donné, répartie spontanée : …. Dans l’mile ! rétorque à l’ironie suivante. Mirettes fixent hôte des lieux et menton désigne cible lors de réplique suivante : J’constate que l’organisateur n’est pas de très bonne compagnie ce soir…. Un problème ? Provocation physique afin de désigner et titiller grand Couturier. Sourire en coin fend lippes moqueuses quand sourcil gauche se relève. Parce que traqueur s’est potentiellement trouvé alibi pour approcher cible voire même pire. Alliée de taille. À nouveau, affaire commune potentielle. Humain en arme de poing, Mutante en provocatrice. Vampire bientôt au pied du mur. Comptes à rendre.

Mais avant quoi que ce soit, chasseur se tourne pleinement vers mutante. … J’ai besoin de prendre l’air. Stratégie en tête, besoin d’isolement. Espère qu’acolyte suive pour attirer patriarche hors attention des convives. … Tu m’accompagnes ? Pogne se pose sur emplacement d’une poche intérieure, illustrant besoin d’une dose nicotine. Clin d’œil discret accompagne demande. Message passé d’un stratagème sous caboche et d’une collaboration nécessaire.

Sortie en ligne de mire, quelque œillade provocatrice envers hôte. Extérieur gagné, maraudeur s’éloigne quelque peu de l’entrée. Tranquillité acquise afin de parler affaire en lieu plus propice…


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On ne pouvait pas dire qu’il était surpris de la réaction d’Amalia, mais le vampire ressentit malgré tout un pincement au cœur lorsqu’elle se dégagea brusquement de son emprise pour lui reprocher de l’avoir mise dans la merde sans rien pouvoir offrir en retour. Sa mâchoire se crispa tandis qu’elle remuait le couteau dans la plaie. Sa stratégie avait été un lamentable échec, il le savait déjà ! Il voulait juste lui faire comprendre que ce n’était pas par mauvaise foi qu’il se retrouvait les mains vides. Mais au final, peu importait l’intensité des mesures qu’il avait prises et les gens qu’il s’était mis à dos en se lançant sur cette quête impossible — du point de vue de la prisonnière, le résultat était le même. Darius comprit rapidement qu’aucun geste ni aucune excuse ne réussirait à apaiser le sentiment de trahison qu’elle ressentait à ce moment. Il renonça à l’idée de la convaincre en même temps que l’homme suspicieux capta son attention dans l’autre coin de la salle.

Amalia ne tarda pas à remarquer l’objet de sa distraction. “Pardon ?” lâcha le vampire, abasourdi par la question qu’elle lui posa. S’il ne replaçait pas l’invité mystère, la mutante, elle, semblait tout de suite l’avoir reconnu. C’était un persécuteur, qu’elle lui annonça mesquinement avant de se diriger vers celui-ci. “Amalia, je vous en prie, attendez—” articula-t-il en se levant de son siège, mais elle s’était déjà éloignée à grands pas sans prendre la peine de se retourner.

Darius se rassit alors en commandant une autre boisson pour ruminer dans son coin. Et pour écouter, mine de rien, la conversation entre Amalia et son nouveau jouet d’intérêt. Le ton mielleux de la mutante envers le soi-disant persécuteur le fit grimacer : cela lui rappelait cette première nuit où il était naïvement tombé sous son charme. Il réalisait maintenant qu’elle était une chasseuse et que c’était sa façon d’attirer ses proies dans ses filets.

Mais il ne les espionnait pas uniquement pour se faire du mal ou pour pester contre la remarque sur son attitude… Si Amalia disait la vérité, il ne comprenait pas ce que cet autre homme faisait ici. Le fait qu’il fusse en possession d’une invitation qui ne lui appartenait pas était déjà un signal d’alarme en soi, mais s’il était en plus un persécuteur — comment se faisait-il qu’elle le connaissait ? Était-ce là un autre mensonge pour tenter de le manipuler ?

Lorsque l’inconnu proposa d’aller prendre l’air, Darius daigna enfin tourner la tête vers le couple insolite. Et c’est là qu’il le vit, ce petit regard provocateur lancé en sa direction alors que madame se rapprochait de monsieur pour l’accompagner à l’extérieur. Les yeux plissés par un mélange de doute et de révulsion, le vampire les suivit du regard jusqu’à ce qu’ils passent la sortie. Puis, il cala son deuxième verre et se mit en chemin.

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Le goût amer de la déception imbibe toujours tes lèvres mais tu comptes bien l'oublier auprès de l'autre prédateur de la soirée. Rien de mieux qu'une distraction pour chasser le marasme de tes pensées. De toute évidence, tu n'es pas encore décidée à traquer ta proie. Pourtant tôt ou tard il te faudra t'y mettre, la division M compte bien s'octroyer une nouvelle capture dans les plus brefs délais. « Peut-être bien. » Que tu te contentes d'articuler sans avoir l'intention d'en dire davantage. Cependant, la question du persécuteur t'interpelle, à croire qu'il est venu pour Darius lui-même. Une théorie que tu gardes pour l'instant sous silence.

Sortir prendre l'air n'est pas dans tes plans mais tu t'accordes sans une once d'hésitation un peu de répit avant de reprendre ta course effrénée. « Avec plaisir. » Si tu ne concèdes aucun regard au comte Dracula, tu remarques tout de même l'attention que lui porte l'assassin et quand vous vous retrouvez finalement à l'extérieur, tu ne tardes pas à l'interroger à ce propos. « Qu'est-ce que tu lui veux à l'organisateur ? » Aucun détour pour obtenir la vérité, tu n'as pas le temps de jouer à ce petit jeu. Néanmoins, cela ne t'empêche pas de prendre un air charmeur quand tu forces le chemin d'un battement de cils. « Oh je t'en prie, j'ai vu comment tu le regardais ». Tu as conscience que le vampire peut vous entendre, même à une certaine distance.

Tu ne sais pas si dans ce cas de figure c'est une bonne ou une mauvaise chose mais tu ne te fais pas prier pour en tirer profit. « Je suis presque offensée que tu ne me regardes pas de cette façon. » Toi qui es habituée à avoir toute l'attention, ce soir tu dois inlassablement la partager avec l'un et l'autre, ce qui a le don de t'agacer. Pourtant sous tes airs de diva se cachent les traces d'une inquiétude palpable que tu t'évertues de déguiser sous une couverture professionnelle. Et ce, afin de ne pas te trahir. Tu ignores simplement s'il va cracher le morceau en vue d'une potentielle collaboration ou s'il te faudra ramer pour obtenir un brin d'information. Dans tous les cas, cela ne présage rien de bon pour le mutant ciblé par celui qui ne manque aucune cible.


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Air frais gagne poumons. Discrète inspiration profonde et salvatrice qui bientôt, trouvera pollution goudronnée d’une cigarette appréciée. Mais pour l’heure, palabres demandés. Que voulait-il de l’organisateur ? Questionnement directe qui trouve observation fine en argument. Regard insistant détecté par prédatrice surnaturelle. Le coin des lippes s’étirent, d’avantage quand remarque sur potentielle offense d’une attention majorée envers organisateur plutôt qu’elle. Alors persécuteur s’amuse, rentre dans son jeu de diva. Les paupières se ferment à moitié. Faciès se penche, observant délicatement beauté, sans retenue. Voix suave qui s’échappe alors pour rassurer égérie … ne sois pas jalouse. Tu serais bien plus mon genre que lui rassure-toi. Tête se redresse et réplique se poursuit sans pause et sur même ton : … Mais pour l’heure, j’ai quelques questions à lui poser à cet "organisateur"… fin de réplique sur note légèrement amère. Rancœur sans doute palpable. Mutante devra certainement choisir camp ou se tenir à l’écart.

Assassin s’allume enfin cigarette, attendant que l’hôte des lieux daigne pointer museau. Réflexe poli de s’écarter afin de ne point polluer accompagnatrice. S’appuie contre rambarde. Lance conversation avant de voir débarquer cible. Amusé : … Alors comme ça tu aimerais être le centre de mon attention ? J’suis pourtant pas le genre de mec que tu fréquentes, si ? Lèvres souriantes, bouille égayée. Mais il y a un temps pour tout. Plaisanteries à part, bougre questionne  … c’est quoi ta relation avec lui ? Pas que je sois jaloux, juste histoire de savoir dans quel camp tu vas te ranger. Les yeux luisent. Parce que s’il n’y a pas de tabou, il n’y a pas de gants. Annonce d’un potentiel conflit en approche. Préventif, prêche une rencontre potentiellement houleuse dont elle n’est guère pion. Parti qu’elle peut librement choisir ou ignorer. Choix octroyé par sa simplement présence.


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L'air frais manque presque de te faire trembler mais étrangement tu apprécies le frisson qui remonte le long de ton échine. Tu passes tellement de temps enfermée, sous les lumières artificielles, entre les scalpels argentés des scientifiques assoiffés que chaque moment à l'extérieur remplit tes poumons d'un sentiment de liberté. Éphémère. Et comme lui, tu meurs et reviens à la vie un nombre incalculable de fois. « Ce qui explique l'attirail particulier. » Ne pouvant t'empêcher de te demander quelle genre d'armes il transporte sous ce costume haut de gamme avec lequel tu ne l'avais jamais vu.

Les volutes de fumée viennent te frôler sans parvenir à te toucher, elles demeurent tenues à distance comme un chien en laisse par le persécuteur lui-même. Le maître veille en silence. « Je ne savais pas que j'avais un genre de mecs. » Regard complice et rictus concubin, tu le défies de t'offenser un peu plus. Juste un peu mais très vite le thème de la conversation devient sérieux, Darius se fraie à nouveau une place de choix entre vous. La langue révèle une infime partie du problème. A l'évidence, les questions qu'il souhaite poser au vampire ne vont pas forcément lui plaire à moins que la mise dangereuse ne soit accordée aux réponses du comte Dracula. Néanmoins, il soulève un point intéressant. Auprès de qui vas-tu te ranger Amalia ?

« Oh chéri, je suis mon propre camp. » Ne le répètes pas-tu pas assez ? Et pourtant, cette vérité n'en demeure pas moins malléable selon tes besoins. Opportuniste, manipulatrice, égoïste, les termes ne manquent pas pour décrire ton attitude sibylline quand le vent tourne dans une direction ou une autre. « N'est-ce pas Monsieur Couture ? » Tu ne le vois peut-être pas, tu ne l'entends peut-être pas mais tu es absolument certaine qu'il rôde à proximité. Bien que tu proclames une neutralité impartiale face au conflit qui se trame, tu prends tout de même la peine de ne pas révéler la vérité identité de Darius. Pour le moment, tu n'as aucun intérêt à partager cette information.

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Il avait pris la sortie de secours pour contourner le bâtiment et laisser ses capacités auditives déterminer la distance à laquelle il devait se tenir pour continuer d’écouter Amalia et l’intrus de la soirée. Tapis dans l’ombre, il s’efforçait de ne pas rouler des yeux en attendant qu’ils en terminent avec les plaisanteries superficielles et passent à une conversation digne d’intérêt. Ce moment se présenta enfin lorsque l’homme mentionna le fait de choisir un camp, révélant d’emblée le conflit qui se dessinait à l’horizon.

Jouer les espions était rarement une activité pratiquée par le vampire qui, en temps normal, aurait sauté sur l’occasion pour confronter cet insolent étranger osant s’infiltrer dans son domaine pour le défier. Mais la présence de Copycat changeait la donne : Darius la savait imprévisible, et si la dernière fois elle l’avait positivement surpris, rien ne lui garantissait qu’elle n’agirait pas dans le sens opposé cette fois-ci. Après la fureur qui l’avait animée lors de leur dernier échange, il ne pouvait que se demander quelles arrière-pensées se dissimulaient derrière cette façade angélique qu’elle portait comme une seconde peau. Malgré tout, il ne retint pas le sourire qui étira le coin de sa lippe lorsqu’il reconnut la phrase qu’il avait déjà entendue suivie de la convocation par son deuxième nom.

Jugeant inutile de continuer à se cacher, Darius tourna le coin de l’immeuble pour s’avancer vers ceux qu’il surveillait. “En effet, où serait l’équilibre sinon ?” répondit-il avec sarcasme sans lâcher l'inconnu du regard. Si ce dernier désirait un affrontement, l’organisateur de la soirée était plus que ravi de lui donner une leçon ou deux. Mais en bon gentleman qu’il était, Darius opta pour la diplomatie avant de sortir les crocs. “Qui êtes-vous ?” demanda-t-il en scrutant l’homme de la tête aux pieds, un air de dédain non dissimulé sur le visage. “La prochaine fois que vous comptez vous faufiler dans l’une de mes soirées, ayez au moins la décence de vous procurer un costume de qualité.”

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Provocatrice rétorque spontanément. Nymphe jouant fausse ignorance d’un "genre de mec" octroyée par défaut par les dires de l’assassin. Persécuteur prévoyant de préciser qu’il n’est guère bon de s’enticher d’un ennemi potentiel, être formaté à vouloir sa peau pour ce qu’elle est… Car oui, blasphème ultime à ses yeux aux œillères fondées, que de s’amouracher d’un monstre.

Mais conversation diverge vers sérieux nécessaire, prévenance. Réponse de la belle qui lui sied à merveille et qu’il approuve en maintenant rictus. Approbation d’un signe de la tête. Rétorsion qu’il apprécie. Parce que c’est ainsi que les affaires fonctionnent. Point commun entre bougres qui se font face… Injection inattendue de la confirmation de l’hôte à la présence supposée. Chasseur reste néanmoins calme, formaté au contrôle de soi dans situations diverses bien que tendue. Hâte bouffant tripaille, d’une rencontre prochaine. Alors il apparait dans champ de vision. Ça y est. Le voilà, celui qu’il attendait. Les mirettes se croisent et se soutiennent. Sourire carnassier décore lippes avides. Question légitime attendue sur identité propre. Remarque suivante faite sur la qualité de l’apparat choisi pour s’immiscer dans rassemblement. Prévisible. Raillerie amusée vint faire vibrer cordes vocales. … Pas d’inquiétude à avoir l’ancien. Tu n’me verras plus, ni moi ni ce magnifique costume si tu réponds à mes questions. Tacle léger qui donne le ton. Quidam veut qu’il sache qu’il sait. Sarcasme en point finale. Pacte insidieux proposé ; des réponses en échange d’une tranquillité. Fumeroles s’évaporent des lèvres dans ultime soupire. Mégot écrasé dans cendar à portée. Traqueur se redresse, sent môme du passé frémir dans les entrailles à mesure qu’il s’avance.

Un mètre de distance. Mâchoire serrée et tempes sortantes. Colère en fuel mais le calme en joyau. Les mots s’extirpes entres quenottes … Qu’est-ce que tu sais de Maria Escamilla ? Patronyme prononcé avec l’accent fidèle, bouscules souvenirs d’antan. Pognes se joignent devant lui. Arme à proximité de phalanges. Une fraction de seconde suffit pour nantir afin de garantir coopération si celle-ci venait à être refusée ou rafraichir mémoire si celle-ci venait à être atténuée…


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Regards évaluateurs et sourires hypocrites se soutenaient alors que chacun gardait la tête haute, tentant de se faire une idée de l’autre tout en se tenant prêt à contrecarrer une éventuelle agressivité. Sans prendre la peine de révéler son identité, l’intrus au trois-pièces déplorable annonça ses intentions d’interrogation, non sans utiliser au passage une appellation qui fit tiquer l'œil du vampire. De prime abord, les deux hommes semblaient sensiblement nés de la même décennie, rendant la référence sur l’âge complètement inadéquate… sauf s’il savait. Une provocation sous la forme d’une raillerie. Mais savait-il réellement, ou était-ce là une tentative déguisée pour confirmer l’ombre d’un soupçon ?

Indésireux de lui octroyer le plaisir de la certitude, Monsieur Couture se contenta d’élargir son rictus. “Merci de votre intérêt, mais les entrevues sont planifiées par ma secrétaire, disponible du lundi au vendredi entre huit et seize heures,” affirma-t-il d’un automatisme qui en disait gros sur le nombre de fois qu’il avait dû répéter cette phrase en tant que PDG de la compagnie. Cette fois, tout laissait présager que l’inconnu n’était pas ici pour lui poser des questions sur le monde des finances ; mais comme un chat qui joue avec sa souris, Darius s’amusait à prétendre le contraire. “Je crains que vous vous soyez présenté ici pour rien… au moins, cela ne vous aura pas trop coûté.” Il tapota doucement l’épaule de son interlocuteur avant de se tourner vers son invitée d’honneur. “Plus intéressant que moi — vraiment ?” lui souffla-t-il sur un ton entrelaçant arrogance et amertume. Sachant qu'elle était blessée par la tournure de la soirée, il ne lui en voudrait pas très longtemps, mais il avait tout de même du mal avec le fait qu'elle connaissait cet imposteur.

Il fit mine de rentrer, mais avant qu’il ne puisse faire demi-tour, l’étranger projeta sa première question et le mutant s’arrêta net. “Maria Escamilla ?” Il se rapprocha à nouveau de l’homme pour le dévisager de plus près. “Qu’est-ce qui vous fait croire que ce nom me dise quoi que ce soit ?” dit-il en se demandant s'il pouvait reconnaître certains traits sur ce visage. Derrière cette façade d’ignorance, quelques souvenirs remontèrent à la mémoire de James Couture. Maria était une bonne employée, mais aussi une amie que la mort avait emportée injustement. Les funérailles avaient eu lieu au Mexique, son pays de naissance… et l’accent qu’avait employé l’homme en prononçant son nom laissait croire qu’il partageait cette origine. Pouvait-il être de la famille ?

Alors qu’il analysait la pertinence de révéler ce qu’il savait, Darius ne manqua pas de remarquer la position des mains de son inquisiteur. “Si j’étais vous, je réfléchirais à deux fois avant de prendre une décision qui risque d’être regrettée plus tard,” avertit-il sombrement. Si le vampire n’était pas du genre à faire preuve de violence en premier, il n’avait aucun scrupule à riposter par la même intensité.

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TW : Armes + sang + violence + vulgarité


Hôte bourgeois. Défini entrevue par rendez-vous nécessaire afin de s’adresser à lui. Ajout d’un horaire confirmant dédain avec lequel il accueille audace de l’intrus. Mais assassin garde sourire malgré répulsion à l’accent à nouveau mis sur pauvres moyens vestimentaires. Tapotage de l’épaule qu’il supporte. Contact physique imposé par bestiole. Déclanchement automatique hérissement interne. Mais Persécuteur se doute qu’effet cherché par impertinent. Pic indirecte lorsqu’il s’adresse à provocatrice. Fiel monte…

D’avantage lorsqu’il joua l’ignorance. Môme des entrailles blessé s’offusque de pareil comportement. Comment ose-t-il ?! Comment a-t-il osé oublier ce nom ?! Gosse abyssale remonte aigreur biliaire. Visage se ferme. Chasseur adulte compose avec chiard du passé qui ranime rancœur. Volcan en éveille. Retenue menacée. Proximité l’échauffe, sent et voit pupilles extraire familiarité dans les traits qu’il regarde.

Ultime réplique dévoile alors qu’il connait intention de l’imposteur. Conseille toute fois de réfléchir une seconde fois avant de prendre une décision potentiellement regrettable. Il se doute donc… Très bien. Message reçu. Le visage se rapproche. Rétorque se glisse entre quenottes serrées dans murmure acide … Et si j’étais vous, je réfléchirais à deux fois avant de salir la mémoire des innocents défunts. Manque cruel de respect souligné par le conseil qu’il détourne en menace. Bougre vole termes propres afin de les retourner contre auteur. Autant crainte ridicule d’une mort permanente collant aux talons, autant honneur fort misé sur mémoire des ancêtres dont on a guère le droit de dénigrer ou d‘ignorer.

Ça brûle dans le bide. Pas une fraction de seconde ne se passe entre fin de rétorque et bastos. Le point final donné par coup de feu droit dans guibole. Tireur d’élite aura visé artère fémorale. Le regard n’ayant jamais quitté celui d’en face. Le geste fut rapide et précis. Silencieux déjà placé afin de ne point alerter entourage. Balle vengeresse pour avoir renié l’existence de sa mère. On ne plaisante pas avec les morts… On ne plaisante pas avec la famille. Non. Il ne regrettera guère ce geste insufflé et inspiré par victime propre. Par ses propos, aura amorcé déflagration. Peu importe conséquences…

Agressivité à la gargue entame repli afin de s’écarter des saccades pulsatiles et de l’animosité probable du touché. Parce qu’il sait qu’il fait face à un monstre doté d’un pouvoir certain encore inconnu mais à l’effet ralentissant vieillesse… Distance de sécurité qu'il impose. Ne lui laisse guère le temps de la réplique et enchaine d’un calme éprouvant, d’une avidité meurtrière déconcertante : … T’étais là. T’étais là le jour de ses funérailles. On ne fait pas des milliers de kilomètres pour n’importe qui ! …. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui t’as pas pris une ride…. Bizarre hein ?! Alors dis moi pourquoi ma propre mère travaillait-elle pour une saloperie de ton espèce ?!!


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Il se trame dans l'ombre un drame auquel tu es totalement étrangère Amalia et pourtant, tu te fais témoin d'une descente aux enfers programmée car il te semble que cette confrontation ne puisse être évitée. L'unique question à élucider reste la suivante : duquel seras-tu complice, le damné ou le condamné ? Difficile de savoir quel rôle attribué aux costumes portés tant les rixes fusent d'une grimace à une autre. Cependant, tu découvres à cet instant précis la face cachée de chacun de tes compères, te donnant l'étrange impression qu'ils ont inversé leur place.

D'une part, le mutant à la tendance héroïque qui adopte finalement une attitude impériale condescendante digne des plus grands empereurs pour écraser entre ses doigts l'espoir du convive. D'autre part le persécuteur dénué d'empathie qui dévoile finalement une vulnérabilité presque touchante alors qu'il tente d'obtenir des réponses qui paraissent lui tenir à coeur. Au milieu de cette partie d'échecs qui révèlent les revers de l'un et les retors de l'autre, tu te sens subitement de trop, déterminée à quitter le jeu avant que ce dernier ne se retourne contre toi. Malheureusement, tu tardes à filer en douce et le coup de feu qui part en direction de Darius redessine rapidement tes priorités. Si une balle ne peut le tuer, tu te demandes combien il en faudra avant que le vampire ne rende son dernier souffle ou ne s'octroie celui de l'humain.

Deux finalités que tu préfères éviter mais il te faudra certainement faire un choix. Dans cette optique, tu décides de porter assistance au mutant qui vient de se faire blesser et ce, afin de copier furtivement son gène. Tu manques de t'inquiéter de son état mais ta bouche demeure impassible, seul ton regard trahit la crainte maintenue sous silence. Il faut dire que tu t'es rendue coupable de pire lors de votre rencontre. Pourtant les battements dans ta cage thoracique prétendent le contraire. A moins que l'orchestre qui s'intensifie au fond de ta poitrine ne soit alimenté par la perspective de perdre un allié de taille ce soir. Encore une fois, lequel ? « Je n'en reviens pas de dire ça mais vous allez devoir garder votre calme messieurs. » De tous les scénarios que tu as imaginé en venant à cette soirée, celui-ci est sans nul doute le plus imprévisible de tous.

Tu finis par te mettre entre eux, utilisant la capacité dupliquée pour te déplacer en un battement de cils. « Je te déconseille un autre tir, je me contrôle bien moins que lui » que tu lances en direction du premier, « et vous, dîtes lui juste ce qu'il veut entendre bon sang... » que tu finis par balancer à la figure du deuxième. Pire que des enfants, décidément.

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S’il se doutait que l’homme avait des intentions d’agression, Darius ne croyait pas qu’il passerait à l’action. Pas de si tôt, alors qu’ils se tenaient dans le périmètre de l’hôtel et que la soirée n’était pas si proche de se terminer. Même lorsque l’arme fut pointée en sa direction, le vampire se contenta de sourciller, jugeant les manières théâtrales à la fois inutiles et de mauvais goût. L’intrus croyait-il vraiment que la vue du M1911 rendrait Monsieur Couture plus coopératif ? Ce n’était pas la première fois que ce dernier se retrouvait face à des lâches qui se fiaient sur leur pistolet plutôt que sur leurs bonnes manières pour obtenir ce qu’ils voulaient. Encore une fois, Darius était plus que content de prouver à cet enflure qu’il n’avait aucune chance contre lui.

C’était ce surplus d’assurance qui, finalement, fit éclater les barrières de la méfiance et permit à la balle de se loger dans la cuisse du mutant avant qu’il ne puisse l’éviter. Il se retrouva rapidement à terre, incable de supporter son poids sur la jambe affectée. Sous les effets de la surprise et de la douleur, les traits de Dracula se montrèrent sous leur vrai jour, un réflexe qu’il fut incapable de réprimer. Telle une bête sauvage enragée et humiliée, il sortit les crocs en poussant un feulement d'intimidation tandis qu’il tentait de se redresser, laissant au tireur un aperçu du monstre qu’il était. Cela ne dura qu'un instant puisque rapidement, Amalia se pencha à ses côtés et le simple toucher de sa main contre la sienne suffit pour apaiser le vampire et lui faire reprendre son apparence naturelle. Un soulagement qui fut de courte durée lorsqu’il réalisa que la mutante en avait profité pour lui voler son gène et s’interposer entre lui et celui qu’il comptait faire payer.

Argh…” fut le seul son qui s’échappa des lèvres grimaçantes de Darius en réponse à la tentative de médiation improvisée, pendant que ses doigts plongeaient dans le creux de sa blessure afin d’y repêcher la raison de son incapacité. La soirée pouvait-elle plus mal tourner ? Une fois la balle retirée, l’ouverture refermée et le PDG relevé, il était temps de considérer la façon dont il allait se venger. Mais la voix d’Amalia retentit à nouveau pour le pousser à recracher ce que l’inconnu était venu chercher.

La haine animait désormais le visage du vampire qui, enfin sur ses deux pieds, conserva un mutisme obstiné le temps de replacer les manches de son veston. Un geste superficiel à première vue, mais qui en réalité l’aidait à se recentrer et retrouver une partie de son sang-froid. Après de longues secondes à se demander s’il valait la peine de s’en prendre non seulement à l’agresseur mais également au gène copié, Darius finit par poser les mains sur ses hanches en soupirant d’exaspération.

Copycat avait gagné.
Ou du moins, il ne tenait pas à faire d'elle un dommage collatéral.

Je présume que tu es son fils… Ángel ?” osa-t-il lancer à tout hasard, se rappelant de l'ourson en peluche qu'il avait offert au gamin lors des funérailles. L'âge semblait correspondre et au vu des mesures entreprises pour en arriver à ce moment de vérité, la théorie ne semblait pas trop tirée par les cheveux. Peu importe s’il s'agissait bien du fils, toutefois, les faits restaient les mêmes. “Ce que je sais de Maria Escamilla, c’est qu’elle était travaillante, fiable et sensible. C’était une employée exemplaire et elle tenait à ce que son fils ait un avenir prospère.” Darius avait en quelque sorte abandonné les provocations infantiles pour le moment, mais il avait le pressentiment que l’homme en face de lui ne le verrait pas nécessairement de cette façon.

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TW : Sang


Bête à terre après grognement douloureux. Hémoglobine pulse, offre sentiment de satisfaction au tireur. Symbole d’une cible touchée, toujours petit effet d’assouvissement intrinsèque. Pourtant déflagration qui amoindri en rien colère bouillonnante dans tripailles.

Prédatrice vint spontanément porter assistance au blessé qui ne le restera guère longtemps. Réaction humaine qu’assassin ne considère pas encore comme choix de parti bien que mirettes noires surveillent. Bougresse clame qu’un calme doit être maintenu malgré circonstance. Ironie quelque peu risible sortant de ses propres lippes. Capacité nouvelle qu’elle utilise sous regard colérique, dévoilant compétence de l’autre. Déconseille nouvelle balle car contrôle et patience moindre qu’hôte. Sinus laisse échapper léger pouffement expiré en réaction spontanée. Comme si traqueur allait s’attaquer à elle. Point de motivation. Pour le moment…

Alors que conseillère improvisée lance à monstre aux traits redevenus humains sommation de dévoiler réponse à question, celui-ci révèle enfin se souvenir. Nomination insupportable dans gueule vampirique. Môme garde silence, illustrant affirmation. Enchaine alors, prétendant une mère travailleuse, fiable et sensible. Employée exemplaire qui souhaitait avenir prospère pour mioches. Quenottes du chiard grincent. Mâchoire se crispe de plus belle. Passe phalanges libres dans crinière. Geste parasite dévoilant malaise bouffant. Réponse considéré comme inutile. Hors sujet.

… Et c’est tout ? Vraiment ?! Pourquoi aurait-elle travaillé pour un mutant si elle voulait un avenir prospère hein ?!! …. Elle s’est faite massacrée par eux… termina-t-il sur une note amère. L’énervement inspiré par l’incompréhension. L’illogisme. Veut savoir… S’acharnera jusqu’à avoir réponses.

Déstabilisé, espère point de lien entre James Couture et massacreurs du Mexique. Enfant troublé, ne peut s’empêcher de faire liaison. Néanmoins, pourquoi se serait-il pointé aux funérailles ?! Pourquoi compassion montrée par offrande de cet ourson ?! Criminel pollué par idée insoutenable ; celle d’une mère souhaitant entente cordiale entre humains et bestioles. Pourquoi aurait-elle quitté pays sinon… ? Esprit flou. Instabilité grimpante.

Bougre venu pour réponses, explication guère satisfaisante… Vérité soupçonnée détestable. Idée insupportable. Ange amorce désire d’un repli prochain…


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Si Darius se contenait pour l’instant, il n’en restait pas moins que la fureur silencieuse lui brûlait les entrailles. Outre le mépris qui lui déformait les traits du visage, il ne laissait paraître aucun signe d'agressivité suite à l’incident qui l’avait blessé, mais il ne s’agissait que du calme avant la tempête. Un calme froid et calculateur qui, secrètement, mettait de l’avant son penchant pour une cruauté non assumée. Cet homme avait choisi la mauvaise journée pour l’insulter, et le vampire n’était pas près de l’oublier.

Sortant son mouchoir de sa poche pour essuyer le sang qui avait taché ses mains, il ne put s’empêcher de retrouver un sourire en coin en réalisant à quel point le présumé Ángel se retrouvait en proie à ses émotions. Était-ce de la colère, ou plutôt une forme de souffrance ? Ils abordaient de toute évidence un sujet sensible pour le tireur, mais la compassion de Darius s’était évaporée aussi rapidement que les circonstances avaient ruiné sa soirée.

Alors tu crois que tous les mutants sont des barbares ?” déduit-il face à l’ardeur des propos exprimés. “Intéressant, venant de l’humain qui se présente sans invitation et décide de me tirer dessus en guise d’introduction.” Il n’en fallait pas plus pour comprendre le sens de ses paroles. Si quelqu’un manquait de manières ce soir, c’était bien le persécuteur. Et pourquoi ? Parce que Monsieur Couture ne lui disait pas ce qu’il voulait entendre sur sa maman ? Le gamin s’était fait de faux espoirs dès le départ. “Tu veux savoir pourquoi ta mère travaillait pour une ‘saloperie de mon espèce’ ? Alors soit. Laisse-moi te raconter.”  

Tranquillement, il se mit à marcher vers son interlocuteur, levant les mains devant lui lorsqu’il arriva d’abord face à celle qui s’était interposée, comme pour prouver qu’il n’avait pas l’intention d’attaquer. “Vous permettez ?” lui dit-il d’un air défiant. C’était plus une moquerie qu’une question : il avait du mal à croire qu’Amalia était si intéressée à se mêler de cette affaire. Et s’ils se fiaient à leur dernière rencontre dans le Bronx, elle savait qu’il serait difficile de se mettre en travers de son chemin — surtout sans mur de glace pour le bloquer.

Lorsqu’elle le laissa passer, Darius se servit à son tour de sa rapidité surhumaine pour se positionner derrière celui qui semblait lui vouer une haine incommensurable. Une autre façon de lui faire comprendre qu’il faisait le choix de ne pas lui briser la nuque ici et maintenant. Avant de laisser Ángel de se retourner, Dracula lui souffla à l’oreille : “Maria souhaitait que l’on soit amis.” Il insista sur le terme, ayant bien compris l’opinion du persécuteur sur le sujet.

Reprenant ensuite un peu de distance, il ajouta sur un ton de professeur : “Contrairement au reste de sa famille, elle n’était pas ignorante au point de placer tous les mutants dans la même catégorie. Elle espérait voir ses enfants grandir à l’écart de cette haine aveugle qui a mené à la tragédie.” Non, ce n’était pas parce qu’elle ne savait pas, ni parce qu’elle y était forcée : elle avait décidé de travailler pour lui de son propre gré. “Malheureusement, je constate que son coup fut un raté…” ajouta-t-il en présentant une moue exagérée.

Parfois, la vérité était la plus cruelle des armes, et c’était celle que Darius avait enfin décidé de manier.

Si tu refuses de me croire, il te suffit de regarder dans l’ourson en peluche que je t’ai donné… ‘mon Petit Ange’.

S'il avait au moins eu le bon sens de le garder.

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Monstre se décide enfin de conter histoire que gamin attend. Apnée. Approche paluches désarmées, illustrant bonne intention sous-jacente à médiatrice improvisée. Celle qui n’a guère de camp, la voilà dénuée du rôle de mur séparateur entre Colère et Vengeance.

Souffle infernal des enfers vint chatouiller esgourde de mots détestables redoutés. Prénom maternel approprié, associé au désir d’une amitié appréhendée, épouvantable entre humanité ardemment défendue et mutants sauvageons. Vérité dégueulée aux oreilles puériles, âme vibrante face à postulat catastrophique. Locuteur adopte distance afin d’amorcer et d’argumenter suite des palabres regrettables. Évoque que matriarche n’était guère ignorante au point de voir généralité meurtrière chez êtres surnaturels. Emancipation motivée par ce désir d’éloignement extrémiste qui eut finalement raison d’elle… Coup raté. Haine suintante de réalisme. Esprit voit que tout concorde et pourtant, œillères refusent de tomber malgré évidence. Môme du passé en larme, hurle à l’intérieur de caboche. Il se plie, se crispe et tombe sur rotules lorsque surnom d’une mère se fait entendre. Parce qu’il n’est guère plus lourd fardeau qu’une vérité qu’on ne sait réfuter. Coup de grâce. Chasseur prend conscience qu’argumentaire légitime de par les preuves qu’hôte dicte. Fiston ayant grandi dans jus familiale fielleux, se rend compte que destin parental était tout autre. Est-ce là schéma d’une vie ratée ? Est-ce là schéma d’un espoir avorté ?

…non. murmuré entre quenottes serrées. Plus par exclamation de l’âme que par refus de s’exécuter. Interdiction glanée que d’utiliser ce surnom quelle lui donnait. Elle seule a le droit….

Venin s’écoule dans jugulaire. Touche myocarde. Conscience et Souvenirs bataillent. Mirettes s’assombrissent. Ridules se décrispent. Une décision est prise. Faciès se neutralise. L’âme se vide. Assassin reprend le dessus et ose enfin regarder le James Couture. Parce qu’il se souvient de chaque instant. Le revoit offrir peluche. Trésor précieusement emballé dans carton aux reliques d’une enfance hérétique. Vieillerie qu’il se doit d’aller vérifier…

Comme quoi, c’est en tentant de fuir la haine qu’elle vous rattrape et qu’elle vous met à terre…

Traqueur se détourne alors des protagonistes. Prend à la lettre les mots de sa cible du soir et s’en va, emportant fierté propre et sans dire mot. Pas prudent et esgourdes à l’affut, amène auteur hors champ, rentrant chez lui comme il est venu. Antre à la ressource insoupçonnée, lui donnera bientôt preuve plus effroyable…


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 Dire que cette soirée ne s’est pas passée comme prévue serait d’un euphémisme affligeant. Non seulement tu n’as reçu aucune information sur l’engin de mort que tu portes sous la peau mais en plus tu viens de te mettre dans une posture plutôt délicate pour un allié qui jusqu’à maintenant, ne s’est pas montré franchement utile. Et pourtant, malgré cette entrevue pour le moins chaotique, tu ne peux pas dire que tu as complètement perdu ton temps.

Les retrouvailles tragico-dramatiques entre le persécuter et le mutant t’ont permises de réaliser que les promesses de Darius semblent lui tenir à cœur. Aurais-tu misé sur un homme de parole cette fois ? Tu l’espères. Ne te reste qu’à patienter jusqu’à ce qu’il fasse honneur à votre pacte scellé. « Si je m’attendais à ça. » Finis-tu par froisser entre tes lèvres pour lever l’atmosphère tendue qui flotte dans les airs. « Vous voyez que vous le connaissiez aussi. » Clin d’œil complice à l'attention du vampire dont tu t’approches. A nouveau, tu as copié son gène X mais c’est pour une bonne cause alors peut-il seulement t’en vouloir ? Tu poses une main sur la veste de son costume, t’apprêtant à lui confier une autre slave quand ton ouïe surdéveloppée capte une scène qui se joue à une centaine de mètres de vous.

Tu entends quelqu’un, certainement un invité de l’événement caritatif, saluer un certain M. Stavoski qui récupère sa voiture. Ta cible et ton signal de départ alors sans plus attendre, tu fais tes adieux à l’hôte de la soirée. Bien qu'il l'ait organisée pour que vous puissiez échanger en toute tranquillité - c'est loupé - tu ne peux te permettre de rentrer sans ta capture. « Je dois également vous laisser M. Sinclair mais je vous recontacterai... par mes propres moyens. » Et en un fragment de secondes, tu disparais de son champ de vision, le laissant seul à ses pensées. Prédatrice flaire piste, suit le véhicule qui se fraie un chemin dans les rues de la ville. Bientôt la proie tombe entre tes mains. Ce qui sera demain matin aux informations un tragique accident cachera en réalité une autre mission de Trask, visant à récupérer et collectionner toujours plus de mutants.

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Il pouvait voir que ses paroles touchaient leur cible aussi précisément que la visée du tireur. Darius était un homme calculateur ; chacune de ses phrases avaient pour but d’alourdir son adversaire par le poids de ses propres doutes, jusqu’à ce que la charge soit trop lourde à supporter et le fasse plier. Ce fut ainsi que le fils de Maria se retrouva les genoux au sol, son agonie mentale si intense qu’il peinait à se redresser. Indifférent face à la douleur qu’il venait d’infliger et considérant sa vengeance effectuée, le vampire se contenta de regarder l’autre quelques secondes avant de conclure dans la neutralité : “Il y a matière à réflexion, j’espère que tu sauras t’en servir.” Derrière la condescendance toujours un peu présente du mutant se cachait le réel souhait que le persécuteur remette en question les croyances qu’on lui avait inculquées. Pour honorer le rêve de Maria.

Ángel finit par se lever et sans dire un mot, il tourna les talons, sans doute pour vérifier la vérité qui venait de l’assommer. Ne restaient plus que Darius et Amalia, forcés de se faire face maintenant que l’intense distraction était passée.

La mutante fut la première à casser le lourd silence qui s’était installé. Lorsqu’elle fit remarquer qu’ils avaient un contact en commun finalement, Darius secoua la tête. “À peine.” Malgré le lien avec sa défunte amie, l’homme qu’il avait rencontré ce soir ne restait qu’un étranger à ses yeux. Un soldat durci par les horreurs de son passé et alimenté par la rage qui s’était installée ; quelqu’un pour qui la torture physique ne pourrait jamais surpasser la souffrance qui le rongeait de l’intérieur. C’était le type de caractère dont il fallait se méfier, car ceux qui n’avaient pas peur de mourir étaient ceux qui s’avéraient les plus dangereux.

Vous, par contre, semblez avoir un lien bien plus étroit avec lui,” renchérit Dracula sans lâcher la dose de ressentiment qui l’avait visité plus tôt. Peut-être était-ce puéril de sa part, mais après ce qui venait de se passer, ce n’était plus une nouveauté. Copycat avait tout de même dupliqué son gène X pour s’interposer entre eux, elle qui normalement ne semblait s'intéresser à nul autre qu’elle-même.

En réalité, il n’était pas sûr de vouloir savoir ce qui reliait la bête noire de Trask au persécuteur aguerri — quelle que fût la nature de leur relation, elle n’annonçait rien de bon. Mais puisque cette soirée était déjà un long cauchemar duquel il ne s’était pas encore réveillé, autant clarifier ce dernier morceau.

Une anticipation malsaine lui monta le long de l’échine alors qu’Amalia vint poser sa main contre son torse et amener son visage un peu trop proche du sien, comme pour jouer sur le désir inassumé du vampire pour mieux faire passer ce qu’il ne voulait pas entendre. Mais plutôt que d’articuler le moindre aveu, elle lui annonça son départ précipité et disparut de sa vue avant qu’il ne puisse la rattraper.

Au même moment, une voix interpella Monsieur Couture par la porte du bâtiment. L’organisateur s’était éclipsé de son événement sans prévenir et plusieurs invités étaient impatients d’aller à sa rencontre. “Dites-leur que la soirée est terminée,” répondit-il à travers la distance. Des protestations se firent entendre, mais il les balaya du revers de la main avant de quitter le périmètre de l’hôtel.  

Oh, s’ils savaient à quel point il était à ça de les égorger tous.

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