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In Loving Memory (ft. Caleb)

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C’est une journée grise ; aussi grise que mon état d’âme alors que je me tiens seule devant la tombe érigée à l’honneur de mon défunt fiancé. L’air est lourd, les nuages couvrent ma tête, j’ai l’impression qu’il va tomber des gouttes mais ça ne sent pas encore la pluie. Chaque année, je visite le cimetière de Green-Wood pour rendre hommage à Jace. Chaque année, je dépose devant sa pierre une carte de tarot — celle du Fou, sa préférée. Je n’ai jamais été quelqu’un de spirituelle et à vrai dire, lui non plus. Mais le jour où il m’a proposée en mariage, on est allés visiter une médium parce qu’elle était sur notre chemin et on s’est dit pourquoi pas, ça pourrait être amusant. La première carte qu’il avait piochée était celle du Fou, représentant son envie d’aventure, l’insouciance, le chaos, le moment présent. Il avait beau être capitaine d’équipe chez les persécuteurs et devoir faire preuve d’une certaine retenue ; en dehors du travail, il faisait tout pour apporter rire et bonheur autour de lui, disant que la vie est trop courte pour être morose. C’est ce que j’adorais chez lui et la carte lui allait à merveille. Depuis ce temps, il s’était mis à collectionner les différentes versions du Fou qu’il pouvait trouver.

J’espère que tu vis encore tout plein de belles aventures, mon amour…” que je murmure accroupie devant sa tombe.

La peine ne s'est pas effacée malgré les huit années qui ont passé depuis la tragédie. Chaque fois, je me remémore le cours des événements en me disant “et si”. Et si nous nous étions mariés comme prévu plutôt que de prioriser notre travail. Et si nous étions partis en voyage de noces à ce moment-là plutôt que de participer à cette mission suicidaire. Et s’il n’était pas capitaine, forcé à prendre les devants face à ce monstre de mutant. Et si…

Je laisse les larmes couler le long de mes joues tandis que je ferme les yeux sans combattre la douleur qui étreint ma poitrine. C’est la seule journée de l’année où je m’autorise à vivre pleinement la peine qui me submerge. Pas de subterfuge, de déni ou de mensonges — juste mes sentiments honnêtes. Il me manque tellement. Je n’ai pas réussi à me rapprocher autant de quelqu’un d’autre depuis son départ, j’ai seulement ignoré ma solitude en me tournant vers mon nouveau travail.

Prise dans ce trop plein d’émotions, je ne remarque pas l’homme qui s’approche de moi.