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inaction électrique (darius)
(#) Ven 11 Mar - 12:05
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inaction électrique
ce matin-là, son quotidien fut rompu par l’évolution capricieuse d’un pouvoir beaucoup trop puissant pour le réceptacle qui le posséder. depuis son arrivée, le mioche n’avait cessé de faire parler de lui, de son non-contrôle systématique, de sa maladresse tragique, d’un manque de confiance évident à l’égard de cette énergie qui l’animait. plusieurs fois, ce prénom avait retenti au coeur des discussions de la salle des enseignants. lili l’avait à peine notifié. n’était-il pas là pour éviter ce genre de réalisations, après tout. le suivi de ce garçon n’était pas mené correctement, il n’était pas à blâmer. pourtant, ce matin-là, l’énergumène fit parlé de lui à nouveau. un trou dans le mur, un incendie et une coupure de courant. l’exaspération se lisait sur le visage des résidents. contradiction avec les traits enjouées qu’arborait la professeure. depuis le début de sa journée, l’ennui avait dépeint sur sa motivation un douloureux désintérêt sur son cours, ses élèves et cette journée bien morne. l’alarme incendie était une aubaine pour la jeune femme qui ne cherchait qu’à fuir cette situation semblable à toutes les autres. alors forcément, elle souriait devant ce carnage.
elle contemplait l’agitation d’un point de vu extérieur. elle alluma une cigarette et la fuma le temps de l’observation. son mépris était à son paroxysme. l’intention de calmer ses âmes déboussolées, ou d’aider à remettre en ordre les dommages causés par l’accident n’était point dans ses priorités. pourtant à l’approche du vampire dans son champ de vision, l’écrasement de sa clope et le contact visuel, lui soufflèrent que son tour était à venir. d’une tendre voix voluptueuse elle l’accueillit. polie et charnelle dans toute sa splendeur, deux dimensions intrinsèques qu’elle maîtrisait et dont les notes s’unifiaient à travers son timbre velouté. « darius, comment allez-vous très cher ? »
elle contemplait l’agitation d’un point de vu extérieur. elle alluma une cigarette et la fuma le temps de l’observation. son mépris était à son paroxysme. l’intention de calmer ses âmes déboussolées, ou d’aider à remettre en ordre les dommages causés par l’accident n’était point dans ses priorités. pourtant à l’approche du vampire dans son champ de vision, l’écrasement de sa clope et le contact visuel, lui soufflèrent que son tour était à venir. d’une tendre voix voluptueuse elle l’accueillit. polie et charnelle dans toute sa splendeur, deux dimensions intrinsèques qu’elle maîtrisait et dont les notes s’unifiaient à travers son timbre velouté. « darius, comment allez-vous très cher ? »
(#) Sam 12 Mar - 2:45
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Darius n'était pas à l'Institut lorsque l'incident s'était produit : il venait de se mettre en chemin vers le Bronx pour rendre visite à un contact du GLM qui aurait peut-être pu lui fournir des informations précieuses sur Trask Industries. Lui qui méprisait tant ce groupe extrémiste, il ne se gênait pas pour aller chercher leur aide lorsqu'il s'agissait de choses qu'il jugeait d'importance cruciale — en l'occurrence, la promesse qu'il avait faite à Amalia et la quête sur laquelle elle l'avait lancé. Le code qu'elle lui avait laissé sur un bout de papier lors de leur dernière rencontre s'avérait difficile à déchiffrer malgré le talent des gens à l'Institut et Darius n'avait d'autre choix que d'élargir ses recherches.
Ce fut donc à contrecœur qu'il fit demi-tour lorsqu'il reçut un appel de Lesley lui demandant s'il pouvait s'occuper de l'incident, car la directrice des lieux était également ailleurs ce matin-là. Il n'était pas très loin et sa visite au GLM pouvait attendre, mais ce fut avec un visage particulièrement mécontent que le vampire remit les pieds sur le terrain de l’Institut. Dès qu’il passa la frontière des illusions, il fit face à un grand nombre de résidents éparpillés sur la pelouse tout autour du bâtiment. Il s’approcha d’une élève pour lui demander qu’elle détaille la situation.
Un élève avait fait un trou dans le mur de sa chambre, déclenché l’alarme de feu, et causé une panne d’électricité sur l’étage en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Et il s’agissait de Velkàn, évidemment. Darius laissa échapper un long soupir exaspéré. Il avait déjà pris Velkàn sous son aile et l’avait même aidé à maîtriser un peu mieux sa lévitation, mais il semblait que ses pouvoirs ne cessaient de progresser plus rapidement qu’il ne pouvait les contrôler. Et le caractère insouciant dont il faisait incessamment preuve n’aidait pas à rassurer le doyen. Darius savait que Velkàn avait de bonnes intentions, mais ce qui venait de se passer aujourd’hui confirmait ses doutes : il fallait vraiment que quelqu’un prenne en charge le mutant de l’énergie. Peut-être quelqu'un d'un peu moins occupé que lui, même s'il aimait bien faire ce type de suivi.
Heureusement, Darius aperçut Vaughn au loin qui s’approchait d’un pas décidé vers le coupable. Leurs regards se croisèrent et il fut soulagé de pouvoir laisser le protecteur s’occuper du jeune homme qui tentait d’entraîner sa nouvelle capacité sur un pauvre arbre qui ne lui avait rien demandé. Cela faisait une chose de moins à gérer pour le doyen qui put alors s'atteler au dernier problème : la coupure de courant.
Il savait que c’était son rôle de s’occuper de ce genre de choses, mais il aurait tout de même préféré que quelqu’un d’autre se porte volontaire pour cette fois. Ce n’était pas comme s’il manquait de variété dans les mutations utiles au manoir — il devait bien y avoir quelqu’un sur les lieux pouvant se charger d’une panne, quelqu’un comme…
Son regard s’arrêta sur la jeune femme aux cheveux noirs qui fumait une cigarette à l’écart de la foule. Il ne put s’empêcher de rouler des yeux : bien sûr que la professeure qu’il avait appris à connaître n’était pas du genre à se précipiter pour offrir son aide. La nonchalance de Lilibeth ne dérangeait pas Darius la plupart du temps, mais il aurait pu être en train de questionner le GLM à cette heure-ci s’il n’avait pas dû revenir sur ses pas.
La mutante électrifiante s’empressa d’écraser sa cigarette tandis qu’il se dirigeait vers elle, puis l’accueillit avec un sourire. Darius lui renvoya un rictus mais la joie n’y était pas. “Ça pourrait aller mieux,” avoua-t-il.
Il prit une pause avant d’ajouter, “En fait, ça ira tout de suite mieux lorsque nous aurons réglé cette panne au premier étage.” Il avait insisté sur le “nous” avec un air mesquin, se doutant que Lilibeth savait pourquoi il l’avait approchée, et se doutant également qu’elle aurait préféré qu’il la laisse tranquille. Elle avait beau demeurer polie, leur relation était sans faux-semblant. “Qu'en dites-vous, Miss Steadworth ?”
Ce fut donc à contrecœur qu'il fit demi-tour lorsqu'il reçut un appel de Lesley lui demandant s'il pouvait s'occuper de l'incident, car la directrice des lieux était également ailleurs ce matin-là. Il n'était pas très loin et sa visite au GLM pouvait attendre, mais ce fut avec un visage particulièrement mécontent que le vampire remit les pieds sur le terrain de l’Institut. Dès qu’il passa la frontière des illusions, il fit face à un grand nombre de résidents éparpillés sur la pelouse tout autour du bâtiment. Il s’approcha d’une élève pour lui demander qu’elle détaille la situation.
Un élève avait fait un trou dans le mur de sa chambre, déclenché l’alarme de feu, et causé une panne d’électricité sur l’étage en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Et il s’agissait de Velkàn, évidemment. Darius laissa échapper un long soupir exaspéré. Il avait déjà pris Velkàn sous son aile et l’avait même aidé à maîtriser un peu mieux sa lévitation, mais il semblait que ses pouvoirs ne cessaient de progresser plus rapidement qu’il ne pouvait les contrôler. Et le caractère insouciant dont il faisait incessamment preuve n’aidait pas à rassurer le doyen. Darius savait que Velkàn avait de bonnes intentions, mais ce qui venait de se passer aujourd’hui confirmait ses doutes : il fallait vraiment que quelqu’un prenne en charge le mutant de l’énergie. Peut-être quelqu'un d'un peu moins occupé que lui, même s'il aimait bien faire ce type de suivi.
Heureusement, Darius aperçut Vaughn au loin qui s’approchait d’un pas décidé vers le coupable. Leurs regards se croisèrent et il fut soulagé de pouvoir laisser le protecteur s’occuper du jeune homme qui tentait d’entraîner sa nouvelle capacité sur un pauvre arbre qui ne lui avait rien demandé. Cela faisait une chose de moins à gérer pour le doyen qui put alors s'atteler au dernier problème : la coupure de courant.
Il savait que c’était son rôle de s’occuper de ce genre de choses, mais il aurait tout de même préféré que quelqu’un d’autre se porte volontaire pour cette fois. Ce n’était pas comme s’il manquait de variété dans les mutations utiles au manoir — il devait bien y avoir quelqu’un sur les lieux pouvant se charger d’une panne, quelqu’un comme…
Son regard s’arrêta sur la jeune femme aux cheveux noirs qui fumait une cigarette à l’écart de la foule. Il ne put s’empêcher de rouler des yeux : bien sûr que la professeure qu’il avait appris à connaître n’était pas du genre à se précipiter pour offrir son aide. La nonchalance de Lilibeth ne dérangeait pas Darius la plupart du temps, mais il aurait pu être en train de questionner le GLM à cette heure-ci s’il n’avait pas dû revenir sur ses pas.
La mutante électrifiante s’empressa d’écraser sa cigarette tandis qu’il se dirigeait vers elle, puis l’accueillit avec un sourire. Darius lui renvoya un rictus mais la joie n’y était pas. “Ça pourrait aller mieux,” avoua-t-il.
Il prit une pause avant d’ajouter, “En fait, ça ira tout de suite mieux lorsque nous aurons réglé cette panne au premier étage.” Il avait insisté sur le “nous” avec un air mesquin, se doutant que Lilibeth savait pourquoi il l’avait approchée, et se doutant également qu’elle aurait préféré qu’il la laisse tranquille. Elle avait beau demeurer polie, leur relation était sans faux-semblant. “Qu'en dites-vous, Miss Steadworth ?”
(#) Sam 19 Mar - 12:01
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inaction électrique
la fumée créait des voluptés dans l’air, arabesques que lilibeth contemplait à travers un décor dramatique. les étudiants parsemaient le parc d’une foule de plus en plus dense. l’alarme incendie ayant été déclenchée, tous étaient sortie dans un chaos bruyant et surprenant. certains craignaient une infiltration des persécuteurs tandis que les autres, au courant des exploits du gamin, jouissaient de cette sortie prématurée des cours pour apprécier les rayons du soleil sur leur peau. spectatrice des évènements qui se déroulaient devant ses yeux, pourtant lilibeth ne quitta pas son perchoir pour apporter une quelconque aide, rassurer les plus imaginatifs, calmer les moins lucides, sauf qu’elle ne fit rien. elle ne remarqua pas immédiatement darius qui l’avait repérée au loin. elle garda cette ignorance jusqu’à ce que le son de ses pas soient distinctement proches. elle tourna la tête. il n’était qu’à quelques centimètres. par politesse, elle l’accosta. il semblait épuisé, presque grincheux. sans doute, l’inaction de la jeune femme l’agaçait pourtant il ne dit pas un mot sur son inactivité. il la connaissait. un reproche et la fuite serait assurée. cette rencontre n’était pas un hasard. darius n’était pas venu pour discuter de son état d’âme. un sourire amer s’étira sur son visage lorsqu’un « nous » dissimulé la contraignit à se mêler aux problèmes actuels. il était fort. une introduction monotone, qui inquiéta presque la jeune femme, d’abord, avant que ce dernier n’aille au bout de ses pensées. l’invitant à prendre part à la situation pour y apporter une aide. une aide qu’elle ne voyait pas nécessairement. à quoi pouvait-elle servir réellement ? mais pour que darius prenne du temps pour venir jusqu’à elle, prendre des pincettes pour évoquer sa frustration et cette séquence finale théâtrale qui l’oblige à accepter. c’était une excellente méthode d’approche avec la jeune femme. à la fois, elle était agacée par cette requête inattendue qui l’obligeait à quitter sa sérénité. et à la fois, amusée par la démarche du garçon. il avait adapté son discours à lilibeth. un effort apprécié, qu’elle ne pouvait refuser. au-delà de son poste haut gradé, darius avait toujours trouvé les bons mots pour échanger avec la jeune femme. le bon comportement pour l’exploiter sans créer de friction. une malignité que lilibeth appréciait finalement. toutefois ce n’était pas sans un soupir, qu’elle lui répondit de manière nonchalante : « ai-je réellement le choix ? » oui, elle l’avait. sauf que son intégration serait remise en question. sa place au sein de l’institut pouvait être reconsidérée et toutes ces conséquences rendraient son quotidien plus compliqué. il était plus judicieux d’accompagner ce vampire agréable que de refuser. heureusement, lilibeth l’appréciait, l’acceptation aurait pu être plus difficile à atteindre si une autre personne s’était approché d’elle. « en quoi puis-je aider ? » des mots rares dans la bouche de la jeune femme et pourtant, sincères.
(#) Lun 21 Mar - 23:52
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C’étaient souvent les plus introvertis qui se sentaient le plus en confiance en compagnie du doyen. Sans être timide pour autant, Darius Sinclair était un homme réservé pour qui la phrase “vivre et laisser vivre” était généralement un bon indicateur de sa conduite. Tant que les choses ne le concernaient pas personnellement, et que personne n’était en danger, il n’allait pas s’en mêler. Pas de questions indiscrètes ou de stratégies pour forcer les plus taciturnes à sortir de leur coquille. Pas de tentatives de rapprochement en relevant des points communs mais douloureux de leur passé. C’était en partie pour cela que la jeune prof et lui pouvaient facilement se tenir compagnie sans nécessairement être proches ni faire la conversation à longueur de journée. Cependant, en situation de crise, la nonchalance constante de Lilibeth contrastait violemment avec le caractère du vampire. Lorsqu’il y avait clairement un problème, Darius ne pouvait demeurer qu’un simple spectateur tandis que Lilibeth se réjouissait plutôt sur son trône d’observatrice. Et lorsque le doyen avait un objectif en tête, il ne se laissait pas facilement arrêter ; quitte à prendre le ton et les mesures nécessaires pour faire plier les autres à ses exigences.
Elle soupira en demandant si elle avait vraiment le choix, mais ils savaient tous les deux qu’il s’agissait d’une question rhétorique. Le regard perçant du vampire suffit pour confirmer qu’il n’était pas ici pour se faire refuser. Il n’allait pas la traîner de force ni la menacer de quoi que ce soit, mais ce serait difficile d’excuser un je-m’en-foutisme complet alors qu’il prenait la peine de venir la chercher. Il lui offrit un bien meilleur sourire lorsqu’elle s'informa sur la façon dont elle pouvait aider, content de voir qu’elle prenait la bonne décision. “Étant donné votre mutation, cela devrait vous paraître plutôt évident, non ?” dit-il un peu sarcastiquement, mais sans méchanceté. Il avait bien dit qu’il y avait une panne de courant après tout. “J’aurais besoin que vous donniez un petit boost au générateur du premier étage,” détailla-t-il. Puis, il fit mine de se diriger vers l’intérieur du manoir dès qu’elle était prête.
Elle soupira en demandant si elle avait vraiment le choix, mais ils savaient tous les deux qu’il s’agissait d’une question rhétorique. Le regard perçant du vampire suffit pour confirmer qu’il n’était pas ici pour se faire refuser. Il n’allait pas la traîner de force ni la menacer de quoi que ce soit, mais ce serait difficile d’excuser un je-m’en-foutisme complet alors qu’il prenait la peine de venir la chercher. Il lui offrit un bien meilleur sourire lorsqu’elle s'informa sur la façon dont elle pouvait aider, content de voir qu’elle prenait la bonne décision. “Étant donné votre mutation, cela devrait vous paraître plutôt évident, non ?” dit-il un peu sarcastiquement, mais sans méchanceté. Il avait bien dit qu’il y avait une panne de courant après tout. “J’aurais besoin que vous donniez un petit boost au générateur du premier étage,” détailla-t-il. Puis, il fit mine de se diriger vers l’intérieur du manoir dès qu’elle était prête.
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