:: Rps archivés :: Rps abandonnés
Meet me halfway (Violet)
(#) Dim 6 Mar - 23:00
Invité
IRP
HRP
@Violet Fox
Meet me halfway
Ce soir, tu étais allé dans un bar au hasard, un dans lequel tu n'étais encore jamais allé ou du moins tu n'en avais pas souvenir. Tu t'étais contenté de commander une bière et de t'installer au bar, observant simplement autour de toi. Il y avait ce couple qui semblait s'être perdu, cette bande de potes qui riaient fort, trois autres groupes de quelques personnes qui discutaient et deux gars louches plus loin au bar. Il y avait aussi une femme, seule, comme toi. Tu t'étonnais de ne voir personne s'approcher d'elle étant donné que c'était une jolie femme et que les gens sont vite lourds dans ce genre d'endroit. Enfin, jusqu'à ce que les deux gars louches s'approchent d'elles. Tu avais parlé trop vite. Tu gardais un œil sur la situation, au cas où tu aurais eu besoin d'agir. T'étais pas le genre chevalier blanc, mais tu n'étais pas non plus capable de voir quelque chose se passer sans intervenir. Cela dit, tu ne doutais pas qu'elle était capable de se débrouiller seule, elle en avait l'air en tout cas.
Tu finis par te lever, après quelques minutes, et tu te rapproches d'eux. Tu passes tes bras autour des deux inconnus, d'une façon faussement amicale. « Eh les gars, j'ai demandé au barman de vous servir deux verres, ils vous attendent au bar si vous les voulez. » Ils semblèrent hésiter un instant avant de s'éloigner. Toi, tu finis par sourire poliment à la demoiselle, ta bière en main. Tu te doutes de ce qu'elle pense et tu comptes mettre les choses au point d'abord. « Désolé pour l'intervention, je ne cherchais pas à vous sauver ou quoi que ce soit. » Ton sourire se fait un peu gêné alors que tu te grattes l'arrière du crâne. « J'avais simplement la sensation que si ça continuait, ça allait mal finir pour eux et je me suis dit qu'il valait mieux éviter ce genre de choses. » Tu avales une gorgée de ta boisson avant de pointer la chaise à sa table comme pour demander si tu pouvais t'asseoir. « Si je m'impose, vous promettez de ne pas me péter la gueule ? » Tu rigoles, mais t’espère qu'elle le prendra sur le ton de la plaisanterie. Pour ce soir, tu ne dirais pas non à un peu de compagnie et quelque chose te dit qu'une discussion avec cette inconnue pourrait s'avérer intéressante. De quoi penser à autre chose ce soir.
(#) Lun 7 Mar - 18:46
Invité
IRP
HRP
Je connais bien la ville de New York et particulièrement le quartier Queens dans lequel j’ai passé une partie de ma vie adulte. C’est ici que j’ai exercé ma carrière militaire, de l’entraînement aux nombreuses arrestations de mutants. Je me suis éloignée du coin après avoir quitté la milice, histoire de laisser retomber les soupçons à mon sujet, mais maintenant que plusieurs années ont passé, je me permets parfois d’y retourner. C’est l’un des quartiers où la tolérance envers les mutants est la plus faible, et je me sentirai toujours plus en sécurité lorsque je suis garantie de ne pas me retrouver sous le même toit qu’eux. Les mutants qui se promènent librement, c’est un peu comme si n’importe qui pouvait se promener avec n’importe quelle arme de feu, n’importe où et n’importe quand — vous imaginez un peu la scène ? Certains peuvent transporter des revolvers pour se protéger, d’autres ont des fusils d'assaut, et d’autres encore ont des lance-roquettes sur les épaules. Vous n’avez pas moyen de savoir s’ils ont l’intention de tirer ou non, alors qu’ils pourraient très bien exploser un bâtiment sur un coup de tête. Dans le cas des mutants, c’est encore pire : vous ne pouvez même pas savoir qui est armé ou non, sauf s’ils sont bien recensés. Et nous savons tous que plusieurs d’entre eux évitent les mesures gouvernementales du mieux qu’ils le peuvent.
Bref. Il y a une raison pour laquelle les armes à feu sont régulées dans le pays, et je ne vois pas pourquoi cela devrait être différent pour les porteurs du gène X. Je continue de méditer sur cette position tandis que je suis assise seule dans un bar qui a récemment ouvert. Contrairement au Nature’s Will deux pâtés plus loin, celui-ci ne prend pas la peine de vérifier le statut des clients, mais je ne suis plus aussi effrayée que je l’étais dans le passé. Je cours les risques dont je parlais plus tôt parce que c’est le seul moyen d’avancer, de faire une différence. J’ai éliminé plus de mutants dans les huit dernières années, solo, qu’avec la milice gouvernementale. Pour cela, j’ai rapidement dû accepter que je devais les côtoyer un minimum.
Une voix me sort de mes pensées et je lève la tête pour remarquer deux inconnus aux sourires prédateurs qui se sont approchés de moi. “Hey, beauté, ça te dit qu’on ait un peu de fun ensemble ?” dit l’un d’entre eux. Son haleine pue l’alcool et je le foudroie du regard. Son ami ne se gêne pas pour ajouter: “Allez, pas besoin d’être aussi sérieuse, fais-nous donc un joli sourire !”
Ma main se met à jouer avec le couteau qui se trouve sur la table tandis que je considère les différentes façons dont je pourrais leur montrer comment moi je pourrais m’amuser. C’est certainement très loin du type de fun qu’ils ont en tête. Je m’apprête à me lever pour leur faire face lorsqu’un troisième homme, apparemment un ami des deux autres, les incite à retourner au bar. Cependant, le nouvel inconnu ne les suit pas, continuant plutôt de me regarder avec un sourire. Un soupir d’exaspération échappe mes lèvres : il veut probablement la même chose que ses compères, sans vouloir partager le plaisir. Mais avant que je l’insulte ou le menace de cicatriser son joli visage, il s’excuse de l’intervention en précisant qu’il intervenait pour le bien des deux autres et non pas pour moi.
Je lui souris, décidant que ses explications sont sincères. Je ne suis pas ici pour chercher la bagarre. Suite à sa demande, je l’invite à prendre place en face de moi d’un geste de la main.
“Suis-je si intimidante que ça ?” dis-je en reposant doucement le couteau sur la table. Je ne crois plus que j’en aurai besoin pour le moment. “J’avoue que j’en suis flattée,” j’ajoute sur un ton amusé, lui montrant que tant qu’on ne me cherche pas, je suis de plutôt bonne compagnie.
“Alors qu’est-ce qui vous amène ici, monsieur je-ne-suis-pas-un-sauveur ? Plus tôt vous aviez plutôt l’air de vouloir prendre votre bière en paix, isolé dans votre coin.”
Je l’avais évidemment remarqué dès mon entrée dans le bar, ayant toujours tendance à évaluer les personnes qui se trouvent dans mon entourage.
Bref. Il y a une raison pour laquelle les armes à feu sont régulées dans le pays, et je ne vois pas pourquoi cela devrait être différent pour les porteurs du gène X. Je continue de méditer sur cette position tandis que je suis assise seule dans un bar qui a récemment ouvert. Contrairement au Nature’s Will deux pâtés plus loin, celui-ci ne prend pas la peine de vérifier le statut des clients, mais je ne suis plus aussi effrayée que je l’étais dans le passé. Je cours les risques dont je parlais plus tôt parce que c’est le seul moyen d’avancer, de faire une différence. J’ai éliminé plus de mutants dans les huit dernières années, solo, qu’avec la milice gouvernementale. Pour cela, j’ai rapidement dû accepter que je devais les côtoyer un minimum.
Une voix me sort de mes pensées et je lève la tête pour remarquer deux inconnus aux sourires prédateurs qui se sont approchés de moi. “Hey, beauté, ça te dit qu’on ait un peu de fun ensemble ?” dit l’un d’entre eux. Son haleine pue l’alcool et je le foudroie du regard. Son ami ne se gêne pas pour ajouter: “Allez, pas besoin d’être aussi sérieuse, fais-nous donc un joli sourire !”
Ma main se met à jouer avec le couteau qui se trouve sur la table tandis que je considère les différentes façons dont je pourrais leur montrer comment moi je pourrais m’amuser. C’est certainement très loin du type de fun qu’ils ont en tête. Je m’apprête à me lever pour leur faire face lorsqu’un troisième homme, apparemment un ami des deux autres, les incite à retourner au bar. Cependant, le nouvel inconnu ne les suit pas, continuant plutôt de me regarder avec un sourire. Un soupir d’exaspération échappe mes lèvres : il veut probablement la même chose que ses compères, sans vouloir partager le plaisir. Mais avant que je l’insulte ou le menace de cicatriser son joli visage, il s’excuse de l’intervention en précisant qu’il intervenait pour le bien des deux autres et non pas pour moi.
Je lui souris, décidant que ses explications sont sincères. Je ne suis pas ici pour chercher la bagarre. Suite à sa demande, je l’invite à prendre place en face de moi d’un geste de la main.
“Suis-je si intimidante que ça ?” dis-je en reposant doucement le couteau sur la table. Je ne crois plus que j’en aurai besoin pour le moment. “J’avoue que j’en suis flattée,” j’ajoute sur un ton amusé, lui montrant que tant qu’on ne me cherche pas, je suis de plutôt bonne compagnie.
“Alors qu’est-ce qui vous amène ici, monsieur je-ne-suis-pas-un-sauveur ? Plus tôt vous aviez plutôt l’air de vouloir prendre votre bière en paix, isolé dans votre coin.”
Je l’avais évidemment remarqué dès mon entrée dans le bar, ayant toujours tendance à évaluer les personnes qui se trouvent dans mon entourage.
(#) Mer 9 Mar - 17:18
Invité
IRP
HRP
@Violet Fox
Meet me halfway
Tu ne peux t'empêcher d'afficher un sourire amusé face à sa remarque alors qu'elle tient un couteau en main. C'est le genre de femme qu'il ne faut pas emmerder et tu ne comptes pas le faire. Tu apprécies son humour ou en tout cas son ironie. Elle t'intrigue encore plus quand tu comprends que tu n'étais pas le seul à observer la pièce. T'es grillé et tu rigoles un peu pour plaider coupable. Tu savais bien que c'était une bonne idée de lui parler. Elle a de l'expérience, du vécu, reste à savoir de quoi il s'agit. Il faut croire qu'il te reste quelques déformations professionnelles de ton temps au GLM. « Intimidante et perspicace, j'aurais peut-être mieux fait de fuir moi aussi. » C'est peut-être sur le ton de la plaisanterie, mais ce n'est pas faux pour autant. Tu bois une gorgée de ta bière, comme pour attendre un peu avant de lui répondre. « Peut-être que j'en avais marre de boire seul dans mon coin justement ? » Une question en guise de réponse, c'est une façon de rester évasif sans en avoir l'air. Tu la testes, inconsciemment.
« C'est vrai que j'ai tendance à rester dans mon coin quand je vais boire un verre seul. Mais parfois, certaines rencontrent en valent la peine. Parfois, on peut rencontrer des gens intéressants. » Ce n'est pas du flirt et tu espères qu'elle ne le prendra pas comme ça. Tu bois quelques gorgées à nouveau avant de décider d'inverser les rôles. « Et vous, vous aimez ça aller boire des coups pour observer les gens autour de vous ? Ou bien c'est juste un moyen de fuir la réalité comme la majorité des gens ici ? » Toi y compris, mais ça, tu n'as sûrement pas besoin de le préciser pour qu'elle le comprenne. Échapper à la réalité, c'est le propre de beaucoup de mutants, sa réponse pourrait t'amener sur une piste sans qu'elle s'en rende compte, même s'il te faudra plus que ça. « Vous avez l'air du genre solitaire, à éviter les gens alors un bar ce n'est pas le meilleur endroit où aller dans ce cas. » Autrement dit, elle faisait tâche dans le décor si elle n'avait pas une raison valide d'être ici. Tu bois une gorgée de nouveau, ne la lâchant pas du regard, impatient de connaître sa réponse.
(#) Jeu 10 Mar - 22:10
Invité
IRP
HRP
Je souris face à sa plaisanterie sans pouvoir m’empêcher d’en ajouter. “Peut-être… mais c’est trop tard maintenant, je vous tiens dans mon piège.” Comme si j’avais prévu tout ça alors qu’en réalité je ne m’attendais pas à faire la rencontre d’un parfait étranger ce soir. J’appuie mes coudes sur la table pour poser mon menton sur mes mains tandis qu’il m’avoue en avoir marre d’être isolé et apprécier faire des rencontres intéressantes. “Alors j’espère passer le test,” que je lui dis avec une touche d’arrogance dans la voix. On pourrait croire à un échange flirteur au premier abord et j’avoue que j’ai tendance à m’amuser avec ce type d’interaction, mais je n’ai pas l’intention d’aller plus loin que ça.
Mon regard s’illumine face à la question qu’il me retourne, ou plutôt les suppositions qu’il montre à mon égard. Je ne pourrais dire pourquoi, mais j’ai l’impression que derrière son allure douce, presque innocente, se trouve un esprit plus vif qu’il ne le laisse paraître, et cela m’intrigue. “J’ai plutôt tendance à affronter la réalité de pleine face. Elle finit toujours par nous rattraper, alors à quoi bon fuir ?” je lui demande. C’est un peu ironique considérant mon passé avec les persécuteurs et les efforts que j’ai dû déployer pour demeurer sous le radar des autorités. Mais on pourrait aussi dire que c’était la solution la plus réaliste de toutes si je voulais éviter de me retrouver sans vie comme mes “braves” collègues.
“Par contre, quand on apprend à observer les gens, vraiment les observer, on peut apprendre plein de choses intéressantes.” Mon regard se tourne vers les autres clients dans la salle et je baisse le ton de ma voix pour ajouter : “Vous voyez cet homme là-bas, avec le bouquet de fleurs ? On dirait qu’il attend un rendez-vous romantique, mais je crois que ce n’est qu’une couverture. Il n’arrête pas de regarder par la fenêtre et de porter son poignet à ses lèvres, comme s’il murmurait quelque chose dans sa montre intelligente.” Peut-être qu’il est un espion ou qu’il fait partie de la mafia — ou peut-être que je m’imagine totalement un scénario et qu’il attend vraiment un rendez-vous romantique. Ça n’a pas vraiment d’importance, ce qui compte c’est de rester alerte pour ne pas être trop surprise lors des imprévus. Mon doigt pointe ensuite la table où se trouve le grand groupe plutôt bruyant. “Et ce gars, assis au bout de la table, qui fait semblant de sourire alors qu’il préfèrerait ne pas être ici du tout ? Ses mains sont cachées sous la table car il a honte de ce qu’il est.” Certains mutants n’ont pas la chance de complètement passer pour des humains, comme ce pauvre jeune homme aux mains écaillées. Celui-là, je le tiens dans mon champ de vision au cas où les écailles sur sa main ne seraient pas la seule manifestation de son gène X.
Je prends une pause pour à mon tour prendre une gorgée de ma boisson. C’est une margarita vierge, car je n’avais pas l’intention de boire de l’alcool aujourd’hui. Je réalise que j’ai divagué sans avoir répondu à la question de mon interlocuteur et je me rattrape avant d’avoir l’air trop mystérieuse. Il ne faudrait pas qu’il me soupçonne trop non plus. “J’étais censée rencontrer quelqu’un, mais il m’a laissée tomber à la dernière minute.” C’est la vérité : je devais rejoindre un informant qui m’avait promis des informations sur un certain mutant dont le pouvoir est de faire pousser des arbres. Mais ça fait presque une heure que j’attends et je ne crois pas qu’il se présentera finalement.
Mon regard s’illumine face à la question qu’il me retourne, ou plutôt les suppositions qu’il montre à mon égard. Je ne pourrais dire pourquoi, mais j’ai l’impression que derrière son allure douce, presque innocente, se trouve un esprit plus vif qu’il ne le laisse paraître, et cela m’intrigue. “J’ai plutôt tendance à affronter la réalité de pleine face. Elle finit toujours par nous rattraper, alors à quoi bon fuir ?” je lui demande. C’est un peu ironique considérant mon passé avec les persécuteurs et les efforts que j’ai dû déployer pour demeurer sous le radar des autorités. Mais on pourrait aussi dire que c’était la solution la plus réaliste de toutes si je voulais éviter de me retrouver sans vie comme mes “braves” collègues.
“Par contre, quand on apprend à observer les gens, vraiment les observer, on peut apprendre plein de choses intéressantes.” Mon regard se tourne vers les autres clients dans la salle et je baisse le ton de ma voix pour ajouter : “Vous voyez cet homme là-bas, avec le bouquet de fleurs ? On dirait qu’il attend un rendez-vous romantique, mais je crois que ce n’est qu’une couverture. Il n’arrête pas de regarder par la fenêtre et de porter son poignet à ses lèvres, comme s’il murmurait quelque chose dans sa montre intelligente.” Peut-être qu’il est un espion ou qu’il fait partie de la mafia — ou peut-être que je m’imagine totalement un scénario et qu’il attend vraiment un rendez-vous romantique. Ça n’a pas vraiment d’importance, ce qui compte c’est de rester alerte pour ne pas être trop surprise lors des imprévus. Mon doigt pointe ensuite la table où se trouve le grand groupe plutôt bruyant. “Et ce gars, assis au bout de la table, qui fait semblant de sourire alors qu’il préfèrerait ne pas être ici du tout ? Ses mains sont cachées sous la table car il a honte de ce qu’il est.” Certains mutants n’ont pas la chance de complètement passer pour des humains, comme ce pauvre jeune homme aux mains écaillées. Celui-là, je le tiens dans mon champ de vision au cas où les écailles sur sa main ne seraient pas la seule manifestation de son gène X.
Je prends une pause pour à mon tour prendre une gorgée de ma boisson. C’est une margarita vierge, car je n’avais pas l’intention de boire de l’alcool aujourd’hui. Je réalise que j’ai divagué sans avoir répondu à la question de mon interlocuteur et je me rattrape avant d’avoir l’air trop mystérieuse. Il ne faudrait pas qu’il me soupçonne trop non plus. “J’étais censée rencontrer quelqu’un, mais il m’a laissée tomber à la dernière minute.” C’est la vérité : je devais rejoindre un informant qui m’avait promis des informations sur un certain mutant dont le pouvoir est de faire pousser des arbres. Mais ça fait presque une heure que j’attends et je ne crois pas qu’il se présentera finalement.
(#) Lun 28 Mar - 16:11
Invité
IRP
HRP
@Violet Fox
Meet me halfway
Son sens de l'observation t'impressionne. Tu lui avais déduis ce talent, mais pas avec autant de talent. Elle a raison. L'amoureux transi cache quelque chose, une mission ou une affaire à régler derrière sa couverture. Et elle a remarqué plus rapidement que toi ce pauvre mutant obligé de cacher ses mains pour tenter de s'intégrer au mieux parmi les autres. Tu aimerais lui venir en aide, mais pour le moment, tu ne veux faire aucun mouvement qui lui donnerait un indice sur toi et tes intentions. Encore plus maintenant que tu sais à quel point elle est douée pour déchiffrer les gens et les situations. Cette femme est vraiment dangereuse, tu espères juste qu'elle l'est pour ceux qui méritent. Cela dit, même si sa faculté te fait oublier le reste un instant, elle n'a toujours pas répondu à ta question et c'est ce qui t'inquiètes. Pour qui est-elle un danger ?
Tu finis heureusement par avoir ta réponse et même si tu ne sais pas si tu dois la croire ou pas, tu décides de pencher plus pour cette histoire qu'autre chose. La méfiance c'est bien, la parano c'est une autre histoire. « Celui qui ose vous mettre un râteau ne doit pas avoir un très grand instinct. » Tu ris, mais tu le penses vraiment. C'est pas celle qu'on va emmerder, surtout pas. « Et vous vous retrouvez obligé de vous coltiner le solitaire du bar en prime, mais heureusement pour moi je ne suis pas non plus la pire compagnie à avoir ce soir. » Ce n'est pas de l'arrogance, simplement une référence aux deux abrutis d'avant. « Cela dit je ne veux pas non plus vous embêter trop longtemps, j'imagine que vous avez d'autres choses dont vous devez vous occuper. » Et toi, tu as un mutant à aider, mais pas en sa présence. Surtout pas. Tu n'as encore rien fait ou dit qui pourrait te trahir, il faut que ça continue comme ça. Tu te relèves, manquant de glisser au passage et tu ris de toi-même. « Oups, on dirait que j'ai bu plus que je pensais. » Mensonge, tu préfères paraître plus vulnérable que tu l'es en réalité, mais t'es pas sûr que ça passe. Elle a peut-être en tête le nombre exact de bière que tu as bu à savoir deux seulement. « Pardon pour mes mauvaises manières, j'ai oublié de vous demander votre prénom ? Le mien, c'est Alex. » Tu n'en diras pas plus, pas sans être plus rassuré sur sa nature.
:: Rps archivés :: Rps abandonnés