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Accalmie - Alexander
(#) Dim 6 Mar - 22:40
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Accalmie
05.03.22
Il m’a conseillé de me rendre à l’Institut, il a évoqué le fait que cela peut m’aider à retrouver un équilibre voire à panser mes plaies psychiques. Je n’en suis pas forcément certaine mais pourquoi ne pas essayer ? Je me laisse conduire jusqu’à ma destination. Mes yeux se laissent captiver par les illusions qui se lèvent pour laisser apparaitre bien plus qu’un simple manoir. Je comprends mieux les difficultés pour trouver l’Institut. La journée est plaisante et mon humeur est en adéquation avec le soleil qui teinte le ciel peuplé de quelques nuages. Je me trouve devant l’entrée lorsque je reçois un message m’indiquant que mon médecin ne serait pas disponible. Je soupire, me sentant délaissée. Du coup j’observe autour de moi les gens vaquer à leurs occupations, certains plus jeunes que d’autres correspondant à l’image de l’étudiant.
Ce manoir est censé être un refuge pour les mutants et pendant un instant j’en oublie la mission que m’a confiée le GLM. Est-ce que je pourrais trouver un environnement calme, apaisant ? Est-ce que je pourrais effacer les années Trask et leurs séquelles ? Est-ce que cette guerre entre mutants et humains cessera un jour ? Je suis tirée de mes pensées par une silhouette familière et je fronce les sourcils. Que fait-il ici ? Je le reconnaitrais facilement ayant fait plusieurs missions à ses côtés, même si nous utilisions plutôt nos surnoms que notre véritable identité. Je réajuste ma veste bleu marine sur mes épaules avant de me diriger vers lui.
- Alexander ? Il fait partie de mes sauveurs lors des assauts sur les infrastructures de Trask. Par contre, j’ai eu vent de son départ du groupe et je me demande ce qui a motivé sa décision. Tu es à l’Institut maintenant ?
Je ne sais comment il va accueillir ma venue, il va falloir que je mente avec conviction pour endormir les éventuels soupçons qu’il pourrait avoir en connaissant mon affiliation au GLM.
Ce manoir est censé être un refuge pour les mutants et pendant un instant j’en oublie la mission que m’a confiée le GLM. Est-ce que je pourrais trouver un environnement calme, apaisant ? Est-ce que je pourrais effacer les années Trask et leurs séquelles ? Est-ce que cette guerre entre mutants et humains cessera un jour ? Je suis tirée de mes pensées par une silhouette familière et je fronce les sourcils. Que fait-il ici ? Je le reconnaitrais facilement ayant fait plusieurs missions à ses côtés, même si nous utilisions plutôt nos surnoms que notre véritable identité. Je réajuste ma veste bleu marine sur mes épaules avant de me diriger vers lui.
- Alexander ? Il fait partie de mes sauveurs lors des assauts sur les infrastructures de Trask. Par contre, j’ai eu vent de son départ du groupe et je me demande ce qui a motivé sa décision. Tu es à l’Institut maintenant ?
Je ne sais comment il va accueillir ma venue, il va falloir que je mente avec conviction pour endormir les éventuels soupçons qu’il pourrait avoir en connaissant mon affiliation au GLM.
(#) Mar 8 Mar - 21:15
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05.03.22
Le dernier élève sort de la salle et tu t'autorises un soupir avant de t'appuyer sur ton bureau. Tu détestes ce genre de cours, ceux où les élèves n'ont aucune patience et attention. C'est comme ça, ça varie, tu ne sais pas pourquoi ça arrive, mais il y a ces cours où aucun des élèves n'arrive à vraiment écouter. Sans doute à cause de la digestion, aussi idiot que ce soit. Ce sont les cours les plus durs parce qu'il faut mettre deux fois plus d'énergie pour les tenir en haleine deux fois moins. Au moins, c'est fini et tu peux souffler. Tu ramasses tes affaires que tu ranges dans ta besace avant de passer la lanière sur ton épaule. Tu finis par quitter la salle pour marcher dans les couloirs, passant à côté des élèves. Tu rigoles intérieurement en voyant les mêmes dramas se répéter. Ruptures amoureuses d'un couple qui se remettra ensemble deux heures après, le groupe de farceurs qui réfléchissent à leur prochain coup, les fortes têtes qui se montent le bourrichons entre eux. Cela dit, il y a des plus grands aussi, des adultes, ceux-là même qui rendent la barrière entre professeurs et élèves un peu trop flou. Évidemment que t'as quelqu'un en tête, mais tu préfères ne pas penser à ça. Pas maintenant. L'Institut est riche en personnalités, en différences et quelque part tu te dis que c'est le propre du mutant. Tu espères que chacun d'entre eux réussira ce qu'il veut réussir, qu'un jour la paix régnera et qu'ils n'auront plus à se cacher dans un seul lieu.
Soudain, quelqu'un t’interpelle. Tu te tournes pour voir de qui il s'agit et t'as l'impression de faire un bond en arrière. D'un coup, un tas de souvenirs remontent, bons comme douloureux alors que tu fais face à un des fantômes de ton passé. T'as le cœur qui s'emballe, la respiration qui se fait plus courte, mais tu fais bonne figure ou du moins tu essayes. « Weath... Enfin je veux dire, Tamsyn ?! Mais qu'est-ce que... » Tu commences à avoir du mal à parler alors tu prends de grandes inspirations avant de poser ta main sur ton torse, au niveau du cœur. T'es perdu entre les couloirs de l'Institut et ceux du GLM. T'es à la limite de la crise de panique et il faut que tu te reprennes. Que ce soit pour les élèves comme pour Tamsyn. Tu l'attrapes par le poignet et la tire jusqu'à la salle la plus proche pour l'y faire entrer avant de fermer la porte après vous. Tu t'appuies contre la porte, tentant de prendre de grandes inspirations au mieux, de te calmer. Non. Tu n'es pas là-bas, tu es à l'Institut, loin de tout ça. Ta respiration finit par redevenir régulière, ton cœur recommence à battre normalement. Pfiou.
Une fois remis, tu te redresses pour la regarder, comme si t'avais du mal à y croire. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Tu te souviens qu'elle t'a posé la même question. Elle n'est donc pas venue par rapport à toi et en même temps, tu doutes t'intéresser vraiment le GLM au point qu'on te pourchasse. C'est les humains leur but, pas toi. Cela dit, tu aurais préféré ne plus avoir rien à faire du tout avec eux, ni même les revoir. Pourtant, quelque part, tu es content de la voir. De la revoir plutôt. Une ancienne collègue, une partenaire de missions parfois, elle que tu as sauvé avec les autres. « Désolé, je... Tu m'as surpris ! Je... Je vis ici maintenant, je suis professeur. » Tu dis ça comme une façon de te justifier, comme s'il fallait que tu te justifies. « Mais et toi alors ? Ne me dit pas que le GLM cherche à recruter ici ? Pas question d'envoyer mes élèves sur le front. » Tu n'es pas énervé, mais tu les défendras becs et ongles s'il le faut. Tu ne pourras pas les empêcher de faire leurs choix une fois qu'ils seront assez préparés, mais pour le moment, il est hors de question de les laisser aller là-bas.
Soudain, quelqu'un t’interpelle. Tu te tournes pour voir de qui il s'agit et t'as l'impression de faire un bond en arrière. D'un coup, un tas de souvenirs remontent, bons comme douloureux alors que tu fais face à un des fantômes de ton passé. T'as le cœur qui s'emballe, la respiration qui se fait plus courte, mais tu fais bonne figure ou du moins tu essayes. « Weath... Enfin je veux dire, Tamsyn ?! Mais qu'est-ce que... » Tu commences à avoir du mal à parler alors tu prends de grandes inspirations avant de poser ta main sur ton torse, au niveau du cœur. T'es perdu entre les couloirs de l'Institut et ceux du GLM. T'es à la limite de la crise de panique et il faut que tu te reprennes. Que ce soit pour les élèves comme pour Tamsyn. Tu l'attrapes par le poignet et la tire jusqu'à la salle la plus proche pour l'y faire entrer avant de fermer la porte après vous. Tu t'appuies contre la porte, tentant de prendre de grandes inspirations au mieux, de te calmer. Non. Tu n'es pas là-bas, tu es à l'Institut, loin de tout ça. Ta respiration finit par redevenir régulière, ton cœur recommence à battre normalement. Pfiou.
Une fois remis, tu te redresses pour la regarder, comme si t'avais du mal à y croire. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Tu te souviens qu'elle t'a posé la même question. Elle n'est donc pas venue par rapport à toi et en même temps, tu doutes t'intéresser vraiment le GLM au point qu'on te pourchasse. C'est les humains leur but, pas toi. Cela dit, tu aurais préféré ne plus avoir rien à faire du tout avec eux, ni même les revoir. Pourtant, quelque part, tu es content de la voir. De la revoir plutôt. Une ancienne collègue, une partenaire de missions parfois, elle que tu as sauvé avec les autres. « Désolé, je... Tu m'as surpris ! Je... Je vis ici maintenant, je suis professeur. » Tu dis ça comme une façon de te justifier, comme s'il fallait que tu te justifies. « Mais et toi alors ? Ne me dit pas que le GLM cherche à recruter ici ? Pas question d'envoyer mes élèves sur le front. » Tu n'es pas énervé, mais tu les défendras becs et ongles s'il le faut. Tu ne pourras pas les empêcher de faire leurs choix une fois qu'ils seront assez préparés, mais pour le moment, il est hors de question de les laisser aller là-bas.
(#) Mar 22 Mar - 21:44
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05.03.22
Il manque m’interpeller par un de ses surnoms, heureusement cet impair n’aurait pas été embarrassant car Weather n’est pas mon nom de code au sein du GLM, d’autant que Weather est plus facilement mémorisable que Lailoken. En tout cas ma présence le déstabilise. Je me crispe quand il saisit mon poignet pour m’entrainer à sa suite. Sans bien comprendre, je me retrouve dans une salle avec Alexander adossé à la porte, appui salutaire vu son état. Je reste silencieuse en attendant qu’il se reprenne. Je ne l’ai pas revu depuis 2018 et j’ai l’impression qu’il n’est pas sorti indemne de son passage chez nous. Que fait un membre du GLM à l’Institut ? Bonne question… Je peux voir sa surprise et ses interrogations et craintes sont légitimes connaissant mon allégeance. Je lui adresse un sourire rassurant.
- Je ne suis pas là pour recruter. Mensonge, même si ma mission est d’identifier de potentielles recrues sans pour autant faire la démarche de recrutement. Je suis venue sur conseil de mon médecin. Ma main droite vient saisir mon coude gauche tel un geste de protection tandis que mon regard fait le tour de la pièce. Il pense que l’Institut peut m’apporter le soutien adéquat pour reprendre le contrôle de mon pouvoir. J’adresse à Alexander un regard que je veux un peu perdu. Je viens pour essayer de me soigner.
Je suis sincère sur ce but premier, même s’il est doublé d’une mission pour le groupe, une information qu’il n’a pas besoin de savoir, d’autant qu’il risque de se méfier de moi.
- Ainsi tu es professeur ? Une activité bien éloignée de celles du GLM. Je me demandais où tu étais passé. Aucune accusation dans ma voix, simple constat. Qu’est-ce que tu enseignes ? Parle-moi un peu de l’Institut si tu veux bien.
Je me montre plutôt avenante, cherchant à le ramener sur un sujet moins glissant pour moi. A vrai dire, je ne connais de l’établissement que les dires de mon médecin. Alors en apprendre plus de la bouche d’un des professeurs officiant sur place me semble une bonne approche. Et puis cela me permettra de découvrir Alexander dans un milieu différent des missions d’autrefois.
- Je ne suis pas là pour recruter. Mensonge, même si ma mission est d’identifier de potentielles recrues sans pour autant faire la démarche de recrutement. Je suis venue sur conseil de mon médecin. Ma main droite vient saisir mon coude gauche tel un geste de protection tandis que mon regard fait le tour de la pièce. Il pense que l’Institut peut m’apporter le soutien adéquat pour reprendre le contrôle de mon pouvoir. J’adresse à Alexander un regard que je veux un peu perdu. Je viens pour essayer de me soigner.
Je suis sincère sur ce but premier, même s’il est doublé d’une mission pour le groupe, une information qu’il n’a pas besoin de savoir, d’autant qu’il risque de se méfier de moi.
- Ainsi tu es professeur ? Une activité bien éloignée de celles du GLM. Je me demandais où tu étais passé. Aucune accusation dans ma voix, simple constat. Qu’est-ce que tu enseignes ? Parle-moi un peu de l’Institut si tu veux bien.
Je me montre plutôt avenante, cherchant à le ramener sur un sujet moins glissant pour moi. A vrai dire, je ne connais de l’établissement que les dires de mon médecin. Alors en apprendre plus de la bouche d’un des professeurs officiant sur place me semble une bonne approche. Et puis cela me permettra de découvrir Alexander dans un milieu différent des missions d’autrefois.
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