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not a friendly guy. w/ reagan

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tw : violences & propos injurieux.

Son arrivée à l’Institut ne remontait pas à bien longtemps. Quelques semaines, tout au plus, depuis qu’il avait été approché par Lesley. Il y avait rencontré Darius, personne dont il se méfiait le moins parmi les gens qu’il côtoyait désormais. Parfois, en parcourant les couloirs du manoir, il se demandait ce qu’il foutait là, s’il avait réellement sa place en tant que Protecteur. Il avait encore du mal à croire que Lesley trouve en son pouvoir une possibilité de réellement protéger les lieux. Bien sûr, Vaughn s’y emploierait du mieux qu’il peut, sans flancher - car elle était devenue sa raison de vivre, un chemin vers la rédemption. Vaughn avait bien trop merdé dans sa vie et si personne n’était au courant de son passé ici, il lisait dans les yeux de Lesley qu’elle ne l’avait pas choisi par hasard, qu’elle avait conscience de son passé comme une personne omnisciente et qu’elle avait fait ce choix en pleine possession de ses moyens.
Pourtant, n’est-ce pas fou de le prendre lui, qui avait été incapable de garder sa femme ? Qui les avait mis en danger à cause de ses conneries ?

Mais on lui faisait confiance malgré tout.
Il heurta une armure posée là dans un couloir, comme s’il était tout droit sorti d’un film d’horreur, manqua de le faire tomber et rattrapa tout à temps, avant qu’un vacarme assourdissant ne vienne déranger les couloirs silencieux. Il avait l’impression que les tableaux sur les murs jugeaient sa maladresse tandis qu’il remettait en place l’armure et reprenait sa route. Il emmena avec lui la hache de l’armure. Au moins, cela avait eu le mérite de remettre ses idées en place et de lui rappeler qu’il avait une idée en tête en quittant sa chambre : rejoindre la salle d’entraînement et voir ce dont était capable la dernière recrue.
Vaughn avait contesté le choix de Lesley, même s’il n’était pas là depuis longtemps. Il ne se voyait pas travailler main dans la main avec une traîtresse. Il remettait en doute sa loyauté au plus haut point et laissait sa méfiance le guider plutôt que d’écouter sa supérieure. Quand il poussa les portes de la salle d’entraînement, il la découvrit. Elle semblait plus déterminée que jamais à s’exercer, mais il ne voyait toujours pas ceci d’un bon œil. Qui sait, peut-être essayait-elle de profiter de ce qu’on pouvait lui offrir ici avant de retourner sa veste ?

Il posa son épaule contre une colonne, l’observant sans rien dire, le visage fermé, les traits froncés, marquant une certaine colère non dissimulée. Il tenait la hache dans son dos, cachée de sa vue. Elle avait rien à foutre là.

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L'Institut... Cet endroit représentait tellement plus à mes yeux. Pour la première fois de ma vie, je me sentais chez moi, je ne me sentais plus seule. C'était étrange car je n'y étais que depuis quelques jours et pourtant, au fond de moi, je sentais que j'étais enfin à ma place. Et bon sang ce que j'avais pu en passer du temps à la chercher cette place, pas toujours très bien accompagnée d'ailleurs. Ce qui m'avait valu finalement de me retrouver ici. Une nuit, une seule nuit, et toute mon existence avait été chamboulée. Pourtant, tout aurait pu salement déraper... mais le destin en avait décidé autrement. Il était temps qu'il se réveille celui là, j'avais été à deux doigts de perdre mon âme, de basculer du côté obscur. Et puis il y avait eu les larmes de cette fillette, sinistre miroir de mon propre passé, mais aussi et surtout ces mutants sortis de nul part. La main tendue que j'avais toujours recherché. Je n'aurais pas tué cette politicienne, de cela j'en étais certaine, mais s'ils n'avaient pas été là, qui sait si un jour je n'aurais pas fini par franchir le pas. Car si ces mutants, qui m'étaient pourtant totalement inconnus, ne m'avaient pas épaulé pour faire face aux miens, je n'aurais peut être jamais réussi à le faire. Oui, je leur devais beaucoup et cela je ne l'oublierai jamais.

Grâce à Darius, j'avais alors pu rejoindre les rangs de l'Institut. Et après un interrogatoire méticuleux avec la grande prêtresse, c'est comme ça que j'aime l'appeler, j'avais même pu rejoindre l'équipe toute fraîche et pimpante des protecteurs. Un véritable honneur. Je ressentais une telle fierté d'avoir ce titre, Protectrice. Oui j'aimais cela, me dire que j'étais désormais destinée à protéger les autres, humains comme mutants. J'avais enfin un but dans la vie et quel but, jamais je ne m'étais sentie aussi bien, rien ni personne n'aurait pu m'enlever cela. Et pourtant, il y en avait bien un qui semblait ardemment vouloir m'arracher ce sentiment des mains. Comment l'en blâmer... Je me mettais à sa place et je comprenais aisément qu'il ne veuille me faire confiance. Néanmoins, Vaughn avait une animosité à mon égard qui dépassait l'entendement. C'était à se demander si on ne s'était pas croisé dans une autre vie. Une vie où je lui en aurais sacrément fait baver. Il ne m'aimait pas, c'était un fait. Indéniable. Ça se lisait sur son visage, dans son regard, et clairement, il ne cherchait pas à dissimuler son inimitié. Voilà qui me convenait parfaitement, je détestais les hypocrites et les faux semblants. Il n'y allait pas de main morte le Vaughn mais je préfèrais cela aux mensonges.

Imaginez donc un instant ma surprise lorsque je voyais sur mon planning du jour que j'avais justement une session d'entraînement avec lui. A croire que Darius l'avait fait exprès. Peut être pour nous rapprocher et faire naître un semblant d'esprit d'équipe entre nous. Ou simplement pour nous tester et voir si nous pouvions arriver à surmonter notre adversité dans l'épreuve. Oui parce qu'il fallait se le dire, il ne m'appréciait pas le Vaughn et je lui rendais bien. Je ne pouvais pas me l'encadrer non plus le bougre, et je ne me genais pas non plus pour lui montrer. Bref, je j'allais pas me démonter pour autant, sûrement pas ! Je prenais mon petit déj et ma douche, comme tous les matins. C'est que j'avais déjà mes petits rituels dans les murs de l'Institut. Puis j'enfilais m'a tenue de sport, j'attachais mes cheveux et je me rendais dans la salle d'entraînement. J'arrivais alors la première, ce qui ne m'étonnait absolument pas. Il devait venir à reculons l'ami, pas motivé pour un sou à l'idée de me transmettre son savoir ni même de me voir. Je procédais alors à quelques étirements lambda, curieuse de découvrir ce qu'il m'avait préparé. S'il avait préparé quelque chose monsieur "j'men foutiste" et "moins j'en fais mieux je me porte". Bah quoi ? Je vous avais dit que je l'aimais pas moi non plus.

Une dizaine de minutes plus tard, il arrivait enfin. Je croisais alors les bras et le toisais du regard sans jamais baisser les yeux. Tout en lui respirait la haine à mon égard. Il me méprisait comme un vulgaire insecte, j'en étais persuadée. Il n'avait aucune confiance en moi ou ma rédemption. Soit... C'était à moi, et moi seule, de lui prouver qu'il avait tort. Un défi qui me plaisait énormément. Face à moi, il en imposait, je devais l'avouer. Il avait une présence et un charisme incroyables. Mais il en fallait plus pour m'impressionner. L'air déterminé et impassible à la fois, il restait silencieux. Il m'observait, tout comme je l'observais. Deux animaux prêts à bondir l'un sur l'autre. La tension était palpable entre nous. Il planquait un truc dans son dos et je brulais de curiosité de découvrir quoi. J'esquissais alors un mince sourire en plongeant mon regard dans le sien puis j'utilisais ma force véloce pour me propulser en une fraction de secondes derrière lui. Démonstration de force tel un paon qui déploierait ses plumes.

C'est pas très gentil de me faire des cachotteries.

Murmurais-je alors à son oreille en caressant délicatement, du bout des doigts, sa belle hache. Ce jeu m'amusait beaucoup...

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tw : violences & propos injurieux.

Il estimait qu’elle n’avait pas sa place ici, qu’elle n’était pas digne de confiance, qu’elle allait tout détruire. Et si Lesley avait fait une erreur, si la nouvelle était là simplement pour les infiltrer, tentant désespérément de faire ami-ami avec eux, de leur faire croire qu’elle était avec eux, et, quand le combat décisif viendrait, elle leur tournerait le dos ? Vaughn avait peut-être perdu confiance en ce monde depuis qu’il avait été jeté de chez lui par sa femme, peut-être qu’il possédait une trop grande colère au fond de lui, ce n’était pas improbable. Peut-être même qu’au fond, la jeune femme était digne de confiance mais il n’avait aucune envie d’y croire, aucune envie de laisser tomber sa garde, car il était peut-être le dernier rempart protégeant l’Institut d’une personne qui n’avait pas sa place ici. Il savait que si lui aussi baissait sa garde, il n’était pas improbable qu’elle les berne tous. Et au moins, il pourrait dire à Lesley : « Je te l’avais dit. »

Il avait été voir Darius quand il avait remarqué qu’il avait une séance d’entraînement avec elle, ne supportant pas l’idée de l’entraîner, peu importait d’ailleurs la raison. Il avait senti sa colère monter plus haut que ce qu’il pouvait. Il avait eu beaucoup de mal à la contenir car s’il faisait confiance à Darius, il n’était en rien qu’un collègue pour le moment et rien de plus. C’est à peine s’il ne l’avait pas envoyé balader. Si Lesley n’était pas intervenue pour lui ordonner d’aller faire cette foutue séance, Vaughn n’y serait clairement pas allé et peut-être qu’il aurait rapidement laissé ses poings s’exprimer dans la figure de Darius, pouvoir de vampire ou pas. Il aurait même pu user de ses pouvoirs d’illusion ce jour-là, mais ses émotions parfois trop fortes le rendaient incapable de contrôler correctement son don, si bien qu’il lui arrivait parfois de faire apparaître les pires cauchemars qu’on puisse imaginer. Jusqu’à en glacer le sang.

Mais finalement, il se retrouvait dans cette pièce, avec elle, une hache dans le dos, la serrant pour contenir la rage au fond de son ventre et cet instinct qui lui disait qu’elle n’était pas une femme de confiance, qu’elle allait tous les détruire. S’il lui faisait savoir à quel point il ne l’appréciait pas, elle lui faisait savoir de la même manière chaque fois qu’il lui lançait des piques et qu’elle lui répondait avec aplomb. Au moins, elle ne se démontait pas. Elle avait au moins ça de bien au delà de ce qu’il pouvait penser de mal d’elle.
Elle le toisa comme il la toisait en arrivant sur les lieux, les bras croisés sur sa poitrine. Elle le faisait presque rire tant c’était ridicule. Il avait l’impression d’avoir à faire à un combat entre deux animaux sauvages protégeant leur territoire. Des jaguars, solitaires, n’appréciant pas l’adversité. Pendant un instant, l’idée qu’il puisse avoir peur de la place qu’elle pouvait prendre dans l’Institut lui passa par la tête mais au final, il n’avait jamais remis son statut en cause et il savait que si Lesley le considérait moins, cela lui ferait ni chaud ni froid.

Une haine puissante brûlait comme les flammes de l’enfer dans ses yeux d’illusionniste. Soudain, sans crier gare, il se retrouva nez à nez avec elle, ni proche qu’il sentait son souffle sur ses lèvres. Elle venait de se propulser à l’aide de sa vitesse supersonique à ses côtés et n’eut aucun mal à découvrir ce qu’il cachait derrière lui. Son estomac se contracta et il la repoussa de ses deux mains de rage.
— Qu’est-ce que tu fous ? Bouge, gronda-t-il.
Il s’éloigna à son tour d’elle, entrant davantage dans la salle d’entraînement. Il avait conscience désormais que cela ne serait pas un entraînement comme les autres, loin de là. La salle se transforma soudainement en une allée sombre, les mêmes que dans les rues de New-York. La lueur blafarde du lampadaire éclairait derrière eux et sans attendre, il balança la hache qu’il avait entre les mains, visant clairement la tête de la jeune femme.

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