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So close yet so far (ft. Reagan)

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Il était trois heures du matin lorsque Darius rentra à l’Institut cette nuit-là. Il était épuisé, affamé, et particulièrement contrarié par les événements de la soirée qu’il venait de passer. Il ne savait pas ce qui le dérangeait le plus : le fait de s’être ouvert à Amalia, cette parfaite inconnue qui l’avait comme ensorcelé avant de s’enfuir telle Cendrillon à minuit ; ou le fait de ne pas avoir pu la retenir plus longtemps. Au moins le temps d’obtenir les réponses à ses questions, et de s’assurer que son gène vampirique n’était plus dupliqué. Il s’en voulait plus qu’il ne lui en voulait à elle — à part son prénom et sa mutation, il ne savait pas grand-chose sur cette mystérieuse Amalia. Il ne savait même pas s’ils allaient se revoir un jour.

Il avait pris un taxi pour une partie du chemin du retour et il lui avait fallu toute sa bonne volonté pour ne pas se nourrir sur le pauvre chauffeur. Ce dernier était d’ailleurs transpirant d’anxiété tout le long du trajet, se doutant de quelque chose de suspect chez l’homme au visage blême qu’il conduisait. Ou peut-être qu’il priait simplement pour que ce client ne vomisse pas sur le banc arrière comme cela arrive si souvent.

Le taxi s’était arrêté à moins d’un kilomètre du manoir de Lesley et Darius dut faire le reste à pied. Sa tête lui tournait toujours, car il ne s’était pas abreuvé depuis qu’Amalia l’avait presque vidé de son sang. La première chose qu’il allait faire en rentrant était de se précipiter vers son réfrigérateur de choix.

Mais alors qu’il s’approchait de la frontière entre la réalité et l’illusion permanente de Vaughn, une lumière vive et inattendue apparut dans son dos. Darius se retourna et aperçut une voiture qui s’approchait lentement en sa direction. Cette voiture s’arrêta à côté de lui et il put discerner, à travers la fenêtre baissée du conducteur, un revolver pointé directement sur sa poitrine.

Embarque dans la voiture et dis-nous où tu habites, ou je te tire dessus,” dit la voix qui se cachait derrière l’arme. Ils étaient en fait deux hommes dans la trentaine, tatoués de la tête aux pieds, et ornés de bijoux qu’ils avaient de toute évidence obtenu par cette vulgaire méthode. Ils avaient probablement repéré Darius et son complet à cinq mille dollars avant même qu’il ait pris le taxi, et l’avaient suivi depuis.    

Darius poussa un long soupir d’exaspération. Gé-ni-al. Tout juste la comédie qu’il lui fallait pour terminer la soirée. Il était à deux pas de rejoindre le territoire de l’Institut et voilà que ces deux clowns l’empêchaient d’aller plus loin.

Messieurs, je vous recommande gentiment de faire demi-tour, si vous tenez à votre pathétique existence,” avertit-il d’un calme menaçant.  

Il ne comptait pas le demander deux fois, et malheureusement, les deux gangsters choisirent le chemin de la pire résistance. Tant pis, Darius avait essayé, mais il n’avait vraiment plus la force de contenir et sa rage et sa soif. Alors avant que le conducteur n’appuie sur la gâchette, le vampire lui tordit le bras et lui mordit le cou sans lui laisser la moindre chance. Le passager profita de ce moment pour s’échapper de la voiture et prendre ses jambes à son cou, mais Dracula le rattrapa rapidement pour lui offrir le même sort.

Il était enfin rassasié, mais le voilà qui était encore embêté, à croire qu’il n’avait toujours pas fini d’avoir des ennuis pour cette nuit. Que faire de ces deux cadavres ? Il ne pouvait pas les ramener à l’Institut, ni les laisser sur la route pour que n’importe qui les retrouve au lever du jour. Argh, il n’avait tellement pas envie de penser à ça. Il finit par s’asseoir sur le toit de la voiture, à côté des corps qu'il avait regroupés, pour contempler sa vie de merde tandis qu’il essuyait les traces de sang sur sa peau à l’aide de son mouchoir.

Au même moment, une brise soudaine lui effleura le visage. Un courant d’air bref qui annonçait généralement la présence de la protectrice qu’il connaissait bien. C’était vraiment pas son jour de chance, hein ?  

Je suis d’une humeur massacrante, Reagan. Si tu comptes me faire la morale sur ces déchets d'êtres humains, je te prie de t’abstenir,” dit-il dans le vent.


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Sur le balcon de ma chambre qui offrait une vue somptueuse sur les jardins, condition sine qua non pour que je m'installe au manoir, je regardais les élèves savourer leur liberté. Les voir là, tranquilles, paisibles, heureux et épanouis... Je ne pouvais m'empêcher de sourire en me disant que j'avais pris la bonne décision en choisissant de rejoindre cet institut ainsi que les rangs des Protecteurs. C'était en grande partie grâce à nous si ces jeunes mutants pouvaient être si heureux, loin des tumultes et de l'angoisse de l'isolement au milieu d'une population qui ne nous comprend pas. Non, avec nous ils n'avaient pas cette malchance. Avec nous ils avaient trouvé un refuge, un sanctuaire, un havre de paix où ils n'avaient pas à avoir honte de ce qu'ils étaient, et encore moins peur de ce qu'ils pouvaient devenir. Une immense fierté s'emparait de moi et je souriais, fait assez rare pour être souligné. Puis je disparaissais du balcon pour rentrer dans ma chambre. Je troquais ma tenue de professeur pour mon jogging préféré et je m'en allais faire un footing. Un bon vieux footing à l'ancienne. J'avais envie de profiter, de prendre l'air, sentir la brise sur ma peau et mes cheveux virevolter dans le vent. Je voulais profiter du paysage, sentir la terre sous mes pieds et l'herbe fraîchement coupé. Oui, aussi paradoxal cela pouvait-il paraître pour une speedster, je voulais prendre mon temps.

Après un arrêt à mon spot préféré, le lac qui se situait non loin du manoir, je rentrais, juste à temps pour admirer le coucher du soleil sur notre plus beau chêne. Quelle merveille... C'était là que résidait la magie de notre monde, dans ces petits instants exceptionnels que nous offrait la nature. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et la nuit commençait à tomber. J'épongeais alors ma nuque à l'aide de ma serviette et me résignais à rentrer. Une fois de retour dans ma chambre, je prenais un bain avec un bon verre de vin et mon artiste préféré en fond sonore. Encore une fois, les choses simples sont les meilleures. Qui aurait cru qu'un jour je connaîtrai une telle sérénité, une telle stabilité ? Pas moi en tout cas. Et pourtant. Comme quoi il ne faut jamais désespérer. C'était sur cette douce pensée que je m'en allais me coucher. Le sport me coupait l'appétit et je n'avais absolument pas faim. C'était donc le ventre vide que je m'endormais. Grave erreur Reagan... Pourtant je le savais, si je ne grignotais pas un petit quelque chose avant de m'endormir, c'était la fringale de nuit assurée. Et pas manqué ! Au beau milieu de la nuit je me réveillais, avec une méchante envie de dévorer quelque chose. Je levais les yeux au ciel en entendant mon ventre gargouiller et je descendais à la cuisine pour grignoter quelque chose.

Imaginez ma surprise lorsque je me rendais compte que je n'étais pas la seule à me balader dans le manoir. En effet, j'entendais des voix dans la salle détente des élèves. Surprenant à cette heure si tardive. Bien évidemment je m'y rendais dans la seconde pour voir de quoi il retournait et je n'allais pas être déçue. Une dizaine d'élèves étaient réunis autour d'un téléphone, je redoutais le pire. Et en effet, les nouvelles n'étaient pas bonnes. Chacun y allait de son commentaire et je voulais comprendre. Faisant preuve d'autorité, j'ordonnais aux élèves de m'expliquer toute cette histoire, qu'est ce qui justifiait qu'ils enfreignent un des règlements de l'Institut. Oui parce qu'ils étaient libres mais pas de faire tout et n'importe quoi non plus ! Ils restaient des élèves que leurs parents nous avaient avant tout confié pour assurer leur sécurité physique et mentale. Un des élèves prenait alors la parole, confus. Des braqueurs sévissaient dans le coin, plusieurs cambriolages et agressions sérieuses avaient été signalées. Il y avait même eu deux morts... La chaîne d'infos en continue ne parlait que de cas. C'était dans les environs du manoir et les élèves étaient inquiets. Non pas que les braqueurs s'en prennent à nous, nous saurions largement nous défendre, mais ils avaient peur que l'Institut soit découvert dans la traque. J'en doutais fortement mais pour les rassurer, je m'engageais à faire une ronde dans les alentours et je demandais à chacun de retourner dans sa chambre.

Une fois le calme revenu au sein de manoir, je m'habillais rapidement et tenais ma parole en inspectant les alentours du manoir. Comme je l'avais imaginé, tout était calme... Jusqu'à ce que j'entende ce que je croyais être un cri au loin. C'était faible, très faible... Je fronçais les sourcils, je n'étais pas vraiment sûre de ce que j'avais entendu. Est-ce que cela méritait vraiment que je me déplace ? Un deuxième cri plus distinct me persuadait définitivement que oui. Utilisant ma force véloce, je me rendais en quelques secondes sur les lieux et quelle ne fut pas ma surprise en voyant Darius, tranquillement assis sur le toit d'une voiture, deux cadavres d'hommes gisant au sol à côté des lui... Il essuyait encore le sang au coin de ses lèvres, j'étais... bouche bée. Lui qui avait d'ordinaire un tel self-control, une telle ligne de conduit. Pourquoi et comment en était-il arrivé à une telle extrémité ? C'était Darius alors je lui laissais le bénéfice du doute. J'avais une confiance aveugle en lui, il devait forcément avoir une bonne raison pour avoir agit de la sorte. Je n'accepterai pas autre chose de sa part. Tuer n'était pas anodin et je ne pouvais bien évidemment pas me cautionner sauf s'il n'avait pas le choix.

Mais étonnamment, ça n'avait pas l'air de le travailler plus que cela. J'étais surprise, désagréablement surprise. Ce n'était pas le Darius que je connaissais. Pas le Darius que j'appréciais. Que lui était-il arrivé ?

Je vois ça...

Lui répondais-je en regardant les cadavres, faisant référence à son "humeur massacrante". Je m'approchais alors des cadavres pour vérifier s'ils étaient bien morts. Malheureusement oui, Darius les avait vidé de leur sang.

Oh rassure toi, je n'ai nullement l'intention de te faire la morale puisqu'il y a forcément une bonne raison au fait que tu aies ôté la vie à ces deux hommes n'est-ce pas ?

Je gardais pour le moment un calme olympien et croisé les bras en plongeant mon regard dans celui de Darius. De sa réponse allait dépendre la nature de notre discussion.


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Darius tourna la tête vers Reagan, qui venait d’apparaître à ses côtés pour lui demander des explications, et l’esquisse d’un sourire moqueur se dessina au coin de ses lèvres.

Plutôt des ordures que des hommes,” ne put-il s’empêcher de commenter.  

Évidemment que la protectrice exigeait une justification pour l’acte qu’il venait de commettre. Ce n’était pas dans les habitudes du doyen de se retrouver entouré de cadavres ; encore moins d’être la raison pour laquelle ces corps étaient dans cet état.

Il s’empara du revolver qu’il avait confisqué de sa victime et le fit tournoyer devant le regard inquisiteur de Reagan. Puis, il pointa l’arme en direction de son amie dans l'unique but de faire une démonstration.

Est-ce suffisant comme raison ?” demanda-t-il sèchement avant de reposer le revolver sur le côté. Qu’il fusse en colère ou juste de mauvaise humeur, Darius ne levait jamais le ton. Il continuait de s'exprimer impassiblement, laissant parfois son regard et ses paroles témoigner de ses émotions.

En vérité, ce n’était pas la première fois qu’il prenait des vies. Ni la deuxième, ni la dernière. Oui, il avait ce code de conduite solide lorsqu’il s’agissait de ne pas heurter d’innocents, ou de laisser le bénéfice du doute à ceux dont les intentions n'étaient pas claires. Mais Dracula pouvait également se montrer froid et sans pitié envers ceux qu’il jugeait indignes de respect. Au désarroi de Reagan, il ne ressentait pas de remords face aux criminels qu’il venait d’éradiquer. C’était simplement une facette de sa personnalité qu’il n’avait pas besoin de montrer au quotidien.

Je ne prends pas de vies pour le plaisir, non. Et ces deux barbares l'ont grandement mérité.

Non seulement les deux hommes l’avaient personnellement menacé, mais ils étaient aussi un danger pour l’Institut. Et comme l’Institut était sa famille — leur famille — Darius ferait tout pour protéger ces lieux. La protectrice pouvait au moins comprendre cela, n’est-ce pas ?

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J'étais perplexe face aux réponses de Darius et cela devait aisément se voir sur mon visage. Il était... Étrange. Je crois même que je ne l'avais jamais vu comme ça. Il y avait vraiment un truc qui ne collait pas et ça me perturbait grandement. J'haussais, sans même m'en rendre compte, un sourcil. Darius était mon pilier ici, celui à qui je me raccrochais toujours lorsque j'avais un doute ou une angoisse. C'est lui qui m'avait permis de m'en sortir et je lui en serai toujours reconnaissante. Mais à cet instant précis je ne reconnaissais pas l'homme que j'admirais tant. Il tenait un discours qui ne me plaisait pas du tout. Mais c'était peut être une de ces fameuses sombres facettes de sa mutation dont il m'avait parlé. Je savais que son pouvoir avait des contraintes, d'énormes contraintes mais je pensais qu'il les maîtrisait parfaitement. Sois je me trompais, sois finalement nous ne partagions finalement pas la même vision des choses. Tuer ceux qui le méritent ? N'est-ce pas là une façon de s'en prendre pour Dieu ? Qui peut prétendre à un tel droit ? Non, décidément ça ne passait pas. Encore m'aurait-il parlé de légitime défense, j'aurais pu comprendre. Quoi que face à deux humains, difficile de se dire que Darius puisse être en difficulté. Mais tout est possible sauf que là, il semblait avoir tout simplement tué de sang froid. Je ne pouvais le cautionner, ni pour moi, ni pour l'Institut. Quel exemple cela donnerait-il a nos élèves. Vous pouvez tuer sur le simple ressenti que la personne en face de vous le mérite. Impossible, je ne laisserai pas cela arriver.

Je n'arrivais pas à croire que c'était Darius devant moi, j'en avais froid dans le dos. Mais un petit espoir au fond de moi me faisait me dire qu'il y avait forcément une explication. Ça ne pouvait être uniquement le fruit de sa mutation ou un trait de sa personnalité. Je ne voulais pas y croire mais peut être que je me trompais finalement. Peut être que je ne le connaissais pas aussi bien que je le croyais. Il me fallait le déterminer et vite. Je devais savoir ce qu'il avait fait ce soir. Pourquoi était-il ici, à ce moment précis, au beau milieu de la nuit. Pourquoi avoir tué ces hommes, les avoir vidé de leur sang, au lieu de les neutraliser ? Je devais avoir toutes les pièces du puzzle pour comprendre et aviser.

Je ne comprends pas Darius. Tu les as tué uniquement parce qu'ils le méritaient ? Tu n'avais vraiment pas d'autre alternative ?

Encore une fois je restais calme, le ton de ma voix ne changeait pas mais l'inquiétude montait. Pas pour moi, non, je ne craignais pas Darius car il était mon ami. Mais je craignais pour lui. Que lui arrivait-il ? Avait-il pour habitude de tuer ainsi, en toute impunité, sans que jamais je ne le sache ? Cette simple idée me glaçait le sang. Selon la suite des événements, tout mon monde pouvait s'écrouler et cela me terrorisait.


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Pour quelqu’un qui n’avait “aucunement l’intention de lui faire la morale”, Reagan ne lâchait pas le morceau. La confusion était flagrante sur son visage, et bien qu’elle lui laissait toujours le bénéfice du doute, Darius pouvait sentir qu’elle n’attendait qu’une bonne raison pour ne pas le blâmer. Apparemment, la démonstration du revolver ne l’avait pas convaincue : les armes humaines n’étaient pas une assez grande menace contre les mutants dont les capacités permettaient de ne pas se laisser atteindre.

Que pouvait-il lui dire ? Qu’il était en colère, qu’il avait faim, et qu’il avait perdu le contrôle ? Peu importe l’excuse que Darius pouvait donner pour tenter d’apaiser son amie, aucune parole ne changerait les faits. Il était un vampire, un monstre, et Reagan le savait aussi bien que tout le monde à l’Institut. Il avait déjà mentionné ce côté sombre qui l’habitait et, même s’il n’en parlait pas ouvertement, il ne cachait pas avoir commis certaines atrocités. Mais entendre ses récits du passé et en être directement témoin étaient deux choses totalement différentes. Il aurait préféré que Reagan ne l’ait pas retrouvé ainsi, mais les y voilà.

Tu sais ce que je suis, Reagan. Je suis désolé que tu aies vu ce moment de… faiblesse.

Pour une fraction de seconde, sa voix sembla se briser, comme s’il savait qu’elle avait raison. Il y avait des alternatives, il n’était juste pas d’humeur à les considérer lorsque tout cela s’était passé. Ce n’était pas le fait d’avoir tué des moins-que-rien qui le dérangeait, mais plutôt la crainte d’avoir ruiné sa relation avec la protectrice. Darius était en train de réaliser à quel point il pouvait avoir l’air d’un saint auprès des membres de l’Institut, alors que la réalité était tout le contraire. Ses bonnes manières, son éloquence, ses vêtements chics et dispendieux… tout cela n’était qu’une façade pour ensevelir la bête sauvage en lui. Pour prétendre ne pas être comme ceux qu’il méprisait.

Je devais me nourrir au plus vite et je ne pouvais pas les laisser me suivre jusqu’à l’Institut. Ils étaient prêts à me tirer dessus. Si ça avait été quelqu’un d’autre à ma place, l’un de nos jeunes par exemple, ça aurait pu très mal tourner pour nous.

Il savait que ce n’était pas une excuse, mais c’était tout ce qu’il avait. Si Reagan savait lire entre les lignes, elle comprendrait également qu’un Darius affamé aurait pu faire de pires ravages au sein même de l’Institut. Ce serait son pire cauchemar.

J’espère que tu pourras me pardonner,” ajouta-t-il simplement.

Il n'avait aucune attente.


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Je ne savais pas ce que j'attendais de Darius, je ne savais pas ce que j'espérais en réalité. Une explication édulcorée qui viendrait adoucir cette situation cauchemardesque ? Peut être... J'avais l'impression d'être dans la quatrième dimension. Je perdais pieds. Voilà ce que c'était que de s'enfoncer dans la routine et le train-train. Je n'étais pas préparée à ce genre de choses et je m'en voulais. Je m'en voulais parce que j'étais à deux doigts de retirer mon soutien à Darius et cela me fendait le cœur. Il était si important pour moi. Je l'aimais tellement... Je n'aimais pas ressentir cette angoisse, cet effroi envers lui, lui qui d'ordinaire me rassurait et mapaisait tant. Puis soudain je la vis cette lueur, cette lueur dans son regard qui me prouvait que le Darius que je connaissais était toujours là. Je ne sais pas, peut être que j'imaginais des choses mais j'avais l'impression qu'il avait changé de ton comme si la "chose" qui avait pris sa place lui redonnait enfin le contrôle. Je sentais un poids énorme s'extirper de ma poitrine et mes yeux s'embuaient de larmes.

Il était désolé que j'ai assisté à ce moment de faiblesse et moi j'étais désolée de ne pas avoir le gérer. J'avais l'impression d'être totalement inutile, de ne pas être celle qu'il lui fallait à cet instant précis. Il m'expliquer alors ce qu'il s'était passé. Ça n'excusait pas le meurtre de ces deux hommes mais... Son attitude me rassurait d'avantage. Lorsque j'étais arrivée, il était sur la défensive et en même temps presque que la fierté de son acte. Oh il avait gardé son calme et ne s'était pas une seule seconde emporté, mais je n'avais pas apprécié cette sorte d'arrogance voir même de suffisance face à ce qu'il avait fait. On ne peut jamais réellement connaître un homme m'avait ok toujours dit mais j'avais aimé a croire que je connaissais Darius. Je me rendais compte cette nuit que ce n'était pas le cas. Je souhaitais du plus profond de mon être parvenir à passer au dessus car je ne voulais pas le perdre mais je ne savais honnêtement pas si je serai assez forte.

Puis finalement, sa dernière phrase parvint à m'insuffler cette force car je ressentais sincèrement le regret de son acte, ou tout du moins de leurs conséquences. Il me demandait pardon et une larme coulait sur ma joue. Une larme de soulagement parce qu'il me prouvait qu'il était plus fort que sa mutation, plus fort que le vampire, il était humain. Mais une larme aussi de tristesse de voir qu'il doutait de ma loyauté et de mon pardon. Même si à mes yeux je n'étais rien ni personne pour qu'il veuille mon pardon. Il était vrai que pendant un instant j'avais hésité face à ce visage de lui que je ne connaissais pas et qui me terrifiant au plus haut point mais... Il venait de me prouver que j'avais raison, je devais creuser plus loin avant d'abdiquer. Et puis je le sentais, il s'était passé quelque chose pour qu'il vrille ainsi, je n'en démordrai pas. Le Darius que je je connaissais aurait combattu cette faim, le Darius que je connaissais aurait trouvé une autre solution. Nous devions comprendre ensemble ce qu'il s'était passé afin que cela ne se reproduise plus jamais. Je ne le jugerai pas, je ne l'accablerai pas, il m'avait prouvé qu'il méritait tout mon soutien. Je m'en mordrai peut être les doigts mais je voulais prendre le risque parce que c'était LUI, parce que c'était Darius.

Je restais quelques secondes silencieuse puis j'essuyais la larme sur ma joue avant de le rejoindre pour le prendre dans mes bras et le serrer fort contre moi.

Tu n'as pas à obtenir mon pardon Darius, quoi qu'il arrive je serai toujours là pour toi. Excuse moi d'avoir douté... Je...

Je me détachais légèrement de lui pour le regarder droit dans les yeux et caresser tendrement sa joue.

Je n'étais pas prête à cela tu sais mais je ne vais pas t'abandonner, jamais, il faut qu'on découvre ensemble ce qu'il s'est passé pour que tu perdes le contrôle ainsi. Il s'est passé quelque chose d'inhabituel ce soir ? Je t'en prie Darius laisse moi t'aider.


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Il vit la larme couler le long de sa joue, une petite goutte scintillante qui exprimait le soulagement de Reagan à ce moment-là. Loin d’être insensible aux émotions de la protectrice, Darius se leva pour se rapprocher d’elle, et elle l’accueillit dans ses bras pour le serrer longuement. Le mutant réciproqua, d’abord avec hésitation, puis en confiance. Reagan et lui se connaissaient depuis des années, mais jamais elle n’avait vu ce côté de lui dont il n’était pas particulièrement fier — maintenant que le sang lui avait redonné les idées claires. Il était facile de l’admirer et de le respecter lorsqu’il projetait cette image d’un homme ayant le parfait contrôle sur son gène X. Mais cette illusion venait d’éclater en mille morceaux auprès de Reagan qui, malgré tout, lui montrait qu’elle ne l’abandonnerait pas. Il se sentit reconnaissant de ne pas perdre sa bonne amie, car il n’aurait pas pu lui en vouloir si elle en avait décidé autrement.

Lorsqu’elle lui caressa la joue en lui demandant si quelque chose d’inhabituel s’était produit pendant la nuit, Darius lui attrapa gentiment le poignet pour prendre sa main entre les siennes. Des mains qu’il fixa longuement, les sourcils froncés, pendant qu’il se demandait comment raconter la soirée qu’il avait passée.

Je… J’ai laissé une inconnue copier ma mutation…” commença-t-il en relevant les yeux vers la protectrice.

L’inquiétude se dessinait sur son visage tandis que la petite voix interne revenait le hanter pour lui dire qu’il avait fait une erreur. Il avait un peu honte d’admettre l’entièreté des événements, mais il en avait déjà trop dit pour ne pas élaborer. Avant même que Reagan ne dise un mot, il pouvait sentir la confusion qu’il venait de créer.

Je l’ai rencontrée à l’hôtel où la soirée pro-mutants se passait. Elle m’a embrassé et… soudainement, elle avait mon gène X, dans son ensemble. La régénération, les sens décuplés… la soif. Je l’ai laissée se nourrir de mon sang. Puis, elle est partie. Juste comme ça. J’aurais dû la retenir, mais je ne l’ai pas fait.”

Il détourna le regard. Pour certaines raisons, cette vulnérabilité sentimentale le gênait encore plus que les cadavres qui gisaient toujours à leurs pieds. Darius n’avait pas ouvert son cœur depuis des années et contrairement à l’acte de tuer, ce qui s’était passé ce soir était une première.  

Tout ce que je connais d’elle est son nom, et sa mutation. J’ignore si mon sang l’a soutenue, ou si elle a dû agir comme moi…

Peut-être venait-il de condamner des innocents à une mort certaine. Peut-être pas. Il ne pouvait effacer le visage d’Amalia de son esprit, l’extase qu’elle avait ressentie en copiant son vampirisme. Comme si une certaine soif l’animait, et pas nécessairement une soif de sang. Il aurait aimé en savoir plus, mais il était trop tard. Il s'en voulait d'avoir laissé les choses se passer ainsi.

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Tout était si particulier et étrange cette nuit... Comme si l'on voulait me rappeler la noirceur d'un monde que j'avais finalement réussi à oublier. Je n'aimais pas ce que je ressentais, je n'aimais pas ce que je voyais... Mais il s'agissait de Darius et j'étais prête à surmonter tout cela pour l'aider, à replonger dans un univers que je pensais bel et bien derrière moi. Mais pour cela, il fallait d'abord qu'il m'explique, il fallait que je comprenne. Quelque chose n'allait pas chez lui cette nuit là, et j'étais intimement convaincue qu'il ne s'agissait pas de sa mutation. Quelqu'un ou quelque chose l'avait, consciemment ou non, poussé à agir ainsi. Très vite, le mystère commençait à se résoudre. Je demandais à Darius s'il avait vécu une expérience particulière ce soir. Quelque-chose, un début de piste qui pourrait expliquer tout cela. Très vite, il se confiait à moi, je ne m'étais pas trompée. Cette nuit n'avait pas été ordinaire pour lui.

En effet, Darius m'expliquait avoir fait une rencontre des plus déstabilisante. Pas n'importe laquelle, une femme. Je n'étais pas vraiment étonnée par la nature de cette rencontre et de ce qui l'avait déstabilisé, Darius était avant tout un homme, avec des besoins et des envies. Je soupirais malgré tout. Les hommes... Tellement manipulable et faible face à une jolie femme. Je ne pouvais pas le blâmer la majorité des hommes réagissaient de la sorte face à ma gente féminine. Non, si j'en voulais à quelqu'un ce n'était certainement pas a Darius mais à cette femme qui l'avait manifestement piégé. Et cela m'inquiétait encore plus que les conséquences que cela avaient eu sur Darius. Si désormais nous devions jongler avec une copycat... Tout allait drastiquement se compliquer. Il fallait alors espérer que Darius n'avait été qu'une victime au hasard et non pas une cible bien choisie. Sinon, toute l'institut serait en danger. Cette femme détenait un pouvoir très puissant dont nous ne connaissions pas les limites. Et si elle ne se cantonnait pas à simplement copier les pouvoirs. Nous serions vraiment dans de beaux draps.

Darius n'avait pas essayé de la retenir, de l'empêcher de s'enfuir. J'étais surprise, et je devais l'avouer, quelque peu en colère malgré tout. Comment avait-il pu laisser ce danger s'enfuir ? Est-ce que l'emprise de la mutante avait déjà fait effet sur lui ? Ou avait-il été frappé parce que tout le monde appelait un coup de foudre ? Beaucoup de questions auxquelles il allait falloir répondre pour mesurer l'ampleur de la menace que représentait cette femme.

Espérons qu'elle n'ait pas agi comme toi, un seul massacre suffira. Comment te sens-tu ? Tu as toujours soif ?


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Reagan l’avait écouté sans interruption, mais Darius pouvait sentir le regard plein de jugement qu’elle tentait tant bien que mal de dissimuler. Il ne pouvait pas la blâmer ; rien que de raconter cette histoire à voix haute lui faisait revivre et regretter les événements une fois de plus. S’il avait une leçon à en tirer, c’était qu’il n’avait pas renoncé à l’idée de trouver l’amour autant qu’il le laissait paraître — autant qu’il le croyait. Ce n’était pas un coup de foudre qui l’avait frappé, mais plutôt une étincelle d’espoir mélangée à une dose de curiosité. Juste assez pour qu’il se laisse tenter par le baiser. Si Amalia avait eu une autre capacité, toute cette suite d’événements ne serait probablement pas arrivée. Quelles étaient les chances de tomber sur une mutante dont le pouvoir était de copier les autres gènes X ? Elles ne devaient pas être bien grandes… à moins que la rencontre n’était pas aussi hasardeuse qu’elle en avait eu l’air…

Non. Il ne voulait pas se mettre à y penser, car l’idée d’avoir été utilisé du début à la fin lui faisait bouillir le sang dans les veines et il avait déjà fait assez de morts pour cette nuit. Il se contenta de prendre une grande inspiration à la fin de son récit, attendant un commentaire de Reagan. Cette dernière lui dit simplement qu’elle espérait qu’Amalia ait fait preuve de plus de contrôle que lui. En effet, c’était tout ce qu’ils pouvaient faire maintenant. Au moins, si Amalia ne lui avait pas menti sur ce point, la copie s’effacerait d’ici le lever du jour. La protectrice lui demanda ensuite s'il avait toujours soif.

Non, deux hommes de ma taille sont suffisants pour me soutenir jusqu'à midi,” répondit-il.

Il se racla la gorge, réalisant que ce n’était probablement pas le type de détail que Reagan voulait connaître. Mais c’était la vérité, si cela pouvait lui éviter de se demander si Dracula risquait de faire d’autres victimes cette nuit. D’ailleurs, ils avaient toujours deux corps inanimés à leurs pieds et une voiture ensanglantée sur le côté.

Je devrais probablement… erm… m’occuper de tout ça…” finit-il par ajouter dans un malaise palpable.

Il se détourna de Reagan pour ramasser les objets — clés, portefeuilles, téléphones, armes — qui s’étaient éparpillés au sol suite à la lutte des deux brigands. Une partie de lui attendait de voir si Reagan profiterait de ce moment pour s'éclipser. Si elle voulait s'en aller, c'était le bon moment. Disons que Darius n’avait pas l’habitude de demander à une amie si elle voulait l’aider à enterrer des cadavres et se débarrasser de preuves de meurtre à trois heures du matin.

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Je devais l'avouer, je frémissais d'effroi lorsque Darius me disait qu'il n'avait plus soif pour la simple et bonne raison que deux hommes avaient suffi à l'étancher. J'aimais Darius, comme un mentor, comme un frère. Oui je le considérais comme un membre de ma famille. Je n'étais pas dégoûtée par lui mais... Disons que c'était la première fois que j'étais réellement confrontée à sa mutation, la première fois que je prenais conscience de sa nature. Je n'étais pas dégoutée non mais tout de même un peu perturbée et bouleversée. J'essayais de ne rien en montrer mais le regard de Darius sur moi me laissait penser qu'il savait. Je me sentais alors mal à l'aise. Pour la première fois depuis bien longtemps je me sentais mal à l'aise à ses côtés. Pas à cause de lui, non, à cause de moi et de ce que je ressentais. J'aurais tellement aimé pouvoir accepter sans aucun soucis sa mutation. C'était ce que je faisais jusque là. Mais cette fois-ci, il y avait deux cadavres en face de moi et tout cela prenait une autre dimension qui me dépassait complètement. N'oeuvrions nous pas justement au sein de cet Institut pour éviter ces effusions de sang, la mort et la souffrance ? Alors oui Darius était sous une emprise qui nous était encore inconnue à cet instant précis... Mais c'était tout de même lui qui avait tué ces deux hommes.

Des milliers de questions et de doutes envahissaient alors mon esprit. J'étais complémentement perdue alors je me raccrochais à la seule chose que je savais, la seule chose dont je ne doutais pas. Mon affection pour Darius. Mais... Serait-ce toujours suffisant ? Je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas me poser cette question cette nuit là à cet instant. Je devais tout d'abord m'occuper de Darius qui lui aussi semblait affecté par les évènements qui venaient de se produire. Nous devions comprendre pourquoi cette femme avait fait cela, il allait surtout falloir la retrouver. Pour s'assurer qu'elle n'était pas une tueuse sanguinaire, une envoyée de Trask. Pour s'assurer qu'elle n'avait plus la mutation de Darius, qu'elle ne lui avait pas volé autre chose. Je ne la connaissais pas mais je la haïssais à cet instant. Elle avait causé tant de mal en si peu de temps et pourquoi ? Un baiser... J'étais déçue oui mais comment Darius aurait pu le savoir? Je ne pouvais pas lui en vouloir juste le déplorer. On me disait souvent que j'étais trop méfiante, mais pour le coup, je trouvais que Darius ne l'avait pas été assez. Pourtant il savait, il savait tous les loups qui rodaient autour de nous, toute l'importance de nous protéger un maximum de l'extérieur pour protéger l'Institut. Mais comme il l'avait dit, ce n'était pas le moment de lui faire des remontrances, nous verrions ça plus tard.

Darius me disait alors qu'il devrait probablement s'occuper de tout ça, me rappelant au passage l'horreur et l'absurdité de cette terrible nuit qui changerait assurément à jamais la nature de nos rapports. Je regardais alors avec tristesse les cadavres de ces deux hommes. Ils n'étaient probablement pas des saints mais méritaient-ils vraiment de mourir ? Non... Pour moi la réponse était claire et limpide. Je ne pouvais alors m'empêcher de penser à leurs familles. Avaient-ils des épouses, des enfants, qui les attendaient sagement à la maison sans se douter une seule seconde qu'ils ne reviendraient jamais. Non. Ça non. Ces gens devaient savoir. Ils devaient pouvoir faire leur deuil. Épouse, mère, fils, fille, frère ou sœur. Tous ces gens méritaient de savoir que leur être cher n'était plus de ce monde. Je stoppais alors Darius dans son ramassage étonnamment méthodique. Je posais mes mains sur les siennes et me saisissais, sans violence aucune, des porte-feuilles.

Je m'occupe de ça. Personne ne devrait disparaître sans que ses proches ne le sachent. Tu vas faire quoi de leurs corps ?


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Reagan s’approcha de lui pour reprendre la panoplie d’effets personnels qu’il tenait dans les mains, insistant sur le fait d’informer les proches des victimes sur leur décès. Darius fronça les sourcils, se demandant comment elle comptait s’y prendre pour parvenir à cette fin.

C’est très noble de ta part, mais comment comptes-tu te présenter ? Que vas-tu leur dire ?

C’était vis-à-vis de ce type de défi que Darius et Reagan se rendaient compte à quel point ils étaient l’opposé l’un de l’autre sur certains aspects. La famille des deux criminels n’occupait aucune place dans l’esprit du mutant sanguinaire, alors que c’était tout ce à quoi la protectrice pouvait penser sur le moment. Elle avait vraiment un cœur en or, et Darius l’admirait pour cela. Il faillit également faire remarquer que son idée n’était pas prudente, mais il se retint avant que l’ironie n’échappe ses lèvres. Il faisait confiance à Reagan, qui avait largement fait ses preuves en tant que protectrice de l’Institut.

Je vais les enterrer dans le bois non loin d’ici,” dit-il pour répondre à la question.

Il n’y avait pas beaucoup d’autres solutions, et il pouvait bénéficier de l’activité physique. Il vint gentiment poser une main sur l’épaule de Reagan en hochant la tête tandis que son regard croisait le sien.

Sois prudente,” dit-il par rapport à la mission qu’elle s’était donnée. “Et merci, Reagan.

La présence et la bienveillance de la protectrice lui avaient réellement fait du bien cette nuit. C’était elle qui l’avait géré cette fois. Darius appréciait qu’elle n’ait pas perdu espoir en lui, sans néanmoins fermer les yeux sur ses gestes. Il avait besoin de gens comme elle pour lui rappeler ce que c’était d’être humain lorsqu’il laissait la bête sauvage prendre le dessus.

Il attendit qu’elle le quitte avant de se pencher à nouveau, cette fois pour ramasser les cadavres et les déposer dans la voiture avant de conduire celle-ci au lieu d’enterrement qu’il avait en tête.


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so close yet so far
THE END <3


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