Gestion du personnage
** Recensement global **
Réclamer ses points
Dépenser ses points (boutique)
Demander un nouveau compte
Répertorier son personnage
Demande de changement
Demandes diverses
Gestion des rps
Recherche de RP
Archiver son RP
Répertoire des sujets libres
Lancer de dés
Boîte à suggestions
Gagner des points
Défis rps
Voter aux top-sites
Loterie des dollars
Poster sur PRD

Découvrir le sujet global

thème
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal


It should be nice to meet you (ft. Reagan Rosales)

Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
it should be nice to meet you

N’est-ce donc pas charmant, un secret qui se dévoile ?

Tandis que l’illusion recule, Harold se retrouve entrancé par l’impossible devenant une évidence ; l’Institut est et n’est pas ce qu’il a imaginé en même temps. Un manoir somptueux, tant qu’il est certain que celui qui l’a construit savait de quoi il parlait. Excitation et réticence se nichent dans le creux de son estomac, un mix curieux qui lui fait hausser les sourcils ; peut-être est-ce le fait d’avoir accès à un savoir qu’il ne mérite pas ? Il enfonce la pensée en s’avançant dans les jardins.

Le manoir est peuplé. Ça ne l’étonne pas, la journée vient à peine de commencer, mais il aurait pensé que son arrivée inspirerait un peu plus de caution. On l’a avisé de ne pas rentrer dans le hall sans celle qui lui fera visiter le manoir, Ms. Rosales, mais avec tout ce monde, tous mutants il tressaillit, il ne sait où donner de la tête. Harold n’est que très peu habitué à la populace, plus familier avec sa tour d’ivoire. C’est ce qui vient avec le travail, il imagine.

Il prend un instant, tout en s’avançant vers l’entrée, de “scanner” les pensées environnantes. C’est quelque chose qui l’a toujours fasciné, et aussi agaçé, à quel point les humains projettent leurs sentiments et pensées. Parfois, il n’a même pas besoin de rentrer dans l’esprit d’autrui, il n’a qu’à capter les élucubrations comme un téléphone capterait le réseau.

...pourquoi moi ? Je n’ai aucune envie de faire visiter...

Et c’est comme ça qu’il la trouve. Il retire sa conscience de l’effluve de pensées et s’approche à grand pas de la femme, droit comme un piquet. Son visage fermé est la première chose qu’il remarque, secondé par la tension dans ses épaules ; si on ajoute le tout à ce qu’elle pense, il est évident qu’elle n’a aucune envie d’être ici. Il est curieux de savoir pourquoi.

Lorsqu’elle se rend compte de sa présence, il lui lance un sourire qui se veut charmant ; une politesse parmi tant d’autre, suivit par un hochement de tête qu’il espère lui sera salutaire. Harold n’est pas ici pour se faire des amis, mais il ne veut pas des ennemis non plus.

— Ms. Rosales, un plaisant matin. Harold Williams, il est à ma connaissance que vous serez mon guide aujourd’hui ?

@pseudo
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
it should be nice to meet you

J'étais en classe lorsque je recevais une notification, l'ensemble des Protecteurs devaient se réunir en salle de réunion dès la fin des cours. Cela n'augurait rien de bon, j'avais le flair pour cela. Ce genre de réunion improvisée, ce n'était clairement pas dans les habitudes de l'Institut. Mais je devais continuer le cours, les élèves attendaient et, hormis une menace immédiate, ils passaient avant tout. J'avais alors continué la classe tout naturellement, essayant de chasser de mes pensées le mystère qui entourait cette convocation et la méfiance qui s'emparait de moi quant à son contenu. Ce n'était pas forcément évident mais j'étais passée maître en la matière. Les faux semblants. Toute ma vie j'y avais été habituée et malgré mon intégration au sein de l'Instistut, j'avais gardé quelques carapaces du passé.

Lorsque la fin des cours sonnait, je rangeais tranquillement mon bureau en souhaitant une bonne soirée à mes élèves. Je n'allais tout de même me précipiter en salle de réunion, bien que j'aurais pu littéralement le faire. Non. C'était une technique anti-stresse que j'avais apprise à l'Institut. Ne pas céder à ses pulsions, quelles qu'elles soient. Toujours se maîtriser et garder son sang froid. J'avais fait de sacrés progrès à ce niveau là. Dans ma vie d'avant, mon impulsivité m'avait tant de fois fait défaut... Maintenant, on ne m'y reprendrait plus. Je prenais donc mon temps, un comble pour une speedster comme moi mais je crois justement que c'est ce qui nous amuse. Bref, je n'avais pas vraiment le cœur à rire à ce moment là et je me rendais à la réunion comme tous les autres Protecteurs. On nous annonçait alors l'arrivée d'un nouveau membre dans l'équipe éducative. Ok... Jusque là rien qui ne nécessitait un tel protocole. Je ne comprenais pas tout ce cinéma. Mais c'était lorsque l'identité de notre futur collègue était révélée que je fronçais les sourcils. Harold Williams. C'était une blague, ça ne pouvait pas être autre chose. D'ailleurs je ne me gênais pas pour le dire tout haut. Je n'arrivais pas y croire. Ils étaient complétement inconscients de faire entrer le loup dans la bergerie. Et ça aussi je ne me gênais pas pour leur dire. Malheureusement, toute cela n'avait rien d'une blague. J'étais dépitée.

Les bras croisés, j'avais écouté le reste de la réunion le visage complètement fermé. Cet homme n'était pas encore parmi nous que je ne lui faisait pas confiance. Nous connaissions tous son affiliation à Trask et rien que cela me filait la nausée. Je sais, je sais... Il ne faut pas juger le cordonnier à ses chaussure. Mais tout de même ! Là c'était vraiment trop risqué. Je ne voulais pas accordé la moindre chance à ce type. Car même, si par miracle, sa démarche était sincère, tôt ou tard Trask trouverait un moyen de s'en servir, c'était certain. Imaginez donc ma réaction quand on nous apprenait la nature de sa mutation. Non mais là c'était du foutage de gueule, passez moi l'expression. Télépathe ! Allons dont... Non seulement il allait découvrir tous les secrets de l'Institut mais en plus il allait pouvoir entrer dans nos têtes pour découvrir tous NOS moindre secrets. Alors là non, trop c'était trop. Je tapais du poing sur la table en exprimant avec virulence mon mécontentement. Et pourquoi pas lui servir tous nos dossiers secrets sur un plateau d'argent ? Mais après de longues minutes de discussion, je comprenais que mon avis ne pèserait pas dans la balance. Ce Williams viendrait chez nous, point. Il arrivait le lendemain matin. Je bouillonnais de l'intérieur mais je contenais ma colère comme Darius me l'avait si bien appris. Je me calmais, après tout c'était en Harold que je n'avais pas confiance, pas en mes partenaires. Alors je me résignais. Et lorsque l'on demandait à l'un d'entre nous de l'accueillir au pied levé pour lui faire visiter le manoir. Je me proposais à la stupéfaction de tous. Je leur rappelais alors un vieil adage, sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis. La seule chose qui pourrait m'apaiser et me rassurer serait de l'avoir à l'œil. Quelle meilleure place alors que celle de chaperon.

Le lendemain matin, je l'attendais de pied ferme. Je ne savais pas vraiment quelle stratégie adoptée, j'allais d'abord commencer par une phase d'observation. Et je commençais immédiatement. A peine avait-il mis un pied dans le hall que je l'avais remarqué. Je ne pense pas que lui m'ait remarqué tout de suite. Je l'avais alors fixé froidement du regard. Son allure, son apparence... Il ne m'inspirait absolument pas confiance. J'espérais sincèrement me tromper mais en attendant, j'allais rester en alerte. Tout en l'observant de loin, je me déplaçais à l'unisson avec lui, je ne voulais pas en louper une miette. J'aurais donné n'importe quoi pour avoir son don à cet instant. Entrer dans sa tête et entendre la moindre de ses pensées, le moindre de ses projets. Une idée me venait alors, j'allais justement tester sa mutation et son sang froid... D'une pierre deux coups. Je me mettais alors à penser que j'étais hostile à faire le guide pour lui. Je me répétais ça en boucle dans ma tête jusqu'à ce qu'il dévie vers moi. Bingo ! Coïncidence ou pas, il m'avait subitement reconnu dans la foule. Nah. Pas à moi. Il était déjà entrain d'espionner nos pensées. J'attendais alors avec impatience de voir comment il allait réagir à mon hostilité. Comme je m'y attendais, il s'était présenté à moi le plus courtoisement, où plutôt le plus sournoisement possible. Essayant avec ardeur de dissimuler mes véritables pensées, je restais de marbre et le regardais de la tête aux pieds. Pas de sourire hypocrite avec moi.

En effet monsieur Williams, c'est à moi qu'incombe cette tâche. Si vous voulez bien me suivre.

Je lui faisais alors signe de m'accompagner et lui tournais le dos. Comme accueil, on pouvait faire plus chaleureux, je vous le concède. Mais j'étais au maximum de ce que je pouvais faire avec lui.

J'espère que vous avez fait bon voyage. Comment va votre oncle ?

Oui pas très subtile... Mais avais-je vraiment envie de l'être ? Assurément non.

@pseudo
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
it should be nice to meet you

Nanti mais pas emmuré, il était prévisible de voir un tel comportement chez les résidents de l’Institut à son arrivé. Il n’eut jamais l’envie de faire de qui il était un secret, encore moins ces dernières années ; la culpabilité et le regret sont mères de curieuses choses, la salvation plus chère à payer encore que tout ce qu’il put hériter et faire dans sa vie. Ceci dit, il ne pense pas qu’il soit ahuri pour être surpris de la manière dont on lui offre l’hospitalité. Est-ce goujat de sa part de s’être attendu d’un peu plus finauderie de la part de ceux dont son arrivée pose problème ?

Il ne pense pas que ça l’est. Du moins, ça l’est moins que les paroles de la demoiselle en face de lui. Mentionner son oncle lors de la première rencontre est un peu limite, sans parler du fait que tourner son dos à un potentiel danger n’est pas la plus intelligente des choses à faire. A dire vrai, il est un peut inquiet. Pour avoir vécu toute sa vie avec des gens comme Trask, et côtoyer l’homme en personne, il sait qu’ils feraient de l’hostilité ouverte de Ms. Rosales un festin de roi ; joue-t-elle mal son jeu volontairement, ou est-t-elle aveuglé par sa haine du neveu Trask ? Il est trop tôt pour le dire.

Bien sûr, il pourrait cueillir l’information directement de son esprit, mais il s’illusionne à penser que c’est un homme changé. Et puis il n’aime pas trempé dans l’esprit des autres ; peut-être est-ce son côté snob, mais il vaut bien mieux que cela.

Il est courtois de votre part de demander, merci. J’ai effectivement fait un excellent voyage, quoiqu’un peu long à mon goût... mais on ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ? Il traine, le ton neutre. Il faut bien que quelqu’un ai un minimum de clarté dans la conversation, et Harold accepte de se porter volontaire. Et puis, ils sont en public. Un public de mutant (il ne s’y fait pas). Il serait incriminant pour lui si on venait à écouter leur conversation ; il est bien conscient de marcher sur des œufs ici. Quant à Michael... eh bien, aussi certain je suis que vos pensées lui iraient droit au cœur, je ne pense pas qu’il soit à plaindre pour le moment, il continue, bien qu’il ait du mal à garder un ton complètement neutre sur le sujet. Il ne sait pas s’il est amusé ou agacé par l’audace de la demoiselle. A moins que vous soyez d’un autre avis ? Mon oncle à toujours su faire sortir une dualité anormale chez les gens.

Et n’était-ce pas une caractéristique qui lui valu de nombreux moments d’amertume dans sa vie ? Michael Trask sera toujours une tâche dans ses notes, mais seul un idiot ne verrait pas l’ingéniosité de l’homme.


@pseudo
Invité
Invité
Anonymous
IRP
HRP
it should be nice to meet you

Soyons honnête, je n'avais pas été courtoise ni diplomate pour cette première rencontrer, ce premier contact. Je l'assumais complètement, j'assume toujours tout ce que je fais et tout ce que je dis, n'en déplaise à certains. Cet homme, qui avait très certainement l'habitude qu'on lui fasse des courbettes ou encore qu'on l'accueille avec champagne et petits fours, devait comprendre que ça ne serait pas le cas ici. Il n'était pas le bienvenu. Certes il avait eu un passe droit de la plus haute hiérarchie mais cela ne me convainquait pas une seule seconde de ses bonnes intentions. Non, il n'était pas le bienvenu à l'Institut et ce n'était certainement pas moi qui allais lui faire croire le contraire. Vous pouvez trouver cela puérile, injuste, peut être même cruel de ma part... Vous avez sans doute raison. Mais des hommes comme lui, j'en ai croisé dans ma vie. Et je préfère faire trop de zèle pour rien que de lui ouvrir grand la porte avant de m'en mordre les doigts. Mieux vaut prévenir que guérir, telle est ma devise désormais. Je ne passais donc pas par quatre chemins. Je n'avais pas envie de causer de la pluie et du beau temps. Il fallait entrer dans le vif du sujet sans pour autant crier "J'accuse".

L'homme ne se démontait pas lorsque j'évoquais, sans subtilité aucune, son ignoble oncle. Je n'étais pas vraiment étonnée par sa réaction, il le portait sur son visage qu'il était du genre manipulateur et imperturbable. Les apparences avant tout, n'était ce pas un des codes de son milieu ? Je devais avouer que j'aimais ça, son attitude, son panache, le duel n'en serait que plus délectable. Même si je méprisais déjà cet homme, sans aucune raison valable j'en avais conscience, j'appréciais d'avoir un adversaire à ma taille. Tant d'hommes se laissaient déstabiliser par l'aplomb d'une femme, c'était d'un ennui. Affirmer son inimitié à quelqu'un est semblable à une phase de séduction. Si l'homme craque trop vite, trop facilement, ce n'est plus intéressant. Mais s'il a du répondant, s'il se fait désirer... Alors là, ça ne fait que décupler le plaisir. C'était un peu ce que je ressentais, ce que je pressentais avec Harold Williams. Cette hostilité palpable entre nous, alors que nous venions seulement de nous rencontrer, ne laissait présager qu'une magnifique valse d'oppositions et d'antipathie, parfaitement chorégraphiée. L'homme ne faisait alors que me conforter dans l'idée que je devais creuser et surtout ne pas le laisser sans surveillance. J'étais dos à lui, je ne savais pas s'il lisait dans mes pensées, et j'en avais strictement rien à foutre, mais ce que je savais c'était qu'il ne pouvait pas voir mon visage alors j'esquissais sans détour un mince sourire satisfait. Le premier round venait d'être lancé et tous les coups étaient permis.

Avec ses grandes phrases et son impeccable éloquence, Harold me répondait qu'il avait fait un très bon voyage. Je crus alors percevoir dans sa voix qu'il avait parfaitement saisi que je n'en avais rien à faire. Il ne s'agissait là que d'une courbette superflue pour briser le silence avant de tenter ma première attaque. "On ne peut pas tout avoir" osait-il me répondre alors qu'il avait le cul bordé de nouilles... Insupportable ces bourgeois condescendant. Non, décidément, je ne l'aimais pas ce Williams. "Quant à Michael..." Michael... Un frisson de dégoût me parcourait l'échine. Ah si seulement je pouvais l'avoir en face de moi celui là, je ne lui ferais pas la courtoisie d'une joute verbale. Non, lui il aurait déjà mon talon bien enfoncé sur sa pomme d'Adam. Respire Reagan, ce n'est que son petit toutou qui est là, ce n'est pas Trask. Pensais-je pour faire redescendre mon énervement. Et ça marchait plutôt bien.

Mikie va bien, vous m'en voyez ravie.

Oui oui, vous avez bien lu, j'ai appelé cette pourriture de Trask Mikie. Bien sûr nul besoin d'être fin psychologue pour comprendre qu'il s'agissait d'une marque de mépris.

Même si, pour tout vous avouer, il n'a toujours inspiré chez moi qu'un profond dégoût et une envie de gerber.

Mon langage se voulait plus familier, justement pour casser ce rythme faussement courtois alors que ni l'un ni l'autre nous n'en pensions pas moins. Entre chichis et vulgarité, il fallait simplement trouver le savant dosage.

Ici sur votre droite, l'entrée du réfectoire, on y mange divinement bien.

J'enchainais comme si de rien n'était. Une vraie petite guide en herbe.

@pseudo
Contenu sponsorisé
IRP
HRP