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[01.08.2020] train wreck ; ft. lincoln.

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[01.08.2020] train wreck ; ft. lincoln. X27p
train wreck.


tu rêves.

tombée dans les bras de morphée il y a déjà plusieurs heures, le cerveau ne s'arrête pas pour autant de fonctionner. les images fusent dans la tête, les pensées plein la tête. tu rêves d'un monde différent, songes utopiques qui ne resterons que ça. des rêves et des idéaux qui s'évaporant lorsque les yeux s'ouvrent. les chimères sombrent peu à peu dans l'oubli, quelques heures après l'éveil tout est à nouveau oublié, et un goût d'amertume reste en bouche.

ça arrive bien trop souvent. ça donne envie de retourner dans cet endroit si utopique, ça donne envie de ne pas revenir dans un monde où les choses deviennent de pire en pire. sans savoir ce que le lendemain va apporter, de bon ou de mal. ça donne envie de rester au lit toute la journée, fermer les yeux et oublier tout ce qu'il se passe autour, tout ce qui est réel. mais le retour à la réalité est toujours obligatoire.

tu bouges dans ton sommeil. tu le sais. au réveil, demain matin, tu te retrouveras de l'autre côté du lit. les draps sûrement entortillés autour de toi, et l'impression d'avoir couru un marathon sans pour autant être sortie du lit. on te l'a déjà dit, aussi. impossible de dormir à côté de toi en tout quiétude, vraie torture certains ont même avoué. il semblerait que tu es plus souvent des cauchemars que des rêves, et il n'est pas rare que tu te réveilles en pleine nuit, haletante, hallucinant encore les dernières images d'une scène traumatique. si ce n'est pas ça qui te réveilles, ce sont alors les cas de la journée qui ne veulent pas sortir de ton crâne, l'esprit encore et toujours au travail.

mais pour une fois, tu te retrouves à sortir dans ton sommeil. quelque chose d'agréable qui vient envahir tes rêves. l'air frais de la nuit d'été qui frôle doucement la peau, apportant une douceur presque divine.

jusqu'à ce que tu te réveilles en sursaut. cette fois, ce ne sont pas des cauchemars ou les pensées dérivants vers tes patients qui t'extirpent d'un rêve si agréable, mais un bruit de clef. dans ta porte d'entrée, et quelques murmures qui t'arrivent jusqu'aux oreilles, sans pour autant comprendre ce qu'il est dit. une voix grave, c'est seulement ça que tu discernes. comme si quelqu'un essayait de rentrer chez toi par la force. et c'est la peur qui te saisis de la tête jusqu'aux pieds, ça te paralyses presque. t'as jamais été une guerrière, tu te caches plutôt que d'attaquer. loin d'être belliqueuse, tu n'es pas non plus pacifiste, un juste milieu. tu te défends simplement.

- who's there ? que tu essaies de dire avec assurance, mais la voix tremblante et semble peu sûre d'elle.

tu essaies de ne pas faire de bruit jusqu'à la porte d'entrée, en passant par la porte d'entrée tu attrapes un couteau, faible arme si l'inconnu sait ce qu'il fait, s'il sait se battre. tu déverrouilles la porte, les mains tremblantes. garde le verrou en place, juste au cas-où. tu devrais peut-être appeler chris, il saurait quoi faire lui.  mais tu ne sais s'il se déplacerai jusqu'ici. peut-être pas, pas à cette heure-ci. il te dirais sûrement que tu rêves ou que tu devrais te débrouiller comme une grande fille. pas question d'appeler anthony non plus.

dans l'entrebâillement tu discernes une ombre, bien plus grand et imposante que toi, un peu chancelante.

- what do you want ? tu serres un peu plus la main autour du manche du couteau, espérant silencieusement ne pas en avoir besoin, et que l'inconnu décidera de lui-même de faire demi-tour sans plus de dégâts.
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train wreck

cauchemar.

traque nocturne au rythme effréné, le coeur battant et le souffle court. il avait suivit la piste des heures durant, ruelle après ruelle, semblant presque devoir retourner la ville pour mettre la main sur son dû. peut-être était-ce la faute du client et de ses informations trop vague, ou bien de son propre manque de sommeil, troisième mission en l’espace de quatre jours, nuits d’insomnies et journées passées éveiller, à son renseigner ça et là. poches bleutées sous les yeux, visage émacié, lincoln faisait plutôt peur à voir, plus proche de l’ombre de lui-même plutôt que du dangereux death, identité qui lui collait à la peau depuis une bonne vingtaine d’années. mais il n’avait tout de même pas perdu de sa superbe, quand ce soir, sa lame rougeâtre c’était plantée à l’arrière du cou de son adversaire, l’astre lunaire éclairant à peine le lieu du crime. done. qu’il avait osé penser lorsque le dernier souffle de la mutante avait quitté ses lèvres, quand les hommes de main de son client était venus récupérer son corps sans vie quelques dizaines de minutes plus tard.

peut-être avait-il perdu toute trace d’humanité, malgré les efforts qu’il ne cessait de faire, jour après jour, pour retrouver un semblant de vie dite normale. des plantes arrosées maritalement sur son balcon à la décoration sobre de son appartement : mise en place factice, décor d’une pièce de théâtre mal écrite, où il ne serait qu’un personnage sans âme. au fond, lincoln se perdait un peu plus chaque jour, peinait à trouver une raison de se lever, de continuer, d’avancer. et sur le chemin du retour, arpentant les rues presque vides du bronx, il semblait comme un étranger dans sa propre ville, de ceux qui repartent un jour sans se retourner.

fuck.

la tête qui tourne. les pas qui se font lourds, chaque marche plus difficile que la précédente. dans un excès de zèle, il avait tenté de presser sa chemise autour de son bras ensanglanté, peau de l’avant bras lézardé d’une longue coupure qu’il s’était lui même infligé. visage abimé, alors qu’il trébuche une première fois, jure une seconde fois lorsque son coude vient taper contre la rambarde métallique de l’escalier. il en avait encore trop fait, ce soir là plus que d’autre, vue brouillée lui confirmant sa bêtise. l’homme tente alors vainement de trouver son trousseau de clef, manque de perdre l’équilibre lorsqu’il plonge sa paume droite dans sa poche arrière. for fuck sake - noms d’oiseaux qui volent dans l’air, alors que tremblant, il tente de rejoindre la serrure, la manque plusieurs fois d’affilée, clef crissant contre le bois de la porte. et il tourne, encore et encore, secoue la poignée et fini même par balancer un coup de pied dans le chambranle. impossible. is that a fucking joke ? interrogation nocturne alors que le corps balance, porte qui s’entrouvre pour discerner une silhouette inconnue. question tremblante, voix féminine qui vient raisonner contre son oreille inattentive. shit. tête qui tourne de nouveau, main qu’il porte à son front. i’m sorry what ? mots qu’il parvient à peine à baragouiner, voix rauque qui s’échappe de ses lèvres. et malgré la brume et la douleur qui commence à s’éveiller sérieusement dans son bras une once de logique qui refait surface. that’s not the fourth floor right ? bêtise digne d’un enfant, alors qu’il se rend rapidement compte qu’il s’est trompé d’étage, et qu’il vient surement d’offrir une belle frayeur à ses voisins du dessous. hm -sorry, wrong floor. missed a few stairs. lentement, la bête qui se recule de l’embrasement de la porte, pour ne pas causer plus de trouble qu’il n’en a déjà fait. i’m really sorry. didn’t mean to scare you.

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[01.08.2020] train wreck ; ft. lincoln. X27p
train wreck.


tu essaies de reprendre tes esprits.

l'esprit est encore embrumé, encore un peu dans les rêves. l'homme marmonne quelques mots et pendant une fraction de seconde, tu te demandes même si tu ne rêves pas de tout ça. que tu es encore ton lit, assoupie.

- you're the one trying to break into my apartment in the middle of the night, i should be the one asking questions, que t'arrives à dire, et tu te rends compte que l'homme à l'air vraiment perdu, ailleurs. il a l'air de connaître les lieux, familier avec le voisinage. peut-être un voisin que tu n'as jamais vu - t'en vois jamais de toute façon.

la main qui entour toujours fermement le couteau, arme de fortune trouvée sous un pic d'adrénaline. l'hormone qui redescend peu à peu, te fais voir la réalité sous un nouvel angle. l'inconnu à la porte vacille dangereusement. ça, ce n'est pas quelque chose qui est dut à l'alcool. tu reconnais certains signes. et même avec la lune comme seul éclairage, tu peux voir son teint pâle - pâleur qui n'est pas normale. les yeux qui divaguent, et tes sens se mettent en alerte. une tout autre alerte, tu es entraînée pour ça. t'en rencontres tous les jours, des gens comme ça. des inconnus blessés qui ne savent pas où aller, qui ne savent pas comment se faire soigner. qui déambulent dans l'espoir de trouver une âme charitable.

t'as prêtée serment, tu te rappelles. il y a plusieurs années déjà, mais tu te souviens de tout. tu as promis de soigner tout le monde, peu importe la personne ou ce qu'elle a fait dans le passé. et faire ton possible pour sauver ceux qui viennent à toi. quelques mots sortent de la bouche de l'homme qui tente de rester stable en face de toi. quelques syllabes qui sortent avec difficulté de sa bouche et tu dois te concentrer pour comprendre ce qu'il essaie de te dire.

- no. it's the third floor, que tu lui dis en articulant bien, lentement pour que tout lui arrive au cerveau. il y aurait une caméra cachée que tu ne t'étonnerais même pas.

ombre qui se recroqueville sur elle-même, et l'homme qui paraissait si effrayant semble désormais tout l'inverse. il marmonne quelques excuses, mais il n'a pas l'air de savoir ce qu'il doit faire de lui-même. dans son mouvement, tu peux voir un peu plus de l'inconnu. comme des gouttes de sang qui perlent par terre, et un vêtement imbibé du liquide si précieux. la voilà, la source de sa confusion. tu ne réfléchis que quelques secondes, habituée à prendre des décisions rapidement. tu ouvres ta porte, enlève le verrou mais garde le couteau en main.

- wait, le mot sort vite de ta bouche, presque comme un glapissement. tu allumes la lumière de l'entrée, et la luminosité soudaine te fais cligner quelques fois des yeux. it's okay. it was an accident, it happens. but, are you sure you're alright? you seem to be injured.

tu gesticules vers son bras, et maintenant tu peux voir - de loin - les dégâts. sûrement une altercation dans la rue ou dans un bar, tu en vois souvent passer. ce n'est pas rare dans le quartier, mais peu viennent toquer à ta porte. la blessure semble profonde, au vu de l'hémoglobine qui en est déjà sortie. des points de sutures seront sûrement nécessaire. tu espères juste qu'une hospitalisation ne le sera pas.

- listen, tu sais pas quoi te pousses à lui proposer ton aide. l'altruisme, le serment passé. ou bien une simple intuition. mais les mots sortent sans difficultés de ta gorge. i'm a doctor. i can help you with what i have here.

t'as déjà rafistolé quelques personnes chez toi. des amis d'anthony, la plupart du temps. la majorité sont des bagarreurs, qui pensent que la violence résout tout. ils arrivent souvent avec une arcade ouverte et parfois une épaule disloquée. rien de plus. ils se contentes de peu, quelques points ici et là et un pansement, tout pour ne pas avoir à aller jusqu'à l'hôpital. t'as les premières nécessités, mais si les blessures sont trop graves tu ne peux rien faire - sans utiliser ton pouvoir, bien sûr.

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train wreck

l’impression qu’autour de lui tout tangue. que tout pourrait exploser. en un instant. et il connait cette sensation désagréable, ce moment juste avant l’extinction des feux. prémices du shut down. et il avait fallut que ce soir là plutôt qu’un autre, il décide de se tromper d’étage, de toquer à la mauvaise porte plutôt que de trouves refuge entre ses quatre murs grisonnant, pour faire face à sa voisine encore endormie. impossible de savoir l’heure exacte, mais les rayons de lune éclairant l’escaliers indiquent que la nuit est en son droit. excuses balbutiées du bout des lèvres, effort difficile et coûteux qu’il lui offre ainsi, jambes flageolantes lui indiquant que bientôt, son corps risque de lâcher et lui de s’écrouler au sol. le temps presse, et pourtant la conversation s’installe entre eux. that’s right m’am. tête qui acquiesce à la constatation de la jeune femme, alors que son dos lui, rentre en collision avec la rambarde métallique de l’escalier sur laquelle il trouve appui. but it’s a bit too late to question me right ?

peut-être était-elle policière. si c’était le cas, lincoln représentait surement l’arrestation d’une carrière, voir du siècle. liste de crime honteuse bien trop longue pour être crédible de prime abord. au fond, malgré toutes ses espérances, tous ces efforts, il n’était qu’un criminel savamment entrainé, berné d’illusions en servant les puissants. mais au final, lui ne valait pas mieux que les autres, le même sang maculant ses mains, la même solitude placardé sur son dos. rayon de lune qui vient taper sur la lame du couteau qui trône dans la main de son interlocutrice, et le sourire, léger, qui prend possession de ses lèvres à lui. if only she knew. perle de transpiration qui vient chatouiller son front. vision qui se brouille un court instant.

i live on the fourth. same door as you. l’impression qu’il ne finira jamais par connaître tous ses voisins, la moitié qu’il n’a jamais croisé, à l’exception d’une petite dizaine, et du chat de sa voisine d’au dessus, qui lui rend visite tous les midis, en quête d’un reste quelconque à chaparder. malgré la brume, elle qu’il sait n’avoir jamais croisé, minois douceur inscrit entre la porte et le reste de l’appartement qui ne lui rappelle rien. peut-être la croisera-t-il demain quand il ira mieux, en profitera pour s’excuser, et tenter de rire de la situation de la veille. et puis ses mots. l’inquiétude qu’elle semble avoir, alors qu’ils ne se connaissent même pas. peut-être ça qui le comprend, lui plus habitué à la déshumanisation immédiate, à vivre seul, reclus, loin des autres. pas le temps de répondre qu’elle surenchéri. i’m a doctor. et elle s’engouffre dans son appartement, et lui la suit, invitation tacite qu’il n’ose bizarrement pas refuser. peut-être la conscience qu’il est plus mal, plus abîmé que d’habitude.

well i got caught in a serious fight. insolent mensonge, les images du corps gisant au sol revenant à son esprit. i met a friend at a bar, and tried to play the hero. wasn’t a huge success. chemise qu’il retire non sans mal, le coton tâché tombant au sol, pas loin de ses pieds. it doesn’t look good right ? blessures sur l’avant bras et le biceps, les plus impressionnantes des six derniers mois. but i’ll be okay, don’t you worry. i just, couldn’t go to the hospital.. ne pas attirer l’attention sur lui en s’y rendant tous les quatre matins, avant que la police ne soit réellement sur sa piste, et que les unités anti-mutants reviennent faire des leurs. you probably should go back to sleep. i’ll go to a doctor tomorrow morning. in a few hours i mean. et le monde qui tourne de nouveau, corps qui vacille de plus belle, alors qu'il se rattrape au mur de justesse.

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tu le vois chancelant.

dos qui heurte la rembarde derrière lui, jambes qui ne semblent plus pouvoir supporter son poids, tremblantes et prêtes à lâcher. voisin inconnu qui pâlit de minute en minute, perte de sang sûrement la cause de ce changement de couleur. le liquide cramoisi qui perle doucement devant la porte d'entrée, petites gouttes que tu t'empresseras de faire partir dès demain, à la première heure. bien sûr qu'il a besoin d'aide médicale, et tout de suite s'il ne veut pas se vider de son sang ou bien attraper une infection qui finira par lui donner un choc septique - tu en as trop vu qui ne souhaitait pas venir à l'hôpital par manque de moyens et finir dans cet état là. il t'es arrivé de retrouver des gamins, de pas plus de quinze ans, arriver aux urgences plusieurs jours après une bagarre, prêts à s'écrouler et ne plus se relever.

tu ne peux pas laisser quelqu'un de l'immeuble comme ça. tu ouvres un peu plus la porte, pose le couteau sur le meuble de la cuisine et invite le voisin à entrer.

- well, i'm sure it was one hell of a fight then, que tu dis. l'adversaire devait bien s'y connaître, tu réalises maintenant que tu peux voir la blessure de plus près, et à la lumière. tu as appris à ne pas poser de questions superflues, te contenter du nécessaire et soigner la personne en face de toi.

tu enfiles des gants, toujours à disposition pour ce genre de cas, et tu gesticules vers le bras de l'inconnu pour lui demander la permission de le toucher - en règle générale, tu demandes toujours avant n'importe quel examen. au fil du temps, tu as compris que certaines personnes n'aimaient pas être touchées par surprise, surtout après s'être battue. certains parlent d'anxiété, d'autres revivent le moment et peuvent même devenir violents lorsqu'ils sont pris par surprise. les quelques coups de poings que tu as évité au début de ta carrière on été bien suffisant pour apprendre la leçon et ne pas répéter la même erreur. ce sont des choses qu'on n'apprend pas en école de médecine, des choses passées sous silence, qu'il faut apprendre par soi-même.

tu inspectes la blessure. des lacérations nettes et précises, qui seront parfaites à suturer. tu as quelques sutures qui trainent, sûrement pas le bon diamètre, la cicatrisation laissera donc des traces. mais il faudra bien ça, l'hémoglobine continue de sortir de la balafre. tu appliques à nouveau un point de compression, essayant de réduire l'hémorragie.

- it sure doesn't look good, but i can help you, que tu répliques. une bonne antisepsie, des points de sutures et un pansement feront l'affaire, les médecins à l'hôpital ne feront pas grand chose de plus. mais la blessure à l'air profonde, et tu ne sais pas si elle a touchée les nerfs. but there's one thing i'm worried about. it's really deep, i hope whatever cut you didn't touch the nerves.

ce serait un peu plus problématique, et nécessiterait une opération afin de pouvoir reconnecter les nerfs endommagés - s'ils peuvent être reconnectés. la plupart du temps, rien n'est possible et le patient reste ainsi, nerfs qui ne fonctionnent plus et sensations diminuées. malgré tout, le voisin semble désireux de partir, aller à l'hôpital demain et tu le crois à moitié. tu fronces les sourcils. tu reconnais ce genre de personne, et tu sais très bien qu'il va finir par essayer de se soigner seul dans sa salle de bain, avec une bouteille d'antiseptique et peut-être quelques stripes s'il est chanceux. et tu le reverras dans quelques jours à l'hôpital parce que le pansement s'est infecté et la plaie ne s'est toujours pas fermée.

il tangue à nouveau, tu le rattrape de justesse, sur le côté, et tes jambes fléchissent sous le poids de son corps. tu es encore faible, pouvoir de guérison utilisé il y a peu de temps et tu n'as pas encore eu le temps de reprendre des forces.

- yeah, no. que tu dis en grinçant des dents, et tu l'emmènes vers le canapé pour qu'il puisse enfin s'asseoir et ne pas risquer de tomber une nouvelle fois. tu ne pourras le relever toute seule. i'll sleep later, i just need to stitch you up, it'll not take more than one hour. then you're free to go. but i can't let you go like that, you can't even stand without falling.

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