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Winged bullet

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Winged bullet.
Ébranlé. C’était le moins que l’on puisse dire après pareille rencontre. Il avait encore du mal à y croire et pourtant… Pourtant, sa sœur l’avait retrouvé, lui, le faiseur de cauchemars, l’initiateur de sa fuite et inconsciemment, le fomenteur de sa survie... Cœur écorché depuis déjà des années, voilà que les fissures saignaient à nouveau lorsqu’elle lui était apparue au détour d’une messe. Stratège l’avait retrouvé dans l’église, lieu saint, seul endroit où il n’était pas porteur de ses faux meurtrières, afin de certainement garantir sa sauvegarde. Il a fallu qu’elle le confronte après tant d’années passées dans la peur et lui, dans l’ignorance et le questionnement. Mais c’était chose faite et le voilà maintenant assailli par la culpabilité de lui avoir imposé tant d’épreuves à traverser, seule.

Parce qu’il avait promis.
Promis de protéger sa petite sœur envers et contre tout.
Promis d'être toujours là pour elle, en toute circonstance.
Mais ce jour-là, la seule façon de la protéger, c’était de la chasser.

Famille de traqueurs à la tolérance inexistante, aucune exception n’est tolérée et les Vidal le savent. Le moindre dissident est descendu. Garantie d’une pureté de leur cruor de rageux.


Le thorax dans un étau, il avait appris des lippes de Gabriela que ce fut James Couture, le dernier patron – et ami – de leur mère qui l’avait recueillie et aidé. Celui-là même qui était entré dans le viseur du Persécuteur quelque temps plus tôt. À croire que le mutant était une donnée in-soustrayble de l’équation de leur vie, ayant également révélé au tueur qu’une lettre s’était glissée dans le cadeau offert lors des funérailles. Saloperie de coïncidence…

Le voilà maintenant épris d’une forme de reconnaissance face à ce monstre aux secrets trop nombreux aux yeux du brun. Ça le débecte de l'imaginer lui en relais de sa propre fraternité. Néanmoins, il reste la seule personne à potentiellement savoir où se trouve sa sœur. Sa petite sœur qu’il aime malgré tout et à qui il aimerait prouver qu’il ne sera jamais celui qui la traque, mais bel et bien celui qui la protègera. Comme il l’a toujours fait. Jusqu’à sa fuite forcée.


L’audacieux n’a peur de rien. Se pointe imperturbable à l’adresse professionnelle de ce monsieur Couture et s’adresse à l’assistante collée à l’accueil, lui certifiant de la nécessité d’un rendez-vous afin de rencontrer le couturier. Tsss… ces friqués putain. qu’il crache surtout pour lui. J’m’en cogne. J’vais l’attendre… Faites lui savoir qu'Ángel Vidal est là. qu’il déclare avant d’aller poser séant sur un siège, imposant sa présence à la jeune femme ne pouvant s’empêcher de scruter le tatoué. Bougre qui dénote quelque peu dans l'environnement rupin. Néanmoins, la sobriété de vêtements noirs, des pieds à la tête malgré leur qualité moyenne, reste acceptable.

Les coudes sur les genoux, quidam prêt à attendre la journée s’il faut.
Sniper, maitre de patience.

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Ce n’était pas une journée chargée en meetings, mais c’était un meeting particulièrement important pour le comité exécutif de la compagnie James Couture. Aujourd’hui était le jour où le fameux PDG venait prendre place à la table ronde afin qu’on lui présente officiellement le rapport financier du dernier trimestre ainsi que la liste de recommandations en vue du prochain. La compagnie allait bon train ; les membres du comité n’avaient que des bonnes nouvelles à présenter et Monsieur Couture n’avait pas à se soucier des chiffres d’affaires.

Encore à ce jour, il avait du mal à croire que la petite compagnie qu’il avait fondée en ‘94 était devenue ce géant de l’industrie et qu’elle n’avait presque plus besoin de lui pour fonctionner. Son rôle principal, en tant que PDG couronné de succès, était surtout d’être présent de temps à autres rien que pour rappeler à ses plus hauts placés que James Couture demeurait ultimement en charge. En bon patron, il savait tout de même laisser ses employés faire leur boulot et il se concentrait sur le fait de se montrer encourageant et compréhensif.

Ainsi était-il installé parmi les membres du comité exécutif, rapport en mains tandis qu’on lui indiquait quels graphiques étaient dignes d’intérêt. C’était là qu’il constatait qu’on ne lui avait pas menti : les revenus dépassaient toute attente. “Excellent travail, tout le monde. Je crois qu’il serait raisonnable d’augmenter l’objectif du prochain trimestre de 0.5%.” Étant donné les sommes gigantesques dont il était question, 0.5% était plutôt ambitieux, mais Monsieur Couture était confiant et sa confiance était contagieuse. “Et pour célébrer, on pourra annoncer que tous les employés recevront un bonus de 5% sur leur prochaine paie.” Il ne cachait pas son immense satisfaction : la transparence était la clé du succès.

Sur cette nouvelle qui réjouissait l’ensemble de la pièce, James Couture se leva pour laisser ses employés continuer le reste de leur journée. Alors qu’il refermait la porte de la salle derrière lui, son téléphone portable sonna. C’était Camilia qui lui annonçait qu’Ángel Vidal l’attendait à la réception.

Le sourire de James se fana aussitôt qu’il entendit le nom du visiteur. Selon la secrétaire, Ángel comptait rester là jusqu'à la fermeture s’il le fallait. “Qu’il attende, alors,”  répondit l’homme d'affaires avant de raccrocher.

◇ ◇ ◇

Suite à cet appel, Darius était retourné à son bureau au dernier étage du bâtiment. Dans un premier temps, il avait allumé son ordinateur pour accéder aux images en direct de la caméra de surveillance de la réception. Un tss agacé s’échappa de ses lèvres en reconnaissant effectivement la tête de l’homme installé sur le siège dans le coin de la pièce.

Dans un deuxième temps, il ouvrit The Queen's Gambit sur Netflix, parce que cela faisait un moment que les membres du club d’échecs ne cessaient de lui recommander la série et il avait quelques heures à tuer avant de rencontrer un client important.

◇ ◇ ◇

À la toute fin de la journée, lorsque la plupart des employés avaient déjà quitté les lieux et que le bâtiment était sur le point de fermer, Darius constata que son visiteur se trouvait toujours sur le même siège à l’accueil. Soupirant face à cet inconvénient qui se trouverait sur son chemin au moment de partir, le PDG composa le poste de sa réceptionniste. “Camilia, dites à Monsieur Vidal qu—Qu’il reparte chez lui, voilà ce qu’il était sur le point de demander. S’il pouvait éviter de revoir le visage de l’homme qu’il avait fortement envie d’étrangler, ce serait pour le mieux — pour tous les deux. Mais il y avait tout de même une partie de lui qui se demandait ce qui poussait le persécuteur à l’attendre sagement pendant aussi longtemps. “... Après réflexion, faites-le monter.”

Il se leva de sa chaise et contourna son bureau lorsque la porte s’ouvrit sur l'invité indésiré. Parce que ses bonnes manières étaient malgré tout gravées dans ses habitudes.

Ángel. Quelle désagréable surprise,” le salua-t-il avec son sourire le plus hypocrite. “Comment a été ta journée ?” qu'il lui demanda ensuite en toute connaissance de cause. Si la violence n'était pas une option, cela n'empêchait pas le mutant de se montrer particulièrement détestable.

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Monstre de patience. Il fallait au moins ça lorsqu’on est amené à traquer dissidents ravageurs. Posté n’importe où, n’importe comment, à n’importe quel temps et à n’importe quel moment, tireur doit se tenir prêt. Qualité recommandée voir nécessaire dans le crew des oiseaux de l’ombre. Et aujourd’hui encore, aptitude qu’il démontrera en restant sagement assis à l’accueil de l’entreprise de celui qu’il convoitise. Stratège s’est posté là où bourge est obligé de passer. Fuite impossible sans une confrontation verbale.

Fin de journée signée. Réception retentit une nouvelle fois sous le regard attentif du chasseur. Hôtesse s’adresse alors à l’intrus, lui signalant qu’il peut rejoindre monsieur Couture dans son bureau, lui indiquant le trajet à suivre. Pas un merci. Pas même un signe de la tête n’est accordé à la jeune femme, continuant de le dévisager – sans doute par crainte – ou par pure curiosité. Bête de foire se lève alors et se rend jusqu’à l’antre.

Porte s’ouvre sur lui et déjà, une première vague d’amertume se déverse dans ses tripes lorsqu’il repense à cette soirée. Maître des lieux qui ne peut s’empêcher de marquer le côté « mauvaise surprise » dans ses dires et hypocrite se moque de l’attente subie dans une question des plus rhétoriques. Faucheur se fait violence pour retenir ce feu intérieur naissant. … Parce que ça t’intéresse p’t-être ?! qu’il lui rétorque, ne pouvant s’empêcher de retenir un léger rictus désabusé.

Sans y être invité, Persécuteur passe la porte s’imposant dans le bureau sans lâcher le propriétaire du regard, jusqu’à passer à côté de lui. Ses yeux se baladent un peu partout, découvrant le lieu. Petit temps qu’il se laisse afin d’éteindre l’acide en lui. Doit prendre sur lui s’il veut sa coopération. Jeu qu’il sait difficilement gagné d’avance… Néanmoins, il se doit d'essayer. Bougre se retourne vers lui et glisse ses mains dans ses poches avant d’entamer l’amorce de la raison de sa présence : Bon papy, j’vais pas y aller par quatre chemins. J’ai besoin d’savoir où s’trouve Gabriela. qu’il commence. La bombe était lancée. Le sujet, sur la table. Il poursuit : Et pas la peine d’essayer d’me la faire à l’envers, j’sais qu’c’est toi qui… qui l'a aidé quand elle est revenue ici. le choix des mots ripe. C’est elle qui me l’a dit. qu’il termine par dire, parce que oui, elle était venue le trouver. Elle lui avait avoué qu’il s’agissait de l’homme qui a offert une peluche à l’enterrement. Dernier boss d’une défunte mère aux connaissances un peu trop pointues… Détenteur de savoirs qu'il aimerait connaitre.

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Non, en effet.” Darius s’intéressait à la journée d’Ángel autant qu’il s’intéressait à ses paires de chaussettes. Les deux hommes ne se quittaient pas du regard tandis que le persécuteur faisait son entrée dans la pièce. Restant aux aguets, le mutant le laissa observer les lieux quelques secondes. Ceux-ci étaient propres, sobres, dignes des bureaux modèles affichés dans les publicités. Le PDG n’y étalait pas sa richesse de façon évidente, mais un œil attentif et connaisseur pouvait remarquer la qualité de l’ameublement et l’or plaqué aux endroits les plus discrets. “Alors, je doute que tu sois venu t’inspirer d’une décoration hors de ton budget,” dit-il impatiemment après un moment de silence. Après tout, il n’avait pas fait monter Ángel pour qu’il lui fasse perdre la plus précieuse des ressources. “Que veux-tu ?” Sans se sentir menacé, Darius demeurait méfiant. Il ne connaissait pas assez le tatoué pour savoir quelles étaient les chances qu’il fût simplement ici pour lui reparler de la fameuse lettre ; quelle que fût la raison de sa venue, le Sinclair ne se laisserait pas attaquer une seconde fois.

Heureusement, Ángel ne tourna pas autour du pot lorsqu’il établit enfin la raison de sa visite. Darius tenait à conserver son visage de marbre, mais un tic nerveux autour de ses yeux vint trahir sa surprise lorsqu’il comprit que Sydney avait vu son frère, malgré les contre-indications du Sinclair lors de leur dernière discussion. S’humectant les lèvres, le vampire prit le temps d’inspirer avant d’exposer sa pensée.

Premièrement, tu t’infiltres dans ma soirée privée pour t’enquérir au sujet de ta mère. Deuxièmement, tu as le culot de te pointer ici à la recherche de ta sœur ?” En dépit de l’information inattendue, il n’en perdait pas ses airs mesquins. “Je commence à croire que tu me prends réellement pour ton papy, Ángel.” L’appellation utilisée par le semi-étranger n’avait pas manqué à son oreille et l’ironie de la situation était presque amusante.

Presque, parce que Darius n’était pas sûr que les retrouvailles des enfants Vidal était une bonne nouvelle. Surtout si le tireur devait s’en remettre à celui qu’il avait d’abord agressé parce qu’il n’avait aucun autre moyen de retrouver Sydney. “Donc, si je comprends bien, Gabriela est venue à ta rencontre.” Il toisa le visage d’Ángel comme pour tenter d’y déceler l’ombre d’un mensonge, mais soit le persécuteur disait la vérité, soit il cachait bien son jeu. Même si Sydney n’avait pas à demander de permission à Darius ni à le tenir informé, ce dernier se retrouvait un peu agacé d’apprendre cela maintenant. Mais il savait s’adapter — il n’avait pas le choix. “Si elle ne t’a pas dit comment la retrouver, c’est peut-être parce qu’elle ne souhaite pas te revoir, hm ?” Quoi qu’il en soit, il n’allait pas lui dire où trouver celle qu’il avait tenté d’éliminer juste parce qu’il avait gentiment patienté avant de venir demander. Darius prendrait la défense de Gabriela, toujours.

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Winged bullet.
La confrontation. Il y avait ce petit côté grisant qu’Ángel adorait entretenir, au-delà de l’adrénaline que provoquait ses missions. Exaltation qui néanmoins s’étiole de besogne en besogne par cette triste habitude, cette triste routine de voir ces vies s’envoler au travers de son viseur. La confrontation physique, ravive cette flamme. Dangereuse car, provoquée, elle fait du persécuteur, sa marionnette préférée, animée de rage et d’envie. Comme si se battre était devenu un besoin, la justice, à ses yeux, une nécessité absolue.

Alors, lorsqu’il entendit la remarque piquante de l’hôte des lieux, vis-à-vis de sa décoration que lui – humble – ne pouvait pas se permettre, il afficha un sourire en coin. Demi-risette tout aussi furtive que cette étincelle qui vint allumer les brindilles de cette impatience. Que voulait-il ? Les regards s’accrochent et dans celui du persécuteur, il y a cette lueur qui nait… Ce qu’il voulait, c’était elle. Mais il se força à contenir l’acide au fond du bide. Il formula alors clairement la raison de sa visite.



Mires ne manquèrent pas de lire le petit effet que cela eut sur le mutant. Mutant qui ne tarda guère – par fierté – de lui souligner l’absurdité de sa démarche, surtout après ce qu’il avait fait ; l’infiltration à sa soirée ainsi qu’un culot monstre de se pointer pour trouver le moyen de contacter Gabriela. Alors, en seule réaction à sa remarque, il ne fit que hausser les épaules avec – à nouveau – ce demi sourire quelque peu narquois. Parce qu’il était comme ça. Parce qu’il savait ce qu’il voulait et que les obstacles, il les surmontait. Peu importe le prix, peu importe le temps que ça prend. Déterminé. On lui avait toujours appris à se servir de ses ressources…

Mutant formule alors l’information sous-jacente dévoilée par le sniper. Oui, Gabriela était bel et bien venue à sa rencontre et cela l’avait bousculé. Terriblement bousculé. Parce qu’il s’était imaginé tous les scénarios possibles et finalement, de son geste traitre, elle avait survécu. Elle s’en était sortie. Elle était devenue quelqu’un, comme il l’avait profondément espéré. Et alors que le vampire l’affublât d’une vérité des plus logiques, celui-ci afficha un sourire ironique aux allures de mépris et de fierté. Il s’appuya contre le bureau, croisa les bras et releva le menton vers le dissident en lui disant : … Alors elle t’a rien dit. qu’il constatât. Le Grand Sauveur, n’avait pas été mis au courant et le Frère jubila intérieurement. Non seulement il ignorait que Gaby était allée le trouver, mais il ignorait aussi que le tir avait expressément raté sa cible.

Et puis… si elle ne voulait vraiment pas m’revoir, elle n’serait pas venue à ma rencontre, tu crois pas ? Intrus retourna alors l’argument contre son auteur, supposant d’un réel désir de retrouvaille. Dans la foulée, il attrapa un objet aléatoire décorant le bureau d’une façon sobre. Jouant quelque peu avec, l’indésirable restait dans cette légère provocation face à son vis-à-vis.

Reposant sagement l’objet à sa place, il préféra enchainer d’un ton plus calme : T’inquiète pas papy... C’pas pour aller la descendre ou la harceler que j’te demande ça. J’repars bientôt au Mexique et j’aimerais lui envoyer quelques affaires, c'est tout. les traits de son visage se détendirent. Parce qu’il était honnête et de bonne foi, même si ça ne regardait pas le vampire. La famille comptait beaucoup pour lui et ça, James le savait. … Notamment la lettre. La fameuse. Celle qu’il était inutile de préciser parce que monsieur Couture était au courant et il l’avait lue...

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Ne laissant paraître que son mépris, Darius réfugia ses mains dans ses poches en se positionnant face à son visiteur. Son égo l’empêchait de montrer son inquiétude par rapport à Sydney et il n’appréciait guère l’allure triomphante que se permettait de prendre le tatoué en constatant que sa sœur n’avait pas parlé de la rencontre. Elle ne l'avait pas dit à Darius, so what ?Je ne suis pas son père. Surprenant, je sais,” répliqua-t-il avec sarcasme. Considérant la présence importante du mutant dans la vie de Maria et de Gabriela, il pouvait comprendre que l’autre se méprenne — c’était à croire que James Couture était plus proche de la famille Vidal que Vidal lui-même. Un sourire vicieux étira ses lippes en réaction à celui d’Ángel. “Dis moi, qu’est-ce que ça fait de devoir quémander des informations sur ta propre famille auprès d’une saloperie de mon espèce ?” Lorsque le vieux mutant se faisait provoquer, non seulement acceptait-il d’attrapper la balle — il la renvoyait en puissance exponentielle. Darius n’avait peut-être pas su pour les récentes retrouvailles, mais c’était tout de même lui que le persécuteur venait voir deux fois d’affilée pour remplir les trous de ses liens familiaux. Et il n’avait pas oublié les mots remplis de haine que le persécuteur avait employés pour désigner les mutants.

Il émit un rire sec devant la tentative minable de contre-argument qu’Ángel tenta de lui faire avaler. “Oh, je sais très bien qu’elle voulait te revoir.” Au passé. Ça ne voulait pas dire que c’était encore le cas au présent. “La nostalgie nous joue souvent des mauvais tours ; je présume que vos retrouvailles l’a soignée de ses délusions." Darius avait prévenu Sydney qu’Ángel n’avait pas changé, qu’il avait toujours la gâchette aussi facile et qu’il était dangereux de le retrouver. Le fait que Vidal fût désormais à sa recherche le rassurait un minimum : au moins, il ne l’avait pas tuée et il n’avait pas moyen de la retrouver. Mais était-elle en sécurité présentement ?

Comme si le mexicain devinait les inquiétudes profondes du Sinclair, il adopta un ton plus doux pour faire valoir la raison derrière sa demande. Darius crut percevoir l’honnêteté dans les propos et il comprit enfin que le persécuteur avait lu la lettre de Maria. Cela avait-il changé quelque chose depuis ? Le vampire n’en avait aucune idée pour le moment, mais il daigna enfin laisser une partie de son animosité de côté le temps de le découvrir. Car au fond, s'il avait fini par rediriger l'homme vers la lettre que lui avait laissé sa mère, c'était parce que Darius était capable de lui laisser une chance. Mais celle-ci devait être méritée.

Son ton s’adoucit à son tour, bien que sa voix conservait une certaine froideur. “J’aimerais être en mesure de te croire ; malheureusement, je n’ai aucune raison de te faire confiance. Tout ce que tu m’as prouvé est que tu n’as pas peur de tirer. Que ce soit sur moi ou... sur Gabriela.” L'austérité vint assombrir son visage. Ce n’était pas parce qu’une sorte de trêve venait soudainement de s’installer que Darius se laisserait avoir par les sentiments ou s’empêcherait de lui faire savoir ce qu’il pensait. Avec un peu de volonté, le vampire pouvait se remettre de s'être pris une balle dans la jambe. Mais si Gabriela s'était pris la balle dans la tête... Non, il ne pouvait pas pardonner si facilement cette tentative.

Malgré tout, le mutant n’était pas entièrement insensible, surtout lorsqu’il s’agissait d’un anti-mutant possiblement en voie de rédemption. Et puisque Ángel était le fils de Maria, il avait la chance de se voir accorder le bénéfice du doute un peu plus facilement que ses autres compères. “Si lui laisser tes affaires est vraiment tout ce que tu veux…” Laissant échapper un soupir, Darius vint rejoindre le côté d’Ángel, imitant sa posture en s’appuyant sur le bureau. “...Apporte-les ici et je m’occuperai de les transférer à ta sœur."

Finalement, il laissait à Ángel l’opportunité de prouver sa bonne foi tout en acceptant de lui faire une faveur.

Darius Sinclair, maître des compromis.

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Le Sarcasme. Dérision et raillerie insultante que l’hôte démontre envers l’indésirable lorsque ce dernier lui fit remarquer qu’il n’était guère l’objet de la confidence de Gabriela. Et ça le fait rire intérieurement, parce qu’il s’agit là d’une défense que le traqueur emploi également. Jeu grisant. Chasseur et Proie pas si différents que ça finalement… Surtout lorsque le vampire passe au niveau supérieur ; démontrant le côté perfide qu’il pouvait avoir, s’amusant de la situation du Vidal et réemployant ses mots lors de leur dernière rencontre. ... Et ça t’fait plaisir hein ? Le sourire et le regard narquois sont maintenus sur le visage du tatoué. T’en as strictement rien à foutre de c’qu’un tueur comme moi peut ressentir, ou pas ressentir. J’suis sûr qu’tu kifferais d’me voir ramper à tes pieds en échange des infos que j’te d'mande. Ne l’nie pas, j’le sais et ça s’voit. Ça t’donne de la puissance et un avantage sur moi et ça… n’importe qui en profiterait. Il ne termina pas sa phrase verbalement. Juste un mouvement de tête sur le côté afin de signifier que bel et bien tout le monde est en proie au plaisir que ça procure d’avoir un avantage sur l’ennemi et que monsieur Couture ne fait pas exception. Même l’homme le plus pieu du monde ne saurait rester totalement hermétique face à cette petite jouissance.
Parce qu’il est tout autant un monstre que lui.
Tous les monstres sont humains.

Rire sec qui résonne suite à la tentative de retournement de l’argument. L’auteur ne se laissa pas déstabiliser en conjuguant bel et bien son verbe au passé. Elle voulait le revoir. Chose faite. Peut-être n’était-ce plus le cas maintenant… Mais les mots de Gabriela évoquant un futur possible avaient tout de même implanté l’idée d’une retrouvaille fraternelle éventuelle. … J’en s’rais pas si sûr à ta place… Le sourire s’efface déjà quelque peu. Frère savait qu’il n’avait pas à lui imposer sa présence. Que cela devait venir d’elle, car aujourd’hui, elle savait tout. Elle avait toutes les cartes en main pour décider de ce qu’elle allait faire de son passé et de cet homme incarnant ses peurs les plus profondes…

Et enfin, il lui exposa la raison qui le motive à trouver sa sœur.

À son tour, le ton de l’hôte s’adoucit, lui faisant part qu’il n’avait – légitimement – aucune confiance en lui de par les actes du meurtrier. L’assassin ricana, les lippes vissées et le regard fuyant. Parce qu’en effet, il n’avait pas peur de tirer. Mais puisque le vampire n’avait pas été mis au courant de la rencontre entre le frère et la sœur, il ne savait évidemment pas que le tir venant d’Ángel n’avait été que l’amorce d’une fuite salvatrice et non pas d’une tentative de meurtre. Révélation. Secret qu’il avait voulu garder afin d’assurer cette protection, mais qu’il n’avait pas pu garder pour lui face à toute la détresse et la peur qu’il avait vu dans le regard de sa petite sœur. Insupportable. Faible homme qu’il est… Il savait que ce secret pourrait lui coûter la vie alors, il se tut. Il garda le silence sur ce fait malgré l’argument qu’il pouvait représenter face au mutant. Non. Il maintenait son mutisme, cédant étrangement ce point au vampire.

Propriétaire vint se poser à ses côtés contre le bureau, sagement. Dans l’éventualité de la motivation du tireur, celui-ci jouerait volontiers le rôle d’intermédiaire. Proposition qui lui semblait louable en réalité. Mais encore une fois, c’était lui laisser ce pouvoir sur sa famille. Pouvoir qui échappait au Vidal. Un profond soupire s’échappa de sa gorge avant qu’il ne daigne tourner son visage vers lui. … Qu’est-ce qui m’prouve que tu l’feras ? Calme acide. Tu me méprises et tu me rendrais ce service ?! J’y crois pas une seconde… Parce que l'homme protégeait sa sœur et que lui transférer ses affaires ne ferait qu’entretenir et nourrir le lien de cette potentielle retrouvaille fraternelle entre eux deux. Paradoxe. Il pouffa, décontenancé, avant de reporter son regard dans le vide.

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Ángel ne cachait pas son amusement face aux commentaires venimeux du vampire, et ce dernier s’en réjouissait à son tour. Un cercle vicieux qui révélait la nature prédatrice des deux hommes. Mais autant Darius prenait plaisir à provoquer son vis-à-vis avec l'ironie de la situation, autant ce que l’autre décrivait n’était pas le type de dominance qu’il recherchait en premier lieu. Le persécuteur était si convaincu de ses propos et pourtant, il se trompait d’une façon qu’il ne pouvait pas du tout imaginer.

Si je voulais te voir ramper à mes pieds, je te casserais les jambes sans difficulté. Ne confonds pas ma question avec ce que toi tu ressens lorsque tu te trouves devant des mutants en train de supplier pour leur vie, prétendant être le juge de qui mérite de vivre.” C’était à cause de tueurs comme Ángel que de nombreux mutants étaient victimes d’horribles injustices. À cause d’enfoirés qui n’étaient que trop heureux d’appuyer sur la gâchette à la moindre occasion. “De nous deux, je ne suis pas celui qui s'amuse à mettre des innocents à terre.” Un fait que Darius relevait en toute impassibilité.

Clairement, le mutant n’était pas au même niveau que ces ordures. La preuve : James Couture avait accepté de recevoir Ángel dans son bureau et d’avoir une conversation civilisée — malgré ce qu’il s’était mérité lorsqu’il avait discuté la première fois avec le tireur.  Pas de menaces ni de crocs sortis ; il se permettait juste d’exposer d’impitoyables vérités. Même lorsque Darius mentionna l’absence d’hésitation d’Ángel lorsqu’il s’agissait de tirer, ce dernier demeura silencieux, lui accordant le point. Parce que le tatoué avait déjà bien fait comprendre qu’il abhorrait l’autre espèce. Évidemment.

De son côté, Dracula continuait dans la voie moralement juste, parce que même s’il méprisait ouvertement l’assassin à ses côtés, il avait la croyance profonde qu’il était au-delà des méthodes violentes. Comment rendre le monde meilleur s’il se contentait de se venger sur tous ceux qui lui faisaient du tort ?

Ainsi faisait-il l’immense effort de trouver un compromis.
Compromis qui ne tarda pas à être rejeté par l’autre parti.

Darius croisa les bras devant lui avant d’aller à la rencontre du regard d’Ángel. "Ta mère était très croyante. L’es-tu autant, petit ange ?” Le sourire en coin qui se dessinait sur ses lèvres n’était pas vicieux, cette fois ; il dénotait plutôt une certaine nostalgie face aux moments passés avec Maria.

Mais cette douceur particulière ne dura qu’une fraction de seconde avant que le côté mesquin du vampire ne revienne à la charge.

Je te dirais d’avoir juste un peu de foi. Mais avec un sale mutant comme moi, ça doit relever de l’impossible, hm ?

En vérité, à cause de la promesse qu’il avait faite à Maria, Darius souhaitait autre chose que la situation actuelle pour le fils de sa défunte amie. Ce dernier n’avait pas à faire partie des déchets de la société ; le changement était possible. Maria y croyait et Darius aussi. Mais il s’agissait là d’un espoir qui resterait sous silence tant et aussi longtemps que Vidal refusait d’admettre ses torts. Et pour l’instant, rien n’indiquait qu’il était prêt à le faire.

Le vampire se détacha du bureau pour se positionner entre Ángel et la porte de sortie, qu’il désigna d’un geste de la main.

C’est mon offre. Si tu n’en veux pas, tu es libre de partir.

Car au final, Darius n’avait pas à négocier. Le persécuteur pouvait déjà se considérer chanceux de se voir proposer ce terrain d’entente.

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TW : propos vulgaires.

Winged bullet.
Conjonction que le vampire emploie à nouveau, afin d’illustrer l’éventualité de la dominance du mutant qu’il définit comme physique alors que l’intrus parlait de l’immatériel. Suite à quoi, l’accusation résonne. Les sourires se soutiennent. Les palabres du couturier incriminent le tueur d’incarner juge se tenant face aux « innocents » qui supplient pour leur vie. Et voilà ce qu’il pensait. Crevure pure et simple aux yeux du mutant. Triste amalgame entre les véritables raisons de leur opposition et leurs natures diamétralement opposées.

Et il est comme tous les autres…
Ces monstres qui se pensent être mis dans le même panier que les extrémistes, qui mettent – à leur tour – tous les persécuteurs dans le même panier…
C’est parce qu’il y a des mutants que les persécuteurs existent.
Pas l’inverse…

Ah… Alors, nous y voilà ! qu’il raille. Contre-pied adopté … C’est sûr que voir des « innocents » comme tu les appelles, supplier qu’on épargne leur misérable existence après avoir dérogé aux règles, après avoir commis des attentats ou manipuler la population, ça m’fait bander. T’as pas idée ! Moqueur acerbe, ironise d’un ton sérieux à peine exagéré pour rentrer dans le jeu de l’auteur afin d’adopter et d'accentuer le rôle monstrueux qu’il lui attribue.

Au fond de lui, il n’avait jamais été comme ça.
Né dans un amour parental émancipé de l’extrémisme caractéristique de leur famille, mais élevé dans ce qu’ils avaient voulu fuir, c’est cette profonde nature qui se révéla le jour où celle de Gabriela se déclara…
Il avait tiré. À côté.

Protecteur. Vengeur. Exécuteur.
Mais pas fondamentalement Persécuteur…




Monsieur couture croisa ses bras avant de venir accrocher le regard du brun. Partageant le fait que la mère d’Ángel était très croyante, il lui posa la question légitime de savoir s’il l’était tout autant. Surnom d’enfant sorti des lippes ennemies lui fit fermer les paupières deux longues secondes afin de contenir ce feu violent ravivé au fond des tripes. Parce qu’il n’avait pas le droit de l’appeler ainsi… Alors, il inspire longuement. Écoute la suite de ce que le vampire lui crache. Avoir – juste un peu – de foi en un sale mutant comme lui devait relever de l’impossible. Et pourtant… Dieu seul à quel point il peut placer toute sa foi en une personne, peu importe sa nature.

Maintenant le silence, il le regarde se placer entre lui et la porte de sortie, signifiant qu’il s’agissait là de son offre. Qu’il était libre de la refuser et de partir. Alors, il se décolla du bureau. Relevant le menton vers James, il avança nonchalant jusqu’à lui. S’arrêtant à quelques centimètres, les yeux rivés dans les siens, il lui déclara : … Tu ne me connais pas. Définitivement pas. Parce que le jour où le mutant était passé dans le viseur de l’assassin posté au loin, celui-ci aurait pu tirer. Et il ne l’a pas fait. Parce qu’il l'avait reconnu et qu'il voulait des réponses… Alors non. Il ne le connaissait pas et ne pouvait pas se douter de la valeur qu’il pouvait avoir à ses yeux, d'autant plus depuis que le chasseur sait qu'il est venu en aide à sa petite soeur.

Dressant son index vers le visage du dissident, il murmura entre ses dents : Ne m’appelle.... plus jamais.... comme ça... Faisant un pas en arrière, il contourna le vampire et lui lança, en se dirigeant vers la porte : J’reviendrai dans quatre jours avec un carton… Parce qu’il n’avait pas le choix d’accepter son offre s’il voulait démontrer sa bonne volonté envers sa sœur…

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Tous les persécuteurs n’étaient pas des monstres ; tous les mutants n’étaient pas des extrémistes ou des bombes à retardement. Darius était souvent prompt à accorder le bénéfice du doute aux employés de la milice qui ne semblaient pas se montrer hostiles. En général, Dracula n’initiait pas les hostilités, ayant mieux à faire que de persécuter les persécuteurs et perpétuer le cycle de violence à chaque nouvelle rencontre.

Le problème avec Ángel était que rien ne venait prouver qu’il n’était pas comme les autres — comme le cliché que l’on se faisait des chasseurs de mutants. Au contraire, dès leur première interaction à l’hôtel, le tireur d’élite s’était empressé de montrer que la violence faisait partie de ses outils. Qu’il pouvait blesser un mutant sous prétexte de ne pas aimer ce qu’il entendait. Comment lui faire entièrement confiance considérant les insultes du passé ? Les paroles qu’il cracha avec sarcasme n’aidaient en rien à plaider sa cause et Darius contempla le tatoué comme pour tenter de lire à travers les traits de son visage. Mais à première vue, rien n’indiquait que Vidal ne pensait pas ce qu’il disait.

Déplorable.

C’était tout ce que le Sinclair trouva à dire, jugeant inutile à ce moment de débattre sur ce qui définissait des mutants “innocents”. La loi était la loi, mais le Civil Right Acts était oppressif et aucun point ne protégeait les mutants contre les accidents. Un jeune malchanceux pouvait être considéré comme un criminel rien que pour avoir manifesté sa mutation pour la première fois, sans même savoir qu’il portait le gène X avant l’événement déclencheur.

C'était à peine si être mutant était un crime en soi.

◇ ◇ ◇

Dracula était tenace dans ses ambitions et, surtout, dans ses promesses. Mais plutôt que de se montrer direct envers Ángel comme il l’était généralement envers les autres, le vampire ne pouvait s’empêcher de laisser son ego prendre le dessus dans cette interaction impromptue. Après avoir déjà accepté de laisser le persécuteur entrer dans son bureau et proposé un terrain d’entente, Darius n’allait pas en plus se mettre à gentiment déballer la raison pour laquelle il tolérait encore — et malgré tout — la présence d’Ángel dans la pièce. Non — il préférait provoquer la bête avec des présomptions possiblement scandaleuses, jusqu’à ce que celle-ci réfute et admette, du même coup, avoir eu tort. Il voulait entendre Ángel dire qu’il avait changé d’opinion depuis la dernière fois. Il voulait une preuve que la lettre de Maria, si rien d’autre, avait réussi à calmer la haine que le tireur maintenait envers les mutants. Mais il refusait de demander ou montrer ce qu’il espérait.

De toute évidence, ce jeu puéril n’était pas particulièrement efficace. Le vampire avait alors creusé un peu plus loin en évoquant la religion, sachant à quel point celle-ci occupait une place importante au sein de la famille Vidal.

Darius sourit quand Ángel s’arrêta devant lui pour commenter sur leur statut d’étrangers. “Tu ne me connais pas.” Ce n’était pas une réfutation à proprement parler, mais le Sinclair prit cela comme une petite victoire, une réaction à sa provocation qui, pour lui, sous-entendait que l’assassin voyait les choses différemment. “Ah bon ?” répondit-il en soutenant le regard de l’autre, un éclair de malice dans les yeux. “Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir ?” Il invitait l’autre à élaborer, mais seul un doigt accusateur fut pointé vers lui tandis que le petit ange de Maria lui ordonnait de ne plus jamais l’appeler ainsi. Visiblement, Darius avait touché un nerf sensible.

Il demeura silencieux face à la demande, épargnant le visiteur d’une autre remarque venimeuse. Ce dernier annonça alors qu’il allait revenir plus tard avec un carton, prenant enfin le deal qui lui était offert.

Bon choix,” approuva Darius en guise d’au revoir. “Tu es peut-être plus intelligent que ce que je pensais.” À voir comment se passerait la suite des choses, mais Ángel avait au moins le bon sens de réaliser qu’il n’y avait aucune autre négociation possible. L’échange se ferait selon les conditions du Sinclair.

Darius comptait bien s’assurer que le frère atterrisse au Mexique avant de laisser la boîte à Sydney. Mais en homme de parole, il allait respecter l'entente, en autant que le persécuteur ne tente pas de changer les termes du contrat lors de leur prochaine rencontre.

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