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ashes to ashes -- / tana
(#) Ven 29 Juil - 14:15
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HRP
ashes to ashes
ashes to ashes, in the embers i blaze. i gotta rise amongst it all, and i think about your face every day, but you hold me closer to the light. you wouldn't find the bullet inside, only if you magnified. ○○○ @tana díaz icons @vocivus
Les azurées observent les êtres asphyxiés, réduits à rien sur le béton armé, comme s’ils n’avaient finalement jamais été plus que cela. Leur propriétaire s’alimente de cette détresse passagère, de ces mains qui s’accrochent désespérément aux gorges et finissent vite par lâcher prise, de ces corps inertes bientôt à ses pieds. C’est l’odeur de la mort qui lui redonne vie. Il s’improvise Faucheuse dont les doigts cadavériques viennent priver d’air ses inférieurs. L’espace de quelques instants, il est plus proche du Dieu que les humains vénèrent que leur prophète crucifié ne l’a jamais été. Peut-être est-il finalement sa réincarnation, lui qui d’un clignement d’yeux peut les réduire au néant. — It’s done, qu’une voix annonce derrière son dos. Ales voudrait rétorquer que cela ne vient que de commencer, mais il ne se fatigue pas à articuler sa pensée. L’une des carcasses, avant d’être privée d’air, a glissé un nom à son oreille. C’est de l’un de ces nombreux rings de prostitution, dans lequel sont manipulés humains et mutants, qu’il s’approche silencieusement. Mikel et lui n’ont pas été capables de sauver leur frère, mais ils ont aujourd’hui les outils pour libérer des enfants qui ont, il y a si longtemps et si peu de temps à la fois, été eux. Cette mission officieuse ne concerne que les jumeaux, alors l’australien répond par l’affirmative.
It’s done — until it’s not.
Et aussi vite que les corps sont devenus cadavres, la routine reprend. La nuit est passée éveillé, à servir cocktail après cocktail, avant de faire le chemin inverse lorsque les premiers rayons du soleil se faufilent entre les immeubles. Ses semelles se frottent au bitume. Elles s’encrassent autant que ses poumons ne le sont par la pollution. C’est sur la route que le fantôme est entrevu, aussi vite apparu qu’il ne disparaît devant ses yeux rougis par la fatigue. Ales s’arrête net. Les rues ne sont pas bondées à cette heure-ci, mais cela n’empêche un corps étranger de se cogner contre le sien. — Be careful, qu’il entend son propriétaire lui cracher. Lui ne répond rien. C’est à peine si son esprit souligne sa présence, tant il est perturbé par cette apparition aussi soudaine qu’improbable. Une seconde passe, deux, trois, peut-être bien plus, avant que ses jambes ne réagissent pour lui. Le mutant dévale la chaussée jusqu’au trottoir d’en face. Son regard cherche désespérément l’entité fantomatique, les cheveux bruns dont celui-ci n’a jamais oublié l’odeur, les yeux ébènes dans lesquels il se souvient s’être noyé pour mieux remonter à la surface, tout ce qui est, contre son gré, resté gravé sur ses rétines, jusqu’à ce qu’il ne la retrouve finalement. C’est à son tour d’être privé d’oxygène.
Dead,
dead dead,
dead dead dead.
Elle est morte. Elle l’était, du moins. Et si la surprise lui retourne l’estomac, c’est une autre émotion qui vient s’y superposer. Ce qui lui revient soudainement, ce n’est pas la douceur dont elle a fait preuve à son égard, encore moins sa voix presque rassurante venant accompagner sa respiration saccadée, ce sont les mois passés loin de son frère et la peur maladive de ne jamais le retrouver. La colère fait finalement tourner la machine. Elle le pousse jusqu’à la femme qu’il croyait éteinte, ses doigts s’emparant d’un poignet bien trop tangible pour appartenir à un fantôme. Ales n’enregistre le toucher qu’une fois le corps de celle-ci coincé contre le sien et un mur de brique, là dans la première ruelle trouvée sur son chemin. C’est brutalement qu’il la relâche, comme brûlé à son contact, et s’en éloigne de quelques pas. — You were dead. Simple constat, reproche virulent, tout et rien à la fois. You were fucking dead, so why are you here?
Have you not haunted me enough?
It’s done — until it’s not.
Et aussi vite que les corps sont devenus cadavres, la routine reprend. La nuit est passée éveillé, à servir cocktail après cocktail, avant de faire le chemin inverse lorsque les premiers rayons du soleil se faufilent entre les immeubles. Ses semelles se frottent au bitume. Elles s’encrassent autant que ses poumons ne le sont par la pollution. C’est sur la route que le fantôme est entrevu, aussi vite apparu qu’il ne disparaît devant ses yeux rougis par la fatigue. Ales s’arrête net. Les rues ne sont pas bondées à cette heure-ci, mais cela n’empêche un corps étranger de se cogner contre le sien. — Be careful, qu’il entend son propriétaire lui cracher. Lui ne répond rien. C’est à peine si son esprit souligne sa présence, tant il est perturbé par cette apparition aussi soudaine qu’improbable. Une seconde passe, deux, trois, peut-être bien plus, avant que ses jambes ne réagissent pour lui. Le mutant dévale la chaussée jusqu’au trottoir d’en face. Son regard cherche désespérément l’entité fantomatique, les cheveux bruns dont celui-ci n’a jamais oublié l’odeur, les yeux ébènes dans lesquels il se souvient s’être noyé pour mieux remonter à la surface, tout ce qui est, contre son gré, resté gravé sur ses rétines, jusqu’à ce qu’il ne la retrouve finalement. C’est à son tour d’être privé d’oxygène.
Dead,
dead dead,
dead dead dead.
Elle est morte. Elle l’était, du moins. Et si la surprise lui retourne l’estomac, c’est une autre émotion qui vient s’y superposer. Ce qui lui revient soudainement, ce n’est pas la douceur dont elle a fait preuve à son égard, encore moins sa voix presque rassurante venant accompagner sa respiration saccadée, ce sont les mois passés loin de son frère et la peur maladive de ne jamais le retrouver. La colère fait finalement tourner la machine. Elle le pousse jusqu’à la femme qu’il croyait éteinte, ses doigts s’emparant d’un poignet bien trop tangible pour appartenir à un fantôme. Ales n’enregistre le toucher qu’une fois le corps de celle-ci coincé contre le sien et un mur de brique, là dans la première ruelle trouvée sur son chemin. C’est brutalement qu’il la relâche, comme brûlé à son contact, et s’en éloigne de quelques pas. — You were dead. Simple constat, reproche virulent, tout et rien à la fois. You were fucking dead, so why are you here?
Have you not haunted me enough?
(#) Ven 29 Juil - 15:57
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ashes to ashes
ashes to ashes, in the embers i blaze. i gotta rise amongst it all, and i think about your face every day, but you hold me closer to the light. you wouldn't find the bullet inside, only if you magnified. ○○○ @ales oisín icons @vocivus
Dans les abysses, le regard se perd. Observe tout en se noyant dans l’image qui est renvoyée… Rien ne ressemble à ce que tu avais l’habitude d’être. Et le temps passant, ne venait pas changer cela. Sur les zébrures blanches, les pupilles se concentrent, les caresses du regard à défaut de les toucher vraiment. Tu entends encore les discours préparés, répétés, ceux qui t’assurent qu’un jour tu te sentira enfin toi-même, mais rien ne change. Rien n’avance. Tu n’es qu’une ombre, que t’a du mal à reconnaître chaque jour dans le miroir qui te renvoie cette pale image de celle que tu es. Des heures pourraient passer ainsi, a chercher un semblant de normalité quand celle-ci depuis des années semble avoir quitté tes côtés. Morosité à l’âme, c’est le regard que tu détournes d’un corps qui ne semble pas être le tient. Enfile le long de ton bras le gant qui l’habille, jour, nuit, qu’il gèle ou bien que la chaleur vienne aspirer toute sensation de vivre. Tu ne veux pas que l’on te regarde de cette façon, que l’on détaille comme tu le fais, les marques qui racontent une sombre histoire. Histoire que tu ne connais pas, l’esprit fermé à tout souvenir que tu pourrais avoir… Le tissu n’est pas une caresse, vient s’accrocher à ce qu’il a pourtant l’habitude de toucher. La grimace est toujours la même, tu ne la vois pas, mais sais à quoi elle ressemble. Une journée, de plus, qui s’ajoute à toutes celles, ou tu es encore vivante. Et quelque part en toi, la voix de ta mère résonne, t’assurant que tu dois profiter de cette chance qui t’a été donnée.
But I wish
Il est tôt. Trop tôt. Mais c’est ainsi que tu préfères faire maintenant, avalant ton café rapidement et attrapant tes affaires, tu t’arrêtes. Refais dans ta tête le film de ton réveil à ce moment, cherche ce que tu aurais pu oublier. Parce que trop de choses sont oubliées depuis, tout le monde agis comme si cela n’était pas un problème, mais sans cesse, tu doutes. De ce que tu fais. De ce que tu es. Ton téléphone, sur le comptoir semble attendre que tu te rappelles de sa présence. Viens retrouver le fin fond de ton sac. C’est ainsi que les gestes se répètent, jour après jour. Toi qui jamais n’as apprécié avoir une routine, trouvait aujourd’hui en cela un certain réconfort. Ainsi, te revenait l’impression de contrôler un peu ta vie. Celle qui dans les flammes à nouveau, c’était échappé… Rien en ce que cette carcasse mortelle renfermait, ne te ressemblait depuis quelques années. Tu ne comptes plus le nombre de pas te séparant de la rue, plus maintenant, car tu sais qu’il t’en faut exactement 1 534. C’était rassurant avant, de toujours avoir le même chiffré, de le contrôler. Depuis, tu n’en as plus besoin, car tu connais les environs. Les reconnaît. Chaque matin passe Mr Kriven avec son chien, que tu salut d’un hochement de la tête malgré le fait qu’il ne semble pas t’apprécier. Les sons sont les mêmes, car à cette heure si jeune de la journée, il n’y avait pas foule. C’était ainsi que tu te sentais le mieux, comme seule dans cette ville qui était devenue un certain enfer.
Tes sens te jouent des tours. Depuis. Tes sens mentent et s’amusent de te voir douter, toujours. Alors tu ne leur fait plus confiance depuis longtemps. Tu devrais pourtant. Tu aurais dû. C’est l’électricité parcourant ta chair qui te sort de ton inertie, de cette routine habituelle. Plus personne n’a le droit de te toucher, de t’approcher. Mais une main vient s’emparer de la tienne, comme si elle en avait le droit. Et ton cœur s’arrête. Ton regard se trouble. Douloureuse et vivace. Et pourtant … Quelque chose à l’intérieur de toi t’empêche de riposter, sans que tu ne sois capable de t’y contrer. Le dos heurtant le mur, et tes prunelles qui s’accrochent aux océans. Rien d’important… Que tu te répétais sans cesse, avant de t’y noyer, avant.
L’électricité disparaît aussi rapidement qu’elle n’est venue. Tandis que tu n’es pas capable de calmer l’océan qui semble se déchaîner en toi. Tout est en émoi. Le brasier reprend ses droit. Et les flammes brûlent l’être avec autant de férocité que si elles n’étaient réelles. —Well, you failed. Que tu craches à ton tour, ta main gauche venant caresser le poignet droit. Agressé. Tentant d’effacer la marque de ses doigts, mais rien n’y fait. Tu te redresses et l’observes. Le visage qui trop de fois semblait porter compagnie à tes rêves.
Please, kill me now.
Please, let me be free.
But I wish
That I was with you
Now.
Il est tôt. Trop tôt. Mais c’est ainsi que tu préfères faire maintenant, avalant ton café rapidement et attrapant tes affaires, tu t’arrêtes. Refais dans ta tête le film de ton réveil à ce moment, cherche ce que tu aurais pu oublier. Parce que trop de choses sont oubliées depuis, tout le monde agis comme si cela n’était pas un problème, mais sans cesse, tu doutes. De ce que tu fais. De ce que tu es. Ton téléphone, sur le comptoir semble attendre que tu te rappelles de sa présence. Viens retrouver le fin fond de ton sac. C’est ainsi que les gestes se répètent, jour après jour. Toi qui jamais n’as apprécié avoir une routine, trouvait aujourd’hui en cela un certain réconfort. Ainsi, te revenait l’impression de contrôler un peu ta vie. Celle qui dans les flammes à nouveau, c’était échappé… Rien en ce que cette carcasse mortelle renfermait, ne te ressemblait depuis quelques années. Tu ne comptes plus le nombre de pas te séparant de la rue, plus maintenant, car tu sais qu’il t’en faut exactement 1 534. C’était rassurant avant, de toujours avoir le même chiffré, de le contrôler. Depuis, tu n’en as plus besoin, car tu connais les environs. Les reconnaît. Chaque matin passe Mr Kriven avec son chien, que tu salut d’un hochement de la tête malgré le fait qu’il ne semble pas t’apprécier. Les sons sont les mêmes, car à cette heure si jeune de la journée, il n’y avait pas foule. C’était ainsi que tu te sentais le mieux, comme seule dans cette ville qui était devenue un certain enfer.
You feel it.
But nothing happen …
But nothing happen …
Tes sens te jouent des tours. Depuis. Tes sens mentent et s’amusent de te voir douter, toujours. Alors tu ne leur fait plus confiance depuis longtemps. Tu devrais pourtant. Tu aurais dû. C’est l’électricité parcourant ta chair qui te sort de ton inertie, de cette routine habituelle. Plus personne n’a le droit de te toucher, de t’approcher. Mais une main vient s’emparer de la tienne, comme si elle en avait le droit. Et ton cœur s’arrête. Ton regard se trouble. Douloureuse et vivace. Et pourtant … Quelque chose à l’intérieur de toi t’empêche de riposter, sans que tu ne sois capable de t’y contrer. Le dos heurtant le mur, et tes prunelles qui s’accrochent aux océans. Rien d’important… Que tu te répétais sans cesse, avant de t’y noyer, avant.
— You changed Tana.
— I did not.
— Yes you did, and it’s his fault.
— I did not.
— Yes you did, and it’s his fault.
L’électricité disparaît aussi rapidement qu’elle n’est venue. Tandis que tu n’es pas capable de calmer l’océan qui semble se déchaîner en toi. Tout est en émoi. Le brasier reprend ses droit. Et les flammes brûlent l’être avec autant de férocité que si elles n’étaient réelles. —Well, you failed. Que tu craches à ton tour, ta main gauche venant caresser le poignet droit. Agressé. Tentant d’effacer la marque de ses doigts, mais rien n’y fait. Tu te redresses et l’observes. Le visage qui trop de fois semblait porter compagnie à tes rêves.
Please, kill me now.
Please, let me be free.
(#) Ven 5 Aoû - 14:42
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Ce sont dans les mêmes yeux que le mutant se trouve submergé, ceux dans lesquels il a un jour trouvé salvation et damnation, ceux qui n’ont finalement cessé de le poursuivre même après la mort fictive de leur propriétaire. De toutes les âmes éphémères croisées sur son chemin, de tous ces regards étrangers qui sont entrés en collision avec le sien, Tana est l’unique à refuser de quitter ses pensées. Elle est la seule entité à y traîner comme un vilain secret. La seule à s’étaler, à se répandre, à se propager jusqu’en infecter l’entièreté de son être comme un virus incurable et mortel. Ses quelques apparitions, dessinant dans l’obscurité les contours d’un visage qu’il voudrait tant oublier, se sont trop souvent confondues à un sentiment aussi étrange qu’incompréhensible.
Guilt.
La culpabilité d’en avoir trop fait — ou pas assez. La vérité est que cette dernière a de trop nombreuses fois contribué à ses insomnies, à toutes ces nuits passées les paupières grandes ouvertes et le cœur remonté dans la gorge, lui donnant envie de vomir un trop plein dont Ales n’est qu’à peine conscient de l’existence. Tout comme elle est la seule femme à lui être resté collé à la peau, Tana est l’unique victime dont le décès est venu l’affecter. Et pourtant, c’est elle qui s’est improvisée bourreau avant même que lui ne devienne, de près ou de loin, le sien. C’est elle qui l’a séparé de son frère et a joué de cette distance imposée, de la détresse née de ces murs érigés entre leurs deux âmes complémentaires, finalement de cette perte d’identité vécue et revécue par le mutant privé à la fois de son jumeau et de son don. Ça a toujours été elle, alors pourquoi sa conscience se veut celle d’un homme coupable ? La seule chose dont il reconnaît être coupable est d’avoir cru, même après une longue décennie entre les mains de sadiques dont les promesses étaient aussi douloureuses que les coups portés sans préalable, d’avoir cru qu’elle n’était peut-être pas aussi perfide que le reste de l’Humanité, que, comme pour lui, la vie avait tout simplement choisi pour elle.
Murderer.
Ce sont néanmoins ces trois syllabes qui l’ont damné et en ont fait leur esclave éternel. Et finalement, ce sont ces mêmes syllabes dont les yeux ambrés le libèrent. Ales peine à croire que le fantôme n’en est pas un, que ses doigts se sont emparés d’un poignet tangible et non de l’air environnant, qu’il puisse sentir contre sa peau le pouls et la chaleur d’un corps dont la mort l’a hantée pendant quatre longues années. Il n’y a cependant aucun doute. Tana n’est plus le fruit de son imagination — et peut-être ne l’a-t-elle jamais été. Lorsque la réalisation se fait, albeit difficilement, le toucher tranche sa paume. La situation a un goût de déjà vu que le mutant peine à digérer. — Well, you failed. Ça s'affole dans sa cage thoracique. Son myocarde s’y cogne brutalement sous le son de cette voix qui l’a elle aussi suivi, poursuivi, nette et embrumée à la fois. Ales fait un autre pas en arrière. Il dévisage la figure fantasmagorique un temps, seuls le bruit des voitures sur la chaussée et celui des battements incessants de son cœur dans sa poitrine pour briser le silence qui les étoufferait presque, avant qu’il ne retrouve enfin sa voix. — Are you sure of that? Il est immobile devant les ébènes pourtant décontenançantes de la scientifique. La culpabilité est annihilée sous le poids d’une rancœur qu’il peut aujourd’hui déverser. Look at you, Doctor Díaz. You may not be physically dead, but your eyes tell a different story. Un sourcil est arqué, aussi arrogant que critique. In short, you look too miserable for me to believe that I failed. Toujours les azurées se mêlent aux ambrées, comme des aimants ne peuvent être séparés ou des papillons sont attirés par des flammes, à l’instar d’un temps éphémère où Tana était la seule chose à laquelle il pouvait encore se raccrocher. Tell me the truth, Tana. How did it really feel to be caught out at your own game, hm?
Guilt.
La culpabilité d’en avoir trop fait — ou pas assez. La vérité est que cette dernière a de trop nombreuses fois contribué à ses insomnies, à toutes ces nuits passées les paupières grandes ouvertes et le cœur remonté dans la gorge, lui donnant envie de vomir un trop plein dont Ales n’est qu’à peine conscient de l’existence. Tout comme elle est la seule femme à lui être resté collé à la peau, Tana est l’unique victime dont le décès est venu l’affecter. Et pourtant, c’est elle qui s’est improvisée bourreau avant même que lui ne devienne, de près ou de loin, le sien. C’est elle qui l’a séparé de son frère et a joué de cette distance imposée, de la détresse née de ces murs érigés entre leurs deux âmes complémentaires, finalement de cette perte d’identité vécue et revécue par le mutant privé à la fois de son jumeau et de son don. Ça a toujours été elle, alors pourquoi sa conscience se veut celle d’un homme coupable ? La seule chose dont il reconnaît être coupable est d’avoir cru, même après une longue décennie entre les mains de sadiques dont les promesses étaient aussi douloureuses que les coups portés sans préalable, d’avoir cru qu’elle n’était peut-être pas aussi perfide que le reste de l’Humanité, que, comme pour lui, la vie avait tout simplement choisi pour elle.
Murderer.
Ce sont néanmoins ces trois syllabes qui l’ont damné et en ont fait leur esclave éternel. Et finalement, ce sont ces mêmes syllabes dont les yeux ambrés le libèrent. Ales peine à croire que le fantôme n’en est pas un, que ses doigts se sont emparés d’un poignet tangible et non de l’air environnant, qu’il puisse sentir contre sa peau le pouls et la chaleur d’un corps dont la mort l’a hantée pendant quatre longues années. Il n’y a cependant aucun doute. Tana n’est plus le fruit de son imagination — et peut-être ne l’a-t-elle jamais été. Lorsque la réalisation se fait, albeit difficilement, le toucher tranche sa paume. La situation a un goût de déjà vu que le mutant peine à digérer. — Well, you failed. Ça s'affole dans sa cage thoracique. Son myocarde s’y cogne brutalement sous le son de cette voix qui l’a elle aussi suivi, poursuivi, nette et embrumée à la fois. Ales fait un autre pas en arrière. Il dévisage la figure fantasmagorique un temps, seuls le bruit des voitures sur la chaussée et celui des battements incessants de son cœur dans sa poitrine pour briser le silence qui les étoufferait presque, avant qu’il ne retrouve enfin sa voix. — Are you sure of that? Il est immobile devant les ébènes pourtant décontenançantes de la scientifique. La culpabilité est annihilée sous le poids d’une rancœur qu’il peut aujourd’hui déverser. Look at you, Doctor Díaz. You may not be physically dead, but your eyes tell a different story. Un sourcil est arqué, aussi arrogant que critique. In short, you look too miserable for me to believe that I failed. Toujours les azurées se mêlent aux ambrées, comme des aimants ne peuvent être séparés ou des papillons sont attirés par des flammes, à l’instar d’un temps éphémère où Tana était la seule chose à laquelle il pouvait encore se raccrocher. Tell me the truth, Tana. How did it really feel to be caught out at your own game, hm?
(#) Ven 26 Aoû - 14:02
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T’a jamais rien remis en question
avant lui …
avant lui …
Parce que t’étais consciente d’avoir raison. Raison dans les agissements perpétrés, pour soigner cette plaie venue pourrir une existence normale … Ce gêne qui sur son passage aura tout rasé. Tu t’es promis, le visage ravagé par les larmes lorsque tu étais plus jeune, d’éradiquer le problème à sa source. Et Tana, qu’est-ce que tu pouvais être déterminée. Consciente que le savoir ne pouvait ce faire, sans chercher. N’ayant jamais peur d’aller trop loin, car les limites alors n’étaient pas dessinées. Ils n’étaient pas humains. Persuasion ancrée dans l’être, comme si une autre possibilité alors devenait impossible. Combien d’année t’es-tu donc trouvée aveuglée par la haine ? Tu ne sais plus les compter. Mais elles sont celles qui représentent qui tu étais alors. Jusqu’à ce qu’alors, ton regard ne se dépose sur la carcasse recroquevillée d’un être que tu n’aurais jamais dû croiser. T’es venue comme n’importe qui d’autre aurais pu venir. A quelque secondes près, un autre que toi aurais pu passer la porte de cette pièce dans laquelle il était enfermé.
Comme un destin,
prêt à se lier à un autre
prêt à se lier à un autre
Le calme comme préambule au chaos, déclenché en quelques secondes. Carcasse devenue vivante et s’abattant de colère contre tes collègues. Tu ne sais pas. Ce qu’il s’est passé ce jour-là, tu ne sais pas pourquoi tu t’y est précipité au devant du danger évident. Mais tu l’a fait, et tout s’est démantelé … Il aura suffit d'une rencontre, et d’un regard, pour que la réalité bascule et te rattrape. Venant contre ton cou, accrocher ses griffes profondes. En quelques secondes tu y est renvoyée, à ce passé qui semble si proche pourtant. Une erreur regrettée sur ton lit d’hôpital, et le subconscient qui n’a eu de cesse de souffler de changer. jamais. Tes prunelles voudraient s’y détacher, à ce souvenir partagé, aux élans d’un myocarde qui n’arrive pas à s’arrêter. En vain … T’es accroché. Tana. Tu peux pas t’empêcher de le regarder, d’analyser tout ce qui aurait pu changer. Aussi rapidement, que ta haine s’envole, et le reste tente de la calmer.
Ales comme une parenthèse dans le temps
Ales comme le centre de tes tourments
L’arrogance prends les devants, sur la surprise qu’il n’a pas été capable de cacher. Lui qui pensait t’avoir tuée, lui qui aurait du le faire. T’a jamais été naïve avant pourtant, et lui t’a cueillie avec bien trop de facilité. Quand tout ton être aurait du s’enfuir ce jour-là, tout t’avais ramenée jusqu’à lui. L’aigreur vient te réveiller, te rappeler. Et dans l’air ce n’est pas seulement lui qui impose le ton. — Are you sure of that? Lisant dans tout ce que tu es. La vérité c’est que depuis quatre ans tu n’es plus qu’une ombre, ravivée aujourd’hui par un simple touché. Tu n’a eu de cesse de sombrer, Tana et tu le sais. Tu voudrais détourner ton regarder, partir, t’enfuir loin. Mais tout t’attaches à ce moment, te sentant plus vivante que tu ne l’a peut-être jamais été. —You failed. Te redressant, tentant de reprendre dans cette dynamique un semblant de pouvoir.
Mais t’en à jamais vraiment eu avec lui
tenue prisonnière de son regard.
tenue prisonnière de son regard.
You-Failed. Le doigt accusateur vient s’enfoncer sur le torse du mutant. Protégés par les tissus distants. Ton regard durcit par la haine. La voix plus forte qu’elle n’aurait du l’être. You failed because i’m still breathing Le murmure qui s’échoue, le reproche qui s’envole.
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