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ysoriel | et que tombent les masques
(#) Mer 20 Juil - 1:41
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et que tombent les masques - @Ysold Ashford & @Ariel Evans
Cette sensation, tu la détestes. Cette foutue impression qu'elle ne veut pas que tu fasses pleinement partie de sa vie, comme s'il y avait des choses qu'elle voulait te cacher. Tu sais que ce n'est pas lié qu'à elle ; cette sensation, tu l'as ressenti des mois avant d'apprendre que ton ex-femme s'amusait à batifoler avec un autre. Bien sûr, ça a entaillé ta confiance, ça a brisé un truc en toi, ça t'as fait remettre les choses en perspective. T'as été cocu ; c'est pas un truc dont on se relève sans séquelle. Est-ce qu'Ysold a honte ? De toi ? D'eux ? De vous ? Ou est-ce qu'elle te cache un truc que tu ne dois pas savoir ? Tu te détestes quand tu deviens parano, quand t'arrives plus à reconnecter avec la réalité. Parce que, clairement, c'est la peur de revivre les mêmes trucs qui durci ce ton, celui que tu emploies pour la mettre face à tes ressentis.
Sa réponse fuse. C'est ce qui t'a fait craquer, chez elle. Cette spontanéité, ce besoin de parler avant de réfléchir. Tu assimiles ça à l'honnêteté et pendant quelques secondes, tu t'en veux d'avoir douté d'elle. Tu t'en veux d'avoir douté de vous, comme si votre histoire n'était pas assez réelle pour exister dans d'autres moments que vos têtes à têtes. Elle se place devant toi, ses mains enserrent les tiennes. Tu sens ton palpitant s'affoler. C'est une déclaration, une vraie, le genre de connerie qu'on retrouve dans les comédies romantiques après que le héros se soit retrouvé à courir à travers un aéroport pour empêcher l'élue de son cœur de prendre son vol pour l'autre bout du monde. Il n'y a qu'Ysold pour réussir à te faire te sentir comme un adolescent, malgré ta trentaine bien entamée. Et tu t'en veux, putain ce que tu peux t'en vouloir, d'avoir osé douter d'elle. Ta main libre vient se poser contre sa joue, tu romps les quelques centimètres qui séparent tes lèvres des siennes. "C'était con, comme réflexion. Pardon." que tu glisses après l'avoir embrassée. "Tu viens de me dire que tu m'aimais, j'ai pas rêvé ?" que tu ajoutes, sans réussir à camoufler un petit sourire un peu stupide. Parce que, oui, son "je t'aime" te rend un peu stupide, comme un gamin devant son premier crush.
"J'ai juste... eu peur, certainement. Que tu puisses... enfin, que tu ne veuilles pas assez de moi dans ta vie pour, par exemple, me présenter à tes collègues." Tu sais que c'est une pente glissante, mais ce sujet, il faudra bien qu'il soit abordé. "Parce que, tu sais, tu m'parles jamais de ton boulot, ou de tes collègues. Je veux dire... J'sais même pas dans quelle unité tu sers, on en a littéralement jamais parlé. Et c'est probablement pas la plus tranquille, ton unité, d'ailleurs..." Tu fais référence à son état. T'as eu envie de brûler le monde quand t'as pris conscience de ses blessures. "J'ai vraiment envie de pouvoir entrer dans ta vie, Ysold. Clairement, je suis complètement sous le charme, mais ça c'était pas la partie la plus difficile, faut être con pour ne pas être charmé." Petite pause ponctuée d'un sourire, parce que t'as besoin que ce soit un peu léger malgré tout, malgré le sérieux qui se cache derrière cette conversation.
"C'est pas ton métier qui me fera fuir, si c'est ça dont t'as peur. Mais à force d'éviter le sujet, moi j'ai peur d'être juste... un truc chouette dans ta vie, sur le moment. Et c'est pas de ça dont j'ai envie." Ta déclaration est un peu moins romantique que la sienne, mais tu as besoin de lui partager ça. T'as besoin que les dernières cachotteries soient derrière vous pour pouvoir te projeter complètement avec elle. "J'sais pas si c'est le lieu pour parler de tout ça, mais j'pense qu'il faut bien finir par le faire. Moi aussi, y'a des trucs que je t'ai pas forcément dit.""
Sa réponse fuse. C'est ce qui t'a fait craquer, chez elle. Cette spontanéité, ce besoin de parler avant de réfléchir. Tu assimiles ça à l'honnêteté et pendant quelques secondes, tu t'en veux d'avoir douté d'elle. Tu t'en veux d'avoir douté de vous, comme si votre histoire n'était pas assez réelle pour exister dans d'autres moments que vos têtes à têtes. Elle se place devant toi, ses mains enserrent les tiennes. Tu sens ton palpitant s'affoler. C'est une déclaration, une vraie, le genre de connerie qu'on retrouve dans les comédies romantiques après que le héros se soit retrouvé à courir à travers un aéroport pour empêcher l'élue de son cœur de prendre son vol pour l'autre bout du monde. Il n'y a qu'Ysold pour réussir à te faire te sentir comme un adolescent, malgré ta trentaine bien entamée. Et tu t'en veux, putain ce que tu peux t'en vouloir, d'avoir osé douter d'elle. Ta main libre vient se poser contre sa joue, tu romps les quelques centimètres qui séparent tes lèvres des siennes. "C'était con, comme réflexion. Pardon." que tu glisses après l'avoir embrassée. "Tu viens de me dire que tu m'aimais, j'ai pas rêvé ?" que tu ajoutes, sans réussir à camoufler un petit sourire un peu stupide. Parce que, oui, son "je t'aime" te rend un peu stupide, comme un gamin devant son premier crush.
"J'ai juste... eu peur, certainement. Que tu puisses... enfin, que tu ne veuilles pas assez de moi dans ta vie pour, par exemple, me présenter à tes collègues." Tu sais que c'est une pente glissante, mais ce sujet, il faudra bien qu'il soit abordé. "Parce que, tu sais, tu m'parles jamais de ton boulot, ou de tes collègues. Je veux dire... J'sais même pas dans quelle unité tu sers, on en a littéralement jamais parlé. Et c'est probablement pas la plus tranquille, ton unité, d'ailleurs..." Tu fais référence à son état. T'as eu envie de brûler le monde quand t'as pris conscience de ses blessures. "J'ai vraiment envie de pouvoir entrer dans ta vie, Ysold. Clairement, je suis complètement sous le charme, mais ça c'était pas la partie la plus difficile, faut être con pour ne pas être charmé." Petite pause ponctuée d'un sourire, parce que t'as besoin que ce soit un peu léger malgré tout, malgré le sérieux qui se cache derrière cette conversation.
"C'est pas ton métier qui me fera fuir, si c'est ça dont t'as peur. Mais à force d'éviter le sujet, moi j'ai peur d'être juste... un truc chouette dans ta vie, sur le moment. Et c'est pas de ça dont j'ai envie." Ta déclaration est un peu moins romantique que la sienne, mais tu as besoin de lui partager ça. T'as besoin que les dernières cachotteries soient derrière vous pour pouvoir te projeter complètement avec elle. "J'sais pas si c'est le lieu pour parler de tout ça, mais j'pense qu'il faut bien finir par le faire. Moi aussi, y'a des trucs que je t'ai pas forcément dit.""
code par EXORDIUM.
(#) Mer 20 Juil - 14:34
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et que tombent les masques - @Ysold Ashford & @Ariel Evans
J'étais une combattante qui n'a connu que le champ de bataille. Élevée pour ça, entraîner pour ça. Combattre les mutants. Me venger, être seule. Les persécuteurs, c'était tout ce que j'avais. Tout ce qui me donnait la sensation de vivre. Machine lancée sur les mutants, sans crainte d'y laisser sa vie. C'est comme ça que j'ai été élevée, pour rendre fière cette famille, pour venger mon père et ma sœur. Je prenais tous les risques quand un membre de l'équipe était dans de sales draps, quitte à perdre quelqu'un, je préférais que ce soit moi.
Je suis une combattante qui a appris à aimer. L'amour, ça a tout changer, parce qu'il n'était plus seulement question de moi. Parce qu'il n'était plus seulement question de vengeance. Face au mutant, il n'y avait pas seulement eu l'envie de venger mes adelphes tués par ses mains, il y avait eu la peur. Celle d'y rester, celle de voir un autre camarade mourir, heureusement, il avait reçu des soins à temps et avait survécu. Plus que tout, il y avait eu la peur de ne pas revoir Ariel. Sensation nouvelle, une raison pour ne pas périr moi aussi.
Le problème quand nous sommes habitués à perdre des gens, c'est qu'il y a toujours cette peur au fond de mon ventre. Peur que nos moments ne soient qu'un rêve, peur qu'en ouvrant les yeux, il ne soit plus là. Habituée à maintenir une distance avec les autres, sa question m'a bousculée. Je pensais que taire certaines choses lui ferait moins mal que la vérité, mais elle ne fait qu'empirer les choses. Le silence ne fait que blesser les gens, depuis toujours.
J'aime la façon dont il m'embrasse, j'aime le sentir près de moi, j'aime l'écouter parler, et les silences quand il n'y a plus besoin de mots. J'aime pouvoir oublier tous les petits problèmes du quotidien quand je suis avec lui. J'aime sa façon d'être là quand j'en ai le plus besoin. L'entendre parler de son travail et pouvoir espérer. Les mutants ne sont peut-être pas tous mauvais, Aurora à tenter de me convaincre à l'époque, mais j'étais trop fermée.
Il m'embrasse et ça me donne le courage nécessaire pour tout lui dire. Enfin. Si j'ouvre les yeux, si je me réveille, je veux qu'il soit encore là. "Tu viens de me dire que tu m'aimais, je n'ai pas rêvé ?" ‟ C'est ce que j'ai dit.” Dis-je souriante. "J'ai juste... Eu peur, certainement. Que tu puisses... Enfin, que tu ne veuilles pas assez de moi dans ta vie pour, par exemple, me présenter à tes collègues." Ho Shit. "Parce que tu sais, tu m'parles jamais de ton boulot, ou de tes collègues. Je veux dire... J'sais même pas dans quelle unité tu sers, on en a littéralement jamais parlé. Et c'est probablement pas la plus tranquille, ton unité, d'ailleurs..." Je ne peux plus faire machine arrière, remonter le temps, m'empêcher de faire des maladresses, comme à mon habitude. J'ai eu si peur qu'il le découvre de la mauvaise façon que je me suis comportée comme une imbécile. "J'ai vraiment envie de pouvoir entrer dans ta vie, Ysold. Clairement, je suis complètement sous le charme, mais ça ce n'était pas la partie la plus difficile, faut être con pour ne pas être charmé." J'ai jamais pensé que je pouvais intéresser quelqu'un sérieusement avant lui. J'ai cru bien expliquer pourtant, que j'ai passé ma vie à combattre et qu'apprendre à faire autrement ne serait pas facile. "C'est pas ton métier qui me fera fuir, si c'est ça dont t'as peur. Mais à force d'éviter le sujet, moi, j'ai peur d'être juste... Un truc chouette dans ta vie, sur le moment. Et c'est pas de ça dont j'ai envie. J'sais pas si c'est le lieu pour parler de tout ça, mais j'pense qu'il faut bien finir par le faire. Moi aussi, y'a des trucs que je t'ai pas forcément dits."
C'est ce qu'il croit que je pense de lui? Une petite vague de colère me traverse. Parce que je ne serais pas retourné vers lui si je n'avais voulu qu'un truc chouette, parce que je lui aurais clairement dit que je ne voulais pas plus. Je m'éloigne de quelques centimètres, les sourcils froncés.
‟ T'es pas juste un truc chouette dans ma vie Ariel.” J’essaie de maîtriser un peu ces émotions qui me transpercent. ‟ Une grande partie de ce que j'ai eu de positif dans ma vie s'est toujours effondrée. Ce qui me parait stable un jour fini par se casser la gueule le lendemain et je ne veux pas de ça pour nous, Ariel. J'ai perdu une unité quand j'étais jeune, j'ai perdu mon capitaine et une de mes sœurs est dans un putain de lit d'hôpital.” Ma voix tremble, mon coeur se tord de douleur. ‟ Ton métier consiste à protéger des jeunes mutants.” Les mot fusent comme si on arrachait un pansement d'un coup sec. ‟ Je suis une persécutrice.” Mots lâchés dans la colère, ils pesaient trop lourd sur le coeur. ‟ J'ai grandi dans une famille de persécuteurs, dans la haine des mutants. Ma blessure, elle vient d'un mutant parce que j'ai réussi à m'interposer entre lui et un camarade. Je n'ai jamais eu à douter de ce que je faisais, à remettre en question les principes qu'on m'a donné jusqu'à maintenant. C'est un mutant qui a blessé ma soeur, un autre qui a tué mon capitaine, c'est ma mère qui pendant la perte de contrôle de ses pouvoirs à tué ma soeur. Ça aurait dû me mettre encore plus en colère contre eux comme je l'ai toujours été contre elle.”
Je suis une combattante, fatiguée de se battre, fatiguée de perdre les gens autour d'elle. La seule chose qui m'importe réellement aujourd'hui, c'est de ne plus cacher la vérité. Je voulais dire ça avec calme, mais l'émotion à déborder sur mes lèvres et à dépasser ma bouche. Je prends une grande inspiration. Comme un pensement qu'on arrache rapidement pour rendre ça moins douloureux, je ne laisse pas le temps à Ariel de répondre quelque chose qui pourrait m'arrêter sur ma lancée.
" Nate, James et Angel, ce sont trois capitaines des persécuteurs. Et au travail, j'ai tendance à être détachée de qui je suis en dehors, c'est devenu un automatisme, ne pas réfléchir, se poser de question et faire ce que l'on me demande. ça évite les problèmes de conscience, alors ça m'allait avant, mais les choses ont changées depuis que tu es entrer dans ma vie."
Je suis une combattante qui a appris à aimer. L'amour, ça a tout changer, parce qu'il n'était plus seulement question de moi. Parce qu'il n'était plus seulement question de vengeance. Face au mutant, il n'y avait pas seulement eu l'envie de venger mes adelphes tués par ses mains, il y avait eu la peur. Celle d'y rester, celle de voir un autre camarade mourir, heureusement, il avait reçu des soins à temps et avait survécu. Plus que tout, il y avait eu la peur de ne pas revoir Ariel. Sensation nouvelle, une raison pour ne pas périr moi aussi.
Le problème quand nous sommes habitués à perdre des gens, c'est qu'il y a toujours cette peur au fond de mon ventre. Peur que nos moments ne soient qu'un rêve, peur qu'en ouvrant les yeux, il ne soit plus là. Habituée à maintenir une distance avec les autres, sa question m'a bousculée. Je pensais que taire certaines choses lui ferait moins mal que la vérité, mais elle ne fait qu'empirer les choses. Le silence ne fait que blesser les gens, depuis toujours.
J'aime la façon dont il m'embrasse, j'aime le sentir près de moi, j'aime l'écouter parler, et les silences quand il n'y a plus besoin de mots. J'aime pouvoir oublier tous les petits problèmes du quotidien quand je suis avec lui. J'aime sa façon d'être là quand j'en ai le plus besoin. L'entendre parler de son travail et pouvoir espérer. Les mutants ne sont peut-être pas tous mauvais, Aurora à tenter de me convaincre à l'époque, mais j'étais trop fermée.
Il m'embrasse et ça me donne le courage nécessaire pour tout lui dire. Enfin. Si j'ouvre les yeux, si je me réveille, je veux qu'il soit encore là. "Tu viens de me dire que tu m'aimais, je n'ai pas rêvé ?" ‟ C'est ce que j'ai dit.” Dis-je souriante. "J'ai juste... Eu peur, certainement. Que tu puisses... Enfin, que tu ne veuilles pas assez de moi dans ta vie pour, par exemple, me présenter à tes collègues." Ho Shit. "Parce que tu sais, tu m'parles jamais de ton boulot, ou de tes collègues. Je veux dire... J'sais même pas dans quelle unité tu sers, on en a littéralement jamais parlé. Et c'est probablement pas la plus tranquille, ton unité, d'ailleurs..." Je ne peux plus faire machine arrière, remonter le temps, m'empêcher de faire des maladresses, comme à mon habitude. J'ai eu si peur qu'il le découvre de la mauvaise façon que je me suis comportée comme une imbécile. "J'ai vraiment envie de pouvoir entrer dans ta vie, Ysold. Clairement, je suis complètement sous le charme, mais ça ce n'était pas la partie la plus difficile, faut être con pour ne pas être charmé." J'ai jamais pensé que je pouvais intéresser quelqu'un sérieusement avant lui. J'ai cru bien expliquer pourtant, que j'ai passé ma vie à combattre et qu'apprendre à faire autrement ne serait pas facile. "C'est pas ton métier qui me fera fuir, si c'est ça dont t'as peur. Mais à force d'éviter le sujet, moi, j'ai peur d'être juste... Un truc chouette dans ta vie, sur le moment. Et c'est pas de ça dont j'ai envie. J'sais pas si c'est le lieu pour parler de tout ça, mais j'pense qu'il faut bien finir par le faire. Moi aussi, y'a des trucs que je t'ai pas forcément dits."
C'est ce qu'il croit que je pense de lui? Une petite vague de colère me traverse. Parce que je ne serais pas retourné vers lui si je n'avais voulu qu'un truc chouette, parce que je lui aurais clairement dit que je ne voulais pas plus. Je m'éloigne de quelques centimètres, les sourcils froncés.
‟ T'es pas juste un truc chouette dans ma vie Ariel.” J’essaie de maîtriser un peu ces émotions qui me transpercent. ‟ Une grande partie de ce que j'ai eu de positif dans ma vie s'est toujours effondrée. Ce qui me parait stable un jour fini par se casser la gueule le lendemain et je ne veux pas de ça pour nous, Ariel. J'ai perdu une unité quand j'étais jeune, j'ai perdu mon capitaine et une de mes sœurs est dans un putain de lit d'hôpital.” Ma voix tremble, mon coeur se tord de douleur. ‟ Ton métier consiste à protéger des jeunes mutants.” Les mot fusent comme si on arrachait un pansement d'un coup sec. ‟ Je suis une persécutrice.” Mots lâchés dans la colère, ils pesaient trop lourd sur le coeur. ‟ J'ai grandi dans une famille de persécuteurs, dans la haine des mutants. Ma blessure, elle vient d'un mutant parce que j'ai réussi à m'interposer entre lui et un camarade. Je n'ai jamais eu à douter de ce que je faisais, à remettre en question les principes qu'on m'a donné jusqu'à maintenant. C'est un mutant qui a blessé ma soeur, un autre qui a tué mon capitaine, c'est ma mère qui pendant la perte de contrôle de ses pouvoirs à tué ma soeur. Ça aurait dû me mettre encore plus en colère contre eux comme je l'ai toujours été contre elle.”
Je suis une combattante, fatiguée de se battre, fatiguée de perdre les gens autour d'elle. La seule chose qui m'importe réellement aujourd'hui, c'est de ne plus cacher la vérité. Je voulais dire ça avec calme, mais l'émotion à déborder sur mes lèvres et à dépasser ma bouche. Je prends une grande inspiration. Comme un pensement qu'on arrache rapidement pour rendre ça moins douloureux, je ne laisse pas le temps à Ariel de répondre quelque chose qui pourrait m'arrêter sur ma lancée.
" Nate, James et Angel, ce sont trois capitaines des persécuteurs. Et au travail, j'ai tendance à être détachée de qui je suis en dehors, c'est devenu un automatisme, ne pas réfléchir, se poser de question et faire ce que l'on me demande. ça évite les problèmes de conscience, alors ça m'allait avant, mais les choses ont changées depuis que tu es entrer dans ma vie."
code par EXORDIUM.
(#) Jeu 21 Juil - 1:18
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et que tombent les masques - @Ysold Ashford & @Ariel Evans
Sa colère, tu la sens, elle te traverse aussi sûrement que si elle t'avait envoyé une décharge électrique. Elle s'éloigne un peu de toi et tu mords le creux de la joue en te demandant où, exactement, tu as merdé dans ton discours. Tu voulais pas la vexer. Tu voulais pas la faire se sentir mal. Mais tu ne peux pas rester avec cette peur coincée dans le creux de ton bide. Tu peux pas juste continuer à avancer à tâtons, à te demander si c'est réel pour elle aussi, vous deux. Ses mots, ça te donne l'impression que c'est réel pour elle, autant que pour toi. Mais il y a la réalité qui te rattrape. Elle t'a dit qu'elle en avait bavé. Elle t'a dit qu'elle ne serait pas facile à apprivoiser. T'as accepté, tout ça. Mais c'est plus assez, aujourd'hui. Ça l'est plus, parce que t'es tombé amoureux, parce que les sentiments ont pris le dessus. Parce que tu t'imaginerais bien faire un sacré bout de chemin avec elle, la présenter à tes parents. La présenter à ta fille, aussi, surtout. Mais il faut que vos langues se délient, quitte à ce qu'elle soit en colère, quitte à ce que tu sois bousculé toi aussi.
Elle est bousculée par ses propres émotions, tu le vois. Ses mots tremblent et tu as envie de la protéger de ses propres sensations, de ses propres douleurs et de ses propres démons. Elle parle, sans discontinuer. Elle vide son sac, plus que ce que tu aurais osé lui demander. Ton cœur se serre, lui aussi. T'aimes pas la voir comme ça, perdue dans ses propres tumultes, à revivre ses propres traumas. « Ysold... » que tu tentes, mais c'est trop tard, elle est partie. Tu l'écoutes, t'es là pour elle, t'as l'impression que tu le seras toujours. T'as envie de la sortir du cercle vicieux dans lequel t'as l'impression de l'avoir jetée sans le vouloir. Les mots te percutent, Ariel, mais tu ne peux pas te mentir à toi-même ; tu t'es douté très vite de la nature de son métier. Tes paupières se ferment brièvement, tu encaisses malgré tout le choc. Parce qu'elle a un vrai passif. Parce qu'elle a de vraies raisons de détester les mutants. Ils lui ont pris beaucoup. Ils lui ont pris plus que ce qu'elle aurait dû avoir à endurer. Tu t'humidifies les lèvres, tu as du mal à remettre tes pensées dans le bon ordre. Quand elle arrête de parler, c'est ton propre souffle qui est coupé, ta propre gorge qui te paraît sèche. Tu n'as jamais été aussi proche d'un danger pour Alix.
Tu fronces un peu les sourcils quand tu la regardes, comme si tu la voyais pour la première fois. T'es pas en colère, loin de ça. T'es juste sûrement encore plus perdu qu'avant. Tu finis par détourner le regard, par te passer une main sur le visage. « Je... » Tu voudrais dire quelque chose, n'importe quoi, débloquer cette foutue situation, ne pas la laisser seule avec ses révélations. Pas alors que tu lui as dit que ça ne te ferait pas fuir. T'as un peu envie de fuir, maintenant. Autant que t'as envie de la prendre dans tes bras. « T'as consciencce que j'suis pro-mutants ? Que j'le suis... de plus en plus, en fait. » prononces-tu enfin, tes sourcils se fronçant un peu sous la crainte de la voir, elle, prendre la fuite. « C'est assez obvious, une partie d'mon boulot c'est d'empêcher tes collègues de faire une descente au Refuge, après tout... » Tu inspires profondément. Jusqu'à quel point tu peux lui faire confiance ? « Je comprends. Pourquoi tu fais ça. Pourquoi tu les détestes. J'comprends. Putain... » Tu te passes à nouveau une main sur le visage, t'as presque l'impression de manquer d'air. Visiblement, le karma a décidé de te prendre pour un beau con. « Bordel, c'que j'espère pas faire une connerie... » que tu prononces, presque plus pour toi-même que pour elle. « Mais faut que tu l'saches, c'est... Je peux pas te cacher ça, pas plus que tu pouvais garder tout ça en toi encore longtemps. » T'as l'impression que chaque mot t'arrache la gorge. « Alix, ma fille. Elle peut... Elle contrôle le taux d'oxygène dans l'air. C'est une mutante, de onze ans. Elle l'a pas choisie. Et j'te jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je buterais le premier Persécuteur qui essaiera de la toucher. C'est ça, ma vérité, aujourd'hui. »
T'es définitivement plus capable de regarder Ysold dans les yeux. T'as l'impression d'être à vif devant elle, autant qu'elle l'est devant toi. Et t'espères ne pas avoir fait une erreur de calcul, t'espères qu'elle ne trahira pas ta confiance, qu'elle ne te fera pas ce coup là. Parce que ça te détruirait. Parce que c'est sûrement le test ultime pour votre histoire naissante. Parce que les bombes sont larguées et qu'il faut que vous fassiez avec, maintenant.
Elle est bousculée par ses propres émotions, tu le vois. Ses mots tremblent et tu as envie de la protéger de ses propres sensations, de ses propres douleurs et de ses propres démons. Elle parle, sans discontinuer. Elle vide son sac, plus que ce que tu aurais osé lui demander. Ton cœur se serre, lui aussi. T'aimes pas la voir comme ça, perdue dans ses propres tumultes, à revivre ses propres traumas. « Ysold... » que tu tentes, mais c'est trop tard, elle est partie. Tu l'écoutes, t'es là pour elle, t'as l'impression que tu le seras toujours. T'as envie de la sortir du cercle vicieux dans lequel t'as l'impression de l'avoir jetée sans le vouloir. Les mots te percutent, Ariel, mais tu ne peux pas te mentir à toi-même ; tu t'es douté très vite de la nature de son métier. Tes paupières se ferment brièvement, tu encaisses malgré tout le choc. Parce qu'elle a un vrai passif. Parce qu'elle a de vraies raisons de détester les mutants. Ils lui ont pris beaucoup. Ils lui ont pris plus que ce qu'elle aurait dû avoir à endurer. Tu t'humidifies les lèvres, tu as du mal à remettre tes pensées dans le bon ordre. Quand elle arrête de parler, c'est ton propre souffle qui est coupé, ta propre gorge qui te paraît sèche. Tu n'as jamais été aussi proche d'un danger pour Alix.
Tu fronces un peu les sourcils quand tu la regardes, comme si tu la voyais pour la première fois. T'es pas en colère, loin de ça. T'es juste sûrement encore plus perdu qu'avant. Tu finis par détourner le regard, par te passer une main sur le visage. « Je... » Tu voudrais dire quelque chose, n'importe quoi, débloquer cette foutue situation, ne pas la laisser seule avec ses révélations. Pas alors que tu lui as dit que ça ne te ferait pas fuir. T'as un peu envie de fuir, maintenant. Autant que t'as envie de la prendre dans tes bras. « T'as consciencce que j'suis pro-mutants ? Que j'le suis... de plus en plus, en fait. » prononces-tu enfin, tes sourcils se fronçant un peu sous la crainte de la voir, elle, prendre la fuite. « C'est assez obvious, une partie d'mon boulot c'est d'empêcher tes collègues de faire une descente au Refuge, après tout... » Tu inspires profondément. Jusqu'à quel point tu peux lui faire confiance ? « Je comprends. Pourquoi tu fais ça. Pourquoi tu les détestes. J'comprends. Putain... » Tu te passes à nouveau une main sur le visage, t'as presque l'impression de manquer d'air. Visiblement, le karma a décidé de te prendre pour un beau con. « Bordel, c'que j'espère pas faire une connerie... » que tu prononces, presque plus pour toi-même que pour elle. « Mais faut que tu l'saches, c'est... Je peux pas te cacher ça, pas plus que tu pouvais garder tout ça en toi encore longtemps. » T'as l'impression que chaque mot t'arrache la gorge. « Alix, ma fille. Elle peut... Elle contrôle le taux d'oxygène dans l'air. C'est une mutante, de onze ans. Elle l'a pas choisie. Et j'te jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je buterais le premier Persécuteur qui essaiera de la toucher. C'est ça, ma vérité, aujourd'hui. »
T'es définitivement plus capable de regarder Ysold dans les yeux. T'as l'impression d'être à vif devant elle, autant qu'elle l'est devant toi. Et t'espères ne pas avoir fait une erreur de calcul, t'espères qu'elle ne trahira pas ta confiance, qu'elle ne te fera pas ce coup là. Parce que ça te détruirait. Parce que c'est sûrement le test ultime pour votre histoire naissante. Parce que les bombes sont larguées et qu'il faut que vous fassiez avec, maintenant.
code par EXORDIUM.
(#) Lun 25 Juil - 22:11
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et que tombent les masques - @Ysold Ashford & @Ariel Evans
Les masques tombent l'un après l'autre. Des mots sont échangés. Je n'ai pas le chic pour expliquer les situations en général. Forcément, tous mes mots se sont mélangés et ont été jetés hors de moi par ma langue pas franchement très habile à ce moment. Il détourne le regard que je cherche à ne pas quitter comme pour deviner ce qu'il pense, ce qu'il va dire. Les mains sur les hanches pour ne pas m'écrouler et garder le contrôle. « T'as conscience que j'suis pro-mutants ? Que j'le suis... De plus en plus, en fait. » ‟ Bien sûr que j'en ai conscience.” Là, je suis un peu blessée, parce qu'il pense que j'avoue ça sans savoir ? Sans y avoir réfléchi avant? Il saisit que je me serais renfermée quand il parlait des mutants si je ne l'aimais pas? ‟Tu penses que je ne m'en suis pas rendu compte ? Qu'on s'en prends tous au premier mutant qu'on croise?” Les persécuteurs souffrent d'une image d'impitoyable anti-mutant qui n'hésitent pas à s'en prendre aux mutants. La réalité est bien plus complexe.
« C'est assez obvious, une partie d'mon boulot, c'est d'empêcher tes collègues de faire une descente au Refuge, après tout... » Je ferme les yeux et prends une grande inspiration. Ariel bordel ! Je lève les bras en l'air, détourne le regard et laisse mes mains retomber contre mon corps, claquant sur mes cuisses. La colère me transperçait ‟ On ne va pas faire de décente au refuge sans raison ! Les persécuteurs ne sont pas un groupe anarchique au-dessus des lois. Les mutants bénéficient des mêmes lois que les autres, avec quelques petites règles en plus. C'est juste que les flics et le FBI ou les autres n'ont pas le matériel pour contrer les mutants en cas de problème, nous si.” Les poings serrés contre mon corps. Je détestais passer pour ce genre de personne. Ces anarchiques anti-mutants extrémistes qui sautent sur tout ce qui bouge. Certes, nos interventions sont parfois plus ardues que d'autres, mais nous ne sommes pas des monstres sans émotions et sentiments non plus !
« Je comprends. Pourquoi tu fais ça. Pourquoi tu les détestes. J'comprends. Putain... » J'ai trop parlé. Parler d'eux, parler de ce qui m'a poussé à entrer chez les persécuteurs. Pas ce qui me pousse à y rester. Ce désir de ne pas voir d'autres subir le même sort que mes parents, ce désir de ne pas voir un enfant devenir orphelin à cause d'un mutant. Ariel à l'air plus torturé que moi par ce qu'il veut avouer. D'un coup, j'ai peur de découvrir quelque chose de grave. Vraiment grave. « Bordel, c'que je n'espère pas faire une connerie... » ‟ Ariel?” Laissais je échapper. La colère avait rapidement laissé place à l'inquiétude. Digne d'un roallercoaster dans mes émotions. Son inquiétude m'atteignait quoi? Il ne veut plus qu'on se voie pour ça? Il me trouve trop monstrueuse, à cause, de cette image que des imbéciles trop impulsifs, peut-être que j'en ai fait partie, qui s'en prennent aux mutants hors de leurs services? Mon cœur s'emballe et je fais un pas vers lui mais reste à distance. « Mais faut que tu l'saches, c'est... Je ne peux pas te cacher ça, pas plus que tu pouvais garder tout ça en toi encore longtemps. » Confuse, je vais exploser, je ne comprends plus rien. Les secondes me paraissent une éternité. Mon coeur s'accélère. C'est un mutant recherché ? Non, je l'aurais su n'est-ce pas? Je l'aurais vu si c'était le cas. Je cherche à croiser son regard, mais il évite soigneusement et surtout nerveusement cette rencontre. Quand il ouvre enfin la bouche pour parler à nouveau, je détourne, le regard, je me retourne, la tête baissée pour affronter le coup sans lui montrer mes émotions. Je suis prête à entendre… « Alix, ma fille. Elle peut... Elle contrôle le taux d'oxygène dans l'air. C'est une mutante, de onze ans. Elle l'a pas choisie. Et j'te jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je buterais le premier Persécuteur qui essaiera de la toucher. C'est ça, ma vérité, aujourd'hui. » Je reste immobile. Sa fille, Alix. Je lève la tête. Je suis perdue, parce que je ne m'y attendais pas. Je prends une grande inspiration et pince l'arrête de mon nez pour tenter de garder un flux d'idée aussi clair que possible. Je me retourne vers lui ‟ Ta fille…est une mutante…” Dis-je à haute voix et doucement pour m'assurer d'avoir bien capter l'information. Je prends une grande inspiration. Les cartes sont posées sur la table.
‟Ta fille est une mutante et tu ne m'as rien dit?” Dis-je plus rapidement avec une pointe de surprise dans la voix. J'y crois pas. ‟Tu comptais me le dire un jour? Et…tu l'es toi?” Il n'a pas confiance en moi. Cette idée m'arrache le coeur. Il n'a pas assez confiance et il s'inquiète pour nous, pour elle. Je prends quelques inspirations pour calmer mes nerfs avant de répondre. ‟Personne va la toucher Ariel. Quand on intervient chez un jeune, c'est parce qu'il à mis en danger un humain ou parce qu'il l'a tué. C'est souvent involontaire alors pour certains, quand c'est possible on leurs faits comprendre ce qu'être mutant implique. Mais il arrive que certaines interventions tournent au drame, je ne peux pas le nier. Beaucoup entrent chez les persécuteurs parce qu'ils ont perdu des gens à cause des mutants, alors forcément, parfois, ça déborde. Mais quand cela déborde, on doit rendre des comptes à la hiérarchie. Ta fille a onze ans, si elle apprend à utiliser son pouvoir correctement, sans mettre en danger d'autres personnes, personne ne va l'emmener.” J'étais en colère contre les mutants, en colère contre ma mère, contre celui qui avait tué mon capitaine, mon ancienne unité. Des années chez les persécuteurs et surtout les récents événements m'avaient appris à mesurer quelque peu cette colère. James m'avait refusé son unité parce que j'étais trop impulsive et extrême. Aujourd'hui, je comprenais enfin. ‟Le travail des persécuteurs, c'est de protéger avant tout ceux qui ne peuvent pas se protéger des mutants. Mais on n'a pas la meilleure image du monde aux yeux des gens donc j'évite de l'annoncer tout de suite.”
« C'est assez obvious, une partie d'mon boulot, c'est d'empêcher tes collègues de faire une descente au Refuge, après tout... » Je ferme les yeux et prends une grande inspiration. Ariel bordel ! Je lève les bras en l'air, détourne le regard et laisse mes mains retomber contre mon corps, claquant sur mes cuisses. La colère me transperçait ‟ On ne va pas faire de décente au refuge sans raison ! Les persécuteurs ne sont pas un groupe anarchique au-dessus des lois. Les mutants bénéficient des mêmes lois que les autres, avec quelques petites règles en plus. C'est juste que les flics et le FBI ou les autres n'ont pas le matériel pour contrer les mutants en cas de problème, nous si.” Les poings serrés contre mon corps. Je détestais passer pour ce genre de personne. Ces anarchiques anti-mutants extrémistes qui sautent sur tout ce qui bouge. Certes, nos interventions sont parfois plus ardues que d'autres, mais nous ne sommes pas des monstres sans émotions et sentiments non plus !
« Je comprends. Pourquoi tu fais ça. Pourquoi tu les détestes. J'comprends. Putain... » J'ai trop parlé. Parler d'eux, parler de ce qui m'a poussé à entrer chez les persécuteurs. Pas ce qui me pousse à y rester. Ce désir de ne pas voir d'autres subir le même sort que mes parents, ce désir de ne pas voir un enfant devenir orphelin à cause d'un mutant. Ariel à l'air plus torturé que moi par ce qu'il veut avouer. D'un coup, j'ai peur de découvrir quelque chose de grave. Vraiment grave. « Bordel, c'que je n'espère pas faire une connerie... » ‟ Ariel?” Laissais je échapper. La colère avait rapidement laissé place à l'inquiétude. Digne d'un roallercoaster dans mes émotions. Son inquiétude m'atteignait quoi? Il ne veut plus qu'on se voie pour ça? Il me trouve trop monstrueuse, à cause, de cette image que des imbéciles trop impulsifs, peut-être que j'en ai fait partie, qui s'en prennent aux mutants hors de leurs services? Mon cœur s'emballe et je fais un pas vers lui mais reste à distance. « Mais faut que tu l'saches, c'est... Je ne peux pas te cacher ça, pas plus que tu pouvais garder tout ça en toi encore longtemps. » Confuse, je vais exploser, je ne comprends plus rien. Les secondes me paraissent une éternité. Mon coeur s'accélère. C'est un mutant recherché ? Non, je l'aurais su n'est-ce pas? Je l'aurais vu si c'était le cas. Je cherche à croiser son regard, mais il évite soigneusement et surtout nerveusement cette rencontre. Quand il ouvre enfin la bouche pour parler à nouveau, je détourne, le regard, je me retourne, la tête baissée pour affronter le coup sans lui montrer mes émotions. Je suis prête à entendre… « Alix, ma fille. Elle peut... Elle contrôle le taux d'oxygène dans l'air. C'est une mutante, de onze ans. Elle l'a pas choisie. Et j'te jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je buterais le premier Persécuteur qui essaiera de la toucher. C'est ça, ma vérité, aujourd'hui. » Je reste immobile. Sa fille, Alix. Je lève la tête. Je suis perdue, parce que je ne m'y attendais pas. Je prends une grande inspiration et pince l'arrête de mon nez pour tenter de garder un flux d'idée aussi clair que possible. Je me retourne vers lui ‟ Ta fille…est une mutante…” Dis-je à haute voix et doucement pour m'assurer d'avoir bien capter l'information. Je prends une grande inspiration. Les cartes sont posées sur la table.
‟Ta fille est une mutante et tu ne m'as rien dit?” Dis-je plus rapidement avec une pointe de surprise dans la voix. J'y crois pas. ‟Tu comptais me le dire un jour? Et…tu l'es toi?” Il n'a pas confiance en moi. Cette idée m'arrache le coeur. Il n'a pas assez confiance et il s'inquiète pour nous, pour elle. Je prends quelques inspirations pour calmer mes nerfs avant de répondre. ‟Personne va la toucher Ariel. Quand on intervient chez un jeune, c'est parce qu'il à mis en danger un humain ou parce qu'il l'a tué. C'est souvent involontaire alors pour certains, quand c'est possible on leurs faits comprendre ce qu'être mutant implique. Mais il arrive que certaines interventions tournent au drame, je ne peux pas le nier. Beaucoup entrent chez les persécuteurs parce qu'ils ont perdu des gens à cause des mutants, alors forcément, parfois, ça déborde. Mais quand cela déborde, on doit rendre des comptes à la hiérarchie. Ta fille a onze ans, si elle apprend à utiliser son pouvoir correctement, sans mettre en danger d'autres personnes, personne ne va l'emmener.” J'étais en colère contre les mutants, en colère contre ma mère, contre celui qui avait tué mon capitaine, mon ancienne unité. Des années chez les persécuteurs et surtout les récents événements m'avaient appris à mesurer quelque peu cette colère. James m'avait refusé son unité parce que j'étais trop impulsive et extrême. Aujourd'hui, je comprenais enfin. ‟Le travail des persécuteurs, c'est de protéger avant tout ceux qui ne peuvent pas se protéger des mutants. Mais on n'a pas la meilleure image du monde aux yeux des gens donc j'évite de l'annoncer tout de suite.”
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